Philippe Besson

Le thème de ce 13 à table était original vu sa date anniversaire, mais j'ai été un peu déçue, certaines nouvelles, il fallait s'accrocher pour comprendre l'histoire des 10 ans. Ma préférée est "J'ai dix ans... demain", très émouvant et malheureusement trop vrai, le dernier passage est magnifique, je ne l'ai pas mis dans mes extraits car il y est déjà. Et comme toujours l'humour de Romain Puértolas m'a séduite dans "L'Appartement"

J'ai préféré ce tome au précédent. Les thèmes des nouvelles y étaient variés malgré le côté 10 ans qui ressortait forcément à un moment où un autre. Certaines m'ont plus plu que d'autres (Giebel, Chattam, D'Epenoux, Giordano, Lapierre, Puerto'as). La fin de d'autres l'ont laissé m'ont laissé sur ma fin (celle de Slimani par exemple). Et j'apprécie toujours autant retrouver les personnages d'Agnès Martin-Lugand (le thème abordé était d'ailleurs plein d'émotions). La nouvelle avec Dilara (Bussi) qui aura 10 ans demain est terriblement poignante, celle qui m'a vraiment le plus marqué.

Encore une fois, Philippe Besson livre un roman poignant portant sur un sujet trop souvent d'actualité. Ce texte dur, mais juste, met en avant la reconstruction d'enfants dont la famille a été détruite, en s'attardant sur ceux que la justice qualifie de "victimes collatérales".

Ce point de vue est donc particulièrement intéressant, et je ne peux que recommander la lecture de ce récit très court!

La fin de ce livre m’a boulversé ! Je ne me rappelle plus du dernier roman qui m’a laissé telle sensation…

Un roman qui fait réfléchir, qui pince le cœur ...

Ce roman renvoi à la question :

Comment je serai, lorsque une fois mère, mes enfants seront en âge de partir du foyer familial ?

On ne fait pas des enfants pour soi, mais comment vivre cette déchirure ?

Un livre magnifique et vraiment touchant. Qui se lit d'une traite.

Un texte qui m'a replongée dans les années 80. Une écriture simple et des personnages attachants qui m'ont permis de penser que je pourrais être des leurs. J'ai apprécié les références culturelles tout au long de l'histoire.

C'est un récit très poignant, je ne le classe qu'en argent parce que ce n'est pas mon genre de lecture, mais je le conseille aux lecteurs qui aiment les récits de faits réels consécutifs à un drame. C'est très bien écrit et assez pudique pour toutes les horreurs décrites.

À partir d'un fait réel Philippe Besson nous emmène dans ce tourbillon de sentiments, de douleur, de culpabilité.

Il ne se privera pas, bien au contraire, d'épingler de-ci de-là la machine policière.

Il nous emmène dans cette effroyable souffrance que rien n'apaise, encore moins les médias ou le regard des autres.

Il ressort de ce récit comme un immense gâchis, autant pour les vies à jamais bousillées de ceux qui restent, que pour ces femmes battues qui finissent sous les coups de leurs tortionnaires de maris.

Bien sûr elle est venue, elle a osé franchir le pas du poste de police, oui mais voilà, son dossier a tout simplement été classé de suite et sans suite.

À chaque ligne j'ai souffert avec ces enfants qui voient leur jeunesse, leur innocence, exploser en mille morceaux laissant des cœurs en miettes, des regrets à vie.

Une écriture pleine de force et de caractère mais aussi très sobre pour nous enfermer dans ce drame mais sans verser dans le pathos ou le voyeurisme.

Une histoire qui m'a profondément touchée.

Le sujet abordé est intéressant, et j'avais envie de savoir la suite malgré la prose que j'ai trouvé assez moyenne. Je ne vous cache pas que j'ai plus d'une fois lu en diagonale, surtout les passages où il racontait des choses dont on se foutait complètement. C'est la raison pour laquelle je ne peux pas le classer plus haut que dans les "J'ai lu". La narration, trop simple, manque de style et de profondeur. Les sentiments développés par les personnages n'ont pas non plus assez d'impact pour moi, et ils ne me semblaient pas spécialement attachants. J'ai quand même eu quelques frissons de révolte lors des interactions avec la police (c'est toujours assez lunaire de parler avec des personnes dépourvues d'intelligence émotionnelle et qui se cachent derrière des protocoles déshumanisants). A part ça, l'histoire se lit vraiment rapidement, ouf.

J'ai mis du temps à lire ce livre, non pas parce qu'il n'est pas captivant mais parce qu'il traite un sujet compliqué, un sujet qui repousse. C'est mon premier livre qui aborde les thèmes des violences conjugales, des féminicides et je ne le relirai probablement pas à l'avenir. Il est très bien narré, peut être même trop, j'ai eu l'impression de vivre toute cette histoire à la place du 3e enfant de cette fratrie, ce qui m'a profondément touchée.