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Commentaires de livres faits par Fnitter

Extraits de livres par Fnitter

Commentaires de livres appréciés par Fnitter

Extraits de livres appréciés par Fnitter

date : 15-02-2020
Intéressant mais pas palpitant.


2067, Mary Knox, commandant du premier vaisseau spatial à atteindre une lune de Jupiter se réveille, amnésique, seule, tout son équipage disparu et son vaisseau tombant en pièces. Alternant flashback, vaisseau et personnages sur Terre, un sauvetage sur fond de thriller. Qui veut tuer qui ?


Les trucs sympas : Une histoire intéressante, un ton réaliste dans la hard science, on y croit. Une prose déliée, facile à lire et à suivre, des chapitres courts qui dynamisent le récit. Un personnage principal sympathique, malgré tous ses défauts (et elle en a).

Les trucs moins sympas : Un poil trop de cliffhangers. Trop de flashback, de l'humour pas toujours maîtrisé (j'ai trouvé que le roman souffrait de la comparaison avec Seul sur Mars). Quelques personnages un peu trop caricaturaux.


Le tout forme un ensemble qui se lit bien mais qui passera dans la case des livres que je ne relirais probablement jamais.
Pour la petite histoire, le fait que le personnage principal soit une femme est important, le fait qu'elle soit noire n'entre aucunement en ligne de compte.
La pub dit qu'une adaptation ciné est à l'étude et je pense sincèrement que scénaristiquement et visuellement, on peut en faire quelque chose d'intéressant.
Enfin, l'auteur S.K pour Shane Kuhn, en plus d'être auteur de thriller, est scénariste, réalisateur et producteur (ceci expliquant fort probablement l'info précédente).
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date : 15-02-2020
Trop long.

Publié en 1998 en VO et en 2003 en VF, le roman se situe dans le même univers que deux autres romans de l'auteur : le Canal Ophite et Gens de la Lune à savoir : de mystérieux envahisseurs ont éradiqué l'espèce humaine de la terre. L'humanité a essaimé dans tout le reste du système solaire, de la lune à Pluton. (Les envahisseurs n'ont aucune espèce d'importance pour l'histoire).

Kenneth "Sparky" Valentine est un acteur de talent qui m'a immédiatement fait penser à Lorenzo Smythe de Double étoile de Heinlein (auteur qui sera d'ailleurs cité à plusieurs reprises dans ce roman). de part son éducation "à la dure" par son père, c'est probablement un des meilleurs acteurs Shakespearien du système solaire. Mais il vivote et végète aux confins du système solaire. Pourquoi ? Âgé de plus de 100 ans (mais paraissant 30) il a été une star il y a 70 ans de programmes pour enfants. Que c'est-il passé ? Et pourquoi la mafia charonaise lui en veut-elle ?
A travers une fuite dans le système solaire, accompagné de son Pantechicon, une formidable malle pleine de ressources, toutes ces questions trouveront leur réponse.

Le début de l’œuvre est tonitruant. L'auteur s'en donne à cœur joie et avec une formidable verve, il s'en prend, dans un mélange intéressant de drôlerie, de burlesque et de réflexion, aux flics, à la bureaucratie, aux riches... La fin du roman est également splendide, explosive et je la trouve, particulièrement soignée et originale, (malgré un petit deus ex-machina).
Tout le problème vient des 500 pages entre ces deux extrémités. Tout est prétexte à notre héros pour disserter sur autant de sujets divers et variés qu'il est amené à rencontrer. Des considérations philosophico-burlesques sur l'éducation, le théâtre, l'abrutissement audio-visuel ect... Ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais c'est trop long. Pour un livre de 700 pages, 200 ou 300 de moins en auraient fait une œuvre plus percutante, plus vivante et donc plus, à mon sens, lisible.
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Valable pour ce livre et le tome 3 (La trilogie de Gaïa, tome 3 : Démon)

L'effet de surprise est passé.
On a découvert Gaïa, son fonctionnement et la plupart des races qui la compose.

La roue est devenue un gigantesque parc d'attraction, dangereux, délirant, burlesque et tragique à la fois ou Jones finira par affronter Gaïa.
Vaste dépotoir pour une humanité en quête ou parasite.

Néanmoins, on découvre quelques nouveaux personnages, haut en couleur, et bien qu'un peu long, on finit la série sans déplaisir.
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Un univers délirant
Superbe premier tome.
La découverte d'un vaste monde clos avec ses habitants si originaux et pittoresques.

Une aventure, une découverte, une quête.
On est pressé de connaître les tenants et aboutissants de ce monde.

On découvre avec bonheur les différentes races et leurs spécificités.
On se passionne pour le monde, son fonctionnement, ses paysages.

Excellent roman truffé de merveilleux.
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date : 15-02-2020
Trois petites heures de lecture pour ce court roman de la fin des années 50. Parlons-en.

Pao est une planète pacifique. Trop peut être. Incapable de se défendre contre des envahisseurs et autres profiteurs. Suite à un coup d'état, Bustamonte monte sur le trône et Béran, l'héritier légitime à peine âgé de neuf ans, trouve refuge chez Palafox, sur une planète « scientifique ». Mais l'usurpateur doit faire face à des problèmes autant internes qu'externes et fait appel à Palafox. La solution ? Créer de nouveaux langages au sein de groupes de Paonnais pour les inciter à la guerre, au commerce et à la technologie. Et pendant ce temps, Béran, s'instruit et rêve de reprendre les rênes...

Là où certains auteurs auraient pu nous faire un roman de 600 pages et plus, Vance nous en livre à peine 200. Avec cet inconvénient d'un background survolé, de personnages caricaturaux et d'une intrigue trop vite expédiée.
De plus, où sont les paysages grandioses, les descriptions chères à Vance, le dépaysement ?
Cela étant, l'intérêt principal de ce livre est l'idée que le langage façonne le comportement des populations. L'auteur reste suffisamment dans le flou pour qu'on y croit et l'histoire contée, qui si elle reste très survolée et naïve, n'est pas dépourvue d'intérêt dans le cadre d'une lecture purement récréative.

On glissera doucement, encore une fois sur la place des femmes, réduites à des marchandises à fonction procréative, mais attention, pas forcées, sous contrat...:-)
Si au moins l'auteur donnait dans le trash (encore qu'à l'époque était-ce seulement possible ?)... Mais non... ça vieillit mal tout cela, ça vieillit mal... C'est qu'il va finir par m'énerver ce Vance...
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date : 15-02-2020
Un bien décevant premier tome du cycle des aventuriers de la planète géante avec les baladins de la planète géante.

Planète géante, où sont venus s'échouer tous les déçus de la civilisation. Planète dénuée de métaux où la technologie quasi absente a vu régresser à différents stades, les individus et les multiples « modes de vie » présents sur la planète, autonomes mais livrés au pillage, aux esclavagistes et autres calamités bien humaines.
Quand une commission envoyée de la Terre pour tenter de régler le problème s'écrase à 65.000 km de sa destination, une seule possibilité, rejoindre l'enclave terrienne à pieds. Mais entre trahisons et rencontres incertaines le voyage sera mouvementé.

Où est passé mon émerveillement à la lecture du cycle de Tschaï du même auteur ? Avec ma jeunesse ?
Personnages inconsistants, background historique anémique, descriptions sans guère d'intérêt, impossible de me passionner pour cette ballade. Une courte ballade heureusement pour un récit que j'ai trouvé extrêmement fade. Un prétexte pour que l'auteur puisse nous décrire quelques pittoresques groupes de naufragés volontaires sur cette planète, lui se fait plaisir, mais moi ?
Le tout dans un style bien vieillot de la fin des années 50. Hamilton (Peter F., pas Edmond) viens à mon secours.

Un court roman qui malgré les promesses ne m'a pas fait voyager, ne m'a pas dépaysé et m'a profondément ennuyé.
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Attention, édité ou plutot réédité en 2001 alors qu'à l'origine il s'agit de 4 tomes publiés séparément et écrits entre 1968 et 1970 : le Chasch, le Wankh, le Pnume et le Dirdir.
La réunification en un seul tome est plutôt heureuse puisqu'il ne s'agit pas de 4 histoires dans un univers mais bel et bien d'une seule histoire (voire quatrième de couverture).

Dès les première lignes, on voit l'ancienneté du titre, L'histoire elle-même est à "l'ancienne", mais qu'importe...
Le cycle de Tschai est un splendide Planet-Opéra :
Une planète haute en couleur, des décors grandioses, des races originales aux moeurs particulières qui donneront des sueurs froides au héros et au lecteur.

Un incontournable de la SF.
bien meilleur que la geste des princes démons du même auteur.
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Écrit de 1964 à 1981.
De la SF à l'ancienne. Pas de descriptions techniques ou d'explications "scientifiques" sur l'univers servant de toile de fond.

La quête, le combat, d'un homme seul qui va exercer sa vengeance.
Un roman par prince-démon à retrouver et exécuter, le schéma et la qualité sont toujours les mêmes.

Une enquête "détective", de l'action mais toujours " à l'ancienne". Assez peu crédible en fait. L'univers scientifique n'est ou peu décrit. Kirth Gersen fait parfois figure de surhomme se sortant d'improbables situations.
Néanmoins, une fois intégré ces paramètres, on suit sans déplaisir les aventures de Kirth.

Vu le côté un peu répétitif des ouvrages, je conseille de lire un roman de temps en temps et de ne pas embrayer les 5 d'un coup.
La geste des prince-démons est un classique de la sf, il faut l'avoir lu.

Toutefois, ce n'est pas un livre de "relecture".
Préférez du même auteur : le cycle de Tschai, plus de merveilleux et d'exotisme qui en font une lecture plus agréable.
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date : 15-02-2020
il s'agit d'un ouvrage composé des trois romans suivants:
Le monde des non-A : le cycle du non-A
Science fiction : Les joueurs du A
La fin du a

Probablement l'oeuvre la plus célèbre et emblématique de van Vogt avec A la poursuite des Slans et Les armureries d'Isher
Ecrit en 1948 - 1956 et 1985 (les deux premiers ont été révisés par l'auteur lui-même en 1970).

Mis à part le dernier tome (écrit certainement sous la pression des éditeurs, 30 ans après vous pensez), nous sommes en présence de vieille, très vieille sf, avec toute les qualités de ses défauts. Totalement irréaliste du point de vue scientifique, on ne s'encombre pas trop des détails, complots galactiques, super-armes et pourtant : ...

Un style ultra accessible (comme l'ensemble de l'oeuvre de van Vogt), de l'action, des rebondissements, un "sens of wonder" totalement intact. de la nostalgie (pour les relecteurs) et les développements pseudo-scientifiques de la sémantique générale qui ajoutent un petit cachet supplémentaire.
Loin d'être fan absolu de ce genre de sf, le cycle du non-A reste, pour ma part, avec La saga des étoiles. Les rois des étoiles, le retour aux étoiles, un incontournable de la sf classique qu'il faut avoir lu (entre deux livres de hard-science, cela fait du bien parfois)....
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Une histoire de vaisseau générationnel.

La Terre se meurt, selon certains savants. La solution, envoyer un vaisseau capable d'accélérer jusqu'à la vitesse de la lumière et coloniser une autre planète. Mais Murphy passant par là, d'un voyage de quelques années, on passe à un voyage sur plusieurs générations, les équipages se succèdent, mutineries après mutineries et visites de planètes habitées mais non viables.

Ecrit en 1965, je lui préfère Tau Zéro d'Anderson (1970) pour le côté Hard Science et Starborne de Silverberg (1995) pour le côté relations entre les personnages. Bien que ce ne soit pas des histoires de vaisseau générationnel, se sont les deux titres qui me sont venus à l'esprit à la lecture de ce roman.
J'ai trouvé dommage que le fil rouge du roman soit les mutineries et changement de Capitaines successifs. Soif de pouvoir et révolution. Comme si l'humanité n'avait rien appris de son histoire… (D'un autre côté, regardons ce qui se passe autour de nous, et au final, Van Vogt n' a peut être pas tout à fait tort).
Je n'ai pas aimé le fait que chaque planète soit habitée par des extraterrestres évolués. Mais il paraît que c'était la norme dans les années 60 donc passons.
Les personnages manquent cruellement d'épaisseur, mais pour un roman court courant sur plusieurs générations, on ne s'étonne pas.
Et enfin, le final est pour moi, raté car trop improbable, limite grand guignol.

Cela étant. Je ne me suis pas ennuyé. Là ou certains auraient fait un roman sur un épisode (sans dénigrer le principe) en 10 pages, nous avons ici l'arrivée, la résolution et le départ. Les épisodes se succèdent, le changement se fait à vitesse grand V et l'histoire reste malgré tout intéressante. Et puis tiens, cela m'a donné la furieuse envie de relire Starborne. Donc au final, cette lecture aura été profitable…
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Petit recueil de nouvelles publié en 1978 en France et comprenant :
La dernière forteresse (1942)
Les hommes reflétés (1971)
Les assassins de la terre (1949)

Dans la première nouvelle, un maître du temps arrogant prétentieux et télépathe recrute à tour de bras des hommes de toutes les époques pour combattre une faction rivale dans la domination de la terre.
Dans la seconde, une pierre étrange venue du futur, dans un musée, multiplie les individus et les élimine au fur et à mesure pour ne garder le meilleur, mais dans quel but ?
Dans la dernière nouvelle, et bien, j'ai lu le livre il y a à peine une semaine et impossible de me remémorer l'histoire (si ce n'est que c'est encore une histoire temporelle).

C'est tristement symptomatique de ce petit livre. Encore une semaine je suis à peu près sûr que je ne me souviendrais absolument pas de son contenu.
C'est d'ailleurs malheureusement le cas de beaucoup de livres de van Vogt, autant je me souviendrais toujours d'un sorcier de Lynn, d'un monde des non-A ou d'un A la poursuite des Slans, autant un Silkie, un colosse anarchique ou une machine ultime (j'ai regardé dans ma liste pour retrouver des titres perdus dans les limbes de ma mémoire) n'ont laissé aucune trace pour la postérité de la science-fiction. Et ce recueil de nouvelles vient indéniablement grossir la seconde liste.

Ce qu'il reste : Une impression d'une moins bonne maîtrise de l'histoire à voyager dans le temps qu'un Poul Anderson par exemple (La patrouille du temps) ou d'un Asimov (Prélude à l'éternité). Un univers sans aucun doute riche, mais fouillis, servi en vrac avec une impression d'un gros fatras, limite bouillie indigeste, au point d'avoir du mal à suivre l'action des personnages.
Des personnages féminins en crinoline dans leur tête (en même temps vu la date de création…), une femme a les pleins pouvoirs, les plus puissants du monde, de l'univers et que veut-elle ? Faire un beau mariage. (Sic)…

Bref une oeuvre absolument dispensable.
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Après un rapide passage de son enfance désastreuse, tant familiale que sa triste expérience de la navy, notre héros déserte et embarque pour des projets plus aventureux de corsaire français et autres aventures maritimes, terrestres et amoureuses en mer de chine et océan indien.

Comment dire. Après une préface de Michel le bris (expert incontesté des aventures maritimes), un panégyrique d'A. Dumas, je m'attendais à quelque chose d'explosif, d'immersif. Je voulais retrouver l'ambiance et le bonheur de mes premiers Horatio Hornblower ou Bolitho. Hélas, trois fois hélas, il n'en a rien été. La faute très probablement à un texte trop daté, un style terriblement désuet, tantôt un luxe de détails qui n'amènent rien à l'histoire, tantôt l'inverse.

Bref, je me suis terriblement ennuyé dans cette histoire, ce qui est un comble pour le plus fabuleux récit d'aventure que Dumas ait jamais lu.
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Après un second tome un peu décevant, un dernier tome (en français) moins fade, mais hélas, trois fois hélas, il ne s'y passe pas grand chose, et le reste de la série n'ayant pas été traduit, nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire.

Nous avions laissé les différents protagonistes du tome 2 : Transgression, dans les situations suivantes :
Shan Frankland éjectée dans l'espace. Ade Bennet infecté par la C'naatat, les bezeri exterminés par une explosion nucléaire déclenchée par Neville et Rayat.
Le début du roman, nous remet d'ailleurs assez bien dans le bain.

Les Wess'har sont végétariens et respectent toute forme de vie, mais toute guerre contre eux devient une lutte à mort et si on les provoque, ils se lancent dans une guerre sans pitié, pouvant éliminer plusieurs millions de personnes.
Vaste programme dont nous ne verrons, hélas, pas le moindre petit bout de nez.

Le roman tourne autour de la responsabilité des journalistes, de la responsabilité individuelle, celle des militaires obéissant aux ordres, la notion d'ordre illégal, le respect de l'écologie. L'auteur reste toujours aussi axé sur l'anticléricalisme et l'athéisme forcené et l'espèce humaine ne sort pas grandie de cette lecture.

La lecture reste intéressante malgré tout, le thème du contact est traité de façon suffisamment originale, sans sombrer dans l'anthropomorphisme ou la suffisance, mais le style est toujours aussi froid (une caractéristique de l'auteur visiblement). Les personnages évoluent, mais comme je l'ai dit en début de critique, la suite n'a pas été traduite.
Mais d'un autre côté, aurais-je poursuivi mon voyage dans ces guerres qui n'en ont que le nom ?
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Dans le tome 1 La Cité de Perle, nous avions laissé Shan Frankland, désormais infectée par la c'naatat, parasite la rendant quasi immortelle, en réfugiée politique chez les Wess'har.
Les Terriens et les Isenj, prêts à tout pour s'emparer de la planète des Berzeri, dont les Wess'har sont les gardiens.

Moi qui reprochait un manque de consistance aux races extra-terrestres dans le tome 1, on peut dire que j'ai été servi dans ce second opus, en tout cas pour ce qui est des Wess'har; jusqu'à l'overdose d'ailleurs.
En effet, à travers la relation amoureuse qui unie Aras et Shan (et oui on abordera les relations sexuelles inter-espèces) et les relations de cette dernière avec les instances dirigeantes, les matriarches, on respire wessh'ar, on mange wess'har et on dort wess'har. et sur les 230 premières pages du roman, c'est long, trop long.

Heureusement, passé cette première partie, un peu soporifique, la tension montre brusquement entre les différentes races - due à un action humaine d'ailleurs, race ayant du mal à comprendre la psychologie wess'har pour qui tout menace est immédiate et doit être traité comme une déclaration de guerre.

Pour les personnages principaux, Aras "s'humanise", Shan se rigidifie et Eddie Michallat (le journaliste) prend de l'ampleur.
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Un bon premier tome.
Le problème avec la cité de la perle, c'est qu'en lisant les différentes critiques ici et là, on ne sait pas à quoi s'attendre. Une bouse infâme ou un sympathique petit livre (j'ai déjà répondu à cette question dans mon titre). Un space opera populaire avec super-héros ou un roman plus "réaliste" (option 2 pour moi). le mieux est de se faire sa propre opinion, et je dis que ce livre mérite d'être lu.

Une rencontre du troisième type incontestablement originale. Les humains ne sont pas cette race supérieure qu'on aime généralement retrouver dans les space op populaire, mais bien des primitifs.
Les personnages principaux : l'officier de police environnemental Shan Frankland est bien développé et très intéressant. le gardien Wess'har Aras est également bien décrit, physiquement et psychologiquement.
Pour le bémol : Les races extra-terrestres présentes dans ce tome : Wess'har ( à l'exception donc de Aras qui est un cas à part dans sa race due à sa contamination par un parasite le rendant immortel), Berezi, Isenj et Ussimi sont bien trop inconsistantes (peut être l'auteure les garde-t-elle en réserve pour le tome 2 : Les Guerres wess'har, tome 2 : Transgression).

Le roman amène une réflexion sur l'environnement, les eco-terroristes, le génocide, les OGM et les risques commerciaux et éthiques liés, le végétalisme. La politique et diplomatie qui pourraient être mises en oeuvre entre espèces intelligentes ayant une psychologie et des buts différents.

Bref, un livre que j'ai trouvé bien écrit, bien que dans un style un peu froid, manquant de rythme mais racontant une histoire suffisamment intéressante bien qu'incomplète, pour que j'attaque le tome 2. (Et oui ce n'est que le début de la série de 6 tomes dont seulement 3 ont été traduits).
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Vaut pour les deux épisodes :

Ne connaissant le jeu que de nom, j'ai pris ce livre, non comme une novellisation du jeu, mais comme un roman à part entière.

Il manque quelques explications sur les locustres leur origine et leurs buts et un passage par wiki a été nécessaire.
La narration est un peu froide et présente quelques longueurs.

Néanmoins on suit avec intérêt le combat pour la vie de Marcus, sa puissance, ses faiblesses et ses états d'âme.

De la bonne sf militaire, réaliste pour le monde dans laquelle elle évolue.
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Comme la couverture l'indique, nous avons le premier tome d'une nouvelle trilogie sur l'univers Halo qui suit l'équipe Kilo-5. Pour les fans des jeux vidéo, l'action se situe entre Halo 3 et Halo 4 et arrive immédiatement après le tome 4 de la série principale : Les fantômes d'Onyx.

La guerre contre les Covenant est terminée, leur alliance ayant explosé. Les sanghelies notamment, ont fait sécession. Mais pour que cela dure, il va falloir les déstabiliser encore plus et encourager la guerre civile. L'ONI pour ce faire, fait appel à Kilo-Five. Une petite équipe de Helljumpers, d'une Spartan II, d'une IA bien informée, d'un scientifique roublard et d'une barbouze à l'avenir prometteur faisant office de chef. Ils sont chargés d'armer les rebelles. Une OP digne des meilleures Black-op de la CIA (qui pour certaines leur ont bien pété à la gueule).
Pendant ce temps, le Dr Halsey, qu'on avait laissée en plan dans avec une petite équipe de Spartan II et III sur Onyx, tente de comprendre les trésors du monde bouclier forerunner dans laquelle elle s'est retrouvée enfermée.

K. Traviss n'est pas une novice en matière de novélisation. Star Wars, Gears of War et, plutôt bien réussi, sa série originale phare, les guerres Wessh'ar. Mais si j'avais trouvé son style un peu froid dans Gears of War, il s'est nettement amélioré ici. Alors qu'il n'y a absolument aucun des combats qui ont fait le succès de la série originale livresque, elle arrive à nous produire une oeuvre très prenante où les trois fils rouges (Halsey, Kilo-5 et les Shangellies, avec néanmoins un peu trop d'anthropomorphisme) sont soignés et captivants.
N'ayant pas été particulièrement tendre avec les deux derniers épisodes (Le protocole Cole et Contact Harvest), Traviss a su renouveler mon intérêt pour la licence Halo.

Le tome 2 : le baptême du feu est prévu pour novembre 2015. Et vu le clifhanger final, il va bien falloir s'y atteler.
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date : 15-02-2020
Un page turner très addictif.
Un premier roman récompensé par le prix révélation Futuriales 2014 et une suite disponible : Mausolée.

Dans un futur proche (2018), une expédition est montée par un mystérieux milliardaire en Antarctique. Un gigantesque artefact vient d'y être re-découvert. Avec son équipe hétéroclite et bigarrée, il lui faudra lutter contre les éléments, le temps et les russes qui semblent bien déterminés à s'emparer du contenu de la découverte, dont tout le monde semble connaître le contenu. Sauf nous.

IA, armures dignes d'Ironman, faits historiques savamment distillés, détails techniques, personnages hauts en couleur et particulièrement bien construits, mystères et boules de gomme à chaque page et surtout, de l'action, de l'action de l'action.
Un techno thriller d'action et d'aventures qui nous fait voyager aux quatre coins du monde et nous fait replonger dans l'histoire de la seconde partie du vingtième siècle sous-section guerre et science.

Ma critique sera aussi courte que le livre est long, 1152 pages en version poche et pas une seule seconde d'ennui.
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Préparez-vous à être déçus.

Nous avons fait un bond dans l'avenir. (Ou pas si l'on prend en compte l'épilogue des reliques de la mort). Albus Séverus, fils de H. Potter et Ginny Weasley s'apprête à prendre le poudlard express et fait la rencontre de Scorpius Malefoy, fils de Drago.
Albus et Harry ont de gros problèmes relationnels et on dirait que Harry n'a rien appris de ses tribulations vu la façon dont il se comporte avec son fils.
A base de retourneur de temps, les aventures d'Albus et de Scorpio, jeunes incompris avec des parents à la ramasse.

Même si désormais tout le monde est au courant, il est bon de rappeler que ce n'est pas un livre mais le texte intégral d'une pièce de théâtre. 352 pages en broché pour 21 euros ça pique un peu les yeux pour 3 petites heures de lecture. Mais bon, passage obligé pour qui a lu tous les romans de la saga.

Plus de 100 pages déjà lues et je m'ennuie comme un rat mort. Le format ne se prête pas à l'immersion dans l'univers magique de Rowling. Descriptions minimalistes (normal, elle sont remplacées par le visuel de la pièce, mais nous ne l'avons pas nous). Dialogues lapidaires, sans saveurs, intrigue inexistante.
Mais que diable allait-il faire dans cette galère (acte II scène 7).
Tiens pour tous les collégiens. Il devrait être interdit de lire une pièce de théâtre sans avoir auparavant VU la pièce en VRAI.

Sur l'intrigue proprement dite : Le retourneur de temps. Pourquoi ce malaise persistant, qui refuse de me quitter tout au long de ma lecture ? Je ne suis pas mauvais pourtant, en univers parallèles, réalités alternatives, uchronie et autres torsions de l'espace-temps ?
Et tout d'un coup, Eurêka, lors de sa première présentation, dans le prisonnier d'Azkaban, l'objet ne change rien à l'histoire, il est déjà intégré (on ne s'en rend compte que plus tard). Et si ces objets existent et ne sont pas fondamentalement illégaux, (sinon pourquoi un directeur d'École en donnerait-il un à une élève, juste pour suivre plus de cours) ; Pourquoi personne ne s'en est réellement servi avant, surtout les forces du mal pour faire triompher Voldemort ?

Les personnages sont mous, sans relief et ce qui est déjà valable pour les protagonistes principaux l'est encore plus pour les secondaires totalement fantomatiques. (Oui, une fois encore, c'est une pièce de théâtre, pas un roman)

Bref, pour prolonger la magie, je conseille plutôt des fan-fictions bien plus abouties comme le retour des anciens de G. Norman Lippert.
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date : 15-02-2020
Trop courte novélisation :

Comme l'auteur l'écrit dans ses remerciements au début, ce roman est la novélisation du pilote de la série Space: Above & Beyond, dont c'est également le titre en VO.

Comme l'indique le titre de ma critique, le livre est trop court : 254 pages.
Il en ressort un réel manque de descriptions, tant côté humain qu'extra-terrestre.
Pour ma part, j'ai trouvé les personnages assez inconsistants bien que certains soient annoncés par des petits chapitres introductifs sur des épisodes de leur vie.
Le livre n'est pas assez immersif.

Le quatrième de couverture n'est pas représentatif de l'oeuvre puisqu'il décrit surtout le background de l'histoire, qui n'est d'ailleurs qu'à peine esquissé dans le roman (format court oblige).

L'histoire justement : Une colonie et un vaisseau (parti pour établir une autre colonie)d'origine terrienne sont détruits par des extra-terrestres. Un groupe de jeunes recrues des marines est formé, puis envoyé sur mars pour y subir leur première épreuve du feu (par accident), avant de monter à bord de chasseurs de l'espace pour affronter les méchants aliens.

J'ai trouvé le traitement de l'histoire vraiment léger, surtout s'il l'on n'a pas vu la série, cela manque cruellement de visuel.
Néanmoins : l'histoire est intéressante et le livre se lit tout seul en quelques heures, il donne envie de voir la série.
Un petit livre de sf militaire qui aurait indéniablement mérité un développement plus complet.
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date : 15-02-2020
Passionnant.

Rex est un chien de guerre, avec ses comparses biomorphes, Miel, dragon et abeilles, ils sont aux ordres d'une multinationale paramilitaire pour contrer un mouvement révolutionnaire en Amérique du Sud. Mais quand le contrôle, technologique et affectif, se brise ou est brisé, que vont faire ces machines biologiques de guerre livrées à elle-même. La société est-elle prête à laisser en vie ces armes de destruction massive ?

Après une première partie très "primaire" où l'action est omniprésente, dans un style très simple, puisque le conteur est Rex, on aborde ensuite de façon plus complexe, la place des intelligences artificielles et celles des biomorphes dans la société. Avec procès, opinion publique et médias à l'appui (mais sans négliger la part d'ombre de ces êtres créés pour le combat).

Beaucoup plus abordable stylistiquement que "dans la toile du temps" du même auteur, j'ai particulièrement bien aimé ma lecture. le sujet est abordé intelligemment, mais sans excès, la lecture est fluide, attractive. C'est original, sans excès, on ne verse pas dans le pathos ou le veganisme.

Après, si cela reste une lecture appréciée, elle ne laissera pas, pour moi, non plus un souvenir impérissable. Il est des livres, qu'on lit, qu'on relit et qu'on adore reprendre, des années plus tard. (Les Dune de Herbert, les Vorkosigan de Bujold, les H.H de Weber ect puisqu'on est dans la sf militaire), lui ne rentrera pas dans mon cercle restreint des bouquins portés au panthéons des oeuvres cultes en la matière.
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Une lecture mitigée.

L'humanité s'est auto détruite, seule des arches ont pu être envoyées dans l'espace à la recherche d'une nouvelle planète pour tout recommencer. L'une de ces planètes, fruit d'une expérience ratée de l'ancienne civilisation terrestre, a permis l'évolution d'une espèce arachnide. L'affrontement est inévitable ?

Pour expliquer le roman, il suffit de mélanger Destination ténèbres de Robinson, Évolution de Baxter, Les fourmis de Werber, Aux tréfonds du ciel de Vinge et Élévation de Brin (dont l'auteur se réclame ouvertement) et vous savez tout.
Autant je me suis passionné pour l'évolution des arachnides, autant je me suis profondément ennuyé avec les humains, ce qui fait que je n'ai réellement apprécié que les deux tiers du livre.
La lecture n'est pas particulièrement exigeante, mais il faut savoir apprécier la Hard science, version biologie.
J'ai trouvé parfois ma lecture un peu froide, qu'il manquait d'un petit « je ne sais quoi » pouvant générer l'exaltation du lecteur.
Sur les différents concepts abordés dans le roman, une petite mention spéciale sur la condition masculine arachnide au travers de l'évolution de l'espèce.
J'ai bien aimé les cent dernières pages qui auraient méritées d'ailleurs un développement plus complet.

A lire donc, avec peut être une suite un jour ? Les spécialistes, ils en pensent quoi ?
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Mon premier Seinen (non c'est pas vrai, j'ai lu All you need is kill il y a quelques temps) là encore découvert dans une masse critique babelio.
Un novice comme moi avant de babeliofréquenter Alfaric me dirait : Mais qu'est-ce donc ?

Un seinen : Un manga pour jeunes adultes (15 à 30 ans) de sexe masculin. Donc, corps bodybuildés et survitaminés, poitrines défiant toute gravité, chute de rein ad hoc et petites culottes. Est-ce que ça rajoute au récit ? Non, mais est-ce que ça en enlève ? Pas du tout non plus.

Terra formars Asimov. Spin off donc de la série Terra Formars. Kesako ?
Mars a été terraformée à l'aide de cafards notamment, mais ces derniers ont muté et ont exterminé les premières missions renvoyées sur place. On forme donc une nouvelle mission Annex 1 d'éradication des cafards (et pour trouver un vaccin à une nouvelle maladie visiblement alien) avec comme effectifs, des astronautes mutants (transformés par génie génétique) en association avec des animaux.
Le commandant Sylvester Asimov sera le commandant de l'équipe 3. (hybridé avec un crabe, bien costaud).

Le Spin off (et donc celui qui nous intéresse ici). L'équipe 3 (une partie ici) a déjà subi la métamorphose MO (Mosaic Organ) et avant de rejoindre les USA et le lancement, le gouvernement russe lui demande d'enquêter et d'éliminer un MO pirate (mafia russe) qui en plus s'adonne à un trafic d'oeufs aliens, rien que ça.

Donc du haut de ma très courte expérience dans le domaine, il en ressort un dessin très soigné et plaisant à regarder. De la baston à presque toutes les planches (on dit planche pour un manga ? ). Un scénario sympa et quelques flashback pour expliquer l'histoire d'Asimov, un soldat visiblement exceptionnel au point de mériter le surnom de Dieu de la guerre.
Un personnage un peu ridicule : Ivan, le faire valoir d'Asimov ? le clown de service pour détendre un peu l'atmosphère ? Bof.
Bref une petite heure (environ j'ai pas compté) de détente musclée bien sympathique. J'achèterais le tome 2 dès qu'il sortira en juillet et je vais me pencher sur la série originale.
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Je suis partagé.

Dans ce court premier tome, la mise en place du schisme hérétique se profile à l'horizon chez les Bloods Angels, chapitre de Space Marine engagé dans la lutte éternelle contre les Traîtres et le chaos et notamment contre un chapitre dévoyés les Word Bearers.

Si l'action sanglante et guerrière est omniprésente, l'auteur n'oublie pas de poser les bases de ce que va être son histoire. Manoeuvrer pour faire basculer un chapitre entier au service du chaos. du jamais vu depuis l'hérésie d'Horus.

Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon bouquin, et pourtant je n'ai pas réussi à accrocher réellement à l'histoire, j'ai trouvé le style un peu en dehors, manquant de l'emphase nécessaire à ce type de littérature. Pourtant l'auteur n'est pas un lapin de 6 semaines et a une production non négligeable dans la Black Library.

Je rejoins en cela d'autres commentateurs. Peut être que Swallow n'est pas au niveau des Abnett ou McNeill dont j'ai lu la quasi totalité de la production Black Library et souffre de la comparaison.
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Un peu décevant, un tome charnière ?
IL s'agit du second tome de la trilogie Quantika dont le fabuleux premier tome : Vestiges a obtenu les prix Bob Morane et Futuriales 2013.

Pour ceux qui souhaitent se rafraichir la mémoire, l'auteure a fait un excellent résumé d'environ 1500 mots sur le site quantika-sf.
En quelques lignes, disons que sur une exoplanète glacée, une équipe de scientifiques, menée par Ambre Pasquier tente de mettre à jour des vestiges,centre de phénomènes physiques troublants, d'une civilisation disparue, les bâtisseurs. Des miliciens au service d'une entreprise privée et des indépendantistes sont là pour épicer l'histoire alors qu'en orbite, tourne un superbe BDO (Big Dump Object ou Grand Truc Stupide) bien évidemment impénétrable.
Au sein de ces vestiges se tient emprisonné, Ioun-ke-da le maître de l'annihilation et Ambre est en relation télépathique ? sensorielle ? avec cette entité et un rescapé des bâtisseurs.

Le second tome commence après l'ouverture de la boîte de Pandore...
Notre héroïne, pourchassée par la milice va se réfugier chez les indépendantistes et apprendre à connaître son sauveur, le Dieu sombre : Tokalinan le bâtisseur.

Il m'a été difficile de me remettre dans le bain. Peut être aurais-du faire ce que je conseille au début. Lire le résumé du premier tome. du coup j'ai trouvé le départ de ce second opus un peu brouillon.
Le style est toujours assez scientifique mais on a du mal à retrouver les enjeux du premier tome. L'irrationnel trouve trop facilement son explication, c'est un peu décevant. L'atmosphère s'est considérablement éclaircie et il n'y a plus (ou moins) cet attrait de la nouveauté si mystique du premier tome. le BDO ne réapparait qu'en toute fin et si l'aventure reste agréable à lire, il ne se passe pas grand chose, malgré quelques péripéties et actions en tout genre, en dehors des éclaircissements sur la nature des entités et "étrangers" où comment, selon l'auteure, communiquer avec un être qui ne partage ni votre ADN ni votre histoire ? Comment définir la notion de civilisation sans faire d'anthropomorphisme primaire ?
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L'histoire se passe sur un monde de type "boule de neige" nommé Gemma. C'est la première planète extra-solaire, convenant à la vie terrestre à être découverte et colonisée par l'espèce humaine (Située à 6.5 AL, le temps de trajet depuis la terre est de 17 ans).
Singularité : Autour de cette planète, orbite un gigantesque artefact (62km de long) en forme d'arc, mystérieux, impénétrable et indestructible.
L'action se déroule 170 ans après la colonisation, au début du XXIVième siècle.

Ambre Pasquier, qui depuis son arrivée sur Gemma est omnubilée par des rêves, va diriger une équipe de scientifiques sur un site archélogique enfoui sous la glace, qui lui a été révélé par ses songes. Ce site va s'avérer être aussi un point où les lois de l'univers ne s'appliquent plus.

Nous sommes en présence d'un planet opéra de très grande qualité. Partiellement hard-science, l'auteur utilise un jargon scientifique qui apporte une réelle crédibilité à l'histoire. Ici pas de vaisseaux hyperspatiaux - de super héros ou de technologie exotique (pour les humains tout du moins).

Laurence Suhner s'intéresse aussi à la vie de ses personnages, leur donnant une belle consistance, le tout dans un style assez décontracté, non dénué d'humour.

Une incursion progressive du "mystérieux" dans un monde rationnel et scientifique. Cette boule de glace (frileux s'abstenir) vous prend aux tripes et à la tête (dans le bon sens du terme) et ne vous lâche plus.
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