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Une alliance sous contrat



Description ajoutée par Rodney 2013-06-02T19:58:57+02:00

Résumé

Lily retient avec peine ses larmes de colère et de désespoir. Ainsi, Ciro d’Angelo, cet arrogant homme d’affaires italien, est le nouveau propriétaire de la maison familiale où elle a grandi ! Une demeure que Lily croyait avoir héritée de son père mais que sa belle-mère s’est visiblement empressée de vendre sans rien lui en dire. Que va-t-elle devenir si Ciro lui demande de quitter les lieux ? Où ira-t-elle, avec son jeune frère dont elle a la charge ? Mais alors que le désespoir menace de la submerger, Ciro lui fait une incroyable proposition : elle pourra rester dans la maison de sa famille, à condition de l’épouser…

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Classement en biblio - 20 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-10-04T15:35:08+02:00

** Extrait offert par Sharon Kendrick **

1.

Quelqu’un l’épiait…

Debout dans la cuisine de la vieille demeure familiale, Lily Scott eut soudain la certitude d’être observée. Interrompant sa pâtisserie, elle regarda à travers les petits carreaux de la fenêtre en face d’elle. Un instant éblouie par la lumière vive de cet après-midi d’été, elle finit par distinguer une silhouette masculine de l’autre côté du jardin.

L’homme se tenait aussi immobile qu’une statue. Seuls ses épais cheveux de jais semblaient doués de mouvements, ondoyant sous les caresses d’une brise légère. Il se détachait sur ce décor verdoyant comme une tache noire et indélébile. Elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine quand il se mit à marcher en direction de la maison.

Pourtant, elle n’était pas effrayée. Pour quelle raison ne se précipitait-elle pas sur le téléphone pour avertir la police de cette intrusion ? Peut-être parce que la vue de cet homme la distrayait des pensées tenaces qui la chagrinaient ? Ou peut-être parce qu’il y avait quelque chose chez cet étranger qui l’en dissuadait : l’impression que sa présence ici était légitime, que cette radieuse journée d’été était venue à sa rencontre.

Les yeux rivés sur cet inconnu qui approchait, elle ne put réprimer un frisson. La chemise blanche qu’il portait laissait deviner les puissants muscles de son torse tandis que ses cuisses athlétiques saillaient sous son élégant pantalon gris. De la poésie en mouvement, songea-t-elle troublée. Elle aurait pu le contempler toute la journée sans s’en lasser.

Lorsqu’il ne se trouva plus qu’à quelques mètres, elle fut frappée par la beauté virile de son visage. L’angle vif formé par la mâchoire et le menton volontaire, les pommettes saillantes et le léger ombrage sur sa joue lui donnaient un air ténébreux qui contrastait avec la ligne sensuelle de ses lèvres. Elle eut la soudaine vision de cette bouche s’emparant de la sienne et une vague de chaleur la submergea tout entière. La tête lui tournait quand il arriva à la porte de service qui donnait sur la cuisine. Depuis combien de temps n’avait-elle pas désiré un homme à ce point ?

— Est-ce que je peux vous aider ? balbutia-t-elle avant de se reprendre et d’ajouter sur un ton de reproche :

— Vous avez failli me faire mourir de peur… à surgir de nulle part comme cela.

— Je n’avais pas conscience de vous avoir fait peur, observa-t-il une étincelle espiègle dans le regard.

Lily rougit brusquement. Il semblait suggérer qu’elle l’avait littéralement dévoré des yeux. Avait-elle à ce point manqué de discrétion ?

— En outre, vous paraissez tout à fait capable de vous défendre toute seule, ajouta-t-il.

En suivant le regard de l’inconnu, Lily s’aperçut qu’elle tenait le rouleau à pâtisserie dans ses mains, tout contre elle, comme le dernier objet sur lequel elle pouvait compter pour assurer sa sécurité.

— Je… je préparais une tourte…

— Sans blague ! ironisa l’homme en jetant un regard amusé sur la pâte étalée sur la table et le plat à tourte garni de pommes.

A peine avait-elle prononcé le mot « tarte » que Ciro prit conscience de la délicieuse odeur qui emplissait la pièce en désordre, lui laissant entrevoir un monde encore insoupçonné de lui. Un monde chaleureux de bien-être domestique… Une odeur si inhabituelle pour lui qu’elle dissipait quelque peu la tension que cette femme sensuelle faisait régner sur ses nerfs et ses sens.

Elle portait un tablier de cuisine qui modelait avec volupté ses courbes parfaites, suggérant la naissance de son décolleté affolant. Son corps épanoui était en parfait décalage avec les critères de la mode actuelle. Il n’avait encore jamais rencontré de femme à la féminité si assumée et généreuse. Le genre de femmes qu’il croyait avoir disparu depuis longtemps et ne plus jamais revoir, hormis dans les vieilles séries télé. Il n’aurait su dire quand il avait vu pour la dernière fois une femme vêtue d’un tablier, mis à part le jour où son avant-dernière petite amie lui était apparue dans la chambre déguisée en soubrette, dans le but de pimenter une relation qu’elle pressentait déjà sur le déclin. Mais celui qu’il avait à présent sous les yeux était une variante plus chaste, une version rétro ornée de froufrous qui mettait en valeur la taille menue et les superbes hanches de cette enivrante inconnue.

Certes, il est coutume de considérer un regard trop appuyé sur le corps d’une femme comme une faute de savoir-vivre. Mais n’en serait-ce pas une plus grande que de ne pas contempler une beauté aussi resplendissante ? Ses longs cheveux couleur de blé mûr avaient été coiffés avec désinvolture en un chignon haut qui dévoilait la courbe délicate de sa nuque et la blancheur de nacre de sa peau. Ses yeux saphir pétillant adoucissaient ses traits fins et réguliers. Avait-elle conscience d’incarner l’image parfaite de la vie de famille et du foyer accueillant ? Une image des plus… sexy !

— Allez-vous vous décider à me laisser entrer ? demanda-t-il d’un ton suave.

La mâle assurance contenue dans ces mots arracha Lily à sa fascination. Allait-elle continuer longtemps à jouer les potiches, à laisser cet homme — aux yeux, il est vrai splendides — la toiser sans aucune gêne comme une voiture qu’il souhaiterait acheter ? N’était-ce pas à cause de femmes aussi dociles qu’elle que les hommes croyaient pouvoir se conduire de façon si arrogante ? N’avait-elle rien appris de ses erreurs ?

— Certainement pas ! Pour ce que j’en sais, vous pourriez tout aussi bien être un tueur en série.

— Je peux vous assurer qu’en cet instant, tuer quelqu’un serait la dernière chose qui me viendrait à l’esprit.

Leurs regards se nouèrent et Lily sentit le sang battre furieusement à ses tempes.

— De plus, vous ne semblez pas le moins du monde effrayée, ajouta-t-il d’une voix douce.

Lily déglutit péniblement. Il lui sembla qu’un nœud s’était formé dans sa gorge. Il avait raison. Elle n’était pas, à proprement parler effrayée. Cependant, il y avait quelque chose chez cet inconnu de séduisant et dangereux à la fois, quelque chose qui lui faisait peur. Il fallait qu’elle se reprenne. Si elle n’y prenait garde, ses mains tremblantes auraient vite fait de réduire sa pâte à tarte en charpie.

— Vous savez, il est d’usage de se présenter lorsque l’on fait irruption dans la cuisine d’une personne que l’on ne connaît pas.

Ciro réprima un sourire. D’habitude, sa présence intimidait toujours les femmes, même celles qui n’avaient jamais entendu parler de lui. Mais celle-ci semblait faire exception. Intrigué, il s’inclina solennellement.

— Je m’appelle Ciro d’Angelo.

— C’est un nom peu commun, observa-t-elle en rivant ses yeux aux siens.

— Je suis un homme hors du commun.

Au prix d’un gros effort, Lily décida d’ignorer cet accès d’orgueil. En outre, n’était-il pas fondé ?

— Etes-vous Italien ?

— Napolitain, plus précisément.

Ciro haussa les épaules à la question qu’il lut dans ses yeux et ajouta :

— C’est… différent.

— En quoi, au juste ?

— Il me faudrait des heures pour vous l’expliquer, dolcezza.

Sa voix chaude mêlée aux sonorités suaves de ce mot italien fit battre le cœur de Lily à se rompre. Elle aurait voulu qu’il lui explique ce que les Napolitains avaient de si différent et craignait en même temps qu’il le fasse. Au lieu de cela, elle jeta un regard éloquent à la pendule accrochée au-dessus du piano de cuisson.

— Je ne dispose malheureusement pas de tout ce temps, répliqua-t-elle d’un ton sec avant d’ajouter :

— Pardonnez-moi, mais je crains n’avoir toujours pas compris le but de votre présence ici, monsieur d’Angelo. Savez-vous que vous vous trouvez dans une propriété privée ?

Rassuré, Ciro hocha la tête silencieusement. Personne ne semblait savoir qu’il venait d’acheter cette propriété. C’était une bonne chose. Il détestait toute publicité autour de ses opérations financières, tout particulièrement lorsqu’elle précédait la signature des contrats. Son sens légendaire des affaires ne l’empêchait pas d’être superstitieux et de redouter tout ce qui pouvait attirer le mauvais sort.

La personne qui lui avait vendu la maison était une femme entre deux âges outrageusement fardée et vêtue d’une façon indécente, une femme qui portait sur les hommes un regard affamé. Il fronça les sourcils à la recherche de son nom. Scott, Suzy Scott. La déesse domestique qu’il avait sous les yeux ne paraissait-elle pas trop jeune pour être sa fille ? Quel âge pouvait-elle avoir ? Vingt et un ans, peut-être vingt-deux ? Difficile à dire avec son teint diaphane. Cependant, si elle était la fille de cette Suzy Scott, elle saurait que la maison était passée dans les mains d’un nouveau propriétaire — les siennes !

Elle le fixait toujours d’un regard interrogateur. Une boucle blonde échappée de son chignon effleurait la peau si lisse de sa joue. Ne devrait-il pas prendre congé et revenir à un moment plus opportun ? A cette pensée, Ciro sentit tout son être regimber, peu enclin à quitter cet univers chaleureux sur lequel il était tombé par hasard, un univers si différent du sien… Il fallait qu’il en sache davantage, qu’il en explore toutes les facettes et en trouve la faille. Il y en avait forcément une, songea-t-il cyniquement. Tout cela était bien trop… parfait. Et Ciro se méfiait toujours de ce qui semblait trop parfait. Les choses parfaites recèlent invariablement un vice caché.

— Je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un ici.

— Vous voulez dire que vous vous introduisez chez les gens lorsque vous pensez qu’ils n’y sont pas ?

Consciente qu’elle ne devait pas négliger sa tourte plus longtemps, Lily rabattit la pâte sur le rouleau à pâtisserie et la déposa sur le plat déjà garni.

— Qu’est-ce que vous êtes au juste, un cambrioleur ?

— Vous trouvez que j’en ai l’air ?

Comme aimanté, le regard de Lily se détacha des bords à présent cannelés de la tourte pour se reporter sur la haute silhouette de Ciro. Non, un cambrioleur démasqué n’afficherait pas cette tranquille assurance. Cependant, avec sa carrure athlétique, il ne faisait aucun doute que le Napolitain pouvait s’acquitter sans peine des prouesses physiques qu’exigeait un pareil métier. D’ailleurs, elle n’avait aucun mal à imaginer son corps puissant revêtu d’une combinaison en lycra noir… Elle frissonna, s’efforçant de chasser cette vision affolante de son esprit.

— En tout cas, vous n’en avez pas la tenue. Vous massacreriez votre costume hors de prix si vous vous avisiez d’escalader la façade de la maison, observa-t-elle d’une voix cassante. D’ailleurs, si c’était là votre intention, vous pouvez vous épargner cette peine. Vous ne trouveriez ici ni bijoux précieux, ni rien qui soit de valeur…

D’un geste brusque, elle saisit un pinceau et étala le jaune d’œuf battu sur sa pâte. Elle devait se sentir bien vulnérable pour se confier à un parfait inconnu. Mais ces derniers temps, « vulnérable » était l’adjectif qui la définissait le mieux et le comportement imprévisible de sa belle-mère ne l’avait pas aidée. Suzy — qui déjà en temps normal n’était pas une personne facile à vivre — avait récemment pris l’initiative d’emporter dans son appartement londonien tous les objets de valeur de la maison. Certes, c’était son droit. Elle pouvait faire ce que bon lui semblait puisqu’elle avait hérité de tous les biens de la famille, y compris leur magnifique maison familiale, le Manoir.

La mort de son père, survenue neuf mois à peine après son second mariage, avait été tellement soudaine et imprévue que Lily en gardait un oppressant sentiment d’insécurité. Dans son chagrin et le devoir douloureux de réconforter son jeune frère, elle s’était dit qu’au moins son père avait dû anticiper un tel drame dans son testament. Qui se montrerait assez imprévoyant pour laisser deux enfants sans ressources financières ? Mais le fait était qu’il n’avait probablement pas trouvé le temps de s’acquitter de cette formalité. Tout était revenu à sa nouvelle femme qui semblait s’accommoder merveilleusement de son veuvage.

Même le collier de perles de sa pauvre mère et qui aurait dû lui revenir avait disparu… La nausée la gagna à la pensée qu’elle ne le reverrait plus. Sa belle-mère avait-elle récupéré tous les objets de valeur de peur qu’ils disparaissent une fois qu’elle aurait eu le dos tourné ? Malheureusement, elle ne pouvait plus compter que sur ce genre d’aubaine pour résoudre ses problèmes. N’était-elle pas prête à tous les sacrifices pour apporter à son frère la sécurité financière dont il manquait à présent ?

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Catherine-113 2020-10-12T02:29:01+02:00
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Rien d'extraordinaire à cette histoire. Le personnage principal est rétrograde au possible. L'écriture est fluide mais c'est tout.

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Commentaire ajouté par Rodney 2013-06-03T03:05:57+02:00
Lu aussi

J'ai vraiment eu du mal à le lire. Dès les premières pages, le seul mot que j'avais en tête était "improbable".

Pas très captivant, malheureusement, même si le résumé avait l'air sympa. Dommage.

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Dates de sortie

Une alliance sous contrat

  • France : 2013-06-01 - Poche (Français)
  • France : 2019-10-01 (Français)
  • USA : 2012-08-28 (English)
  • USA : 2014-05-01 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • What His Money Can't Buy, Tome 1 : Une alliance sous contrat - Français
  • A Tainted Beauty - Anglais
  • Beleza Impura - Portugais
  • Beleza Impura (O Dinheiro Não Compra Amor #2) - Portugais
  • Un incantevole inganno - Italien
  • Un incantevole inganno (Quello che il Denaro Non Può Comprare #2) - Italien
  • Belleza mancillada - Espagnol
  • いつわりの純潔 - Japonais

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