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Les commentaires de GaelleCarter

Or

À lire absolument si vous connaissez la saga d’origine Les Sentiers des Astres ou si vous aimez les récits intemporels qui parlent de la grandeur comme de la noirceur de l’âme humaine.

La plume poétique et lyrique possède une grande force évocatrice. Elle invite à la réflexion, la contemplative, offrant une lecture immersive et sensorielle.

L’univers est riche, dense, symbolique, porté par un puissant souffle épique, bercé par multiples références historiques et mythologiques. Les récits proposés ressemblent à des contes ou des légendes, car ils incarnent une geste intemporelle, mêlant le merveilleux (dans le sens médiéval : le surnaturel étroitement imbriqué à la réalité) à l’effroi.

Les deux histoires sont très différentes. Elles ont néanmoins pour point commun de pousser les limites du monstre et de l’humain, du devoir et du rêve. Deux récits poignants qui m’ont prise aux tripes. L’auteur apporte un regard plein d’humanité sur nos failles et nos désirs, à la manière d’un conteur d’antan. Si Le Roi cornu est proche du mythe, Le Dévoreur évoque les contes de fées dans toute leur horrifiante splendeur.

Je n’ai sans doute pas tout saisi, et j’ai eu un peu de mal à entrer dans le livre tant je ne m’attendais pas à cette lecture. Résultat : j’ai très envie de lire la saga Les Sentiers des Astres maintenant ! Et de me replonger dans cet univers hors normes.

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Argent

C’est une lecture doudou, chaude et douce comme un chocolat chaud à la guimauve, avec un zeste d’épices et d’agrumes pour quelques pincées de tristesse et un récit tout mignon qui n’infantilise pas. En bref, j’ai retrouvé avec plaisir les personnages du tome 1 et poursuivre l’exploration de cet univers enchanteur. Ici l’intrigue prend un tournant encore un peu plus sombre, sans perdre de son caractère merveilleux et c’est tant mieux. C’est tout l’art de l’autrice : tisser un monde chatoyant qui ne masque ni ne sublime ses pires travers, sans pour autant dégoûter de la lecture. Je vais lire le troisième et dernier tome avec un pincement au cœur car ils vont me manquer à la fin. Surtout Charly et Sapotille.

On retrouve Charly, ce garçon si empathique et gentil, mais pas naïf ! Il est encore victime de sa maladresse et des préjugés, lui si grand et intimidant au premier abord, mais si doux dans ses manières et sa volonté de ne jamais intentionnellement blesser autrui, terriblement conscient qu’il est perçu sous un prisme inquiétant. Il découvre Thadam et ses lois, ses rues tortueuses aux coutumes et échoppes étranges, sa magie si précieuse et onéreuse, tout cela dans le but de sauver sa grand-mère et ses amis. Dans un monde de faux-semblants et de secrets, il est une bouffée d’air frais. Les apparences sont trompeuses et il les dévoile pour nous petit à petit.

Chaque personne est nuancé et mis en lumière à son tour. L’antagoniste devient vraiment terrifiant, car il a un visage davantage humain, et parce qu’il est humain, il n’en est que plus réel et cruel. Un antagoniste avec ses peurs, ses jalousies et ses failles, qui poursuit un chemin pavé d’ombres en y entraînant le monde derrière lui. Il est réellement glaçant.

L’univers s’étoffe, et même si l’aventure demeure pleine d’émerveillement, elle en devient également plus tragique. L’autrice à la jolie plume sensible montre les blessures qu’on inflige à autrui autant qu’à soi-même à cause des mensonges et des discriminations. Dans un roman jeunesse, aborder des thèmes comme l’intolérance, la soif de pouvoir, les relations toxiques est important, d’autant plus dans un écrin comme celui-ci, avec son approche juste et sensible.

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Commentaire ajouté par GaelleCarter 2024-03-21T15:02:07+01:00
Argent

Ce fut une lecture semblable à un petit pain chaud qu’on enfourne au goûter en essayant de ne pas en perdre une miette. Une lecture agréable, qui m’a fait dévorer le livre en quelques jours. Romantasy lesbienne, huis-clos avec une enquête sous tension, ambiance fantasy qui peut rappeler Byzance et les cités italiennes sous la Renaissance : un mélange plutôt cosy qui se lit bien.

Ça a été une lecture fluide et addictive, servie par une plume vive et précise, malgré quelques coquilles mais qui ne gênent pas la lecture. L’univers dépeint donne envie d’en savoir plus et d’explorer. Il y flotte ce parfum d’ailleurs qui nous transporte dans une atmosphère évoquant l’Empire romain d’orient. Il est néanmoins assez succinct, sert l’histoire et on y trouve l’essentiel, même si j’aurais aimé en apprendre un peu plus sur l’organisation du Consulat, ses membres et son quotidien, de même d’explorer la cité.

Les personnages sont bien caractérisés dès le départ, et plutôt attachants. La romance lesbienne se met en place naturellement et se révèle attendrissante. L’autrice déroule son intrigue et présente les personnages de manière fluide, sans perdre de temps. Le rythme est soutenu dans cet huis-clos à suspense, sous forme d’enquête au sein d’une confrérie secrète. Un jeu de dupes s’installe entre les personnages où tout le monde se méfie de tout le monde, et où les informations doivent être récoltées par les protagonistes.

La fin m’a parue un peu précipitée, mais elle m’a aussi surprise car elle reflète bien la noirceur et l’absurdité de l’âme humaine parfois. Bonus : Le Conclave d’Octave est un très bel objet livre, illustré par l'autrice !

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Diamant

Saga jeunesse/YA steampunk fantasy, pour une aventure pleine de panache et truffée de références aux légendes maritimes et à l’Histoire. Une histoire de pirates des airs, en quête d’un trésor mythique, défiant les lois comme les préjugés, unis dans l’adversité pour conserver leur liberté et leurs rêves. Une ode à la différence et l’amitié, dans un écrin de fantasy. Steam Sailors entre définitivement dans mes lectures doudous. Je vous recommande chaudement cette saga !

Servi par une belle écriture fluide, l’histoire est bien rythmée : elle sait prendre son temps mais aussi gérer la tension et le suspense. Je n’ai pas vu le temps passé à la lecture ! Et quel récit ! Une aventure comme dans les films de pirates, avec hommage aux récits d’aventures et de capes et d’épées, mêlant fantasy et steampunk. Un écrin optimal pour une quête pleine de mystères, l’exploration de contrées étranges et fantastiques.

Les secrets sont décodés au fur et à mesure que l’équipage de L’Héliotrope décrypte les ingénieuses énigmes les menant vers leur but. J’ai repéré plein de références et de clin d’œil à des légendes, des éléments historiques et un vocabulaire fourni pour représenter notamment les navires volants. L’immersion dans l’univers se fait en quelques mots : efficace et limpide.

Les personnages hauts en couleurs sont touchants et charismatiques, bien écrits et contrebalancés. Tous ont droit à leur action d’éclat et sont mis à l’honneur à un moment du récit. On découvre l’univers par les yeux de Prudence, protagoniste propulsée sur ce navire pirate atypique. Elle n’est heureusement pas une ingénue et sait se montrer pragmatique et s’adapter. Elle se prend même à rêver et dévoile peu à peu la beauté cachée des âmes des pirates. Ça regorge de bons sentiments mais on ne minimise pas les crises et les événements tragique pour autant. Le tout dans une ambiance romanesque pleine de panache !

C’est surtout une quête de soi dans ce premier tome, avec de fortes amitiés entre personnages pourtant très différents, sur fond de tolérance. Qui n’a pas envie de voyage et de prendre la mer/le ciel après cette lecture ?

Embarquer avec l’équipage de l’Héliotrope, c’est comme retrouver une bande d’amis chers à son cœur, qu’on connaît depuis longtemps et qu’on redécouvre à chaque fois avec plaisir.

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Argent

Ca a été une lecture mitigée. Tellement de potentiel, d’éléments passionnants et de partis pris intéressants ! Et plein de points qui m’ont sortie de ma lecture et qui ont fait que je me suis un peu lassée… Dans l’ombre de Paris est une urban fantasy uchronique YA, inspirée de légendes et de mythes (principalement celtes), LGBT+ friendly, et porteuse d’espoirs. Un rythme lent, une noyade d’informations, un manichéisme non-assumé et plutôt lourd… Je ne sais pas encore si je vais poursuivre la trilogie.

Je vous recommande le roman si vous voulez lire de l’uchronie fantastique et un récit engagé. Mais l’alchimie n’a pas pris avec moi.

Par un univers vaste et complexe, immersif, l’uchronie steampunk prend place là où le monde est gouverné par la Triade (la France, les Ottomans et le Japon), avec un niveau technologique impressionnant. Mais les inégalités sociales règnent toujours. C’est un tableau plutôt crédible.

Y évoluent des personnages divers, représentatifs des minorités sociales, ethniques et sexuelles. La volonté de l’autrice est de promouvoir la diversité, empreinte d’un sentiment de bienveillance et d’ouverture d’esprit. Bémol : la protagoniste Yuri m’a parue fade. Elle ouvre la porte à cet univers coloré mais elle reste effacée et passive.

L’intrigue est lente pour un tome 1 introductif : beaucoup d’informations, avec l’impression de faire du sur-place. J’adore le worldbuilding, cependant ici j’ai surtout eu l’impression de me noyer. Les personnages se veulent nuancés et riches d’expériences diverses, mais on sent trop d’insistance sur la vie idyllique des « gentils ». De plus, en accordant un développement à TOUS les personnages noie les informations et disperse l’intrigue. D’autant que celle-ci est lente. Il ne se passe pas grand-chose dans ce tome. Certains personnages m’ont passionnée : Bran et le duo des gardes du corps de la princesse !

L’univers est inspiré par les légendes et les mythologiques du monde, même si surtout celtes dans ce premier tome. L’amour de l’autrice pour ce folklore est fort, servi par une plume élégante et poétique, assez envoûtante. Elle peint des descriptions immersives et teintées de merveilleux.

Les derniers chapitres m’ont tenu en haleine, même si la fin était prévisible. Encore aujourd’hui, je suis partagée entre l’envie d’en lire plus et la peur de m’ennuyer.

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Commentaire ajouté par GaelleCarter 2024-03-01T14:39:05+01:00
Argent

Avec la fermeture de Noir d'Absinthe, cet avis de lecture a une saveur douce-amère encore plus prononcée. L’histoire se rapproche presque d’une dark fantasy, sans aller dans le trop graphique ou le malsain. Et si la romance est prévisible, elle n’en est pas moins touchante. Les pérégrinations et les dilemmes moraux de la protagoniste, piégée par le secret et le fardeau de ses pouvoirs, évoquent une spirale infernale. Ce fut dans l’ensemble une agréable lecture. La découverte de la plume pleine de sensibilité de l’autrice m’a donné envie de lire ses autres romans.

C’est certes une réécriture de conte, axée sur la méchante reine de Blanche-Neige, mais celle-ci ne rejoint l’histoire originelle qu’à la fin. Le récit est centré sur les origines de cette reine-sorcière-guerrière. Depuis ses premières épreuves jusqu’à la dernière, où elle s’émancipe de ses souffrances et offre une fin ouverte, la protagoniste Violaine dévoile son rapport au pouvoir, à la liberté, à la magie. Tout simplement : ce qu’elle attend de la vie. L’autrice adopte un point de vue féministe, car Violaine est confrontée à un monde sexiste et violent, où elle apprend seule à lutter pour ses convictions et sa liberté, sans rien céder.

Le roman repose sur le personnage de Violaine, qui est le point de vue principal. Nuancé et intéressant, on suit son évolution en bien comme en mal. Elle est entourée d’autres personnages assez charismatiques (Ciaran et Celadon surtout), mais je vous laisse la surprise de les découvrir par vous-même. Son combat m’a touchée. De plus, la romance est fondée sur le respect et n’est pas toxique. Bien que prévisible, elle reste agréable et traitée avec des mots justes.

L’univers évoque la médiévale fantasy, assez sombre, dans un contexte où les royaumes luttent les uns contre les autres pour leurs objectifs personnels et le contrôle de la magie. L’autrice y mêle quelques éléments de SF plutôt déroutants, qui m’ont déstabilisées dans ma lecture. J’ai également eu un peu de mal à imaginer les décors. La symbolique très forte des couleurs, du tarot et d’autres éléments ajoute de la profondeur à l’intrigue, que le lecteur peut parfois décoder en même temps (voire avant) que Violaine.

La dernière partie du livre rejoint le conte de Blanche-Neige d’une façon intéressante. Un peu courte à mon goût cependant, j’aurais aimé que certains événements soient plus détaillés. La fin ouverte sur une note d’espoir fait du bien, bien que ce sentiment demeure doux-amer : une seconde chance pour une Violaine endeuillée et meurtrie, la fermeture pleine de dignité de la ME bretonne.

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Or

Une uchronie napoléonienne teintée de rétrofuturisme et d’influences lovecraftiennes, le tout servi dans l’écrin d’un roman de capes et d’épées : un délice ! Premier tome d’une saga dantesque, où le suspense est roi, avec des personnages charismatiques et bien écrits, je vous recommande cette lecture !

J’adore les uchronies ! Celle-ci se déroule durant le Premier Empire. Napoléon domine une grande partie de l’Europe, est victorieux sur tous les champs de batailles et a fait de la France un empire puissant. Tout ça grâce aux pouvoirs d’un sorcier mystérieux durant sa campagne d’Égypte… L’auteur nous offre un contexte dense, travaillé, qui met bien dans l’ambiance et l’histoire sans trahir la grande Histoire. Il y a suffisamment de détails (allant du quotidien aux personnages historiques, en passant par le vocabulaire) pour avoir envie d’en savoir plus, rendre le récit plus réel, et rassasier ma faim de worldbuilding.

C’est très bien écrit, avec un vocabulaire riche et une fluidité de la plume, qui met l’accent aussi sur l’atmosphère et le suspense. Il s’agit d’un récit choral avec des personnages charismatiques, diversifiés, nuancés et attachants. Mention spéciale à Ludwig qui évoque beaucoup ces aventuriers solitaires, ténébreux au grand cœur, des années 90. De fait, l’ambiance fait penser aux films/romans de capes et d’épées, des films d’aventure des années 90 (Le Pacte des Loups notamment).

Ajoutez à cela des éléments lovecraftiens, qui rendent une atmosphère sombre, poisseuse et mystérieuse, qui joue sur les apparences et les références mythologiques. Les fans de Bloodborne y reconnaitront quelques décors et éléments plaisants ! L’histoire est addictive, une spirale d’événements sous tension et d’actions qui conduit à un paroxysme de mystère. Cette aventure épique, humaine, fait se croiser des protagonistes aux objectifs très différents, qui poussent le lecteur à devenir l’enquêteur à son tour. J’ai terminé le livre avec plein de théories dans la tête et très envie de replonger dans la suite !

J’ai rencontré deux fois l’auteur en dédicaces, super sympa ! Il est aussi l’illustrateur de sa saga et d’autres livres, notamment de belles éditions de Lovecraft et c’est superbe !

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Argent

Bien que fortement inspiré par l’Histoire de l’ancienne Chine impériale et de ses légendes, c’est bien un roman de fantasy YA. L’autrice propose un récit féministe, aux intrigues tortueuses, en suivant des personnages charismatiques et bien construits. Le point fort : le méandre des ambitions et des idéaux des uns et des autres. Tout est un jeu de dupe, j’ai savouré chacun des rebondissements, jusqu’à la dernière page !

Avec ce roman, on rejoint l’engouement de ces dernières années pour la fantasy asiatique. C’est un sujet que je connais peu et qui m’intrigue beaucoup. Les principales inspirations sont issues de l’histoire légendaire des trois royaumes de Chine et du roman historique classique de la littérature chinoise Les Trois Royaumes. Un contexte féodal, empli de paysages, de coutumes et d’instruments de musique typiques de cette période sert de base à l’histoire. C’est dépaysant et immersif à la fois.

La majeure partie des protagonistes majoritairement sont des femmes sans pour autant remettre la société ou les mentalités en cause. Tout cela est présenté comme un fait, qui n’a besoin d’aucune justification ou comparaison avec notre époque. C’est présenté comme normal et ça fait du bien. Nous y croisons donc stratèges, seigneuresses et guerrières, dans un pays en guerre civile et non-manichéen.

L’écriture est fluide, facile à lire, pleine d’émotions, même si elle donne peut peu de détails sur les décors, avec un rythme effréné. Le début est prometteur, on entre directement dans l’action par le biais de la protagoniste au fort caractère, Zéphyr. J’ai d’abord eu un peu de mal à m’attacher à elle. Sa formidable intelligence est autant son défaut fatal que son atout majeur. En cela, le personnage est très intéressant. Tous les moyens sont bons pour faire gagner sa seigneuresse, quitte à mentir et tromper.

Suite en commentaire =>

Vous m’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonnes lectures !

La confrontation avec des buts et des idéaux différents est d’autant plus intéressante. Les personnages ne se dévoilent jamais totalement, entretenant le mystère. Le point fort à mon sens est donc les machinations et le réseau complexe de duplicité entre les personnages, qui sont bien ficelées. Chacun défend sa position. Mise à part Miasma peut-être, il est difficile de dire quel camp est le plus juste dans ses desseins. Chaque action a un prix, et il peut coûter très cher. C’est un plateau de jeu géant que ce royaume fragmenté. Les intrigues offrent des rebondissements jusqu’à la dernière page, retournant la situation jusqu’à la fin. Les gagnants restent un mystère jusqu’au bout.

Au milieu du récit, on change de perspective. S’ajoute la dimension mythologique dans cette guerre humaine. J’ai été un peu déroutée par ce changement. L’histoire se montrait très terre-à-terre prend un brusque virage vers le monde des dieux et du surnaturel. C’est expliqué, c’est cohérent, mais ça m’a presque déçue sur le moment, car Zéphyr notamment n’aura plus du tout les mêmes interactions avec les autres, mettant fin à certaines idées que j’aurais voulu suivre plus avant. Je m’arrête là sinon je spoile !

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Or

Premier recueil tiré de l’univers du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, des auteur.ices y imagine des histoires inédites. Le décor de la Belle Époque se prête à des enquêtes, des romances et des mystères fantastiques et steampunk. Ce fut un beau voyage. Parfois assez inégales, les nouvelles sont agréables à lire et l’univers est fascinant, même si je n’ai pas eu de coup de cœur. D’autant que j’aime beaucoup le style de l’auteur d’origine Pierre Pevel dont j’ai déjà lu (et adoré) la trilogie Les Lames du Cardinal. Je replongerai dans l’univers du Paris des Merveilles cette année !

La Belle Époque comme si vous y étiez ! L’ambiance est le point fort. Les décors sont soignés, donnant l’impression de voyager dans le temps, sans trop se perdre dans les détails. Tout le jeu réside dans les éléments historiques et steampunk mêlés à un autre espace-temps : le principe de l’uchronie. Des références à des lieux, des personnages et des événements existants côtoient mythes et légendes. C’est plutôt réussi et très enchanteur.

J’adore lire des recueils de nouvelles, car c’est notamment un bon moyen d’introduire doucement un univers riche et complexe, et de l’explorer en détails. De rencontrer aussi les personnages de la trilogie originale, en l’occurrence. L’univers est fascinant avec sa magie, ses règles tacites, ses peuples surnaturels vivant en plus ou moins harmonie avec les humains et leurs inventions scientifiques. Les cercles de magiciens, les royaumes des fées, les malicieux chats ailés… Une lecture doudou, cosy et faisant la part belle aux mystères. Avec une dose énorme d’amour pour Paris !

Je lirais les autres recueils et la trilogie originale avec plaisir. D’autant que si la plume des différents auteur.ices est agréable, celle de Pierre Pevel me manque.

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Or

Je vous recommande chaudement cette trilogie !

Le fond historique est bien fouillé, sans trop en faire. Il forme un décor dépaysant, à la fois familier et étrange, qui émerveille. Avec de multiples références aux mythologies, c’est une fin de l’Antiquité immersive qui est présentée. La trilogie paraît néanmoins davantage écrite comme une fresque fantasy que comme une uchronie historique – ce qui n’enlève rien au plaisir de la lecture. C’est un voyage initiatique jusqu’aux confins du monde antique connu.

L’accent est mis sur les personnages et leurs relations, ce qui constitue un intéressant récit choral. Thya, Enoch et Aylus incarnent des protagonistes aux multiples talents et attachants. On les découvre et redécouvre au fil des trois tomes, à chaque fois sous un prisme nouveau. Comme si on rejouait une partie avec les mêmes archétypes mais qu’on en changeait les règles et le décor. Dieux et créatures surnaturelles se mêlent ici à l’histoire des mortels, formant une aventure dantesque qui tient en haleine jusqu’au bout. Une fantasy épique aux accents mythologiques !

J’en ressors avec un sentiment doux-amer, un mélange de fatalisme et d’espoir. C’est une ode à la liberté et au pardon, même si ça peut être douloureux et faire appel à beaucoup de résilience : une marque d’amour envers l’Humanité, son libre-arbitre et son ingéniosité.

Tome 1 : assez introductif mais déjà très dense ; les personnages et l’intrigue se révèlent, avec une impression de grandeur lorsqu’on comprend toutes les ramifications une fois la trilogie terminée.

Tome 2 : celui de la perdition ; des personnages en colère, égarés, en proie aux doutes, aux désillusions et aux chagrins, le point de bascule est atteint au bout d’un crescendo qui ressemble à une lente descente aux enfers.

Tome 3 : magistral, un coup de cœur ! difficile de ne pas spoiler mais revoir ces personnages sous un tout autre jour et faire le parallèle avec leur autre vie (j’en suis venue à adorer des personnages détestés et inversement), jouer avec l’histoire, c’est génial !

Il me reste quelques questions sans réponses (mais doivent-elles réellement avoir une réponse ? pas sûre), accompagnées de ce sentiment d’inéluctabilité qui tient en haleine et m’a prise aux tripes. C’est avec une intense satisfaction, et la gorge serrée, que j’ai refermé le livre car le voyage, au fond, est loin d’être terminé. Et c’est tant mieux !

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