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Commentaires de livres faits par Fnitter

Extraits de livres par Fnitter

Commentaires de livres appréciés par Fnitter

Extraits de livres appréciés par Fnitter

n premier sentiment mitigé.

Premier tome d'une série de dark fantasy devenue mythique et qui à ce jour compte 13 volumes en français.
En propos liminaire, je tiens à dire que je fais ici la critique de ce premier tome et non de la série entière dont je compte lire encore quelques tomes avant de me faire une opinion.

La compagnie noire, une bande de mercenaires de plusieurs siècles d'existence, ayant compté jusqu'à 6000 membres et moins de 1000 pour ce premier opus. Elle se bat pour l'argent et une vague fierté. La politique, l'éthique ou la morale n'ont rien à voir dans l'affaire. Cette troupe a une histoire : Les annales, tenues en ce moment par Toubib, dont le nom révèle la fonction.
Pour ce premier tome, la compagnie se met au service de la Dame, l'éternelle Canaille, l'Ombre vivante, la veuve noire au coeur de la toile d'araignée, une demi-déesse du mal. Et oui, car peu importe pour qui la compagnie travaille; D'ailleurs le Mal est relatif et dépend de quel côté l'on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. La Dame et ses asservis ou les Blanc et leur Cercle qui compte quelques belles enflures aussi...

Dans cet univers, la magie, ou plutôt la sorcellerie, est omniprésente et occupe une part importante du roman. Parmi les personnages principaux, en dehors de la dame et ses asservis, on retrouve les sorciers de la compagnie, Gobelin, Qu'un-Oeil et Silence, dont les truculentes rivalités égaillent un peu le quotidien de la troupe.
la compagnie est noire, crasseuse et sent la sueur, l'atmosphère est sombre et glauque, mais même si des exactions sont commises, l'auteur glisse gentiment dessus, il ne faudrait pas non plus qu'on en vienne à les détester. Parce qu'au final on les aime bien ces crapules, qui ont d'ailleurs pour certaines un grand coeur, (hein Corbeau ?).

Pourquoi ce sentiment mitigé alors ? Après toutes ces critiques dithyrambiques, je m'attendais à quelque chose d'énorme, genre (Gagner la guerre), mais durant les 150 première pages je me suis ennuyé. le roman a du mal à démarrer, le fil est décousu et le style lapidaire (sujet verbe complément) de l'auteur n'a pas arrangé les choses; Je recherchais quelque chose de plus complexe.
Puis petit à petit, l'histoire a trouvé son rythme de croisière et j'ai fini par m'intéresser au devenir de cette compagnie et à son combat pour la dame, au devenir de ses personnages principaux, peut-être parce qu'on rentrait dans la phase combat ? (qui d'ailleurs restent eux-aussi assez soft en regard de ce qui s'est déjà fait en fantasy comme en sf).

4/10 pour la première partie, 7 pour la seconde. Attendons le second tome : le Château noir
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Second tome de la licence chasseuse de la nuit.

Cat est désormais employée par les Men in Black gouvernementaux en charge de l'éradication des vilains vampires. 4 ans ont passé. (Je tiens d'ailleurs à signaler que cette fin du premier tome avait été appréciée pour son originalité (pour ce que j'en sais de ce type de littérature...))

Plus de moyens ne peuvent nuire à l'efficacité de la Faucheuse rousse.
Mais voilà que Bones refait surface; une nouvelle intrigue et de nouveaux méchants apparaissent.

Plus gore que le premier tome. Nos deux ou trois passages érotiques requis par l'éditeur et le lectorat sont là, quoique qu'on passe encore une étape dans la puissance de la jouissance féminine (à littéralement s'esquinter les cordes vocales tellement c'est bon... )

On n'est définitivement pas dans le modèle de prévention de l'alcoolisme vu ce que Mlle ingurgite comme gin...
Le contrat, femme forte et indépendante Maaaaaiiiiisss amoureuse et sexuellement active avec son vampire est tout à fait rempli.
Quelques révélations supplémentaires sur les vampires, organisation et pouvoirs. Une rythme toujours tambour battant.
Un second tome qui fait totalement la maille encore une fois.

Juste un truc qui me chagrine pour ceux qui l'ont déjà lu. Vu l'organisation pyramidale des vampires avec affront personnel pour qui tue sa progéniture. Où sont les hordes de Maîtres Vampires assoiffés de vengeance aux trousses de Cat ? Vu tous ceux qu'elle a déjà dézingués...
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La lecture est très aisée, pas prise de tête pour deux sous.

Sven, limite surhomme dans un univers un peu trash.
Le langage est direct, cru, on accroche dès le début du livre.
On n'est pas là pour réfléchir mais si on veut de l'action militaire, l'histoire est au rendez-vous.
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Retour dans le Vide pour suivre cette fois-ci Slvasta et sa révolution, mais aussi Nigel, du moins son clone, venu enquêter.

Les romans du Commonwealth.
L'étoile de Pandore était 100 % SF.
La trilogie du Vide n'était plus que 50 % SF.
Là on frôle les 10 %. C'est de la Fantasy en fait. Mince, si Hamilton voulait en faire (ce qui n'est pas mauvais en soi), il n'a qu'à directement annoncer la couleur. Moi je voulais lire de la SF. D'un autre côté, la troisième loi de Clarke serait-elle passée par là ?
Mais bon, coup de gueule passé. Ça reste quand même vachement bien cet épisode. Le format, plus court qu'habituellement, condense les faits et on ne s'ennuie pas une seconde à Bienvenido… :-)

Une sorte de modèle à la PJ Hérault, le héros supertechnologique dans une société archaïque qui gagne et résout tous les problèmes avec son superordinateur.

Dans la trilogie du vide, force est de reconnaître que la partie intéressante était bien les passages sur Quenceria. Hamilton a exaucé nos désirs et fonde tout ce premier tome dans le vide pour nous faire vivre une révolution lénino-trotskiste.
Passionnant.
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date : 10-02-2020
Si vous n'avez encore jamais lu la production de hamilton, ce roman est idéal pour commencer. L'auteur est adepte des histoires à rallonge (voir Rupture dans le réel, un roman en 7 tomes de plus de 3.000 pages) avec des fils narratifs partant dans tous les sens avant de se retrouver, de façon tout à fait logique en cours d'oeuvre. Certains pourront y voire des longueurs, d'autres crieront au génie. Ce livre n'échappe pas à la règle.

Ce roman est idéal pour vous faire une opinion, on y retrouve des longueurs, des passages inutiles pour l'histoire comme dans les autres oeuvres de l'auteur.
La lecture est un poil ardue même si le style est très clair (bien que parfois un peu aride).

Mais Dragon déchu est une histoire, bien construite, bien ficelée, tout à fait haletante. on y retrouve des flash-back utiles, qui font une histoire dans l'histoire (jusqu'au dénouement final).

Dragon déchu est un roman d'aventure militaire, une oeuvre de hard science passionnante
A lire absolument.
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Nous faisons à nouveau un saut de plusieurs milliers d'années dans le futur.

Leto II est mort et sa conscience est fragmentée dans tous les vers survivants de dune, devenue Rakis. Les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de dune.
Après L'Empereur-Dieu de Dune qui ne m'avait guerre passionné, j'ai trouvé ici un franc regain d'intérêt pour la licence.
On retrouve un Bene Gesserit conquérant et puissant, intriguant.
On retrouve des héros positifs, abordables et attachants dont Duncan Idaho, Sheena, les révérendes mères et surtout Miles Teg, Bashar des Bene Gesserit qui va se découvrir des supers pouvoirs.
On découvre les Honorés Matriarches, descendantes des Truitesses, concurrentes des Bene Gesserit, moins politiques et retorses mais bien plus nombreuses, puissantes et se servant du sexe pour asseoir leur domination.

Beaucoup d'action et surtout, une introduction à ce que je considère comme le meilleur tome de la série après le premier épisode bien sur : La Maison des Mères.
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date : 11-02-2020
Hilarant ? Non, Drôle ? A peine.

Perry Blunt est un écrivain de scénario raté reconverti dans l'enseignement. Soudain, par le plus grand des hasards amoureux, il apprend que la Terre n'est qu'un gigantesque plateau de télé-réalité pour des humains extra-terrestres bien plus en avance socialement et technologiquement. Cerise sur le gâteau, à cause de l'érosion de l'audience, la planète doit exploser de la folie des hommes, dans un ultime feu d'artifice nucléaire, pour le plus grand amusement des milliards de téléspectateurs de la galaxie. Mission : Il faut sauver la Terre. Comment ? Trouver LE programme qui reboostera la chaîne. Mais qu'est-ce qu'un Terricule peut bien faire, même s'il s'associe à une belle et charmante productrice déléguée déléguée ?

L'auteur critique les faibles capacités de son héros pour l'écriture de ses scénarios. La présente traduction vaut bien les mêmes critiques. Je ne parle pas de l'histoire, qui elle, est plutôt originale mais du style que j'ai vraiment trouvé assez primaire et assez plat.
L'auteur fait preuve d'humour, mais il n'a pas su choisir son camp et s'est un peu trop pris au sérieux dans ses nombreuses critiques et satires de tous sujets (religion, gouvernements, comportements asociaux, industrie du divertissement etc.) Du coup on ne sait plus sur quel pied danser et les pages défilent, mais un peu trop lentement, voire interminablement.
Une petite farce qui aurait été deux fois meilleure si elle avait été deux fois moins longue.

Il y a pourtant quelques bons moments dans ce livre, mélange de Truman Show à la sauce Men in Black (et son célèbre flashouilleur) et certains m'ont bien arraché un sourire ou deux. Mais de là à rire ou à s'écrouler de rire, il y a un monde, non franchi. L'exercice est périlleux, l'équilibre précaire en SF (et peut-être partout ailleurs, mais je ne parle que de ce que je connais) entre l'humour léger et le sérieux, entre la folle dérision et le ridicule et l'auteur balance souvent des deux côtés et brouille le message.

Je n'irai pas dire que je me suis ennuyé, mais en tout cas c'est un roman qui ne restera pas dans mes annales personnelles des œuvres de SF humoristique.
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date : 12-02-2020
J'ai préféré les oeuvres de C.S Forester et de A. Kent.

Maître à bord est le premier tome d'une série de vingt ouvrages consacrés aux aventures du Capitaine Jack Aubrey et du Docteur Stephen Maturin. Publié en 1968 sous le titre Master and Commander, il a donné lieu au film éponyme en 2003.

L'histoire se déroule entre le 18 avril 1800 et juillet 1801 (après la bataille d'Algésiras entre les forces Franco-Espagnoles et la G.B, entre les ports d'Algésiras et de Gibraltar).
Durant ce temps, Napoléon est en guerre contre l'Italie et mène la campagne d'Egypte dans le cadre de la lutte contre la Grande Bretagne toujours en guerre contre la France Révolutionnaire et son alliée du moment : L'Espagne.
La Grande Bretagne mène un blocus en Atlantique et en Méditerranée et s'en prend au commerce maritime Français et Espagnol.
Le 01.01.1801 l'Acte d'Union réunit l'Irlande à la Grande-Bretagne. le Royaume-uni.

Le 18.04.1800 Jack Aubrey reçoit le commandement du Sloop de sa majesté : La Sophie. 150 tonneaux, 14 pièces et 91 hommes à bord. Après un début difficile suite à un manque de personnel (le précédent commandant étant parti avec ses meilleurs hommes). Jack va embarquer, avec son nouvel ami le Dr Maturin, pour une escorte de 12 navires marchands, un peu mouvementée, avant d'être envoyé en "Croisière" en méditerranée, où il va s'en prendre, avec beaucoup de bonheur, au commerce ennemi gagnant ainsi une certaine renommée tant au niveau de son équipage que dans la Navy. Mais il va aussi, par son comportement, s'attirer de solides inimitiés.

O'Brian, bien qu'inapte au service actif, a travaillé pour les services secrets anglais et s'est manifestement beaucoup documenté sur l'époque Napoléonienne. Plus qu'un roman d'aventure maritime, Maître à bord est indéniablement un roman historique, l'auteur ayant réussi à faire tomber la barrière entre les deux genres, voulant réconcilier le roman littéraire et le roman d'aventure.

Ses deux héros sont complémentaires, l'un génie en mer, bon vivant et baiseur aimable, l'autre plus torturé, homme de l'ombre (merci à Hubert Prolongeau). Leur relation est d'ailleurs plus équilibrée que celle qu'entretiennent Hornblower ou Bolitho avec leurs subordonnés.
Le Dr Maturin, en candide, nous permet de voir de l'oeil du néophyte la Navy, son fonctionnement et ses navires. le livre est très technique, avec moult emploi de vocabulaire adapté. Très littéraire et historique mâtiné d'une étude de moeurs sur l'équipage, des antagonistes entre les Irlandais et les Anglais...

Mais hélas, pour moi, ce côté plus littéraire a entrainé, par des digressions nuisant au rythme, des moments de lecture creux frisant l'ennui. La vivacité qui caractérise les oeuvres de C.S Forester (du moins la majeure partie) et celle de A.Kent (pour leurs héros respectifs Hornblower et Bolitho), fait défaut dans ce premier tome et malgré plusieurs batailles, j'ai trouvé qu'il manquait de souffle épique, les descriptions de ces dernières étant trop impersonnelles.

Bref un premier tome décevant au regard de mes lectures précédentes dans le genre aventures maritimes, mais c'est probablement du à mon côté plus "aventures" que "littérature".
Le second tome : Capitaine de vaisseau.
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Premier tome d'une immense saga. Probablement la meilleure série de sf militaire de tous les temps.

L'auteur s'est inspiré des aventures du Capitaine Horatio Hornblower, héros de la marine anglaise de C.S Forester, pour les transposer dans un univers (l'honorverse pour les intimes) particulièrement bien décrit et crédible en matière scientifique et politique (une monarchie constitutionnelle bâtie sur le modèle anglais).

Honor Harrington (notez les initiales identiques à celles du héros de Forester) est officier de la marine de sa Majesté. Aux commandes du HSM Intrépide, croiseur léger de 85.000 tonnes et 350 personnels, elle est, pour avoir embarrassé des gros pontes de l'amirauté, affectée à Basilic, terminus d'un trou de ver délaissé par le système mère Manticore, pour des raisons politiques. Sur place et malgré des ordres de missions "impossibles", elle saura déjouer un vaste complot de la République de Havre visant à s'emparer du terminus.

Tout au long d'une douce montée en pression, on va découvrir le fonctionnement de l'univers, de la flotte et du vaisseau commandé par Honor. Weber a su, par un style fluide, non dénué d'humour, rendre particulièrement passionnant (pour ceux que cela intéresse bien sûr) son petit monde. Les explications scientifiques se mêlent à des intrigues politiques particulièrement savoureuses et ce jusqu'au feu d'artifice final qui nous laissera pantois, les préparations au combats étant tout aussi passionnantes que les combats (terrestres et spatiaux) eux-même.

Amateurs de space opera, d'action militaire, de bravoure précipitez vous sur ce pur roman de divertissement. Une réussite totale.
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Après la critique plus mitigée que j'avais produite pour Les Cendres de la victoire, je me vois obligé de faire le grand écart. Cet opus est construit sur le même plan que le précédent, pas tant d'action que cela, mais une belle montée en pression et l'on parle quand même beaucoup plus de la flotte, qui reste l'âme de la série.

L'action se passe 3 ans après le tome 9. le gouvernement de Haute-crête, les adversaires politiques de tout ce qui compte de bien à Manticore, et qui ont la bienséance (pour le roman) d'être des ignares incapables doublés de crétins finis, ont eu le temps de faire leur trou.
Dans le même temps, un nouveau gouvernement s'est formé à Havre et il n'a pas cette odeur de souffre du précédent, ce qui n'empêche pas d'y trouver certaines personnalités ambitieuses et néfastes.

Honor repart enfin en opération (cadeau empoisonné de l'actuelle amirauté, mesquine et rancunière) en Silésie dans un contexte politique tendu avec les Andermiens.

Si l'on rajoute à tout cela, la découverte d'un nouveau terminus du trou de ver (seule chose bien de l'actuel gouvernement) qui va pouvoir faire rebondir à terme la série et introduire un nouvel univers avec : L'Univers d'Honor Harrington - L'Ombre de Saganami 1,

On est en présence d'un double pavé (deux fois 550 pages) de haute volée et de grande qualité. On a fait le deuil des petits romans du début de série plus orienté action. Désormais, la mise en place et la politique prennent une place considérable, mais nécessaire au bon déroulement de la série. Et moi j'adore.
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date : 30-01-2020
Pourtant bon public, j'avais aimé le grand livre (prix hugo) du même auteur. Sans parler du chien, manque d'action, manque d'intérêt. On ne passionne pas pour le voyage dans le temps tel qu'il est décrit et à quoi il sert. On se demande quand l'histoire va vraiment commencer. Livre pourtant encensé par la critique et de nombreuses personnes. Pas par moi. Je n'ai pas terminé le livre.
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Une introduction qui déchire...
(Oui, c'est une allusion même pas voilée à la publicité TV du moment).

Ce premier tome d'une trilogie est en fait la présentation de quelques personnages clés :
Logen neufs doigts, un barbare du nord, force de la nature, surnommé le sanguinaire, mais plus subtil qu'il n'y paraît.
Maître Bayaz, l'éternel mage façon Gandalf, mais d'une assurance phénoménale et bien plus roublard et tricheur que son modèle.
Ferro Maljinn : l'ancienne esclave, qui a oublié de se laver, prête à tout pour se venger de l'espèce humaine esclavagiste.
Le capitaine Jezal, épéiste confirmé, imbu de lui-même mais pas si crétin que cela.
Le colonel Glotka, ancienne victime de torture, devenu lui-même inquisiteur et donc maître dans l'art d'extorquer des aveux par la force : mon préféré.

Ce n'est pas la communauté de l'anneau. Cela sent la transpiration, la pourriture et la torture à tout va. Un mix entre la Compagnie noire et GOT. Mais l'auteur réussit à rester étonnamment léger et plein d'humour.
Du grim & gritty (traduction littérale, sinistre et graveleux) (une expression que je viens de découvrir, je vous la ressers), une atmosphère sombre et glauque avec une touche de légèreté donc, qui font de ce premier tome, une présentation particulièrement enlevée où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
On pourra regretter un background que l'on devine riche, mais insuffisamment exploité et développé (un comble pour le cas présent), l'auteur se concentrant sur les personnages.

Vivement la suite : Déraison et sentiments.
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Second (et dernier) tome (en ce qui me concerne) en format hors de prix de la série des fantômes de Gaunt.

Embarqué dans une mission à haut risque après une longue inactivité, les fantômes vont devoir se fier aux renseignements obtenus du traître (voir le pacte de sang), pour prendre d'assaut une station spatiale aux mains des forces du chaos. Une mission d'importance, au point qu'on alloue aux forces de Gaunt, trois space marines comme fer de lance.

Après un départ tonitruant, le soufflet retombe très vite, pour mettre en place la nouvelle mission. Il est loin le temps où un tome des fantômes n'était constitué que de coups de force et de coups d'éclat. D'un côté, l'histoire est plus profonde, de l'autre on se demande quand ça va enfin commencer.
Sur le fond, on a donc une histoire un peu lente, sans réel suspense, avant le feu d'artifice final.
Sur la forme : 23 euros 75 pour un livre contenant encore des fautes d'accord, il faut vraiment être mordu comme moi pour succomber. Promis, pour le prochain j'attends la parution en poche.
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date : 01-02-2020
Warhammer 40.000 : Double eagle est un spin-off issu de Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 2 : Les armes de Tanith. Dans ce roman, nous avions fait connaissance avec les Forces Aériennes Impériales de Phantine, que nous retrouvons dans ce présent opus.

Le XXième de Phantine est appelé sur un autre TOE, sur une planète qu'il faut absolument tenir pour la survie de la croisade des mondes de Sabbat. Et cette survie passera par la domination des airs.

Le livre n'est quasiment qu'une gigantesque, dantesque et flamboyante bataille dans le ciel d'Enothis. A part quelques traits de laser de temps en temps, on se croirait revenu au temps de la seconde guerre mondiale avec ses combats d'avions.
Ce roman m'a immédiatement donné envie de relire Millecrabe, Tome 1 : de P.J Hérault, une uchronie sur la guerre de 1945, où l'auteur, fan et spécialiste d'avionique, donne toute sa mesure dans des combats aériens de toute beauté.

Pour le bémol, même si j'ai adoré ce livre, je pense qu'une histoire un peu plus structurée (en lieu et place d'une succession de batailles) aurait donné plus de corps à ce roman.

Le mot de la fin au Major August Kaminsky (73 ennemis abattus) :
On avait des avions. On a volé avec. Eux aussi, ils avaient des avions. Ils ont volé avec. Et ça se tirait dessus. Au final, le seul truc important, c'était qui volait encore à la fin de tout ça.
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date : 01-02-2020
Premier roman et one shot sur les Space Marines de l'auteur, plus habitué à la garde impériale avec Les Fantômes de Gaunt.

Le roman consiste en une réutilisation de quelques nouvelles (que l'auteur a remanié pour cette compilation) déjà parues dans la presse spécialisée de l'univers WH 40K. Il met en scène les Iron Snakes et tout particulièrement l'escouade Damocles dont le chef est le sergent Priad.
L'oeuvre est composée des nouvelles suivantes :

1) Aube grise, mission sur Baal Solock : Les primuls (les eldars noirs) ont débarqué sur Baal Solock et les habitants appellent les Iron Snakes à l'aide. Seul Priad est envoyé et il fera rapidement montre de ses qualités exceptionnelles sur cette planète un peu arriérée.

2) Or noir, mission sur Rosetta où toute l'escouade (10 hommes) est envoyée pour rétablir l'approvisionnement défectueux d'une centrale à pétrole. En treize minutes ils auront tués 311 ennemis sans compter quelques Space Marines du Chaos contre seulement trois des leurs. Une victoire qui leur aura coûté cher.

3) Fièvre immaculée, mission sur Eidon où 300.000 hommes de la garde ont failli à la reconquête de la planète contre les Eldars noirs. Six escouades (60 hommes) sont envoyées en renfort, dont Damoclès, qui aura fort à faire.

4) Déluge écarlate, mission sur Cérès où l'escouade Damoclès se trouve confrontée aux forces du Chaos, trop forte partie ?

5) Sillage pourpre Ithaka, retour sur la planète mère des Iron Snakes. Moins de combat et un faux air de Dune et ses fameux vers.

6) Sang bleu sur Iorgu, un remake pur et simple de Nightbringer de G. Mc Neill.

Et enfin la septième et dernière nouvelle (peaux-vertes, mission sur Ganahearak) qui est presque aussi volumineuse que les six autres réunies où pas moins de 25 escouades (presque du jamais vu) d'Iron Snakes sont envoyées combattre les Orks. Mais ces derniers sont des millions. Est-ce que cette fois-ci , la seule force brute des Space Marines sera suffisante ? Faudra-t-il ajouter un peu de cervelle aux combats ?

L'ensemble forme un tout cohérent. Certaines nouvelles manquent un peu de profondeur, voire sont très lapidaires, mais cette cohérence, sur l'évolution de carrière de Priad, les références à ce qui s'est passé dans les précédentes aventures en font une oeuvre aboutie.
L'avantage du format nouvelle est que l'on est rapidement dans l'action, avec force de descriptions détaillées qui nous donnent l'impression d'y être.
Dan Abnett reste, sans conteste, mon auteur préféré dans la collection Warhammer 40.000.
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Décadence et folie pour ce cinquième épisode de l'hérésie d'Horus. Il revient sur la quadrilogie de départ, du point de vue des Emperor's Children.

Fulgrim est le primarque de cette légion. A travers de multiples combats contre des races extraterrestres (Laers, eldars, peaux-vertes), ses interactions avec la légion des Irons Hands (et de son primarque Ferrus Manus), on suit sa lente déchéance et son basculement vers la folie qui lui fera suivre le maître de guerre dans sa trahison jusqu'à la bataille de Isstvan V qui scelle le sort de la trahison si Isstvan III n'avait pas suffit.
Dans sa suite, les commémorateurs associés à sa flotte basculent également progressivement dans le chaos.

Un épais bouquin qui fait la part belle aux exactions et conséquences du chaos. McNeil excelle dans sa présentation, noire, dégradante, la débauche et les plus vils instincts de la chair corrompue. Pour les adeptes des ultramarines, on retrouve un peu l'ambiance de Ciel mort, soleil noir qu'il a écrit trois ans plus tôt.
L'atmosphère du livre est lourde, extrêmement sombre, glauque, sanglante (c'est une constante des livres W40k pour cette dernière), mais puissante, envoûtante.
On pourra regretter quelques longueurs mais le sujet est parfaitement maîtrisé.
Il est vrai que le tome 4 ( La fuite de l'Eisenstein) fait pâle figure à côté de cet opus, plus complexe et violent, plus abouti.

La suite : le retour des anges - Loyauté et Honneur.
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Pré-histoire des Dark Angels pour ce sixième tome de la saga de l'hérésie d'Horus, dont il se détache complètement.

Ce roman nous conte l'histoire de la fondation des Dark Angels depuis le presque début. A savoir : la vie du primarque Lion El'Jonson sur la planète Caliban avant la redécouverte par l'Imperium. Sa vie au sein des Chevaliers de l'ordre, sa quête pour la sécurisation de sa planète contre les énormes bêtes qui menacent la population. Puis la redécouverte du monde et la fondation de la légion des Dark Angels. Nous vivons l'aventure à travers les yeux de Zahariel, jeune novice de l'ordre, de son entrée dans la chevalerie jusqu'à sa transformation en Space marine et ses premières missions.

Effectivement, après 5 tomes centrés sur Horus et son hérésie avec ses multiples points de vue et conclus par le magnifique Fulgrim, ce nouvel opus dénote. Est-il pour autant mauvais ? Non.
Les deux tiers du roman se situent sur Caliban avant la redécouverte et tiennent plus de la fantasy que de la sf. Oui Scanlon n'est pas Abnett. Oui, le tome est moins profond, moins sanglant, moins noir et violent que les précédents, mais l'histoire reste agréable à lire. Les peurs et les doutes de jeunes novices de 10 ans, leur entraînement, leur maturation à la dure forment un noyau intéressant.
L'organisation politique de la planète, tout comme la redécouverte par l'imperium restent un peu survolés et auraient mérités un développement plus complet.

Si on ajoute à cela qu'il s'agit d'un premier tome d'une histoire qui sera poursuivie par le tome 11 (Les anges déchus de Lee), on a une histoire de bonne facture sur les débuts de l'un des chapitres les plus emblématiques de l'univers de Warhammer 40.000.
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Après la série Avant Dune (et son premier tome La Maison des Atréides), la série de la genèse (avec La guerre des machines) et la série Après Dune (avec Les chasseurs de Dune), Herbert fils et son éternel acolyte dans cette aventure K.J Anderson nous offrent le premier tome d'une nouvelle série dans l'univers de Dune.

J'avais toujours trouvé dommage de ne pas savoir ce qui s'était passé entre Dune et le messie de dune, voilà une injustice en partie réparée.
Dans cette histoire, les auteurs nous content les aventures de Paul Muad'Dib, l'Empereur, entre un an et quatre ans après la chute de l'Empereur Padishah Shaddam IV, où la mise en place du Jihad, les motivations de Paul dans cette guerre sainte. Ils alternent, à part à peu près égale avec un épisode, jusqu'alors inconnu de nous, de la vie de Paul Atréides adolescent (12 ans) entrainé dans une guerre des Assassins.

On retrouve un Paul Empereur, terriblement endurci, comme on le perçoit à la fin de Dune, et déjà se voyant prisonnier de sa prescience, pantin du destin comme dans le messie de Dune. le personnage possède une présence extraordinaire, grâce à sa vie développée dans les tomes de Herbert père. Paul à 12 ans est plus lisse, mais d'un autre côté, c'est la partie de l'histoire où l'action prédomine, contrebalançant ainsi assez habilement cette carence.
Dans ce tome, on retrouve un peu de cette exaltation et surtout un peu de cette complexité politique des livres du père, que l'on avait perdu dans les séries annexes. Un retour aux sources en quelque sorte.

Bref, un excellent tome.
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date : 02-02-2020
Hard science et roman d'amour

Avant tout autre chose, il est important de comprendre que le roman a été écrit en 1970 et traduit 40 ans plus tard en France. A l'époque il a été finaliste du prix Hugo (remporté à l'époque par l'anneau monde de Niven).

La terre est pratiquement pacifiée. le système solaire colonisé et déjà deux expéditions interstellaires ont été réalisées avec succès. Une nouvelle expédition vers la troisième planète de Beta Virginis, potentiellement habitable (comme l'indique une sonde précédente), située à 32 années-lumière, doit être réalisée à bord du Léonora Christana, un vaisseau trans-stellaire (mais non supraluminique). 25 hommes et 25 femmes passeront 10 ans subjectifs pour parcourir cette distance. Mais un incident de parcours les empêche de décélérer et l'accélération constante qui va les rapprocher de plus en plus de la vitesse de la lumière va avoir pour conséquence d'augmenter exponentiellement la différence entre temps « réel » et temps subjectif au point que des centaines voire des milliers d'années pourraient les séparer d'une nouvelle destination qui reste à définir.

James Blish a défini ce roman comme récit de sf ultime. Waouh... Oh, calme. Probablement en référence à un détail du scénario (ne spoilons pas), mais remettons à sa place cette oeuvre, certes agréable, mais mineure dans l'histoire de la sf.
Comme beaucoup de parallèles ont déjà été faits avec d'autres romans, j'irais du mien en citant Starborne de Silverberg, que tout admirateur de Tau zéro devrait apprécier.

On parle de Hard Science. Oui, tout est scientifiquement plausible (à part le happy end, mais les fins réalistes où tout le monde meure, ce n'est pas très vendeur, encore moins en 70). Oui, une post-face de l'astrophysicien M. Lehoucq nous valide scientifiquement la quasi totalité des théories, techniques et hypothèses mais la lecture en reste très accessible. Encore une fois, nul besoin d'avoir la compétence et le QI de Stephen Hawkin pour apprécier. Baxter, Bear, Robinson sont bien plus dur d'accès. Tiens, volontairement polémique (pour toi Denis) j'irais même jusqu'à Andy Weir et Seul sur Mars.
Après à mon niveau, peu importe que cela soit vrai ou pas, ce qui compte c'est que cela ait l'air vrai et j'ai réellement apprécié cette lecture « hard-science ».

Parlons maintenant de l'homme et des rapports humains. 50 hommes et femmes pour coloniser une planète (c'est une hypothèse du scénario). Juste, tout juste pour la diversité génétique (500 étant la valeur refuge, 150 pour une viabilité à 2000 ans) (on se rappellera pour ceux qui l'ont lu, de Dark Eden de Beckett et des ravages de la consanguinité). Sans compter les 1 à 10% d'homosexuels (selon les sources). La sélection des astronautes n'en a pas fait état, mais en même temps en 1970 c'était tabou, et être homosexuel n'empêche pas de concevoir des enfants. On a même un scientifique misogyne voire misanthrope.
1970 encore : Les femmes sont vues comme des pies bavardes (quelque soit leur niveau scientifique) qui ne pensent qu'à coucher, se mettre en couple et enfanter. Mais en même temps est-ce que cela a réellement changé ? ( Aïe pas sur la tête).
Le gendarme du vaisseau est au summum de sa caricature et aurait bien mieux convenu pour un livre d'action militaire plus primaire.
Pour des hommes et femmes spécialement sélectionnés, ils se laissent vite aller au désespoir.
Mais malgré tout cela, j'ai apprécié l'histoire humaine qui nous a été contée, la volonté féroce de survie.

Fluidité de lecture, on en ressort un peu plus instruit, rapports humain malgré tout agréables à suivre.
Second clin d'oeil à Denis, la théorie de l'engagement a failli me faire mettre 6/10 après rédaction de la critique. Mais non, je résiste. 8/10.
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Une Fantasy épique explosive pour un premier tome annoncé d'une trilogie.

L'ouest est unifié sous la férule de l'empereur fou Taïkon, manipulé par le Nécromancien, un mage avide de pouvoir. Lorsque le tour de Selvedrom arrive, la résistance s'organise. Nous suivrons donc le destin d'un simple soldat, Vargus, qui est plus qu'il n'y paraît. Balfruss, le mage de guerre et Talandra, princesse, chef des services de renseignement et future reine du royaume.

Dès le début, vous êtes prévenus. Ce sera sanglant, bourrin, violent. L'auteur se réclame de D. Gemmell et il a réussi je pense son pari d'une Fantasy épique et explosive.
L'auteur en fait des tonnes, dans le sang, les tripes et les scènes glauques. Et pourtant il manque un petit quelque chose pour rendre cela pleinement réaliste. Un peu de complexité peut être ou un style plus désabusé, j'ai du mal à trancher, pour se rapprocher d'une lecture plus adulte et/ou mature. Une lecture plus « abercrombienne » par exemple.
Néanmoins, ce qui peut paraître un défaut peut se voir aussi comme une qualité. Une lecture moins complexe peut être alors plus immersive dans les innombrables combats de soldats et de magie dont regorge le roman.

Je n'ai pas réussi à me décider lors de ma lecture, un tant agacé du manque de profondeur, malgré les efforts de l'auteur pour développer son univers avec ses surprises de dernière minute, un tant enchanté par le rythme effréné et immersif.
Le problème, c'est que le livre lorgne des deux côtés sans réussir tout à fait à se situer.
J'en conseille donc la lecture, et chacun se fera sa propre opinion.
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Longue mise en place et véritable appel à lire le tome 2.

Au XXIIIième siècle dans le cadre d'un régime féodal chrétien mondial, tel qu'il en régnait au XIième, au temps des croisades (mais le progrès scientifique en plus), la chrétienté organise une croisade sur l'une des planètes d'alpha du centaure, colonisable mais dont les autochtones auraient massacré les premiers colons pacifiques qui y auraient découvert le véritable tombeau du Christ. A bord du vaisseau interstellaire St Michel, 1 millions de soldats partent en guerre.

Nous suivrons notamment l'un deux, Tancrède de Tarende, méta-guerrier en proie au doute et un inerme (enrôlé de force pour ses compétences non-combattantes), bien déterminé à rentrer vivant.

Dans un mélange de sf militaire et de cyberpunk, mâtiné d'un thriller futuriste, l'auteur nous fait découvrir son monde avec parfois un peu de lenteur mais avec brio.

Des personnages attachants, quelques belles scènes de combats. Et avec un tel pitch, on se doutait bien qu'il y allait avoir baleine sous gravillon. Il ne s'agit pas évidemment d'un voyage d'agrément, mais la politique et la religion ont toujours fait bon ménage et les motivations secrètes, les ambitions personnelles et les bas instincts seront de la partie.

La partie SF est crédible, la partie religion aussi, la partie humaine tout autant. le mélange est réussi. le premier tome pose les jalons, pose les questions. Attaquons de ce pas le second.
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Moyennement moyen.

Les humains créent l'intelligence artificielle, ces dernières se rebellent, s'ensuit une guerre à l'échelle du système solaire où Falcon, premier et dernier cyborg fait le lien et l'intermédiaire, le tout en nous parlant de la planète la plus impénétrable du secteur : Jupiter. Humains, machines et vie locale.

Ce livre a un parfum à part à peu près égale, de modernisme et d'une littérature d'un autre temps, de hard science résolument moderne et de situations et personnages caricaturaux et datés.
Beaucoup de sujets, de pistes, d'idées dont de nombreuses insuffisamment exploitées. Un début interminable, un ventre mou et un final absolument génial.

Bref, je ne regrette pas ma lecture, mais je me suis ennuyé sur les trois quart du roman.
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Chef d’œuvre ? Non ! Mais une histoire solide et passionnante, pour ce roman français de qualité. Grand prix de l'imaginaire et prix bob Morane 2010.

La mer des caraïbes et ses nombreuse îles, XVIIième siècle, accompagné de son lot de pirates, et autres factions comme les indiens, qui contestent la précaire suprématie des Spaniards sur les lieux. Le Capitaine Henri Villon "honnête" commerçant de maravillas, d'étranges et mystérieux objets (que l'on sait, nous, venir du futur) est embauché par de non moins mystérieux Targuis qui ont équipé sa frégate d'armes temporelles redoutables pour aider à la normalisation de la zone devenue folle de ses nexus temporels qui amènent maravillas, destructions en tout genre et navires d'autres temps passés et futurs.

Le déchronologue est une frégate équipée de batteries secondaires et de canons minutieux qui feront leur œuvre sur des adversaires bien plus puissants mais impuissants. Est-ce un roman de science-fiction militaire ? Non, c'est un roman d'aventures maritimes, un roman de pirates où au final le côté uchronie et dommages liés aux folies du temps ne sont que secondaires. On se rapproche plus d'un « Bolitho » de Kent à la sauce « Black Sails » (l'excellente série TV) ( je ne parle que de ce que je connais) que d'un « sanctuaire » de Weber ou un « croisés du cosmos » d'Anderson.
Henri Villon a l'alcoolisme et le désespoir existentiel chronique chevillé au corps. Son passage en prison, digne de celui de Benvenuto dans « Gagner la guerre » de Jaworski n'a pas arrangé le personnage. L’atmosphère est sombre mais chamarrée. On s'y croirait et on patauge dans les relents moisis des vomissures de tafia avec notre héros, on se bat avec lui et on souffre avec lui.

Indéniablement une histoire qui nous fait voyager et participer à la piraterie, mais à la sauce réaliste et non pétrie de romantisme. Mort de moi et Christ mort, le style et le vocabulaire hauts en couleur de certains personnages y aident beaucoup.
Maintenant il y a le problème de la déconstruction du roman. Cela en sera un pour certains et pour d'autres non. Au lieu d'être linéaire, les chapitres ne se suivent et ne se ressemblent pas. Un gigantesque et aléatoire flash back sur toute l'aventure du Capitaine Villon. Cette façon de déstructurer le roman et se lier aux aléas et soubresauts du temps peut se voir de deux façons : un manque de gradation et de suspense dans l'histoire, puisqu'on connait presque tout des grandes lignes des aventures du héros dès le départ, ou bien, cette façon de faire, qui participe à la confusion du personnage, nous fait nous languir des détails et du pourquoi et du comment de cette histoire.
Une chose est sûre, il faut bien lire les dates en début de chapitre pour éviter de s'embrouiller, mais une fois cette petite gymnastique mentale effectuée, on est happé dans les aventures et on ne s'ennuie pas une seule seconde à bord du déchronologue.

Plus pour les fans d'aventures maritimes et de pirates que les fans de SF. Un trésor et Yoh ho ho, une bouteille de rhum.
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Premier tome d'une pentalogie.

Frère Ewen est membre de la fraternité pancatvique, agent dormant. Une organisation mystérieuse disposant d'une communication instantanée à travers la galaxie dont l'objectif plus ou moins mystérieux est la lutte contre les menaces du vivant. L'obéissance aveugle premier sacrement l'oblige à quitter une vie tranquille avec femme et enfants pour un voyage de 80 ans en solitaire lorsqu'il reçoit l'appel. La survie de l'humanité et des autres espèces est en jeu.
Olméo, accompagne ses parents, bannis pour un voyage sans retour vers une lointaine destination.
Poursuivi par les ennemis du Panca, en butte à divers agressions et risques naturels dans un monde certes technologique mais à la vie limite moyenâgeuse, le destin croisé de deux habitants d'un même système planétaire que rien ne prédestinait à se rencontrer.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome.
Certes, les ressorts sont connus, une menace à l'échelle de la galaxie, un possible sauveur, mais l'auteur a réussi à transformer cette introduction en quête très colorée, très descriptive et très poétique. Une belle écriture qui nous emmène à la découverte d'un monde chamarré aux multiples contradictions, alliant la science-fiction aux codes de la fantasy.
Ce premier tome m'a fait penser à l'univers de Vance dans la planète géante, mais en mieux.
Bordage nous fait voyager, nous fait vivre la vie et les déboires de ses deux héros très attachants avec beaucoup de sensibilité sans pour autant délaisser l'action.
Certains pourront regretter un début trop lent ou trop long par rapport à une conclusion (le voyage proprement dit de 80 ans en vaisseau spatial) trop rapide, mais j'ai trouvé quant à moi que le découpage était parfaitement cohérent avec les informations à conter, distiller ou à traiter.

Ce premier tome est un voyage, une quête initiatique et spirituelle comme en a l'habitude M. BORDAGE. La découverte d'un monde qu'on ne reverra pas, la découverte d'un univers qui se pose lentement pour les tomes suivants. Vous ne saurez rien de la menace, l'objectif était un superbe voyage. Objectif réussi.
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Premier tome d'une nouvelle série, qui a vu initialement le jour sur Internet avant de, face au succès, se voir publier.

Il s'agit du journal d'un officier de la Navy (une bonne résolution après une cuite du nouvel an) pour un monde zombie ultra classique ( ce qu'on croit être une "grippe" en chine, les gouvernements dépassés et tout le monde livré à soi-même ou presque) avec peut être une nouveauté : le cadavre irradié, plus rapide que la moyenne ?
Il y raconte sa survie, au jour le jour, avec les rencontres qu'il fait, les combats qu'il mène et les sacrifices nécessaires à la survie de tous.

Ce journal est écrit dans un style très simple, une narration à la première personne, utilisation du présent et du passé composé, comme tout bon journal qui se respecte, agrémenté de quelques photos et taches de canettes de soda. le point de vue d'un homme, donc pas de grande théorie ou de vision mondiale à la World War Z, mais plutôt un mix de The Walking Dead pour l'image et du dernier pilote de Hérault pour la partie voyage en avion.
Forcément, tous ces univers post-apocalyptiques version zombies se ressemblent un peu, mais pour le peu d'expérience que j'en ai, j'ai trouvé celui-ci particulièrement immersif, très "page-turner".

Cela se dévore, trop vite d'ailleurs (300 pages écrit gros), et appelle indéniablement à la lecture du suivant : Exil.
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Science-fiction militaire, action et pas de temps morts pour ce premier tome d'un nouveau petit monument de la sf militaire (du moins celle actuellement traduite en français) qui compte à l'heure actuelle plus de 10 tomes.

Alliance et Syndic, deux empires multi-stellaires sont engagés dans une guerre séculaire à grands coups de cuirassés et croiseurs de combats.
Une légende, Black Jack Geary, que l'on croyait mort depuis le début de la guerre a miraculeusement refait surface et se retrouve à la tête de la flotte de l'Alliance, bien mal engagée après un traquenard des Syndics. Un objectif : ramener la flotte à bon port.
Et Black Jack a un atout : Tacticien hors pair, il possède des connaissances en combats qui se sont perdues au fil des ans et il va en faire voir de toutes les couleurs à ses ennemis, aussi bien externes qu'internes, car son retour ne satisfait pas tout le monde.

Un homme face à sa légende. Sera-t-il à la hauteur ? Vous vous doutez que oui, mais c'est un homme avant d'être un légende. Bon même si l'auteur s'efforce d'éviter la caricature, il n'y réussit pas vraiment et c'est très manichéen, mais cela reste jubilatoire.
On entre directement dans l'action qui ne faiblit pas du début à la fin avec multiples descriptions de flamboyantes batailles spatiales, sans être trop technique.
On ne néglige pas pour autant les antagonismes internes à la flotte et Geary aura aussi fort à faire pour imposer son autorité et sa vision de la guerre à des subordonnés formatés par un siècle de guerre au cours de laquelle tous les excès ont été commis.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre. Loin de là. Mais en tout cas, un très agréable moment de space opera sous-section sf militaire, dans toute sa splendeur. Un pur divertissement popcorn à consommer avec modération tout de même car les 6 tomes de la série principale se ressemblent quand même beaucoup (renforcé en cela par les titres d'un seul mot).
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