Oren Miller

J’ai vraiment adoré cette histoire. Même si sans le savoir j’ai commencé par le tome 2, ça a été un gros plaisir de se plonger dans cette rencontre improbable.

J'agonise fort bien, merci est un livre assez délicat à commenter pour moi : il y a beaucoup d'éléments que j'ai apprécie, mais il y aussi de gros points faibles qui m'ont fait grincer des dents et hésiter à arrêter ma lecture.

Mais commençons donc par le positif : une enquête sur des meurtres dans un petit village breton dans les années 1950 avec le folklore qui va avec. Déjà, on sait d'entrée de jeu qu'on va avoir de quoi se mettre sous la dent. Ajoutons donc à ça un humour qui fait mouche très souvent et une plume bien maniée et, normalement, on a tous les éléments d'un franc succès pour moi.

Le problème c'est qu'il y en a d'autres qui viennent s'ajouter et parasiter le tout. Grossophobie, moqueries, condescendance sont bien désagréables de la part de personnages qu'on veut apprécier. Plusieurs fois j'ai eu envie de refermer le bouquin ou de faire ravaler ses mots à Evariste. Puis il y a eu la scène de trop, celle qui m'a vraiment écoeurée : Spoiler(cliquez pour révéler)droguer une survivante d'agression sexuelle avec une substance qui l'immobilise et la force à répondre honnêtement aux questions est ignoble. Tout ça est très retraumatisant, enlève toute autonomie et tout contrôle. Le faire passer pour un acte nécessaire à l'enquête, une bien bonne idée de notre ami Evariste qui reste écrit comme compatissant avec cette personne, presque prévenant même... et faire de cette femme son love interest même après ça ? Non. Juste non.

Scarlett et sa soeur Mélie se retrouvent coincées à l'aéroport à Londres à quelques jours de Noël. Elles doivent retrouver leur mère qui est seule pour les fêtes.

Elles vont rencontrer William qui va leur proposer de les héberger.

La romance est sympa mais rien de plus, je n'ai pas trouvé l'histoire plus intéressante que ça, par contre j'ai bien accroché avec Mélie et son caractère si particulier.

J'ai découvert l'autrice grâce à son roman "Et Dieu se leva du pied gauche" (j'ignorais qu'il faisait partie d'une trilogie à ce moment-là), que j'ai tout autant adoré que cette lecture !

Dans ce tome, on assiste à la rencontre d'Evariste et d'Isabeau, ainsi qu'à leur première affaire ensemble. Un duo très réussi avec des personnalités très atypiques et charismatiques. Ils sont la force du récit. Leurs joutes verbales sont faites de sarcasmes, d'ironies et de mordants qui rendent la lecture agréable, drôle et allègent le ton du récit.

L'intrigue est palpitante et bien menée avec des révélations glaçantes et une fin surprenante. Le suspense est présent jusqu'au bout avec une tension qui monte crescendo. L'ambiance de l'époque (1950) est bien retranscrite avec une forte présence du folklore breton et des superstitions.

Une petite touche de surréalisme accompagne l'enquête et notre duo. Sans oublier un petit clin d’œil à une grande romancière de l'époque.

J'ai hâte de lire le tome suivant et de relire le dernier de cette trilogie !

Lucie Castel est une valeur sûre dans les comédies romantiques. Personnages déjantés et situations souvent improbables, mais qui me font mourir de rire.

C'est encore une fois un agréable moment en sa compagnie Je lirai certainement d'autres romans de l'auteur et j'essayerai de trouver des romans avec son autre pseudo : Oren Miller.

La lecture, c'est ça, quand on accroche avec un style d'écriture, en général, c'est pour la vie.

Dans la continuité du premier, sympa, drôle mais rien de plus pour ma part.

Une valeur sûre, rhaa lala, pour ce qui est de fous rires à en avoir mal aux côtes, "La guerre des papilles" est une pépite.

Chaque année depuis sa parution, de mémoire, je la ressors et à chaque fois je me sens bien pendant et après ma lecture.

Le roman est à mourir de rire, il est touchant et surtout il donne faim avec toute la douceur qui va avec.

L'un de mes préférés de Lucie Castel.

Une énième lecture de « Qu'est-ce qui fait pleurer les crocodiles » de Lucie Castel.

Il n'y a pas grand-chose à dire, à part que j'adore l'écriture de cette femme.

Ses textes sont intemporels, la preuve en est qu'à chaque panne de lecture, je me replonge avec délices.

Dans ce roman, on parle d'amour bien sûr, de rédemption, de deuil, d'amitié, de haine, de voyage (j'aimerais tellement être dans un de ces endroits à la Redstone), etc.

Bref, une lecture coup de cœur ❤️.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman. Grâce à lui, j’ai retrouvé le plaisir de m’endormir à 3 h du matin pour connaitre la fin d’une histoire ; même si j’ai été un peu déçu par le déroulement de l’intrigue. Étant le genre de lectrice à aimer mener l’enquête en même temps que les protagonistes (ou, en connaissant déjà le tueur, observer le raisonnement des protagonistes pour le trouver), je trouve qu’il manquait des descriptions dans certaines scènes (je ne donne pas plus d’infos éviter de spoiler l’histoire). Toutefois, ce détail n’empêche pas d’apprécier et de dévorer ce roman. Surtout que pour pallier le souci, l’autrice sait jouer de sa plume pour nous faire apprécier ses deux enquêteurs de choc : Évariste Fauconnier et Isabeau le Du. Ce duo possède le même charme que le célèbre duo Holmes et Watson !

Ouah ! Juste ouah ! J'ai adoré ma lecture alors que ce n'est pas le genre de livre dont j'ai l'habitude. Il s'agit de mon premier Oren Miller et je ne suis clairement pas déçue. Plus que la lecture et tout le puzzle mental qu'elle m'a imposé, c'est le personnage de Fauconnier qui a pesé dans la balance de mon cœur. Ce personnage est une pépite !

Que dire de plus alors que je ne suis pas une grande lectrice de thriller ni de polar ? Cependant, un esprit logique peut affirmer de la solidité de l'intrigue. Je ne vais pas dire que j'ai résolu l'intégralité de l'énigme. Loin de là même. Mais les pièces du puzzle, une fois toutes étalées sous mes yeux, m'ont paru crédibles et logiques. C'est subtil, et je sais que je relierai ce roman pour toucher du doigt ces innombrables détails qui m'ont échappé durant ma première lecture. Et c'est ce que j'attendais de ce livre : réfléchir et m'émerveiller des subtilités de l'énigme proposé. Mon seul regret est d'avoir lu cette histoire sur mon téléphone durant mes pauses midi au travail. Elle aurait mérité bien plus mon attention, un bloc note et tout un tas de post-it pour essayer plus fort encore ce que mon cerveau lambda n'a pas pu résoudre en même temps que Fauconnier.

En parlant de ce personnage, mais quel coup de cœur ! Son sarcasme, presque cynique parfois, j'ai adoré ! Sans avoir lu les deux autres romans contant ses enquêtes, on sent malgré tout le poids de son background, l'épaisseur de sa vraisemblance, et toute sa singularité justement dosée. Suivre ses joutes verbales avec Isabeau m'a énormément plu ! C'est un personnage qui a ses forces et ses faiblesses, ses qualités à égalité avec ses défauts, et qui n'est pas tout puissant. Ce qu'il a accompli ici, et qui peut sembler pour les moins pointilleux ou les plus sceptiques, totalement absurde ou sorti de nulle part, n'est justement pas tombé du ciel. Les éléments ont été distillés tout au long du roman de façon si subtile, parfois dans une banalité oubliable, existent bel et bien. Et si l'on vient dire que c'est trop dur, trop discret, je pense au contraire que réside là l'intérêt de lire ce genre d'histoire.

Pour en revenir aux personnages, Fauconnier est le meilleur à mes yeux, mais purement par goût personnel. Isabeau m'a bien plu aussi. Comme son patron, je l'ai trouvé très bien construit, avec un sentiment que ce personnage a une histoire à raconter, et pas juste qu'il est là le temps du récit. C'est à peu près le même ressenti pour tous les autres personnages, même les plus secondaires. C'est ce qui fait la force de ce texte : les personnages sont multidimensionnels, vraisemblants et semblent exister hors du récit.

Une autre chose que j'ai très apprécié dans ce livre, c'est tout le décor géographique et historique. On sent que l'autrice s'est informée, qu'elle a documenté son texte, qu'elle maîtrise son sujet. Certaines informations de lieu et/ou de date peuvent parfois sembler lourdes, mais elles rentrent dans un cadre complexe pour un récit complexe. Rien n'est laissé au hasard, ce qui m'a fait plaisir durant ma lecture.

Je pense que c'est ce qui résume très bien cette histoire : rien n'est laissé au hasard. Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit au début, une fois dedans, il tient en haleine. Je voulais savoir ! Je voulais comprendre où voulait en venir l'autrice et où elle comptait mener Fauconnier et Isabeau. Et comme le contexte géographie et historique est maîtrisé, le côté scientifique l'est aussi. Etant dedans, j'ai trouvé le travail de recherche d'Oren Miller vraiment incroyable.

En résumé, j'ai beaucoup aimé cette torture neuronale, apprécié l'immense travail de l'autrice sur ce roman, et suis tombée amoureuse du sarcasme de Fauconnier.

Un très bon polar et thriller, qui peut se lire même par des lecteurs peu friands de ces genres, tant qu'on aime se tordre le cerveau pour réfléchir.

Je lirais les autres romans de cette autrice !