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Comment voulez-vous que j'oublie



Description ajoutée par GladysditeRaton 2015-10-11T12:08:25+02:00

Résumé

Annie Butor, professeur de lettres puis avocate, fille de Madeleine Rabereau qui fut l'épouse de Léo Ferré de 1952 à 1973, a vécu son enfance et son adolescence auprès de sa mère et du poète

Préface de Benoîte Groult (extrait)

S'il existe quelque chose d'impossible en littérature, c'et d'évoquer l'innocence de l'enfance, cette innocence qui s’apparente aux ailes d'un papillon qu'on ne peut effleurer sans en détruire l'essentiel, la nature même

Très vite en effet, en les fréquentant l'un et l'autre, et rarement l'un sans l'autre (Madeleine et Léo Ferré), il fallait laisser au vestiaire toutes les idées reçues pour plonger dans l’insolite. Il fallait être une petite fille de cinq ans pour affronter cette vie d'artiste et la trouver naturelle

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Madeleine est l'autre pouls de moi-même (Paris-Jour, 15 avril 1965)

Admirer l'oeuvre de Léo est une chose, célébrer l'homme en est une autre

Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre (Michel de Montaigne, les Essais, III, 2, Du repentir). Léo m'avait lui-même appris cette maxime. On va me reprocher de faire du "biographisme", de ne pas laisser "l'anecdote en retrait", d'être iconoclaste, de toucher à la vie privée d'une idole, de faire du sordide. Je m'en donne le droit "dans ce monde où les muselières ne sont pas faites pour les chiens (Thank You Satan)

Il a étalé sa vie privée dans les journaux, l'a exhibée avec morgue, indécence et mensonges

Cette vie privée fut la mienne pendant très longtemps

Sur la question sempiternellement soulevée de l'intérêt de la biographie dans l'oeuvre d'un artiste, Léo, après une visite décevante de la maison de Ravel à Montfort-l'Amaury, avait conclu : "il ne faut pas connaître les artistes". Peut-être, mais il ne me semble pas possible de nier que l'autobiographie a nourri son oeuvre plus ou moins directement, directement très souvent

Depuis vingt ans, je me heurte aux ayants droit de Léo, à cette même volonté organisée de gommer l'existence de celle qui porta son nom pendant vingt et un ans

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Commentaires récents

Diamant

Il y a des livres qui font mal. Cet ouvrage est de ceux-là. Et on n'en ressort pas indemne en fermant ce volume

On se rend compte que de trop aimer est mal aimer et malgré qu'on veuille en reculer l'échéance, la fin est inéductable

Voici un manuscrit de thérapie universelle: c'est celle de l'écriture, chemin emprunté afin de se libérer. Éclaircir des faits marquants de notoriété publique, remettre des événements en place et à leurs places, se libérer du carcan, soulever les dommages collatéraux de tout enfant de parents divorcés, qu'ils soient connus ou pas, voici l'une des démarches entreprise par Annie Butor

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Diamant

Avant propos

En 1967, Léo avait lui-même imprimé le livre de sa femme Madeleine, Mémoires d'un Magnétophone (Madeleine Ferré, Perdrigal, 1967). La diffusion fut confidentielle, le succès également. Le livre est à présent rare et recherché

Ces Mémoire furent utilisés par Robert Belleret, dont la biographie de Léo (Robert Belleret, Léo Ferré, une vie d'artiste, Actes Sud, 1996) reste la plus fidèle, bien qu'il ait parfois puisé à des sources sujettes à caution. Je tiens ici à le remercier, lui qui fut l'un des rares à avoir rendu à ma mère sa véritable place

Plusieurs années après leur divorce, celle qui n'était plus Madeleine Ferré, mais Madeleine Rabereau, me confia un manuscrit, Quand l'amour m'était chanté, resté inédit, qu'elle avait en vain essayé de faire éditer à la fin des années 1980

J'ai voulu dans ce livre (Annie Butor - Comment voulez-vous que j'oublie - Madeleine et Léo Ferré 1950-1973 (Editions Phébus littérature française), vingt ans après sa mort et celle de Léo, lui donner un peu la parole, tenter de rendre justice à leur passé qui fut le mien et qui me reste aussi précieux que douloureux

A ma mère, A Léo, malgré tout ....

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Commentaire ajouté par zenpoete60 2015-04-18T08:04:46+02:00
Or

On a tant dit, sur Léo. On a tant fantasmé, sur Léo. On a tant médit sur Madeleine. Qu'il était temps pour Annie, fille de cette dernière, de rétablir une vérité maintes fois chapardée par la presse de l'époque et par des journalistes mal informés, de réhabiliter la mémoire de sa mère en gardant intact l'immense talent de l'artiste inspiré qu'était Léo Ferré. Un livre captivant et très bien écrit qui nous entraîne dans l'intimité surprenante des amants inspirés.

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Date de sortie

Comment voulez-vous que j'oublie

  • France : 2013-04-05 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 5
Commentaires 3
extraits 2
Evaluations 1
Note globale 10 / 10

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