Je soussignée Madame Joanne Marie Tronier, épouse Verger, responsable légale du patient Emile Marcel Verger, hospitalisé au Centre Hospitalier Pasteur dans la cadre d'un malaise cardiaque, reconnais avoir été informée de manière claire, et avoir compris les risques encourus en refusant les soins proposées, qui comprennent de façon non limitative : essoufflement, évanouissements, insuffisances cardiaques et décès du patient.

Il se perd dans ses papiers et dans ses pensées, relève la tête vers elle.
" Oui, c'est ça. La décharge. Je vais vous faire signer un certificat de refus de soins. Vous devrez stipuler que je vous ai informez des conséquences sur la santé de votre mari, et que vous maintenez votre décision."

En attendant ce jour, Joshua préparait ses enfants à vivre dans le monde tel qu'il était aujourd'hui, à y trouver leur place et à y exister pleinement. Dignement. Car le choix de garder leur dignité ne dépendait que d'eux.

Crayon à la mains, elle ajouta la variable qu'elle avait oubliée dans la phrase mathématique. Son intuition était bonne : il lui fallut moins de cinq minutes pour achever sa démonstration. Un soupir de soulagement lui échappa. Malgré ses efforts et l'excellence de son niveau, elle luttait contre le sentiment d'illégitimité qui l'assaillait parfois au milieu de ses camarades blancs. Leurs regards biais, leur étonnement devant son talent continuait à la déstabiliser.

Maman nous manque, à toute les trois. Nous n'avons jamais été séparées d'elle aussi longtemps. Nous n'avons jamais été aussi loin des notre, de la réserve. Je sais bien que nous serons à nouveau réunies, un jour, que notre mère n'est pas morte ou portée disparue, mais c'est dur de rester tout le temps positive face à mes soeurs.

Mon téléphone indique deux appels manqués. Cela me crève le coeur ; chaque fois, c'est le même numero inconnu. J'imagine que notre mère a cherché à nous joindre.

- Sans vouloir te vexer, dit Simon, ce n'est pas ton armure en fer blanc qui va te protéger contre lui.
- Oui, papa, je suis au courant. Mais fais moi confiance. Je sais ce que je fais.
Il y eut un silence, puis Simon s'exclama :
- Qu'est ce que tu viens de dire ?
Avec un grand soupir, Adrian pressa la main contre son torse.
Son armure commença à se retracter.

" Tu crois qu'elle a réellement tué quelqu'un ? " demande Terrel.
Je hausse les épaules. La plupart des gens ont peurs de Chamiaka. De la à l'imaginer capable de meurtre...Je ne sais pas trop. Elle a nié beaucoup des accusations d'As, alors qu'on sait tous les deux qu'elles sont vraies. Et puis, il y avait ce fichier sur la clé USB...

C'est bizarre d'être en cours et de prendre des notes comme s'il ne s'était rien passé. Des regards me démangent la nuque. Agrippant fort mon crayon, j'enfonce la mine dans la page tandis que les paroles du prof me passent au dessus de la tête.

Chamiaka réussit enfin à démasquer la silhouette. Au lieu de pousser un cri triomphant, elle se met à trembler de tout se corps et recule. Pendant qu'elle fixe d'un air choqué ce que je réalise être une fille, celle-ci se relève, tourne les talons et s'enfuit.

Mort ?
" Mon père est mort ? " Elle hoche la tête. Je me sens comme engourdi. " Quand ? " j'insiste, même si le savoir ne m'aidera pas beaucoup.

Les mots finissent par sortir de sa bouche, hachés, arrachés. :
" Le secret de ma naissance…
- Ta naissance ? ou est tu née ? Réponds !
- Je suis née dans les flammes …
- Celles de la rue Charles-Perrault ?
- Non…, lâche la jeune femme en grimaçant aussi douloureusement que si on lui déchirait le cœur. Celles...Celles… de la maison de la sirène…"

J'écarte le couteau du cou du vieil homme et me redresse lentement, soudain très calme.
Tiregrain a raison, rien n'indique que cette femme était ma mère.
Mais elle pourrait l'être, et cette possibilité seule suffit à m'apaiser.
" Tu ne va pas me tuer ?...bafouille-t-il.
- Non.
- Tu vas me dénonce à la police, alors ?
- Non plus."
Le vieil homme écarquille les yeux, dévoilant réseau de rides innombrables au coins de ses paupières.
" Est-ce que tu… me pardonnes ? " murmure-t-il, incrédule.

- Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible…, répétait Nihal.
- Si, Sheireen. C'est moi qui a ouvert ton esprit aux rêves.

Le gnome se jeta sur elle et la désarma en un éclair :
- Je n'ai pas l'intention de me battre comme ça. Ramasse ton
épée !
- Non, dit Nihal.
- Prends ton arme !
- Je ne me battrai pas contre toi, Ido.
- Alors, qu'est-ce que tu veux ? lâcha-t-il en baissant son arme. Je ne peux pas effacer ce que j'ai été, Nihal ! Et je ne le veux pas. Maintenant, tu as deux solutions : ou tu me tues, ou tu acceptes la réalité.

- Bravo ! Bravo !
Pewar s'approcha de son fils et lui tapota l'épaule :
- Tu vois que tu sais combattre ! Tu vois que tu es plus fort que tu ne le croit ! A présent, tue-le !
Toujours étendu sur le sol, le soldat écarquilla les yeux, terrorisé.

- Raconte-moi !
Le vieux s'agenouilla au pied de son grabat.
- Hier soir, commença-t-il, j'ai senti qu'il se passait quelque chose aux alentours de ma maison. Je suis sorti, je me suis caché, et j'ai vu votre petite troupe aux prises avec les brigands. Tu était à terre, non loin d'un soldat qui beignait dans ton sang. Il y avait aussi un prisonnier.
Le cœur de Nihal sauta dans sa poitrine.
- Décris-le moi !
A peine plus qu'un enfant. Blond. Et terrorisé.

- Merci. De m'avoir sauvée, et de tes conseils. J'espère pouvoir un jour payé ma dette envers toi.
Le vieux haussa les épaules :
- Qui sait ? Peut-être que nos chemins se croiserons de nouveau. En attendant, bonne chance !

La terre était trop dur, les corps trop décomposés pour que nous les inhumions.

Je reste longtemps, stupide, à lire et relire son message.
Pourquoi a-t-il fait ça ?

Je m'énerve contre lui, à voix haute, dans cet appartement ou il n'est pas. Je caresse Happy en lui disant que son maître est un con, un orgueilleux, plein d'illusions, qui ne veut pas entendre raison et qui va le payer de sa vie.

" Il ne faut pas laisser partir la fusée… ! " dis-je d'une voix rauque, qui sonne comme celle d'une folle.
Les regards se tournent vers moi, incrédules.
" Tu débloques, Leo ? me lance Kelly. Et notre ascenseur ? "
L'ascenseur ne compte plus.
Ces milliards de dollars engloutis pour repêcher onze vies ne valent plus rien.

Attendre le sommet prit encore deux heure aux marchombres.
Deux heures durant lesquelles Ellana batailla ferme pour avancer.
Deux heures de combat épuisant ...
... Ou elle prit des risques incroyables...
... Immaginables...

- Arriver là-haut sera difficile.
- Moins que tu ne le crois et c'est une bonne raison pour te compliquer un peu la tâche.
- Que comptez-vous faire avec ça ?
-T'attacher les mains et les pieds. Rassure-toi, je laisserai suffisament de mou pour que tu puisses te déplacer.
- Il n'en est pas question.
- Et pourquoi donc ?
- Une marchombre ne se laisse pas enchainer.
- SAUF QUAND SON MAÎTRE, A QUI ELLE A JURE OBEISSANCE, LE LUI DEMANDE !

Un ami amant qui trahit, un ami tout court qui disparait, un ami maitre qui devient muet... Restons positifs... Il pourrait pleuvoir.

- Tu vas tu battre beaucoup plus tôt que tu ne le pense.
- Ca m'étonnerait.
- Devines-tu ce que j'attends de toi ?
- Je devine et je ne suis pas d'accord !
- Si c'est une leçon, elle est stupide. Salvadore est trop fort pour
moi. Je n'ai aucune chance.

Harmony : Il faut agir avant qu'il ne recouvre tous ses pouvoirs, sinon il fera beaucoup de dégâts et de nombreuses victimes.
Walter : Mais comment l'arrêter ?
Karl : Je pense avoir une idée pour le localiser…
Harmony : Il y a une dernière chose que vous devez savoir…
Harmony : Je crois que Mika est mon frère.