Commentaires de livres faits par Carole94P
Extraits de livres par Carole94P
Commentaires de livres appréciés par Carole94P
Extraits de livres appréciés par Carole94P
"You're one of the best Sentinels," Marcus shoook his head? "It would be a waste of your talent-"
"Instructor Banks had no sense of humor."
Marcus arched a brow. "Then I imagine neither did Instructor Richards nor Instructor Octavian? They also wrote, at times, you were uncontrollable and undisciplined."
Prostests died on my lips. I had noting to say.
Something we had in common.
Aiden jerked back, eyes wide. "I'm sorry. We didn't-"
His apology only angered me further. I wanted to hurt him. I wanted make him let me go. I wanted... I wanted... I didn't know what the hell I wanted, but couldn't stop myself from screaming, clawing, and kicking him. Only when Aiden oressed his long, lean body against mine I'll stop. His weight the close proximity, held me immobile.
"Come one step closer, and you'll end up like your buddy upstairs."
"Yes. Don't worry. I'm not as bad as Marcus me sound."
He looked doubtful. "Fraternizing in the male dorms?"
I flushed. "I was visinting friends. Not like I was hooking up with any of them. I was only fourteenn. I'm not a ho-bag.
"Well, that's good to know."
Elle se détend clairement soulagée.
- Vraiment ? J'aimerais tant avoir ton soutien.
- Oui, bien sur.
Maintenant je sais que je peux le faire : lui mentir en la regardant droit dans les yeux.
Je suis un vrai connard.
Elle s'humecte les lèvres et enfonce les mains dans les poches arrière de son jean.
- Non, merci. Je n'ai pas faim.
Elle a compris ce que je lui demande.
Le tapotement, le balancement, les prises électriques. Ses TOC sont revenus en force et elle ne veut pas que je le sache.
J'en suis réduit à ce test lamentable.
L'un de ses rituels est de manger de la nourriture par paire. Elle ne peut pas manger par un ou par trois. Deux ou rien. Elle se laisserait mourir plutôt que d'aller contre. Sa superstition lui interdit toute déviation. Si elle agit autrement, des malheurs la frapperont. Ce n'est pas facile à cacher, mais elle est très douée pour tromper son entourage.
Sauf moi. Quand ça touche Talia, je remarque tout.
- Non, s'il-te-plaît.
Elle se recule comme si j'étais dangereux, une menace. Je ne vais pas mentir : ça me fait mal de la voir comme ça. Mais je dois insister, être présent pour qu'elle ne s'approche pas trop près du bord, qu'elle ne tombe pas dans le précipice. C'est un rôle ingrat. Elle m'en veut de le tenir. Mais, dans trois jours, elle me remerciera.
- Tu comprends pourquoi j'y tiens, n'est-ce pas ?
Elle baisse la tête.
- Je ne peux pas.
- Quand comptais-tu me dire que ça avait repris ?
- Je sais pas. J'espère toujours que c'est momentané. Que je vais gérer.
Hermann Hesse
L’haltère invisible qui pèse sur mon sternum s'alourdit encore plus à chaque coup de marteau. Sérieusement ? Est-ce que j'avais vraiment besoin d'assister à ce coup de grâce porté à notre histoire ?
Si le destin existe, c'est une sacrée ordure.
J'aimerais que l'amour soit un robinet qu'il suffit de fermer quand vous n'en voulez plus.
"Quand tu aimes profondément, tu te plantes toi-même cette dague dans le coeur." L'amour n'avait pas sa place dans ses projets. Mais comment aurait-il pu prévoir ça ?
Et là, beaucoup plus lentement, tombent du ciel des dizaines, des centaines... quelques milliers de kleenex blancs. Sans bruit, doucement. Ils vous caressent au passage. Bientôt, le sol est couvert d'une épaisse couche de coton blanc. Superglu en a plein les cheveux.
- Toi : Les kleenex qui ont essuyé mes larmes, j'imagine.
- Superglu : Et ceux qui ont récupéré ta mo... qui ont libéré ton nez.
Tu souris, Superglu aussi, vous êtes heureuses de vous retrouver. Tu te rends compte que tu es déjà sèche.
Superglu : Tu ne t'es pas mouché tout un arbre à toi toute seule, mais pas loin... Penses-y un peu aussi...
Et si c'était le Prince charmant promis dans les contes de fées de ton enfance ? Raté ! Tu devrais le savoir depuis le temps, les Princes, c'est seulement au rayon "biscuits".
Pour une fois, je n'ai pas envie d'être un autre, juste Theodore Finch, le garçon qu'elle voit. [...] un garçon qui a sa place - bien dans ce monde et dans sa peau. Un garçon qui est exactement celui que j'aimerais être. Et mon épitaphe serait : Le garçon qu'aime Violet Markey.
- Tu sais ce que j'aime chez toi, Ultraviolet Re-Mark-able ? Tout.
- Je croyais que je ne te plaisais pas.
Alors je lui jette un regard. Elle hausse un sourcil.
Je prends la première sortie que je croise. Nous passons devant une station-service, deux trois fast-foods, avant de traverser la route pour entrer sur un parking. La panneau indique : BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES REGION EST.
Je gare Little Bastard, puis je sors pour aller ouvrir sa portière. Elle s'étonne :
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je ne peux pas attendre. Je croyais que oui. Mais non, désolé.
Je me penche pour détacher sa ceinture, puis je la tire hors de la voiture si bien que nous nous retrouvons face à face, plantés au milieu de ce parking hideux, devant cette bibliothèque sinistre, baignés par la délicate odeur de poulet frit échappée du fast-food voisin. J'entends le caissier proposer une boisson et une frite à son client dans le haut-parleur du drive.
- Finch ?
J'écarte une mèche volante de sa joue. Puis je prends son visage entre mes mains et je l'embrasse.
- Tout a une date limite dans ce monde, pas vrai ? Par exemple, une ampoule de cent watts est conçue pour éclairer sept cent cinquante heures. Le soleil mourra dans environ cinq billions d'années. Nous avons tous une espérance de vie limitée. Un chat vit environ quinze ans, parfois plus. Un chien douze. L'américain moyen est censé survivre vingt-huit mille jours après sa naissance. Il y a donc un jour, une date, une heure précise où notre vie prendra fin. Pour ta soeur, c'était à dix-huit ans. Mais si un humain réussissait à éviter tous les dangers qui le menacent - accidents, maladies, etc. - il ou elle pourrait vivre cent quinze ans.
Cette fois, Violet m'attend. Comme je reprends mon souffle, plié en deux, elle me demande :
- Pourquoi tu fais ça ?
Cette fois, je vois bien qu'elle n'est ni contente ni gênée, elle est furax.
- Faut qu'on coure sinon tu vas être en retard.
- Je ne courrai nulle part.
- Je ne peux rien pour toi, alors.
- Bon Dieu. Tu me rends dingue, Finch.
Je me penche vers elle, elle recule vers les casiers. Elle jette des regards en tout sens, redoutant visiblement qu'on nous voie ensemble. Que Ryan Cross passe par là et se fasse des idées. Je me demande ce qu'elle lui dirait... "Ce n'est pas ce que tu crois. Theodore Fêlé me harcèle. Il ne veut pas me lâcher, je n'en peux plus."
- Bah, tant mieux, parce que toi aussi.
Maintenant, c'est moi qui suis furax. Je prends appui sur le casier situé derrière elle.
- C'est bizarre, tu es beaucoup plus sympa quand on est seuls tous les deux sans personne pour nous voir.
- Tu devrais peut-être essayer d'arrêter de courir dans les couloirs en criant sur tout le monde. Je ne sais pas si tu comportes ainsi parce que c'est ce qu'on attend de toi ou parce que tu es vraiment comme ça.
- A ton avis ?
Mes lèvres sont à quelques centimètres des siennes... J'attends qu'elle me gigle, qu'elle me repousse, mais elle ferme les yeux, et là, je sais - c'est bon.
OK. Les événements prennent une tournure intéressante.
Mais avant que j'aie pu faire un geste, quelqu'un m'attrape par le col et me soulève de terre.
M. Kapel, l'entraîneur de base-ball, braille :
- En cours, Finch.
Il fait signe à Violet.
- Et toi aussi. Une heure de retenue chacun.
Après les cours, elle entre dans la salle de permanence sans même me jeter un regard.
- Il y a une première fois à tout ! s'exclame M. Stogler. Nous sommes ravis de vous accueillir parmi nous. Mllle Markey. Qu'est-ce qui nous vaut ce plaisir ?
- A lui, répond-elle en tendant le menton vers moi.
Elle s'assied au premier rang, aussi loin de possible.
Avant que j'aie pu réagir, il éclate de rire, efface ce qu'il vient d'écrire pour le remplacer par : Et embrasser Violet Markey.
J'attendais qu'il efface ça aussi, mais il lâche la craie, s'époussette les mains, puis les essuie sur son jean. Il m'adresse un sourire en coin, en fixant mes lèvres. J'attends qu'il fasse le premier pas en me répétant : laisse-le au moins essayer. Puis je me dis : J'espère qu'il va essayer. Et cette simple pensée déclenche une vague d'électricité dans tout mon corps. Je me demande s'il embrasse différemment de Ryan. Je n'ai pas embrassé beaucoup de garçons dans ma vie, c'était toujours plus ou moins pareil.
Il secoue la tête.
- Pas ici, pas maintenant.
Puis il regagne la voiture en courant. Je le suis. Une fois à l'intérieur, avec le moteur qui tourne et la musique à fond, il dit :
- Faudrait pas que tu te fasses des idées, ça ne veut pas dire que tu me plais.
- Pourquoi tu répètes tout le temps ça ?
- Parce que je vois bien comment tu me regardes.
- Bon sang, t'es incroyable !
Il rit.
Sur la route, je repense à tout ça. Ce n'est pas parce que j'ai eu envie qu'il m'embrasse, là, sur le moment, que Theodore Finch me plaît. C'est juste que...ça fait longtemps que je n'ai pas embrassé un autre garçon que Ryan.
Dans notre carnet, j'écris Avant de mourir, je veux... mais je ne vais pas plus loin parce que je vois la phrase de Finch flotter sur le papier. Et embrasser Violet Markey.
Avant de me ramener chez moi, Finch s'arrête au Quarry, à Bartlett. Ils ne nous demandent même pas nos cartes d'identité.
On entre direct dans ce pub bondé et enfumé, avec la musique trop forte. Tout le monde à l'air de le connaître, mais au lieu de rejoindre le groupe qui joue sur scène, il me prend la main et me fait danser. Il n'a aucun mal à passer du pogo au tango sans transition.
Je crie pour couvrir le bruit :
- Tu ne me plais pas non plus !
- Finn, je...
Elle n'acheva pas sa phrase. Elle semblait autant à court de mots que lui. Elle glissa les bras autour de sa taille et pressa son visage contre son dos. Elle ne cessait décidément pas de l'étonner. Il pensait que la révélation l'éloignerait de lui - qu'elle se sentirait trahie qu'il ne lui ait pas dit. Mais au lieu de ça, elle le prenait dans ses bras. Elle resta comme ça un long moment. Ils étaient debout au bord de la route, entourés seulement par la blancheur de la neige.
- Reviens ici, pourvoyeur de chaleur, ai-je ordonné. Je vais fermer les yeux et tu vas me parler de maths pour m'endormir. Parle-moi des théorèmes. C'est comme ça que tu as dit, non ? Explique-moi pourquoi Einstein savait que E = mc2. Et commence par "Il était une fois", d'accord ?
- T'es un peu autoritaire, tu sais ?
- Je sais. Je suis obligée. C'est pour me rattraper parce que je ne suis pas née avec une calculatrice à la place du cerveau. Partage ta sagesse, Infini.
- Il était une fois...
- Tu ne vas pas en profiter pour m'abandonner, hein ? demanda Bonnie, la main sur la poignée de la portière.
- Non.
- Juré ?
- Juré.
Bonnie se mordit la lèvre, les yeux rivés aux siens : elle essayait de déterminer si elle pouvait le croire.
- Je peux garder les clés ?
Elle avait parlé tellement bas que Clyde n'était pas sûr d'avoir bien compris. Il se retint de rire. Elle n'était pas du genre à se laisser conter facilement. Il retira les clés du contact et lui tendit.
- Tiens. Vas-y. Je serai là à ton retour. Tu as payé le plein d'essence, donc tu as payé pour le voyage. Je ne partirai pas.
Elle lui adressa un sourire reconnaissant, fourra les clés dans son sac et descendit du véhicule.
- Ce baiser ne signifie rien, Bonnie Rae. Je t'ai embrassée pour éviter de t'étrangler. C'est tout. Et il n'y en aura pas d'autre parce que la prochaine fois que j'aurai envie de te tuer, je me barrerai sans toi.
J'aurai dû me sentir blessée mais Finn Clyde avait rougit et je ne l'en ai apprécié que davantage.
Aiden stared at me. "Don't thank me yet."
I smothered a yawn and shrugged. "Well, I just did. I really think Macrus would've shipped me off to Lucian's if it wasn't for you three."
"He would've. Your stepfather is your loyal guardian."
I shuddered. "That's reassuring."