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Commentaires de livres faits par Carole94P

Extraits de livres par Carole94P

Commentaires de livres appréciés par Carole94P

Extraits de livres appréciés par Carole94P

date : 15-03-2015
P. 258

- Action, dis-je.

Je me déplace avant même que mon cerveau enregistre le mouvement et je me retrouve agenouillée sur le sol dur à côté de Bishop, sans savoir comment j'y suis arrivée. Mon visage à quelques centimètres du sien. Je pose une main sur le sofa à côté de sa tête pour retrouver l'équilibre.

- Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-il à voix basse.
- Chut. (J'ai la gorge nouée.) Si je ne me concentre pas, je vais me dégonfler.

Amusé il répond :
- Je ne t'ai pas encore donné de défi à réaliser.

Je prends une grande inspiration.

- Le défi, c'est moi qui me le suis donné.

Et je l'embrasse.
Ses lèvres sont plus douces que je ne l'avais imaginé, le dessous de son nez est rugueux. L'espace d'une seconde, il ne bouge pas et j'ai le temps de penser que j'ai fait une énorme erreur, le regret et l'embarras enflent en moi comme du sang qui se précipite à la surface d'une blessure. Mais au moment où je m'apprête à reculer, il emmêle la main dans mes cheveux et me rapproche encore.
Avez vous apprécié cet extrait ? +141
P. 170

- Je sais que tu m'en veux, Bishop. Quand est-ce que tu vas le reconnaître ?
- Bien sur que je t'en veux. (Il fait un pas vers moi et, pour compenser, je recule de la même distance.) Je ne l'ai jamais nié. C'est ce que tu as envie d'entendre ?
- Peut-être.
Mon coeur tambourine comme un fou dans ma poitrine. Tout à coup, je suis terrifiée d'imaginer où ce scénario va nous mener. Suis-je assez courageuse pour faire mes propres aveux en retour ? J'aurai dû continuer à me taire, rentrer à la maison et me glisser dans le lit. Mais combien de nuits pouvons-nous encore tenir ainsi avant qu'il ne se détourne au lieu de me prendre dans ses bras ? Avant que je ne me réveille un matin pour découvrir le lit vide, Bishop parti pour de bon ?
- Très bien, dit-il un ton plus haut. Je t'en veux parce que pendant tout le temps où je tombais amoureux de toi, tu cherchais des façons de me tuer !
Je reste bouche bée un instant.
- Je n'ai pas... Ce n'est pas...
- Je t'en veux parce que quand tu as eu l'occasion de me dire la vérité, tu as préféré mentir ! (Il a franchi l'espace entre nous plus vite que je n'ai pu reculer, et nous nous retrouvons presque torse contre poitrine.) Je t'en veux parce que maintenant qu'on a une seconde chance, tu refuses toujours d'être franche avec moi !
Avez vous apprécié cet extrait ? +50
date : 06-10-2014
Il ne devrait vraiment pas dire des trucs pareils. Surtout quand il se tient aussi près. Fléchissant subitement le coude, il se rapproche encore et se penche dans mon cou. Mon pouls s'accélère.

- Sky, me chuchote-t-il à l'oreille d'une voix suave. Tu veux bien... te pousser ? J'ai besoin d'un truc dans le frigo.

Il s'écarte sans me quitter des yeux, guettant ma réaction avec un sourire en coin. Il tente brièvement de se retenir puis finit par éclater de rire.

Je le repousse brutalement et l'esquive en passant sous son bras.

- T'es vraiment con !

Il ouvre le frigo, toujours plié en deux.

- Désolé, c'est plus fort que moi. Tu es sous le charme ça crève les yeux ! Alors c'est dur de ne pas t'allumer un peu.

[...]

- Tu veux que je te dise un truc ? propose-t-il.

Je lève le nez tandis qu'il est occupé à remuer le contenu de la casserole devant lui.

- Je préfère pas.

Il me lance un regard puis se tourne vers la casserole.

- Il se pourrait que ça te fasse du bien de l'entendre.

- Ca j'en doute.

[...]

- Il se pourrait que tu me plaises un petit peu aussi, déclare-t-il.

Discrètement, j'inspire un coup et expire lentement pour essayer de ne pas paraître déstabilisée.

- Un petit peu, c'est tout ?

Ca, c'est ma spécialité : insuffler du sarcasme dans les situations délicates
Avez vous apprécié cet extrait ? +45
- Quand je suis près de vous, il se passe quelque chose d’étrange en moi, quelque chose qui ne m’est pas arrivé depuis très, très, longtemps.
- Qu’est-ce qui se passe ?
Il prit ma main dans la sienne et la porta à sa poitrine et les mots qui suivirent sortirent dans un murmure.
- Mon cœur recommence à battre.
Avez vous apprécié cet extrait ? +38
P. 203

- Rends-toi service et va lui parler.

Travis eut un petit rire amer.

- Pour lui dire quoi exactement ? Que je l'aime et que je l'ai toujours aimée, aussi loin que je me souvienne ? Pour lui demander de ne pas aimer mon frère, mais de m'aimer, moi, de vivre avec moi ?

- C'est un début, répondit sa grand-mère.
Avez vous apprécié cet extrait ? +35
P. 161

- Tout a une date limite dans ce monde, pas vrai ? Par exemple, une ampoule de cent watts est conçue pour éclairer sept cent cinquante heures. Le soleil mourra dans environ cinq billions d'années. Nous avons tous une espérance de vie limitée. Un chat vit environ quinze ans, parfois plus. Un chien douze. L'américain moyen est censé survivre vingt-huit mille jours après sa naissance. Il y a donc un jour, une date, une heure précise où notre vie prendra fin. Pour ta soeur, c'était à dix-huit ans. Mais si un humain réussissait à éviter tous les dangers qui le menacent - accidents, maladies, etc. - il ou elle pourrait vivre cent quinze ans.
Avez vous apprécié cet extrait ? +35
Je me précipitai vers lui, dérapant sur la glace.

- Ash, est-ce que ça va ?

- Plus jamais, dit-il d'une voix lointaine.

Ses yeux étaient clos, et il ne semblait pas voir conscience de ma présence.

- Pas une seconde fois, murmura t-il. Je ne veux pas revivre ça. Je refuse de voir mourir devant mes yeux... je ne pourrais pas...

- Ash ? chuchotai-je en lui touchant le bras. Il ouvrir les yeux et me regarda.

- Meghan ?

Il paraissait stupéfait de me voir. Clignant des yeux il secoua la tête.

- Qu'est-ce que tu fais là ? J'ai retenu le dragon pour que tu puisses t'échapper.

- Tu es fou ? Je ne t'aurai jamais laissé avec ce monstre. Allez, viens.

Je lui pris la main et l'entrainai avec moi, tout en lançant des regards nerveux en direction du dragon.

- Fichons le camp, dis-je. Je crois que ce truc vient de cligner de l’œil. Les doigts d'Ash se resserrèrent autour des miens et il m'attira vers lui. Surprise, je levai les yeux vers les siens. L'instant d'après, il m'embrassa. Sous le choc, je restai figée un instant. Puis je mis mes bras autour de son coup et me hissai sur la pointe des pieds pour lui rendre son baiser, avec une passion qui nous surprit tous deux. Il me serra contre lui et je passai mes doigts dans ses cheveux soyeux. Ses lèvres fraiches me faisaient frissonner de la tête aux pieds. Pendant un court moment, il n'y eut plus d'Ethan, plus de Puck, plus de roi de fer. Rien que nous deux.

Ash s'écarta, le souffle court. Mon cœur battait à tout rompre et j'appuyai ma tête sur son épaule. Je sentis les muscles de son dos se tendre... et je sentis qu'il tremblait.

- Ce n'est pas bien, dit-il d'une voix étrange, bouleversée.

- Je sais, chuchotai-je.

Mais il garda ses bras autour de moi. Je fermai les yeux et écoutai les battements rapides de son cœur.

- Les deux cours nous tueront si elles l'apprennent.

- Oui.

- Mab m’accusera de trahison. Oberon croira que je t'ai montée contre lui. Ils y verront tous deux des motifs de bannissement ou d’exécution.

- Je suis désolée.

il enfouit son visage dans mes cheveux en soupirant. Son haleine était fraiche sur la peau de mon cou, je frissonnai à nouveau. Nous restâmes un long moment sans rien dire.
Avez vous apprécié cet extrait ? +34
P. 223

Kayden se précipite sur moi. Je pars en courant et traverse le terrain, visant la ligne blanche du fond, mais il est déjà en train de me rattraper. Je l'entends rire derrière-moi. Je dépasse la limite juste à temps. Je m'arrête à côté d'un poteau et Kayden ralentit pour reprendre son souffle.

- Je t'ai donné trop d'avance. Je t'ai sous-estimée, Callie.

Fière de moi, je pose le ballon par terre et mets un doigt sous mon menton, faisant mine de réfléchir.

- Qu'est-ce que vous faites quand vous marquez, déjà ? Ah ! Je sais.

Je recule en sautillant les bras tendus devant moi, imitant la danse ridicule des mecs de son équipe quand ils se croient meilleurs que les autres. Kayden éclate de rire.

- Tu es d'humeur taquine aujourd’hui.

Je ramasse le ballon, j'attrape le poteau d'une main et tourne autour. Je me sens légère et vivante. Je ferme les yeux et je laisse la brise caresser mes joues. Lorsque je les rouvre, Kayden est en train de marcher vers moi d'un pas déterminé, les mains dans les poches.
Je ralentit mes tours en le regardant approcher. Il ne dit rien, mais ses yeux émeraude sont rivés sur moi, pleins de confusion et de désir. Je plaque mon dos contre le poteau et j'essaie de respirer normalement. Il m'arrache le ballon des mains et le jette par dessus son épaule.

- On a plus besoin de ce truc.
- Je croyais que c'était pour ça que tu m'avais amenée ici. Pour t'aider à t'entraîner.

Je suis fascinée par ses lèvres. Il les humecte puis les entrouvre. Il tourne sa casquette pour que la visière soit sur sa nuque. Il approche sa bouche de la mienne en posant une main sur le poteau, juste au-dessus de ma tête... et il m'embrasse.
Avez vous apprécié cet extrait ? +34
P. 270

Son sourire disparut et sa voix prit une intonation que je n'avais encore jamais entendue.

- Il est écrit que tu mourras pour moi. Par amour.

- On... hmmm... mais... dis_je en manquant d'inspiration. Ce ne sont que des vers.

Gideon secoua la tête.

- Gwenny, tu ne comprends donc pas que je ne pouvais laisser passer ça ? Voilà pourquoi j'ai marché dans ton jeu stupide et que j'ai fait comme si je t'avais menti et que j'avais joué avec tes sentiments.

Cette fois, le déclic se fit.

- Cette donc pour que je n'ai pas l'idée de mourir par amour pour toi que tu as tout fait le lendemain, pour que je te haïsse. C'était vraiment très... comment dire... chevaleresque de ta part.

Je me penchai en avant et lui retirai cette mèche rebelle du visage.

- Vraiment très chevaleresque, repris-je.

Gideon fit un pauvre sourire.

- Crois-moi, c'était la chose la plus difficile que j'aie jamais faite.

Maintenant que j'avais commencé, je ne pouvais plus détacher mes doigts de lui. Ma main caressa lentement son visage. Il n'avait manifestement pas eu le temps de se raser, mais c'était plutôt sexy de sentir ses poils de barbe sous mes doigts.

- Soyons bons amis... c'était vraiment un coup d'échec assez génial, murmurai-je. Je t'en ai tout de suite profondément haï.

Gideon soupira.

- Mais ce n'était pas du tout mon intention, dit-il. Je voulais vraiment que nous soyons amis.

Il saisit ma main et la retint un moment.

- Que cette phrase ait pu te mettre dans une telle rage...

Le reste il le laissa en suspens. Je me penchai encore un peu plus et pris son visage dans mes mains.

- Bon, chuchotai-je, tu t'en souviendras peut-être à l'avenir. On ne dit jamais ces mots-là à quelqu'un qu'on a embrassé.

- Attends, Gwen, ce n'est pas tout, j'ai encore quelque chose à... commença-t-il.

Mais j'en avais assez de tergiverser comme ça. Je posai prudemment mes lèvres sur les siennes et commençai à l'embrasser. Gideon répondit à mon baiser, d'abord très doucement, mais quand je posai mes bras autour de son cou et que je me collai à lui, son baiser se fit plus ardent. Sa main gauche se perdit dans mes cheveux et l'autre entreprit de caresser le cou se promena lentement plus bas. Elle avait tout juste atteint le premier bouton de mon corsage, quand la sonnerie de mon portable se manifesta.
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Page 341

Après un tournant, j'entends des cris étouffés. Je ne distingue pas tout de suite ce que dit la voix, mais les mots prennent forme à mesure qu'on se rapproche.

- Je veux... voir !

C'est Tobias.

Je... la voir :

Je glisse un coup d'oeil vers Peter.

- J'imagine que je ne peux pas lui parler une dernière fois ?

Peter fait non de la tête.

- Cela dit, il y a une fenêtre, précise-t-il. Il se décidera peut-être à la boucler s'il te voit.

Il me conduit au bout d'un petit couloir sans issue qui ne mesure pas plus de deux mètres de long et se termine par une porte. Comme l'a dit Peter, une petite fenêtre est percée dans le haut du battant, à une trentaine de centimètres au dessus de ma tête.

- Tris ! crie Tobias, d'une voix plus nette maintenant. Je veux la voir !

Je lève le bras pour poser ma main sur la fenêtre. Les cris cessent et son visage apparaît derrière la vitre. Il a les yeux rouges. Le teint marbré. Il est beau. Il me fixe quelques secondes avant de plaquer sa main sur la mienne. Je me persuade que je sens sa chaleur à travers le verre.

Il appuie son front contre la vitre et ferme les yeux en serrant les paupières.

Je retire ma main et je m'éloigne avant qu'il n'ait rouvert les yeux. J'ai mal à la poitrine, bien plus mal que quand j'ai reçu ma balle dans l'épaule. Les doigts crispés sur l'ourlet de ma chemise, je cligne des yeux pour refouler mes larmes et je rejoins Peter.

- Merci soufflé-je



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P 261

- Tu as déjà embrassé un garçon ? me demanda t-il en buvant un coup.

- Dans le monde numérique, c'est assez compliqué, répondis-je en souriant. Un jour, je me suis entraînée sur ma main. Ça ne m'a rien fait.

Justin manqua de s'étrangler avec son eau. Je plaquai ma main sur ma bouche.

- J'ai dit ça à voix haute ?

- Oui, parvint-il à répondre, toussant et riant en même temps.

- Effacer, effacer, effacer, lançai-je en appuyant sur un bouton imaginaire. Vraiment, cette option me manque.

- Mais non ! Ce sont ces phrases-là qui sont vraies. Les gens ont toujours envie d'effacer ce qui est authentique.

Son regard s'illumina d'un coup.

- Tiens, j'ai une idée. Qu'est-ce que tu aurais envie de dire si tu savais que tu pouvais l'effacer immédiatement après ?

L'observant, je sortis les premiers mots qui me traversèrent l'esprit.

- J'adore tes lèvres.

Il eut un moment de surprise.

- Sérieux ?

- Je ne fais que dire la vérité, me défendis-je. (Me penchant vers lui, je poursuivis :) Est-ce qu'il t'arrive de regarder tes lèvres dans un miroir et d'être fasciné ?

Il cligna des yeux. Sûrement qu'il me prenait pour une tarée. Un tache rouge apparut sur sa joue.

- Peut-être qu'on devrait pas jouer à ce jeu.

- Non, non, c'était ton idée. A ton tour.

Il se tourna vers moi. Complètement. Puis il fit pivoter mes épaules pour que je sois bien en face de lui. Ses longues jambes chevauchaient les miennes ; un noeud se forma dans ma gorge. Il planta ses yeux dans les miens.

- Je t'aime bien, dit-il d'une voix grave. Plus que tu ne devrais. Tu provoques en moi des sensations surprenantes.

Ses paroles me laissèrent bouche bée.

- Je ne fais que dire la vérité, s'excusa-t-il en souriant.

- Et tu veux l'effacer ?

C'était la chose la plus incroyable que j'eusse jamais entendue.

- Oui.

- Pourquoi ?

- Je ne veux pas t'entraîner dans ma vie. Tu ne sais pas ce que cela implique. Moi, oui.
Avez vous apprécié cet extrait ? +29
P. 247

Gideon se détourna de lui sans plus lui accorder un regard et se jeta sur le sol, près de moi. C'est-à-dire, près de mon corps - moi-même je planais inutilement en l'air.

- Gwendolyn ! Oh, mon Dieu ! Gwenny ! Non, je t'en prie !

Il pressa son poing sur ma poitrine, là où l'épée avait laissé un minuscule trou dans la robe.

- Trop tard, tonna la voix de Dark Vador. Ne voyez-vous pas la vie s'écouler d'elle ?

- Elle va mourir, et vous n'y pouvez rien changer ! cria aussi Alastair de là où il se trouvait.

Il veillait soigneusement à ne pas bouger son bras cloué au mur. Le sang qui en gouttait formait une petite flaque près de ses pieds.

- J'ai transpercé son cœur démoniaque ! se félicita-t-il.

- Fermez-la ! l'apostropha Gideon qui pressait maintenant ses deux mains contre ma plaie en s'aidant du poids de son corps. Je ne la laisserai pas se vider de son sang. Si nous pouvions seulement... Il poussa un sanglot de désespoir.

- Tu ne dois pas mourir, tu m'entends, Gwenny ?

Ma poitrine se soulevait et s'abaissait encore et ma peau était couverte de minuscules gouttes de sueur, mais il n'était pas exclu que Dark Vador et lord Alastair aient dit vrai. Finalement, j'évoluais déjà dans l'air comme une particule de poussière brillante et mon visage en bas ne montrait plus la moindre trace de couleur. Même mes lèvres avait viré au gris.

Gideon avait maintenant le visage baigné de larmes. Il comprimait toujours la blessure de toutes ses forces.

- Reste avec moi, Gwenny, reste avec moi ! chuchotait-il.

Et soudain, je ne vis plus rien, mais je sentis de nouveau la dureté du sol sous moi, la douleur sourde de mon ventre et toute la pesanteur de mon corps. Je cherchai à respirer dans un râle, tout en sachant que je n'aurais plus assez de force pour une autre respiration. Je voulus ouvrir les yeux pour regarder une dernière fois Gideon, mais ce fut en vain.

- Je t'aime, Gwenny, je t'en prie, ne me quitte pas, dit Gideon. Ce fut la dernière chose que j'entendis avant de sombrer dans un grand trou noir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +28
''Tu n'es pas rentrée tout de suite à la maison après les cours.''
''Évidemment, j'ai dû passer à la poste.''
Je poussai la porte et déposai la pile sur la table. Bien entendu, il était juste derrière moi, sans attendre une invitation.
''Ton courrier aurait pu attendre.''
Daemon me suivit dans la cuisine.
''Qu'est-ce que c'est ? Juste des livres ?''
Attrapant le jus d'orange dans le frigo, je soupirai. Les gens qui n'aimaient pas les livres ne pouvaient pas comprendre.
''Ouais, ce sont ''juste'' des livres.''


Source : Boulevard des Passions
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date : 22-05-2017
Il me caressa la joue.
- Regarde-moi, dit-il.
Je prie une vive inspiration et repoussai les sensations déroutantes qui m’assaillaient. Lorsque je relevai la tête, ses yeux débordants d’intelligence semblaient me transpercer, voir au plus profond de mon être.
- Tu es extraordinaire, répéta-t-il. Est-ce égoïste de ma part de ne plus penser qu’à t’avoir pour moi ?
- M’avoir pour vous… comment ça ? bafouillai-je.
Un drôle de sourire se peignit sur ses lèvres.
Puis il m’embrassa.
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Page 302

- Qu'est-ce que tu as fait ?! crié-je.

-Si tu meurs, je meurs aussi, me lance-t-il par dessus son épaule.Je t'ai demandé de ne pas le faire. Tu as pris ta décision. Voilà les conséquences.

Il disparaît derrière le tournant. Les dernières choses que je vois de lui et des traîtres Audacieux qui l'encadrent sont le reflet du canon du pistolet et le sang sur le lobe de son oreille.

Dès qu'il est sorti de mon champ de vision, toute énergie m'abandonne. Je cesse de me débattre et je laisse les mains de Peter me pousser vers ma cellule. Je m'affale par terre aussitôt entrée, attendant le déclic de la porte me signale le départ de Peter. Elle ne se referme pas.

- Pourquoi Tobias est-il venu ici ? me demande-t-il.

Je lui jette un coup d'oeil.

- Parce que c'est un imbécile.

- Ça c'est sûr.

J'appuie ma tête contre le mur.

- Il s'imaginait qu'il pouvait te sortir de là ? fait Peter avec un petit ricanement. C'est bien un truc de Pète-sec.

- Je ne crois pas que c'était pour ça.

Si Tobias était ici en mission de sauvetage, il l'aurait planifiée ; il serait venu avec d'autres. Il n'aurait pas débarqué seul chez les Erudits.

Les larmes me montent aux yeux et je ne fais rien pour les retenir. Je reste comme ça, à fixer mon environnement à travers un brouillard. Il y a quelques jours, je ne me serais jamais laissée aller à pleurer devant Peter, mais ça n'a plus d'importance, maintenant. C'est le moins redoutables de mes ennemis.

- Je crois qu'il est venu pour mourir avec moi, dis-je.

Je porte ma main à ma bouche pour étouffer un sanglot.
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P 306

Je réfléchissais à tout ça quand Jeremiah s'est mis à ronfler, ce qui m'a agacée. Il s'endormait toujours rapidement. A peine la tête posée sur l'oreiller. Ce qui venait de se passer ne troublait pas son sommeil, apparemment. Et ça n'aurait sans doute pas dû troubler le mien. J'ai roulé sur le côté pour lui tourner le dos. J'ai entendu Conrad chuchoter, tout doucement :

- Tout à l'heure, quand je t'ai dit que je n'avais jamais voulu de toi, ce n'était pas vrai.

Je me suis arrêtée de respirer. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais même pas si j'étais censée dire quelque chose. Ce que je savais, en revanche, c'est que j'avais espéré ce moment. Ce moment précis. J'ai ouvert la bouche pour parler, mais il a répété :

- Ce n'était pas vrai.

J'ai retenu mon souffle, dans l'attente de ce qui allait suivre.

- Bonne nuit Belly, a-t'il simplement ajouté.

Après ça, évidemment, il n'était plus possible de dormir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +25
date : 10-10-2015
P. 221

Je levai la jambe et rassemblai mes forces en prenant une profonde inspiration. Pas de place pour la peur. Oui, je pouvais et j'allais le faire car j'étais une femme. Ecoutez-moi rugir.
A la place, je hurlai.
Mon pied percuta la porte et la douleur se propagea dans ma jambe en vagues infinies.
- Putain de merde ! (Je m'écroulai au sol, les larmes aux yeux) Aie.
La porte s'ouvrit.
- Lena ?
- Salut.
Derrière mes yeux larmoyants, Jimmy n'était qu'une silhouette floue.
- Qu'est ce que tu as fait, putain ?
- J'essayais de défoncer ta porte à coups de pied. Ca n'a pas marché.
Avez vous apprécié cet extrait ? +25
P. 9

Les larmes dévalent mes joues et leur sel me pique les lèvres. Je cède et m'autorise à pleurer. Pour tout ce que j'ai perdu, par peur de ce qui m'attend. Je pleure la fille que j'ai été, l'épouse que je n'ai jamais voulu être, la tueuse que j'ai refusé de devenir, la traîtresse que j'ai prétendu être.
Je ne suis aucune d'entre elles à présent. Je relève la tête et m'essuie les yeux. Fille. Épouse. Tueuse. Traîtresse. Ce sont toutes d'anciennes versions de moi. A partir de maintenant, je deviens une survivante.
Je respire un grand coup et je lâche la barrière.
Avez vous apprécié cet extrait ? +25
P. 285

- Et vous, vous me détestez encore ?
- Je crois que non. Plus maintenant.
- Tant mieux, grommela Thorn entre ses dents. Parce que je ne me suis jamais donné autant de mal pour ne pas être détesté de quelqu'un
Avez vous apprécié cet extrait ? +24
P. 298

Spoiler(cliquez pour révéler)

Je lui ai couru après en l'appelant, mais Conrad ne s'est pas retourné. Quand je l'ai attrapé par le bras, il a finit par me regarder : il y avait tant de haine dans ses prunelles que j'ai eu un mouvement de recul. Et pourtant n'était-ce pas ce que j'avais, d'une certaine façon, recherché ? Le faire souffrir comme il m'avait fait souffrir ? Ou peut-être, plutôt, lui faire éprouver pour moi un sentiment autre que la pitié ou l'indifférence. Lui faire ressentir quelque chose, n'importe quoi.

- Alors, tu as un faible pour Jeremiah maintenant ?

Il voulait que son ton passe pour ironique et cruel, et il y parvenait, pourtant je percevais aussi de l'inquiétude. Comme si la réponse lui importait. Ce qui m'a rendue à la fois heureuse et triste.

- Je ne sais pas, ai-je dit. Ca te ferait quelque chose si c'était le cas ?

Il m'a dévisagée avant de se pencher vers moi pour toucher le collier autour de mon cou. Celui que j'avais caché toute la journée.

- Si tu as des sentiments pour Jeremiah, pourquoi portes-tu mon pendentif ?

Je me suis humectée les lèvres.

- Je l'ai trouvé au moment de rassembler tes affaires, au dortoir. Je n'ai pas compris ce qu'il représentait.

- Tu as très bien compris, Belly.

- Non, ai-je insisté en secouant la tête.

Pourtant j'avais compris, bien sur. Je me souvenais du jour où il m'avait exposé le concept de l'infini. L'incommensurable, le temps s'étirant sans limites. Il avait acheté ce pendentif pour moi. Il savait ce qu'il représentait.

- Dans ce cas, rends-le moi.

Il a tendu la main, j'ai vu qu'il tremblait.

- Non.

- Il ne t'appartient pas. Je ne te l'ai pas donné, tu l'as pris de toi-même.

C'est à ce moment là que j'ai compris. Enfin. Ce n'était pas l'intention qui comptait, mais sa manifestation. L'intention ne suffisait pas. Elle ne me suffisait pas, elle ne me suffisait plus. Je ne me contentais plus de savoir qu'au fond de lui il m'aimait. J'avais besoin de paroles, de preuves. Et il ne m'en donnait pas. Ou pas assez.

Je sentais bien qu'il s'attendait à ce que je discute, à ce que je proteste, à ce que je l'implore. Mais je n'ai rien fait de rel. Je me suis débattue ce qui m'a semblé une éternité avec le fermoir du collier. Ce qui n'avait rien de bien étonnant, étant donné que mes mains tremblaient également. J'ai fini par détacher la chaîne et la lui rendre.

La surprise s'est peinte sur ses traits une fraction de seconde puis, à son habitude, il s'est refermé. Peut-être que je m'étais fait des idées. Peut-être que je m'étais imaginé qu'il tenait à moi.

- Va-t'en alors, a-t-il dit en empochant le pendentif. Comme je ne bougeais pas, il a répété, plus sèchement :

- Pars !

J'étais un arbre, les pieds enracinés dans le sol.

- Va retrouver Jeremiah. C'est lui qui veut de toi, pas moi. Moi, je n'ai jamais voulu.

D'un pas trébuchant, je me suis enfuie.
Avez vous apprécié cet extrait ? +23
P. 78

- Juste une fois, articule-t-il presque pour lui même. Juste un instant.
A ces mots, il se penche vers moi et m'embrasse. Le genre de baiser dont je rêve depuis que je suis née. Ses lèvres sont souples, leur contact tendre. Raffe me caresse délicatement les cheveux. Puis il frôle ma langue avec la sienne. Une décharge électrique descend jusque dans mes orteils.
J'ai l'impression de me noyer en lui. Qui aurait cru que de telles émotions pouvaient exister ? J’entrouvre les lèvres et serre Raffe contre moi. Je dois me retenir de grimper dans ses bras.
Nous nous embrassons fougueusement pendant ce qui semble une éternité. Je halète comme si je n'arrivais plus à respirer. J'ai la sensation de fondre sur place, que de la lave incandescente m'emporte.
Mais Raffe s'écarte.
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L'instant suivant, je constatai qu'Ash avait disparu. Je balayai la cour du regard, cherchant dans la foule son visage pâle et ses cheveux noirs. Un petit rire s'éleva à côté de moi, et mon cœur cessa de battre.

- Voici donc la fameuse demi-sang d'Obéron, murmura Ash d'un ton pensif.

Je me tournai vers lui. Ses yeux froids et cruels avaient une lueur de moquerie. De près, il était encore plus beau, avec ses paumettes saillantes et les longues mèches rebelles qui lui tombaient devant les yeux. Je m'aperçus que je mourais d'envie de plonger mes mains dans ses cheveux.Horrifiée, je serrai les poings et tentai de me concentrer sur les paroles du prince.

- Quand je pense, dit-il cordialement, que j'ai failli te tuer sans savoir qui tu étais !

Je me ratatinai sur ma chaise en lançant un coup d’œil furtif à Oberon et à la reine Mab. Ils étaient en pleine conversation ; ni l'un ni l'autre ne semblait nous avoir remarqués. je ne pouvait tout de même pas les interrompre juste parce qu'un prince Unseelie m'avait adressé la parole. Et puis j'étais moi-même devenue une princesse... du moins aux yeux des autres. Ash, en tout cas, avait l'air de le croire. Je pris une profonde inspiration et le regardai droit dans les yeux.

- Je te préviens, dis-je en notant avec satisfaction que ma voix ne tremblait pas, si tu lèves le petit doigt sur moi, mon père te tranchera la tête et la fera empailler.

- Il y a pire comme mort dit-il en haussant les épaules.

Puis il ajouta avec un sourire :

- Ne t'inquiète pas, princesse. Je ne vais pas désobéir aux règles d'Elysium. Je n'ai aucune envie de m'exposer à la colère de Mab. Je ne suis pas ici pour ça.

- Mais alors... qu'est-ce que tu veux ?

- T'inviter à danser, dit-il en s'inclinant devant moi.
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— Oh, mon Dieu, m’écriai-je. Nous allons mourir. Hartley marqua un temps d’arrêt pour me remonter le long de son corps.
— Tu es la première fille à me dire une chose pareille sur le chemin de la chambre.
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P.211

Elle rampa lentement jusqu'au trou où arrivait l'échelle et faillit tomber de la cabane en se prenant les pieds dans les barreaux.

- Tu es sûre que tu n'as pas bu ? demanda Travis en riant.

Elle le toisa et continua de descendre. Arrivée au dernier barreau, son pied glissa dans l'échelle, et la corde s'enroula autour de sa cheville, la faisant tomber à terre.
Accueillant ce moment, elle posa la tête sur l'herbe et ferma les yeux en croisant les mains dernière sa tête.

- Bien installée ? dit Travis au-dessus d'elle.
- Parfaitement bien. Je l'ai fait exprès, bien sur.
- C'était fait avec tant de grâce que ça ne pouvait être que volontaire.
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date : 20-09-2015
P. 110

- Reviens ici, pourvoyeur de chaleur, ai-je ordonné. Je vais fermer les yeux et tu vas me parler de maths pour m'endormir. Parle-moi des théorèmes. C'est comme ça que tu as dit, non ? Explique-moi pourquoi Einstein savait que E = mc2. Et commence par "Il était une fois", d'accord ?

- T'es un peu autoritaire, tu sais ?
- Je sais. Je suis obligée. C'est pour me rattraper parce que je ne suis pas née avec une calculatrice à la place du cerveau. Partage ta sagesse, Infini.
- Il était une fois...
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P. 262

Caroline revient et annonça triomphalement :

- Et c'est bien Gwendolyn que Gollum voulait voir.

Je m'étais déjà enfourné un gros morceau de quiche et je faillis le recracher en voyant entrer Gideon, suivi par Charlotte dont le visage s'était soudain pétrifié.

- Bonsoir, salua poliment Gideon.

Il portait un jean et une chemise d'un vert délavé. Il s'était visiblement douché entre-temps, car ses cheveux étaient encore mouillés et formaient des boucles partout autour de son visage.

- Je suis désolé, je ne voulais vraiment pas vous déranger pendant le repas, je voulais juste voir Gwendolyn.

Le silence se fit? SI l'on excepte Xemerius, qui se tordait de rire sur le lustre du plafond. Moi, je ne pouvais pas parler, occupée que j'étais à avaler fébrilement ce que j'avais dans la bouche. Nick et moi. Le cou de tante Glenda se marbra de nouveau de rouge et le regard que lady Arista posa sur Gideon aurait tout aussi bien pu convenir à un bégonia orange.

Tante Maddy fut la seule à conserver quelques manières.

- Mais vous ne dérangez pas du tout dit-elle aimablement. Tenez... asseyez-vous près de moi. Charlotte, ajoute un couvert, s'il te plait.

- Oui, une assiette pour Gollum, me chuchota Nick avec un sourire en coin.

Charlotte ignora tante Maddy et retourna à sa place, le visage toujours aussi figé.

- C'est très gentil, merci, mais j'ai déjà dîné, dit Gideon.

J'avais enfin réussi à avaler ma quiche et je me levai rapidement.

- Et moi, je n'ai déjà plus faim, dis-je. Puis-je quitter la table ?

Je regardais d'abord Mum, puis ma grand-mère. Elles échangèrent toutes les deux le même étrange regard et soupirèrent à l'unisson, profondément.

- Naturellement, finit par dire Mum.
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