Commentaires de livres faits par Cerise42
Extraits de livres par Cerise42
Commentaires de livres appréciés par Cerise42
Extraits de livres appréciés par Cerise42
La musique démarre. Forte et percutante. Les filles de Chronos ponctuent la journée au Siège de leurs interventions, pour elles et ceux qui vivent sur place. Ce qui est mon cas. Diplomate de Zeus oblige. Je fourre ma tête sous l’oreiller. Plus elles sont matinales, plus elles sont énergiques. Il faut voir Acté, déesse du plaisir et de la fin de journée - autrement dit, de l’apéro - partir dans ses libations tout en prodiguant des conseils pour cuisiner des feuilletés au fromage de chèvre et au thym, avachie sur une banquette. Le chill a l’état pur.
Acheter comme il faut, choisir avec raison, telles sont les préoccupations du légumologue dévot. Évidemment sa première préoccupation sera la saison, mais pour ce sujet brulant, il pourra soit faire appel à son immense culture soit consulter les diverses pages de cet ouvrage définitif si, d'aventure, le poison du doute s’immisçait dans le frais jardin de ses certitudes.
Garde — Y... y en a combien?
Chimère — Une dizaines et sûrement vierges...
Garde — Non, pas vierges... Elles n’y connaissent rien.
Chimère — Oui, tu as raison, pas vierges... plutôt de sacrées coquines...
Chimère — Bravo... Juste au moment où il allait connaître le bonheur suprême... tu es cruelle!
Atalante — Ça va lui épargner des désillusions... les dryades ne sont pas spécialement expertes pour s’occuper des gros niais!
Chimère — Trêve de plaisanterie... j’ai réussi à faire rêver et à hypnotiser tout ce qui entoure la prison! Mais ça ne va pas durer.
Atalante — Tous les argonautes sont partis capturer les taureaux?
Chimère — Non, pas tous, Argos et cinq compagnons sont restés à bord du navire.
Atalante — Parfait. La chouette et les petits guerriers, allez les prévenir! Qu’ils mettent le navire à l’abri! Quant à toi Chimère, mène-moi à Jason.
Pyros — Chante! Avec Médée, ça marche, il est tout calme quand elle chante...
Atalante — Chanter? Ça ne va pas, Non?? Je suis une chasseresse, pas un pinson!
Pyros — Ben, on est un peu coincés... Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire d’autre.
Atalante — Soit! Je vais imiter le chant de cette bécasse.
Laalaa. Ahaaa... ça marche! Aahaa...
Médée — J’arrive à temps! Si elle continue à vocaliser comme ça, il va les griller!
Atalante — Ahum... Belle bête, en effet! Il a dû vous donner du fil à retordre!?
Une amazone — Bah... Pas tant que ça, finalement... Plus ils sont gros et costauds, moins ils sont vifs et intelligents!
Atalante — Ah oui?! J’ai remarqué ça, moi aussi... Et puis celui-ci à l’œil vicieux. Je suis sûre qu’il est lache, en plus...
Une amazone — Pas réellement, mais n’a pas opposé trop de résistance, en fait. Viens, je te montre ta couche.
Atalante — Attends, je vais discuter un peu avec lui. Il a peut-être des choses drôles à dire...
Une amazone — Comme tu veux! Elle est là moi, je vais rejoindre les autres.
Atalante — D’accord, je prépare ma couche et je remonte passer un moment avec vous...
Atalante — Alors comme ça, mon gros costaud, tu n’as pas opposé trop de résistance...
Héraclès — Je suis venu saluer d’ancienn copines. Je voulais pas me pointer en leur fracassant les os, non plus...
Atalante — Pourquoi es-tu là, au juste?
Héraclès — Je n’allais quand même pas te laisser toute seule avec ces foulasses énervées...
Atalante — Je n’ai pas besoin de ton aide, Héraclès! Je veux m’installer ici et devenir une amazone!
Celles dont on se fiche...
Comme celle qui nous sont précieuses
Sahara : Là, resserre le cadrage... Et rajoute du bleu cyan.
Fujii : Les images de Sahara sont vraiment sublimes...
Il paraît que les photographes et les coloristes étrangers n’ont pas la même perception des couleurs...
Que les japonais, en tout cas, lui, il a une vision du monde très spéciale... Oui, il a quelque chose d’unique
J’aime être près de lui, sans pouvoir le toucher
– Petit bonhomme, je veux encore t’entendre rire…
Mais il me dit :
– Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l’endroit où je suis tombé l’année dernière…
– Petit bonhomme, n’est-ce pas que c’est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d’étoile…
Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit :
– Ce qui est important, ça ne se voit pas…
– Bien sûr…
– C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
– Bien sûr…
– C’est comme pour l’eau. Celle que tu m’as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde… tu te rappelles… elle était bonne.
– Bien sûr…
– Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau…
Il rit encore.
– Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire !
– Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau…
– Que veux-tu dire ?
– Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…
– Que veux-tu dire ?
– Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !
Et il rit encore.
Yugi : Non, c’est juste qu’elle n’a pas conscience des sujets qui fâchent.
L’absente est sur le grill (Watanabe)
Tanaka : Justement, ça prouve son manque de maturité! Et ça m’agace...
Yugi : Tu sais, la plupart des gens de son service sont très jeunes. En général, ils débutent là avant d’évoluer. Si tu y restes trop longtemps, ce n’est pas bon signe. Les femmes surtout, sont impitoyables avec les « anciennes »
Tanaka : Dans ce cas, pourquoi elle ne change pas de service? Ou même de boulot?
Seulement voilà... il lui manquait un petit nid douillet!
Leurs parents décoraient l’arbre de Noël dans la grande salle et on leur avait défendu l’accès, le temps que tout soit prêt pour le grand bal. Frère et sœur jouaient des coudes pour tenter d’apercevoir sapin scintillant à travers la serrure.
— Bonjour, je suis Anna Brent, j’ai loué une chambre ici pour une semaine.
A part un grognement sourd, je n’obtiens aucune réponse. Je commence à douter et cherche dans mon téléphone la confirmation de réservation que Mme Cellier m’a communiquée. Sur le document le nom de la propriétaire est Efá Eldarsson et l’adresse est correcte. Je lui présente mon téléphone, il l’observe quelques secondes, se frotte le front et comme pour me signifier que je peux entrer, il retourne à l’intérieur en laissant la porte grande ouverte. Ce sentiment de le déranger me met incroyablement mal à l’aise. J’hésite un instant, mais je n’ai pas vraiment le choix, j’entre et referme la porte derrière moi. Je reste plantée dans l’entrée ce qui me semble être une éternité. J’observe cette grande pièce sombre, à peine éclairée par le feu de cheminée et un grand lampadaire artisanal, dont l’abat jour en tissu beige est posé sur un grand pied en bois, taillé grossièrement dans un tronc d’arbre.
— Je te ressers? demanda Hanna Pelsh.
Luna releva la tête vers la jolie femme et approuva vivement.
— Un double, tant qu’à y être, et est-ce que tu pourrais aussi m’amener un autre scone crème et cannelle.
— Bien sûr.
La copropriétaire du café lui jeta un regard inquiet.
— Est-ce que ça va? Tu es toute pâle.
— Ça va, répondit Luna en agitant la main. Je manque juste un peu de sommeil. Il faut que je me reprenne avant mon premier rendez-vous.
Luna était massothérapeute à Doigts de Fée, le spa de luxe de Keating Hollow.
— On dirait qu’un massage ne te ferait pas de mal à toi, déclara Hanna en s’asseyant en face d’elle. Qu’est-ce qui se passe? Tu travailles trop? Je suis sûre que Faith comprendrait si tu as besoin de prendre un jour de congé pour recharger tes batteries.
Imperceptible, une silhouette se coulait le long des étendues noires. S’arrêtant un instant, Anita Gladiau consulta son portable d’un coup d’œil. Les coordonnées qu’Evy avait réussi à obtenir en géolocalisant le mobile de la victime n’avaient pas changé, cette dernière n’avait donc pas bougé. Elle touchait au but. Ou alors le téléphone avait été jeté à cet endroit. Hypothèse nettement moins réjouissante, car elle l’obligerait à reprendre les recherches depuis le début.
Tanaka : Pas la peine de te fatiguer, je suis au courant!
On peut dire que tu n’as pas perdu de temps!
Ça s’est passé si...
Ogi : S’il te plaît, allons en parler ailleurs...
Tanaka : Justement, je meurs de faim! C’est curieux, j’ai très envie de sushis, tout à coup
Ogi : Il va falloir patienter, je ne peux pas m’absenterai tout de suite.
Tanaka : Ah oui? Tout de même, si je m’attendais à ce qu’on te propose ce poste de...
Ogi : ça va, j’ai compris! Allez, en route!
Tanaka : Mais qu’est-ce que tu crains? Pas besoin d’être sur tes gardes, puisque tu ne travailleras bientôt plus ici!
—Ouais.
—Ceintures?
—Non.
—Feux?
—Non.
—Freins?
—Non.
—Volant?
—Non.
YOUPIIIII
Un loup sans foi ni loi, un peu relou.
Il avait faim, c’était l’hiver.
Il était très très en colère.
Il n’avait pas mangé depuis le mois d’octobre.
Lui le grand, le méchant carnivore.
— Allez, juste une petite information? S’il te plaît? tenté-je.
Ce satané cactus ne veut rien lâcher. Il se tient droit, muet comme une tombe, les épines en l’air signalant son dédain profond. C’est pas pensable d’avoir une telle volonté d’emmerder le monde quand on n’est qu’un tout petit machin plein de piquants! Au-dessus de ma tête, Furieuse se moque de moi sans même chercher à se cacher. Cette liane de lierre a beau être ma meilleure amie, ce n’est pas la compassion qui l’étouffe.
— Furieuse, tu peux essayer de lui parler, s’il te plaît? murmuré-je, accroupi devant le minuscule pot de cactus.
Je pensais pas que ces mouvements étaient si crevants!
« Les jambes sont la base de toutes les techniques martiales. C’est de là que part la puissance de tes coups de poing. Dans un premier temps, travaille à fond ces cinq techniques de déplacement, jusqu’à ce qu’elles deviennent des automatismes. » Ah ouai, le directeur aussi continuait à s’exercer… Bon ben, raison de plus pour redoubler d’efforts, alors!
— _Hmm… Il a passé un cap, on dirait._ Tu tombes bien. Tiens, petite récompense. C’est de la part du vice-commandant Hasegawa.
— Mon téléphone! On me l’avait confisqué! J’ai le droit de le récupérer ?!
— T’as plus qu’à t’en servir maintenant. Il y a un bout de temps que tu n’as contacté les autres… pas vrai?
— Hmm… les contacter, ok mais comment la jouer?!
La dernière fois qu’on s’est vus, j’avais les menottes aux poignets. Ça remonte à pratiquement deux mois, déjà. Et en plus… Maintenant qu’ils savent que je suis le n*8… quelle opinion ont-ils de moi?!
La pensée lui venait parfois qu'il étaient tous des souris, tous, entre ces murailles épaisses, tous chevaliers et grands seigneurs inclus.