Commentaires de livres faits par Zelina
Extraits de livres par Zelina
Commentaires de livres appréciés par Zelina
Extraits de livres appréciés par Zelina
En gros, l'histoire : Huck quitte sa ville pour échapper à son père cruel et voyage avec un esclave noir en fuite.
Toujours autant d'humour dans l'univers de Grisaille ! Bravo !
En 1943, alors que la guerre menace de l'autre côté de l'Océan, Annabelle vit avec sa famille dans la ferme d'un petit village. Tous les jours, pour se rendre à l'école, la jeune fille doit traverser la Combe aux loups, un coin de la forêt où jadis on capturait les loups. Ce trajet jusqu'à l'école en compagnie de ses frères ne se fait pas sans aniccroches, surtout depuis qu'une fille au coeur noir (Betty) est arrivé dans le village. Celle-ci fait tout pour mener la vie dur aux plus faibles qu'elle, qu'il s'agisse d'Annabelle ou d'un homme taciturne, Tobby, une sorte d'ermite qui effraie les villageois car ils pensent qu'il n'a plus toute sa tête...
Nous sommes très pris par l'histoire d'Annabelle qui, l'année de ses 11 ans, apprend à mentir pour se protéger et protéger ceux qui lui sont chers... Mais jusqu'où la conduiront ces mensonges ?
Cette année, Caleb, Nordine, Margot, Cerise et Ago entrent en 5e. En 6e, il n'y a qu'une seule élève : Annie, une jeune fille mystérieuse, pâle, riche et muette.
Comme si ce "mystère" n'était pas suffisant cette année-là, la rentrée commence par un malaise de la Cigale, le studio de répétition est en accès limité pour les Tigres et ils voient, la nuit, d'effrayants monstres se balader dans les jardins...
Suite au décès de sa maman, une adolescente apprend à surmonter les différentes "étapes" du deuil grâce à une sorte d'ami imaginaire qui l'emmène dans un pays symbolique en rêve.
Les chapitres alternent entre ceux de Moïra (la petite fille), l'écriture dans son journal, les entretiens avec la psy et le point de vue de Smog (l'ami imaginaire).
J'ai bien aimé les allusion à Alice au Pays des Merveilles.
Alice et le Lapin Blanc (ces mêmes personnages créés par Lewis Carroll) parcourent la Grande-Bretagne et rencontrent bon nombre de membres du petit peuple : lutins, gobelins, brownie, fées, selkies, changelins, esprits en tout genre...
Il leur arrive bon nombre de péripétie et le Lapin Blanc est très drôle avec tous ses jeux de mot !
Une belle découverte. Dommage que ce livre ne soit plus publié et qu'il n'ait pas été traduit en France.
Le soir du réveillon, dans un tram qui file comme une comète, un bébé qui vient de naître est abandonné.
A chaque arrêt monte de nouveaux personnages qui ont chacun leur lot de peine et se retrouvent autour du bébé, comme une nouvelle crèche. Une prostituée et son client, un serviteur de riches, un père de famille pauvre, un petit vendeur des rues, un magicien amnésique, une infirmière... Pour la plupart pauvres, malheureux et immigrés.
Histoire d'une fratrie qui se retrouve envoyée en Ardèche car les parents, sur le point de se séparer, ne savent pas quoi faire d'eux pendant les vacances. Violette, Brune, Paul et Elise se retrouvent en liberté dans un vieux mas pendant tout l'été. Ils vont découvrir des secrets de famille et Violette va même trouver l'amour
Petite histoire un peu mièvre par moment, mais qui reste plaisante. Par contre, les enfants sont un peu insupportables car ils ne s'entendent pas spécialement bien ;-)
J'ai trouvé dommage que l'histoire se finisse aussi rapidement [spoiler]sur un incendie. On aurait aimé plus d'explications à la fin, notamment concernant leur histoire de famille.
Il y avait longtemps que j'avais envie de lire l'histoire des pignons verts.
Anne Shirley est une petite orpheline de onze ans.Suite à un quiproquo, elle est est envoyé à la ferme des Pignons Verts, sur l'île du Prince Edouard au Canada. Cette ferme est habitée par Matthew et Marilla Cuthbert, un frère et une soeur assez âgés qui désiraient adopter un garçon pour les aider dans les travaux journaliers. Au départ, il s songent à renvoyer la fillette à l'orphelinat, mais grâce à son charme et à sa bonne humeur contagieuse; elle parvient à les convaincre de la garder.
Pour les Cuthbert comme pour Anne commence alors une nouvelle vie, beaucoup plus agréable que celle qu'ils ont connu chacun de leur côté. Anne est une petite fille dotée d'une imagination incroyable. C'est grâce à cette inventivité qu'elle a réussi à survire dans un monde qui, jusqu'alors, lui était profondément antipathique. Les Pignons Verts donnent à son imagination assez de place pour s'épanouir : plus étourdie que sérieuse, plus rêveuse que travailleuse, la petite Anne accumule les bêtises. Toutefois, elle s'en sort toujours avec brio, grâce, justement, à son imagination qui lui est toujours d'un grand secours.
Outre Matthew son âme soeur et Marilla qui cache, sous un aspect sévère, un coeur plein de tendresse, Anne rencontre la première amie de son existence : Diana. Les deux jeunes filles deviennent inséparables.
A l'école, elle rencontre aussi Gilbert, un garçon qui devient immédiatement son rival (bien qu'elle ne soit pas indifférente à ses charmes).
Le roman s'étend sur plusieurs années : Anne grandit, nous suivons ses aventures jusqu'à ses seize ans.
A la fois drôle et émouvant, plein de grands sentiments et d'une imagination à la hauteur des prétentions de son héroïne, ce roman est une véritable perle !
L'internat de l'île aux Cigales (nommé ainsi d'après sa créatrice) reçoit chaque année 5 nouveaux élèves qui veulent s'illustrer dans ces carrières artistiques. Cette année-là, Marguerite, Agostino, Caleb, Nordine et Cerise entrent en 6e. Ensemble, ils forment un groupe de musique
L'histoire est bien, dommage qu'elle remanie un peu trop les clichés (secrets de la 2nde Guerre Mondiale, notamment). J'ai aussi trouvé certains points un peu invaisembrables... Par exemple, s'il n'y a que 5 nouveaux élèves par an, ça signifie que l'internat ne compte que 20 enfants. Pourtant, on a l'impression que le bâtiment est immense et que les collégiens ne se connaissent pas d'un niveau à l'autre... C'est un peu bizarre.
Cela dit, ça reste une petite lecture sympa et sans prise de tête !
Le narrateur est un orphelin, trouvé par un maître du sabre qui vit reclus à la campagne. Il est ainsi élevé par le maître et pas sa vieille servante, et n'a, pour tout indice de sa prime enfance, qu'un pendentif en forme de feuille d'érable.
Bien écrit, on se laisse prendre par l'histoire. je lirai la suite avec plaisir.
Pour servir leurs plans despotiques, les mauvais courtisans font croire à tous qu'un monstre légendaire, l'Ickabog, existe et est de plus en plus sanguinaire. Ils mènent minutieusement leur plan, assassinant eux-mêmes les prétendues victimes du monstre, traçant de fausses pistes et surtout levant des impôts censés être destinés à entretenir une armée et construire des pièges pour lutter contre L'Ickabog.. En réalité, il n'est pas difficile de deviner où termine tout cet argent !
Cependant, les deux malfaiteurs n'avaient pas songé à un point problématique : et si l'Ickabog existait réellement ?
Une histoire qui invite à l'humanité, l'altruisme et l'ouverture d'esprit, car même les êtres différents de nous ne sont pas toujours ceux qu'on imagine... Une histoire qui invite, aussi, à ne pas être trop crédules devant la parole qui émane des "grands".
On connaît tous la poupée vaudou, les histoires de Stephen King ou même de la série Chair de poule, ou encore le dessin animé tiré du roman "Coraline"... Mais l'auteur parvient à remanier ce classique grâce à sa plume rafinée et pertinente... et une fin qui permet de renouveler le cliché !
L'héroïne de cette histoire, Sibylle, découvre la poupée de porcelaine maléfique dans un vieux château que sa mère a entrepris de débarasser suite au départ des anciens habitants. Séduite par le mystère qui entoure cette poupée, Sibylle la garde avec elle... Mais se trouve bientôt en proie à de vénéneux cauchemar. Le jouet semble possédé et, rongé par un coeur noir, veut pousser sa nouvelle propriétaire à se suicider... Sibylle revoit en songe l'histoire de cette poupée et va faire appel à son meilleur ami pour l'aider à désenvoûter l'objet.
Vincent Tassy poursuit donc avec brio la lignée des poupées terrifiantes ! ;-)
En fait, Thomas se rend compte qu'elle est télépathe et ne supporte pas d'entendre toutes les pensées des gens autour d'elle.
L'idée de base est bonne mais je n'ai pas trop accroché. Je ne peux pas expliquer pourquoi... Peut-être le côté "praline", même s'il n'est pas excessif. Dans tous les cas, ça reste un roman bien construit.
Alors qu'il habitait dans un pavillon résidentielle de banlieue aux Etats-Unis, il pensait que les gans qui l'entouraient incarnaient l'idéal de la famille américaine : père sérieux et travailleur, mère au foyer, jardins et maisons bien tenus, voisins qui s'invitent pour les barbecues estivaux...
Mais soudain arrive un vent qui souffle du Sud, ce terrible vent qu'on nomme El Diablo et qui, dit-on, rend les gens fous.
Au même moment, David commence a avoir des visions étranges, d'abord dans ses rêves puis alors qu'il est éveillé : il rencontre le wendigo, un homme-caribou, un esprit maléfique accompagné par son lapin-traducteur... Ces deux créatures ensorcelantes peuvent accomplir tous vos voeux... Mais à quel prix ?
Petit à petit, David se rend compte que ses proches ne sont pas aussi "parfaits" qu'il le croyait
J'ai bien aimé la touche surnaturelle de cette histoire, qui permet (notamment) de dévoiler que malgré les apparences, la "normalité" n'existe pas. Même si la société aimerait que tout le monde rentre dans le même moule, chacun a ses secrets qui ne sont pas toujours très beaux... Le récit déconstruit petit à petit l'image-cliché de la perfection américaine, propre et net.
Drôle et gothique, cette pièce est une vraie pépite !
Drôle et tendre, cette pièce est à la fois un conte et une manifeste féministe (du moins, c'est comme ça que je le ressens).
Par ailleurs, je n'ai pas trouvé l'histoire vraiment originale. Pour moi, ce n'est qu'un mixte d'"Alien" et de 'Star Wars".
En gros, c'est l'histoire d'une jeune femme dont le corps est "envahie" par une entité extra-terrestre. Sitôt que cet incident se produit, d'autres extra-terrestre arrivent soudain de partout et déclarent la guerre aux humains...
Voilà, en deux lignes, le résumé de ce roman.
Les chapitres alternent entre trois personnages :
D'un côté, Saul et Rachel sont deux jeunes membres d'une communauté amish, c'est-à-dire des personnes qui ont choisi d'adopter un mode de vie simple, sans influence du monde moderne. Saul et Rachel quittent leur communauté pour vivre leur "rumspringa", une sorte de voyage initiatique dans le monde extérieur, destiné à leur apprendre la vie en dehors de leurs propres traditions.
D'un autre côté, nous suivons les péripéties de Temple, une adolescente qui n'a jamais quitté son village, et plus particulièrement l'épicerie familiale. Mais une grande occasion s'offre à elle : sa danseuse préférée va faire ses adieux à la scène à Chicago, et sa soeur lui propose de venir loger chez elle pour y assister.
Saul, Rachel et Temple se rencontrent à Chicago, où ils découvrent ensemble la ville. Ils connaissent des déboires et des péripéties, rencontrent d'autres personnes qui les aident dans leur parcours (leurs déambulations dans cette ville ressemble en effet à un voyage initiatique) : chauffeur de bus, homme d'entretien dans le métro... et surtout un étrange garçon, rencontré dans un skatepark, une sorte de Peter Pan qui va les guider dans cette ville labyrinthique où nos trois héros vont se perdre... et se trouver.