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Adieu l'humanité et bon voyage !



Description ajoutée par Fells 2020-08-26T23:03:34+02:00

Résumé

Les scientifiques sont formels : dans dix ans, la Terre va disparaître percutée par des astéroïdes. Depuis cette annonce, la planète vit dans le chaos : richesses pillées, pénuries régulières, sans oublier les milices qui font régner la terreur. Deux communautés vont émerger : les résignés qui vivent reclus, et les croyants, qui gardent l’espoir d’une solution par la spiritualité.

À la suite d’une attaque dans son quartier, Candice, adolescente de 14 ans, est sauvée de la milice par le jeune Allan qui la prend sous son aile. Leur but, rejoindre la communauté des croyants…

Parviendront-ils à surmonter les obstacles sur leur chemin ? Vont-ils trouver les réponses qu'ils attendent ? Un roman haletant qui mêle avec brio le genre post apocalyptique et la spiritualité.

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-28T17:36:19+02:00

Pour le coup, nous étions clairement dans la merde ! Les milices s’étaient regroupées avec la ferme intention d’en découdre et de profiter un maximum des denrées que nous avions pu conserver. Les explosions résonnaient autour de nous et les combats faisaient rage. L’assaut ne dura que quelques minutes et il fallut se rendre à l’évidence, nous étions vaincus et le quartier était à leur merci… Les premiers miliciens se hissèrent au-dessus de nos murailles de fortune, et pénétrèrent dans le quartier. J’eus la chance de rester en vie après l’assaut, mais le répit fut de courte durée. Ils encerclèrent le quartier et rassemblèrent l’ensemble des habitants dans un espace vert. Je rejoignis ma mère, à la merci de ces fanatiques dont nous ne pouvions que craindre les intentions.

— Ma chérie… J’ai cru qu’ils t’avaient tuée !

— Rassure-toi maman, je suis toujours là.

Au fond de moi, je me demandais pour combien de temps encore… Les miliciens séparèrent les hommes des femmes et enfants. Leur chef prit la parole.

— Maintenant que tout le monde est bien sage, passons aux choses sérieuses.

Vous allez nous fournir vos provisions, vos armes et tout l’or que vous avez pu conserver chez vous ! Le reste on s’en tape…

Il se dirigea vers le groupe de femmes d’un air malveillant et salace.

— Mesdames, mes hommes et moi-même vous réservons une petite surprise !

Il nous scruta de la tête aux pieds et s’arrêta devant certaines d’entre nous pour nous remettre un collier. Je sentais son odeur nauséabonde, oscillant entre relents de sueur et de crasse traduisant une hygiène totalement inexistante. Il me fixa d’un regard scabreux qui me fit tressaillir de dégoût. Je sentis son haleine rebondir sur mon visage quand il me glissa un collier autour du cou. Ma mère

était effondrée, il la regarda avec mépris et lâcha en grognant :

— Ferme-la mamie, tu ne mérites même pas que je te baise !

Nous avions touché le fond… Deux ans à protéger notre quartier, à combattre ces bêtes féroces guidées par leur soif de domination et d’assouvissement de leurs sombres désirs. Deux ans à survivre tant bien que mal, grâce à l’entraide et la bienveillance de nos voisins et amis. Tout ça réduit à néant par ce petit groupe de décérébrés…

Il entreprit soudain de me toucher, mais d’un réflexe je repoussai sa main en me reculant instantanément.

— Alors ma mignonne, on joue la rebelle ? C’est bien, j’aime ça les femmes de caractère. On va bien s’occuper de toi, crois-moi !

Une fois son choix terminé, une bonne partie des miliciens partirent piller les maisons et récupérer leur butin. Le chef et trois de ses hommes nous emmenèrent dans un hangar à proximité. Il fallait s’en douter, c’était l’enfer qui nous attendait… La première femme entra dans le hangar suivi du chef et d’un milicien. Nous restâmes dehors gardées par les deux autres et tâchions de contenir notre peur face à la sentence. Les cris ne tardèrent pas à se faire entendre, accompagnés de pleurs et lamentations. Certaines femmes se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre et d’autres se décomposaient à vue d’œil. Le chef sorti à peine cinq minutes plus tard, le pantalon à moitié remonté

et traînant par le bras la première victime nue…

— Allez, casse-toi traînée. Suivante !

Dit-il, accompagné d’un sourire salace et d’une satisfaction démoniaque.

— Tiens, je vais faire un cadeau à mon petit apprenti milicien. Prends la rebelle et régale-toi ! Donne-lui ce qu’elle mérite cette chienne…

Un jeune homme d’environ une quinzaine d’années s’avança vers moi et me prit par le bras pour me faire entrer dans le hangar. Cette fois, plus moyen de protester. J’étais à sa merci et il ne me restait plus qu’accepter le sort qui m’attendait. Il referma la porte derrière nous, puis m’emmena au fond du hangar.

Étrangement, je ne décelais pas d’animosité dans son regard ou ses gestes. Il me lâcha quand nous fûmes suffisamment éloignés de la porte.

— Je vais être clair avec toi, je ne te veux aucun mal et je ne vais rien te faire.

Deux choix s’offrent à toi, soit tu simules un viol par des cris et tout ce qui va avec, soit on se barre loin de cette bande de tarés au risque de nous faire tuer.

— T’es sérieux ?

— Ce n’est pas le moment de bavarder, je t’expliquerai en détail ce que je fous ici, mais pour l’instant il faut faire un choix !

J’étais sidérée… Je ne m’attendais pas à ce retournement de situation et à cette proposition. J’étais loin de lui faire confiance, pourquoi aurais-je pris le risque de me faire tuer et laisser ma mère seule ? Soudain, le chef des miliciens hurla à

la porte :

— Alors, fais crier la petite ou je m’en charge !

Mon bourreau me regarda profondément dans les yeux en m’écrasant le bras.

— Dépêche-toi ou ça va vraiment piquer pour nous deux ! Si ça peut t’aider, dis-toi que de toute façon ils ne laisseront pas de survivants ici…

Je ne sais plus si c’est par peur ou par conscience de mon talent théâtral très limité, mais j’acceptais de partir avec lui sur-le-champ.

— J’ai laissé une de nos motos pas trop loin, tu devras me suivre une fois que j’aurais défoncé l’arrière du hangar. Abaisse-toi au maximum, car ils vont très vite nous tirer dessus.

Pas le temps de répondre. Il prodigua un énorme coup de talon dans la tôle qui faisait office de mur et la désolidarisa du bâtiment. Nous courûmes aussitôt tête baissée. Les autres miliciens ne tardèrent pas à se rendre compte de notre

évasion et les premiers tirs se firent entendre. J’apercevais au loin la moto, les balles fusaient de toute part, mais semblaient ne pas pouvoir nous atteindre. Au terme d’une course effrénée, nous sautâmes sur l’engin et démarrâmes en trombe si bien que l’avant de la moto décolla du sol. Nous roulâmes sans nous retourner pendant plusieurs heures. Nous n’étions pas suivis, mais il fallait prendre un maximum de précaution. Mon ravisseur ou sauveur, je ne savais plus très bien, s’arrêta près d’une maison qui semblait à l’abandon. Il força la porte d’entrée, et parcourut les lieux pour s’assurer que l’endroit était inoccupé.

— C’est bon, on va passer la nuit ici. En fait, je m’appelle Allan, et toi ?

— Candice.

— Je te dois quelques explications… D’abord, sache que tu peux avoir confiance. Contrairement à ce que tu peux imaginer, je suis loin d’être comme ces raclures qui ont attaqué ton quartier. Ils ont fait de même il y a quelques mois avec le mien, et… Ils ont violé ma mère et mes sœurs devant moi.

Je sentais monter en lui une rage viscérale et un désir de vengeance. Les larmes lui montaient aux yeux et je pouvais aisément distinguer les tremblements de son corps.

— Ils m’ont ensuite enrôlé de force. À moi seul, je ne pouvais pas me défendre, mais crois-moi, un jour ils le payeront ! Je les dépècerai jusqu’au dernier.

Allan semblait sincère par la dureté de son histoire et l’émotion avec laquelle il la décrivait. Son regard était sombre et torturé, mais laisser paraître une sensibilité évidente. Il était jeune et ne devait avoir que quelques années de plus que moi, pourtant il était déjà bâti comme un soldat ayant dû endurer l'entraînement forcé des miliciens. Étrangement, je me sentais en sécurité à ses côtés et ses aveux m’avaient apaisée.

— Merci Allan de m’avoir sauvé.

— C’est aussi pour moi que je l’ai fait. Tu as été courageuse, et j’imagine que tout quitter a dû être difficile pour toi.

Sur le coup, je sentis monter en moi une terrible frayeur pour ma mère restée là-bas aux mains de ces meurtriers…

— Je sais que tu penses à ta famille, mais il est trop tard pour eux. Désolé

d’être aussi cash, mais pense à toi maintenant. Il faut survivre et rester digne ! Il va falloir t’endurcir, tu vas devoir connaître les techniques de survie et de défense sans quoi tu ne resteras pas longtemps en vie.

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