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Une défense de l'avortement



Description ajoutée par PerrineP99 2023-01-28T11:14:20+01:00

Résumé

C’était en 1971. L’avortement n’était pas encore légalisé. À l’époque, comme aujourd’hui, les penseurs s’engageaient contre les violences de guerre, le racisme, le sexisme, le désastre écologique. Une jeune philosophe de 42 ans, Judith Jarvis Thomson, invite alors le corps des femmes dans le débat. Avec elle, pour la première fois, la philosophie s’empare de la question de l’avortement. Son essai, limpide, terriblement efficace dans son argumentation, deviendra immédiatement culte, au point que, depuis cinquante ans, les « pro » et les « anti » n’ont cessé de s’affronter à travers lui. Sa puissance, son intelligence, sa subtilité en font l’un des textes philosophiques les plus cités et commentés de notre temps.

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Convenons de nommer "point de vue extrême" l'idée selon laquelle l'avortement est inadmissible, même pour sauver la vie de la mère. J'aimerais d'abord indiquer que ce point de vue ne découle pas directement du raisonnement mentionnée plus haut et qu'il faut y ajouter quelques principes assez puissants.

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« C’était en 1971. L’avortement n’est pas encore légalisé. Une jeune philosophe de 42 ans, Judith Jarvis Thomson, invite alors le corps des femmes dans le débat. Avec elle, pour la première fois, la philosophie s’empare de la question de l’avortement. »

Ce texte résonne étrangement alors que, en 2023, ce droit n’est toujours pas garanti, et que le Sénat français vient de voter pour que « la liberté de recourir à l’IVG » entre dans la Constitution (notez que le mot « droit » n’apparaît pas)…

Et c’est aussi ce qui rend ce texte, pourtant relativement vieux, si nécessaire et pertinent ! Quiconque a déjà essayé de débattre avec des anti-avortements sait que leur argument principal consiste à dire que le fœtus est une personne dès sa conception… mais quel lien y-a-t-il entre le fait d’être une personne et le fait que l’avortement est inadmissible ? Ça, les anti-avortements ne l’explicitent presque jamais, et c’est à partir de cet angle mort que Judith Jarvis Thomson va développer son raisonnement et produire sa défense de l’avortement.

À l’aide de plusieurs situations concrètes (une des plus célèbres étant celle où le lectorat doit s’imaginer branché de force à un violoniste), elle prouve l’insuffisance du raisonnement des anti-avortements : « Je montre seulement que le fait de disposer à la vie ne garantit pas de se voir octroyer le droit d’utiliser ou de continuer à utiliser le corps d’une autre personne, même lorsque notre vie en dépend ».

Et Judith Jarvis Thomson va même plus loin en réfutant d’autres contre-arguments célèbres et prouve ainsi l’absurdité du fait que les femmes ne puissent pas disposer de leur corps à leur convenance !

Le seul reproche que j’aurai à faire, c’est que ça reste une démonstration philosophique… donc, certes c’est logique et ça avance selon un certain fil conducteur établi par l’autrice, mais c’est une forme de raisonnement particulière et à la première lecture, ça surprend.

Ma conclusion reste cependant la même : c’est un classique à lire et à méditer.

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