Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 814
Membres
1 013 925

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par SailorMercure

Extraits de livres par SailorMercure

Commentaires de livres appréciés par SailorMercure

Extraits de livres appréciés par SailorMercure

Il m'a pourrie pendant dix minutes. autant vous dire que la carte exacte était expédiée bien avant qu'il ai fini de m'humilier. En deux jours, j'ai eu le droit à une telle quantité de nom d'oiseaux que je pourrais ouvrir la plus grande volière de France. Du monde, même.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Tu es toujours comme ça ? questionna-t-il, retournant ma main dans la sienne. — Comme ça, quoi ? — Si facile à troubler, toujours en train de rougir et de baisser les yeux. Il fit courir ses doigts au milieu de ma paume. La caresse me fit l’effet d’une décharge électrique, qui suivit le tracé de mes nerfs jusqu’à la pointe de mes orteils. — Comme maintenant. Tu rougis encore.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
C’est quoi ? Il s’immobilisa. — C’est quoi, quoi ? — Cet air que tu fredonnes tout le temps. — Oh. Paradise City, répondit-il dans un sourire. Il me fallut quelques secondes pour comprendre. — Guns N’ Roses ? — Excellent morceau
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
— Il va falloir que tu me fasses confiance. J’éclatai de rire et sa tête pivota vers moi, les yeux écarquillés. — Te faire confiance ? À toi, un démon ? Tu as fumé du crack, ou quoi ? Ses pupilles lancèrent un éclair… de quoi ? D’agacement ou d’amusement ? — Le crack, c’est de l’arnaque. Je pinçai la bouche pour ne pas sourire et qu’il se fasse des idées. — Tu as vraiment dit ça ? Il leva le menton. — C’est la vérité. Pas de drogue au boulot. Même l’enfer a ses règles. — Et c’est quoi, exactement, ton boulot ? — Te déflorer sur la banquette arrière de la voiture la plus chère jamais construite.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 25-05-2020
Il y a plus de mille ans, le poète Han Yun écrivait : « Tout ce qui est inapaisé finit par émettre un cri. » Il comparait le besoin qu’ont les hommes d’exprimer leurs sentiments à la force naturelle qui oblige les feuilles à bruire sous le vent, ou le métal à résonner lorsqu’on le frappe
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 25-05-2020
Je rapportai l’ouvrage en question, m’assis au bord du lit et le feuilletai jusqu’à ce que je tombe sur le passage où figurait l’histoire originale de ces trois réincarnations. Apparemment, sous la dynastie des Tang, une jeune fille était tombée amoureuse d’un moine. Il leur avait fallu à chacun trois existences successives pour atteindre les circonstances idéales et vivre un amour parfait. Je considérai la question : l’amour pouvait-il être assez fort pour survivre à la mort – non seulement une fois, mais à trois reprises ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 25-05-2020
Mon regard s’arrêta sur un homme assez jeune qui venait de tourner la tête pour échanger un mot avec son voisin. Ses pommettes étaient hautes, il avait de grands yeux pleins de douceur et des cheveux aussi noirs que l’ébène. Il était vêtu d’une longue tunique bleu nuit, sobrement coupée. Le sommet de son crâne était rasé, en signe de déférence pour l’empereur mandchou, et sa longue natte retombait nonchalamment sur son épaule. Il porta la main à ses lèvres pour faire un aparté et je déduisis bien des choses de ce simple geste : de la douceur, du raffinement – et un amour certain de la poésie. Le jeune homme sourit, révélant une dentition parfaite et d’une blancheur éclatante. Ses yeux pétillaient de malice. Il avait l’élégance d’un chat : souple, racé, intelligent, d’une grande retenue et d’une propreté sans faille. Sa beauté était stupéfiante. Lorsqu’il reporta son attention sur la pièce, je m’aperçus que je retenais mon souffle.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 25-05-2020
Ma mère s’enflammait aisément sur de pareils sujets, parce qu’elle était gouvernée par le qing – c’est-à-dire par tout ce qui relève du sentiment, de la passion et de l’amour. Ces forces qui lient et régissent l’univers proviennent du cœur, siège de la conscience. Mon père de son côté, étant gouverné par le li – la raison froide et la maîtrise des émotions –, comprenait mal ses réticences à recevoir des étrangers
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 25-05-2020
Mes cheveux étaient noirs et soyeux. Lorsque Branche de Saule les coiffait, je sentais les ondes déclenchées par ses coups de peigne se répercuter dans le bas de mon dos. Mes yeux avaient la forme des feuilles de bambou. Mes sourcils évoquaient deux traits de pinceau, calligraphiés avec grâce. Mes joues avaient l’éclat rose et pâle des pétales de pivoine. Mon père et ma mère aimaient commenter ce dernier détail, en soulignant combien mon prénom s’était avéré approprié : ils m’avaient en effet appelée Pivoine. Je consacrais beaucoup d’efforts, comme seule une jeune fille en est capable, à honorer la délicatesse de ce prénom. Mes lèvres étaient douces et pleines, ma taille fine et mes seins prêts à recevoir les caresses d’un époux. Je ne dirais pas que j’étais vaniteuse. J’étais tout bonnement une adolescente de quinze ans, comme il y en a tant : consciente de sa beauté, mais dotée d’assez de jugeote pour savoir qu’il s’agit là d’un état transitoire.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2020
Je n’en peux plus. Mon père est un tyran et Wolfe s’acharne à détruire ma famille comme ma vie. C’est trop. Je pose le front contre le bois froid du banc, continuant à pleurer en silence à mesure que toute énergie et toute colère s’échappe de mon corps. Une main apaisante me caresse le dos. J’ai peur de me retourner, alors même que je sais au fond de moi que Wolfe ne viendrait jamais jusqu’ici pour me réconforter. – Vous avez besoin de vos gants ? C’est madame Sterling et sa voix douce comme le coton. Je secoue la tête entre mes bras. – Vous savez, il est tout aussi perdu et désorienté que vous par cette situation. La seule différence, c’est qu’il a eu des années pour perfectionner l’art de masquer ses émotions.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 04-03-2020
Tu seras toujours mon premier amour, Angelo. Toujours. Son haleine, chaude et mêlée d’une odeur de vin douçâtre et musquée, m’effleure le visage par à-coups. – Embrasse-moi correctement. Ma voix tremble alors que je formule ma requête, parce que la dernière fois qu’on m’a embrassée, la seule fois où j’ai été embrassée, c’était tout le contraire de correct. – Je vais t’embrasser de la seule manière que je puisse sans te donner mon cœur, Francesca Rossi. De la seule manière que tu mérites d’être embrassée. Sur ce, il se penche pour presser les lèvres sur la pointe de mon nez. Je sens son corps frémir contre le mien, dans un sanglot qui menace de lui déchirer les os. Toutes ces années. Toutes ces nuits sans sommeil, rongées par l’attente. Le décompte des semaines, des jours, des minutes jusqu’au moment où nous nous reverrions chaque été. Jouer trop près l’un de l’autre dans la rivière. Les doigts qui se nouent sous la table au restaurant. Tous ces instants sont enveloppés dans ce baiser innocent et, ce soir, j’éprouve l’envie irrépressible de mettre à exécution mon plan du bal masqué. De lever le visage. De rencontrer ses lèvres avec les miennes. Seulement, je sais aussi que je ne me le pardonnerai jamais, si je lui gâche tout avec Emily. Je n’ai pas le droit de ternir le début de leur relation, sous prétexte que la mienne est condamnée.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 04-03-2020
Sidérée, j’ôte mes mains du torse d’Angelo, mes jambes cèdent sous l’effet de la surprise. Angelo me rattrape par la taille, me redresse. Le sombre désir qui brûlait dans son regard une seconde plus tôt s’éteint aussitôt et il pivote pour regarder Wolfe. Mon futur époux se dirige d’un pas tranquille vers les toilettes pour hommes, sans que la démonstration d’affection à laquelle il vient d’assister ne perturbe en quoi que ce soit la nonchalance de sa démarche. Il est bien plus grand, plus large et plus taciturne qu’Angelo, plus vieux d’une décennie aussi, et il exsude une puissance et une force qu’on n’a pas envie d’affronter. L’autorité qu’il dégage est quasi palpable. Je dois me mordre l’intérieur de la joue et m’empêcher de m’excuser pour la scène qu’il vient de découvrir. Je lève les yeux au lieu de les baisser, refusant de me déclarer vaincue. Angelo le fixe toujours aussi. – Sénateur Keaton, crache-t-il.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2020
Dis-moi, m’encourage-t-il. Je secoue la tête. – Nous formons le couple idéal. – Non, c’est nous le couple idéal, contre-t-il. Lui, il est nul. Je ris à travers les larmes logées au fond de ma gorge. – J’ai tellement envie de t’embrasser, ma déesse. Il me saisit par la nuque – finis les gestes tendres, compréhensifs et le flirt – et se penche pour me donner le coup de grâce. Il cherche à marquer un point. Un point que je lui ai déjà accordé. – Je suggère que vous passiez immédiatement à l’action, parce que dans dix-huit jours à compter d’aujourd’hui, elle sera une femme mariée et j’aurai tous les droits de vous briser les doigts pour les avoir posés sur elle, gronde une voix sèche et menaçante derrière Angelo.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 04-03-2020
Quand je me réveille, les derniers rayons du soleil filtrent paresseusement à travers les grandes fenêtres nues. J’ai la gorge irritée et sèche, mes yeux sont si boursouflés que je n’arrive même pas à les ouvrir complètement. Je tuerais pour un verre d’eau, mais je préfère mourir que d’en demander un. Le matelas se creuse à côté de moi. Quand j’entrouvre les yeux, je comprends pourquoi. Wolfe est assis sur le bord de mon lit queen-size. Il me dévisage de son regard perçant, qui semble traverser ma peau, mes os, mon cœur, les brûler et les réduire en cendres. Je plisse les paupières, puis j’ouvre la bouche pour lui exprimer le fond de ma pensée.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2020
Francesca Rossi. De la seule manière que tu mérites d’être embrassée. Sur ce, il se penche pour presser les lèvres sur la pointe de mon nez. Je sens son corps frémir contre le mien, dans un sanglot qui menace de lui déchirer les os. Toutes ces années. Toutes ces nuits sans sommeil, rongées par l’attente. Le décompte des semaines, des jours, des minutes jusqu’au moment où nous nous reverrions chaque été. Jouer trop près l’un de l’autre dans la rivière. Les doigts qui se nouent sous la table au restaurant. Tous ces instants sont enveloppés dans ce baiser innocent et, ce soir, j’éprouve l’envie irrépressible de mettre à exécution mon plan du bal masqué. De lever le visage. De rencontrer ses lèvres avec les miennes. Seulement, je sais aussi que je ne me le pardonnerai jamais, si je lui gâche tout avec Emily. Je n’ai pas le droit de ternir le début de leur relation, sous prétexte que la mienne est condamnée. – Angelo.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 29-02-2020
J’attrape les pans de sa veste pour l’attirer plus près. Notre baiser, je l’ai imaginé un nombre incalculable de fois, mais jamais je n’aurais cru qu’il aurait ce goût. Celui du familier. De l’oxygène. De l’éternité. Ses lèvres sensuelles flottent au-dessus des miennes, soufflent un air chaud dans ma bouche, et il explore, il mordille ma lèvre inférieure avant de posséder ma bouche, inclinant la tête d’un côté pour l’approfondir en une caresse féroce. Il ouvre les lèvres, sa langue vient à la rencontre de la mienne. Je lui rends la pareille. Sa main plaquée dans le bas de mon dos, il me serre plus fort, me dévore lentement et passionnément, grognant contre mes lèvres comme si j’étais une oasis au milieu du désert. Je gémis contre ses lèvres et lape chaque recoin de sa bouche sans aucune expérience, à la fois gênée, excitée et surtout libre. Libre. Dans ses bras. Existe-t-il sentiment plus libérateur que celui de se sentir aimée ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 29-02-2020
Je pivote, les sourcils froncés, pour découvrir le convive impoli au loup noir qui me dévisage. Il est grand – un mètre quatre-vingt-dix ou quatre-vingt-quinze – et ses cheveux noir d’encre sont lissés en arrière à la perfection. De carrure, il est mince mais large d’épaules, un physique sec et dur. Ses yeux sont gris pâle, étirés en amande et menaçants ; sa mâchoire trop carrée encadre parfaitement ses lèvres pleines. Un sourire méprisant, satisfait et impersonnel étire les lèvres en question ; il me donne envie de le gifler. Manifestement, il est encore amusé par ce que j’ai sorti tout à l’heure à table et qu’il a considéré comme un ramassis de bêtises sans nom. De toute évidence, nous avons un public : je remarque que la moitié de la salle nous observe maintenant avec un intérêt non dissimulé. Les femmes le reluquent comme des requins affamés dans un bocal à poissons. Les hommes arborent un sourire en coin à la limite de l’hilarité. – Surveillez vos mains, grogne Angelo dès que la chanson change et qu’il ne peut décemment plus me garder dans ses bras.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 29-02-2020
C’était l’été de tes seize ans. J’en avais vingt. Je les prends au berceau, ricane-t-il. Nous étions arrivés en retard dans notre petite maison sicilienne. Je faisais rouler ma valise le long de la rivière, près de la bicoque voisine, quand je t’ai repérée qui tressais des fleurs en couronne sur le ponton. Tu leur souriais, si jolie et insaisissable, je n’ai pas eu le cœur de rompre le charme en t’abordant. Tout à coup, le vent a éparpillé les fleurs. Et toi, tu n’as pas hésité un instant : tu as sauté la tête la première dans la rivière et tu as ramassé une à une chacune de celles qui s’étaient échappées de la couronne, alors même qu’elle ne durerait pas longtemps, tu le savais. Pourquoi faisais-tu ça ? – C’était l’anniversaire de ma mère, j’admets. Je n’avais pas le droit à l’échec. La couronne d’anniversaire s’est avérée assez jolie, soit dit en passant. Je baisse les yeux vers l’espace inutile entre nos deux corps. – « Pas le droit à l’échec », répète Angelo, songeur. – Tu m’as embrassée sur le bout du nez dans les toilettes du restaurant, ce jour-là, je lui rappelle.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-02-2020
Je n’ai pas été en contact avec un garçon de mon âge depuis mes douze ans, exception faite d’Ochre, mais il compte pour du beurre. Ce garçon est… eh bien, il est beau. De sa tignasse blonde ramenée en arrière s’échappent quelques mèches rebelles qui lui couvrent le front. Il est grand et athlétique. Le col de sa chemise blanche est déboutonné, révélant le haut de son torse. Mes joues me brûlent, pourtant je ne peux pas détacher les yeux de lui. Il tient un verre en cristal vide.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-02-2020
L’homme attend que j’aie atteint la croix pour sortir du pupitre une bougie blanche qu’il place dans un chandelier en cuivre. Après avoir parcouru des yeux l’assemblée, il frotte une allumette et allume la mèche. La flamme émet une lumière bleu vif. — Je vous présente le lot 197, mesdames. Seize ans, un mètre soixante-dix, cinquante-huit kilogrammes. Une couleur d’yeux peu ordinaire, comme vous pouvez le constater. Quatre années de formation, avec un score de 9,6/10 au premier Augure, 9,4/10 au deuxième, et un résultat stupéfiant de 10/10 au troisième. Il s’agit en outre d’une violoncelliste prodigieuse. Le portrait qu’il brosse de moi est à la fois étrange et inquiétant. Comme si je me résumais désormais à un ensemble de chiffres et de statistiques, ainsi qu’à un instrument de musique.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-02-2020
La porte de sa chambre est grande ouverte, et Raven est déjà prête. Elle porte un pantalon noir taille haute et un chemisier blanc. J’ignore si Raven est plus jolie que moi car cela fait quatre ans que jen’ai pas vu mon reflet dans un miroir. En revanche, une chose est sûre, elle est l’une des plus belles créatures de Southgate. Comme moi, elle est brune. Seulement, elle arbore un carré court, des cheveux raides comme des baguettes et ultra-luisants tandis que les miens, bouclés, tombent en cascade dans mon dos. Elle a la peau caramel. Ses yeux en forme d’amande, presque aussi noirs que ses cheveux, sont sertis dans un visage parfaitement ovale. Elle est plus grande que moi, qui suis déjà au-dessus de la moyenne. Ma peau d’une blancheur d’albâtre contraste avec ma chevelure de jais, et j’ai l’iris violet. Pas la peine de me regarder dans un miroir pour le savoir. C’est de mes yeux que me vient mon prénom.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-02-2020
Si seulement je pouvais me confier à elle, lui parler des trois Augures et des années de souffrance que j’ai subies au centre, des tests incessants et des visites médicales à n’en plus finir. Si seulement je pouvais lui dire à quel point elle m’a manqué, lui avouer que par sa simple caresse, elle me donne plus de tendresse que toutes les gardiennes de l’institut réunies en l’espace de quatre ans. Si seulement je pouvais lui dire combien j’aime jouer du violoncelle, et comme j’y excelle. Je crois qu’elle serait fière de moi, si elle savait ce dernier point. Elle voudrait sûrement m’entendre jouer
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Selon l'un des textes sacrés, Le Livre d'Hénoch, un ange déchu peut anéantir son vassal en sacrifiant l'une des descendantes femelles du Néphil. Tu penses toujours quePatch ne te veut pas de mal ? Qu'est-ce qu'il désire, plus que tout ? En te supprimant, il deviendrait humain, réa- lisant son vœu le plus cher. Et je le perdrais à jamais, conclut-elle en s'emparant d'un grand couteau de cuisine, sur le plein de travail. Voilà pourquoi je dois me débarrasser de toi. Il semble que, d'une manière ou d'une autre, mes prédictions se sont révélées exactes : c'est la mort qui t'attend.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il t'a raconté d'où il tenait son surnom ? — Pardon ? — Avant de devenir un mordu de billard, ce gamin s'adonnait à la boxe irlandaise à main nue. Il n'était pas très doué, ajouta Rixon en secouant la tête. À vrai dire, il était carrément nul. J'ai passé un bon nombre de nuits à le rafistoler. Mais il fallait le voir,couvert de bleus - et d'ecchymoses de toutes les couleurs, d'ailleurs. Un vrai patchwork. C'est là que tout le monde a commencé à l'appeler Patch. Je lui avais bien dit de laisser tomber la boxe, mais il ne voulait rien savoir. Patch chercha mon regard et me servit un sourire de voyou. Quelque part, sa grimace me terrifiait, mais elle éveillait aussi une note de désir. Plus qu'une note, à vrai dire. C'était toute une symphonie. Avec un signe de tête en direction des escaliers, il me tendit la main.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Avec le mauvais garçon, tu n'auras que des ennuis. Mais avec le bon, c'est l'amour garanti.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Mon compagnon tourne son visage vers moi et m’adresse un sourire comme s’il riait à ce que je venais de dire. Il penche sa tête tellement près de moi que je me demande un instant s’il ne va pas m’embrasser. Mais il se contente d’effleurer mon front du sien. Raffe doit donner l’apparence d’un homme affectueux. Personne à part moi ne peut voir son regard. Il a l’air de souffrir – d’une douleur qui ne passerait pas avec de l’aspirine. Raffe tourne très légèrement le dos au moment où les anges s’avancent près de nous. Ils rient à ce que le guépard vient de dire. Mon compagnon ferme les yeux, envahi par un sentiment doux amer insondable. Son visage est tellement près du mien que nos souffles se mêlent. Raffe est pourtant très loin, en cet instant, dans un endroit ballotté par des émotions profondes et douloureuses. Quoi qu’il éprouve, semble très humain. J’aimerais le distraire, lui faire penser à autre chose. Je pose une main sur sa joue. C’est agréable. Un peu trop, même. Il ferme les yeux. Hésitante, je frôle ses lèvres du bout des miennes. Il ne réagit pas, au début, au point que j’envisage de reculer. Mais il m’embrasse soudain avec avidité. Ce baiser n’est pas celui d’un couple lors d’un premier rendez-vous ni celui d’un homme dominé par du désir pur. Il m’embrasse avec le désespoir d’un mourant persuadé que ce baiser renfermait la vie éternelle. Sa façon d’agripper ma taille et mes épaules, la pression de sa bouche, me désarçonne au point que je ne peux plus réfléchir. La pression se relâche. Le baiser se fait plus sensuel. Une chaleur troublante se diffuse de sa langue au plus profond de moi. Mon corps me donne l’impression de se fondre dans le sien. Je sens parfaitement les muscles de son torse contre mes seins, l’étreinte brûlante de ses mains autour de mes hanches et de mes bras, ses lèvres humides contre ma bouche.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode