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Résumé
Il ne garda pas longtemps l’habit qui musela sa vie. De son entrée en religion, il retiendra que «l’homme en société est tyran ou esclave, et toujours méchant». Dulaurens a très tôt ressenti le besoin effréné d’écrire sa révolte, peu importe avec quelle déraison.
Novice impertinent qu’aucune punition n’affecte, il est enfermé plusieurs mois dans une cage suspendue, aux barreaux de laquelle il grave les mots de sa rage. Jeune trinitaire, il compose la charte d’une société secrète vouée au culte de la beauté féminine. Frère prieur, il crée le scandale en publiant des satires bouffonnes sur sa hiérarchie et ses pairs. On lui attribue de s’être enfui d’un monastère en enlevant une religieuse du couvent voisin, laquelle, au passage, prit soin d’emporter la caisse du cloître…
Ce mutin des Lumières fut surtout un littérateur attachant, philosophe du délit d’évasion, romancier innovant et inclassable, fragile provocateur mais redoutable pamphlétaire. Trop pressé, trop bouillonnant d’idées, toujours insatisfait, débordant d’érudition et de fantaisie, il a pu être le Diderot des « pauvres diables », le Mozart de la Gueuserie des Lettres, l’un des génies les plus farfelus de la Cour des mirages littéraires, si loin et si proche de Voltaire ou de Rousseau…
La part de liberté que lui a laissée sa condition, il n’en fit usage que pour clamer son innocence de vivre.
Dulaurens publie et s’enfuit, avant de sombrer dans les griffes d’une justice ecclésiastique sans pitié.
Un écrivain fugitif, une écriture de la fuite, une évasion vers l’enfermement, puis la folie…
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