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Commentaires de livres faits par Fnitter

Extraits de livres par Fnitter

Commentaires de livres appréciés par Fnitter

Extraits de livres appréciés par Fnitter

date : 12-02-2020
Manque d'un petit peu trop de tout.
Premier roman de l'auteure qui connaît un certain succès et qui a été adapté en série TV.


Après trois siècles d'isolement dans une colonie spatiale après un cataclysme nucléaire sur terre, les autorités décident d'envoyer 100 jeunes délinquants promis au châtiment ultime sur terre pour étudier la faisabilité d'un retour sur la planète alors que les ressources sur la station s'épuisent.
Nous suivrons donc Clarke, la rebelle étudiante en médecine et son futur ex (ex futur, un coup oui, un coup non) Wells, qui a bravé les interdits pour l'accompagner. Bellamy le garde, héros au grand coeur qui va braver les interdits (encore un ?) pour accompagner sa soeur chérie. Dans la colonie, Glass qui va s'évader au dernier moment pour retrouver son ex (futur in) Luke, amour impossible...


Oui, d'accord, la collection c'est R-Jeunes adultes. Mais je n'avais pas vu cela en choisissant ce livre et en guise de littérature YA, on a plutôt du roman pour adolescent, écrit gros et dont la lecture ne prend guère plus que quelques petites heures.
Un style simple voire simplissime, une architecture à base de flash-back pour éclairer un peu le lecteur sur les personnages, mais en trop grand nombre, qui coupent un peu le fil de l'histoire et qui frisent à peine des personnages désespérément lisses.
Un background anémique et au final assez peu crédible dans son fonctionnement (renouvellement des générations en trois siècles avec un enfant par couple, l'avenir de l'humanité confié à 100 gamins, même délinquants et plus cobayes que pionniers ?)
L'amour, moteur essentiel du comportement des adolescents, et l'auteure n'est pas avare en scènes de bisouillages en tout genre (d'accord, ils ont les hormones qui travaillent, mais quand même) qui n'apportent rien à l'histoire (hormis faire plaisir au lectorat cible peut-être ?).
On aurait pu faire de cette histoire, quelque chose de fort, violent, et même crédible en détaillant un peu (beaucoup) plus, tout en restant dans le créneau YA. Au lieu de cela, tout est noyé dans les bons sentiments gnangnan et un traitement trop lisse.


Je mets quand même 5/10, parce que je ne suis clairement pas le public cible (et que je peux comprendre qu'on puisse aimer), bien que des originaux comme Hunger Games ou Divergente, bien plus aboutis, m'ont énormément plus.
Un surf raté sur le succès actuel de la littérature YA dystopique.
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date : 12-02-2020
Un techno-thriller bourré ultra-efficace et riche de questions sur les préjugés et les ramifications des manipulations génétiques (page 1).

L'auteur nous livre un futur proche, crédible, glauque et assez sombre (encore que la situation déjà existante dans les bidonvilles et favelas ne soit pas de tout repos).
Le roman entier baigne dans une atmosphère froide, brutale, d'une violence réaliste.

Les USA ont fait sécession entre les états de la bordure et La république (surnommée JesusLand). Mars est en cours de colonisation et la terre y envoie régulièrement des colons.
Les manipulations génétiques ont crée des hommes adaptés (physiquement humains mais améliorés sexuellement, adaptés pour le combat...). La plus emblématique : La variante 13, trop dangereuse pour qu'on la laisse perdurer et dont les membres sont soit parqués dans des réserves, soit envoyés sur mars.
Carl Marcialis est un 13 qui cours après les « récalcitrants », pour le compte des pouvoirs en place. Il se retrouve à enquêter sur une succession de meurtres commis par un autre 13.

Nous avons là, un héros noir (il fallait la faire, elle était trop facile), musclé et bien viril (comme les affectionne Morgan, voir son premier héros Kovacs). Un trifouillé avec une vie, un univers bien décrit. Les autres personnages du roman ont également une réelle substance, même ceux destinés à mourir rapidement.

Morgan nous laisser barboter et patauger dans son univers avant de nous en donner les clés à mi-roman (c'est une habitude chez lui). Un peu difficile de se mettre dans le bain au début, mais ensuite l'auteur nous balade de pistes en fausse pistes sanglantes et on est pris dans l'enquête.
Ca taille sévère sur les petits travers humains, puritanisme, racisme, créationnisme, journalisme à sensation et on retrouve bien son profond désamour (doux euphémisme) pour les fanatiques-extrémistes-rigoristes religieux de tout bord.

Conclusion : Un polar bourré de testostérone de d'adrénaline, avec quelques longueurs, mais globalement très distrayant.
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Le dernier épisode d'une trilogie initiée par Carbone modifié et poursuivie par Anges déchus.
Un univers très riche et il est, à mon sens, impératif de lire le premier tome et fortement recommandé d'en faire autant du second, si l'on veut pleinement apprécier cet ultime opus (la conscience de pile corticale et l'univers martien sont ici abordés comme connu).

L'auteur, comme l'éditeur, disent de cette oeuvre que c'est l'ultime roman de la licence Takeshi Kovacs, mais si l'envie prenait l'auteur de reprendre son cycle, la fin décrite lui laisserait toute latitude pour le faire.

On retrouve une présentation et explication du Quellisme (que l'on retrouve dans les deux premiers épisodes sans vraiment l'aborder en profondeur) et une critique acerbe d'une religion "fictive" qui asservit les femmes, les assujettit à leur mari, les oblige à se voiler et dans laquelle les "barbus" peuvent prononcer une sentence de mort pour une coupe de cheveux.
On aborde la jeunesse de Takeshi Kovacs.

Le style est très moderne, l'auteur utilise un vocabulaire très vivant, parsemé de termes cyber, rapide, précis, ç'a percute. le livre est un mélange d'action, de sf militaire, de sexe torride (3 épisodes sur 650 pages) et de technologie.

Par contre, le début (voire le milieu) est peu fouillis et on ne sait pas vraiment qui est qui, qui fait quoi où et comment; (Pour l'exemple, la guerre déclarée par Takeshi Kovacs aux extrémistes ne trouvera son explication qu'aux alentours de la page 370), mais au final tout trouve sa justification.

Bref, un excellent moment de sf.
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Moins bon que le premier. (Carbone modifié).

On suit tout de même avec intérêt les aventures de Kovacs.
L'écriture est moderne, parfois crue, un peu de flottement en milieu de livre au point de se dire en fin de lecture : tout ça pour ça.

L'univers dans lequel évolue le héros n'est plus une surprise, mais il vaut mieux lire le premier tome avant pour être à l'aise dans cette seconde lecture.
Si vous avez aimé le premier, comme moi, vous aimerez le second.
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Un univers tout neuf dont on assimile assez rapidement les principes.
Un langage ultra moderne, assez cru, réaliste.

De l'action, du sexe, de la technologie, du suspense.
Des personnages hauts en couleur.

Une enquête policière fouillée, précise, mêlant pistes et fausses pistes.
La lecture est facile, on ne s'ennuie pas une seconde.
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date : 12-02-2020
Écrit en 1947 et publié en 1975 en France, "Encore un peu de verdure" raconte la fin du monde sur un mode humoristique.

Le coupable : Les aliens ? Les IA ? La bombe A ? Non. Les mauvaises herbes.
L'herbe du diable, dopée au fertilisant révolutionnaire inventé dans une arrière cuisine, va recouvrir rapidement la Californie, puis les USA et enfin le reste du monde sans que quoi que ce soit mis en œuvre par l'humanité ne puisse s'y opposer.

On passera sur l'analyse psychologique, de l'allégorie de la fin du monde, guerre froide et tutti quanti pour se concentrer sur le contenu.
Avec un style linéaire, simple (comme l'histoire d'ailleurs) et beaucoup d'humour (noir bien sûr), l'auteur nous livre un petit récit rapide et facile à lire, un petit bijou à découvrir ou redécouvrir.

Et si l'on en n'a pas eu assez des vilaines plantes tueuses, on pourra se consoler avec "le jour des Triffides" de Windham, en plus sérieux.
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date : 12-02-2020
La quatrième de couv dit de cette oeuvre qu'il s'agit d'un roman autonome. Je n'en suis franchement pas convaincu.

L'histoire se passe dans l'univers développé pour la trilogie initiée par Partie de Chasse.
L'héroïne, Esmay Suiza est un personnage secondaire du troisième tome de cette série : Couleurs gagnantes.
Dès le départ et tout au long du roman, les allusions à cette trilogie sont nombreuses tant au niveau des personnages, des situations ayant eu lieu (à commencer par ce qui vaut la court martiale à notre héroïne) que des éléments du background.
Tout cela pour dire, que sans avoir lu la trilogie d'Heris Serrano avant, ce roman pourra paraître mal ficelé ou manquant d'explications.

Sur le roman proprement dit : L'épisode de la cour martiale est intéressant et aurait mérité d'être un peu plus développé, à l'inverse de l'épisode familial (ou le drame personnel de Suiza, aussi horrible qu'il puisse être, manque un peu de "panache" pour l'histoire, même s'il a le mérite de donner de la consistance au personnage principal).
De plus, Mme Moon, réussi, une fois de plus à nous parler de ses canassons adorés, ce qui reste assez rare en sf space-opera (les lecteurs de la trilogie comprendront)... Ah, passion, quand tu nous tiens...

En dehors du dernier quart où l'action est très présente, très prenante et bien écrite (si l'on excepte les derniers chapitres de psychologie explicative inutile, l'histoire est déjà finie), le livre est un peu mou, mais l'atmosphère militaire qui y règne est assez prenante et fait indéniablement penser à cette atmosphère si particulière qu'on retrouve chez Weber et son héroïne Honor Harrington. (C'est donc un compliment pour moi...)
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Troisième et dernier tome de l'histoire commencée par Partie de Chasse et Double jeu.
Sans être le "roman de trop", les deux premiers se suffisaient à eux-même et cette "suite" n'était pas vraiment nécessaire.

On y retrouve toujours ce choc amusant des cultures entre nantis et classe populaire. Les chevaux ont également une belle part de l'histoire. On voit décidément que c'est une passion de l'auteur et qu'elle a à coeur de nous la faire partager.

On en apprend un peu plus sur l'univers dans lequel évolue les personnages. L'inconvénient, que l'on retrouve souvent dans de nombreux space opera dit "populaire", c'est qu'on a l'impression que la galaxie fait la taille d'une planète, voire d'un pays (et pas très grand en plus), avec autant de facilité à y voyager, commercer et intriguer que sur terre.

Enfin, on suit deux fils d'histoires, Heris sur Xavier contre la main secourable, et Ronnie, raffa et consorts sur Guernesi. L'histoire d'Héris et ses scènes de combat, éclipse, pour moi, totalement celle de Ronnie, qui paraît bien fade, superficielle et sans intérêt.

Bref, une fin de cycle en dent de scie, qui se laisse lire, dans un style toujours agréable et fluide, mais qui ne restera pas dans les annales.
Il existe un spin off de la série : Héroïne d'un jour avec un personnage très secondaire de ce tome.
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Un seul avertissement : Si vous avez aimé le premier tome Partie de Chasse, vous pouvez attaquer le second sans soucis . Sinon ne cherchez pas à aller plus loin.

Dans ce roman, on reprend la situation là où on l'avait laissée dans le tome 1 (dont la lecture est donc impérative).
Heris doit ramener le prince Gerel dans le Yacht de Cecelia, dont l'équipage a été recomposé par les anciens subordonnés du Capitaine Serrano, survivants de la partie de chasse.
La contrebande qui avait été évoquée dans le tome 1 va refaire surface et les intrigues politiques auront la part belle.
Le background se dessine doucement et l'univers dans lequel évoluent les personnages, s'il n'est certes pas très original dans le domaine du space opera, reste crédible malgré tout.

Une "variante" du syndrome de l'enfermement (Locked-in) pour l'un des personnages va venir pimenter le roman.

Toujours très bien écrit, dans un style fluide mais recherché. Ce n'est pas un nanar.
La formation militaire de l'auteur transpire dans son style. On a beau être à bord d'un yacht civil appartenant à une vieille héritière, le passé de son capitaine donne le ton martial et l'atmosphère militaire de l'oeuvre.

Les connaissances en biologie et paramédical de l'auteur rendent également le côté médical du livre très crédible, et la situation de son fils autiste (qui sera à l'origine de son chef d'oeuvre La vitesse de l'obscurité ) n'est probablement pas étrangère à ce réalisme.

En conclusion, un second tome, qui conclue l'histoire initiée dans le Partie de Chasse, dans un style agréable et une histoire intéressante. Une bonne lecture.
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Ce que l'auteure n'a pas réussi à faire avec Sassinak en 1990, elle l'a parfaitement réussi avec Heris Serrano en 1993; (Pour information, l'héroïne de Weber : Honor Harrington à qui l'on compare Heris serrano dans la quatrième de couverture est également sortie en 1993).

D'entrée de jeu, on nous présente une femme à poigne, avec une attitude martiale et terriblement compétente. On assiste au choc du commandement civil pour la militaire démissionnaire qu'est Heris Serrano. La prise en main et la remise à niveau du nouveau vaisseau du capitaine est très divertissante et très bien tournée. La confrontation avec Ronnie et ses comparses, Petits c..s prétentieux mais amendables, issues de la noblesse désœuvrée est très drôle.

On fait connaissance également avec une Lady Cecelia, vieille et gentille héritière, patronne de Heris dans son nouveau travail, qui saura avec brio nous faire partager sa passion pour l'équitation et la chasse à courre.
Le mélange space opera, chevaux et problèmes de plomberie dans le vaisseau pourrait paraître assez incongru, mais j'ai trouvé le mélange interressant et très divertissant.

Puis le rythme s'accélérera, lorsque le passé de Serrano viendra s'inviter à la fête, on en apprendra plus sur les raisons de sa démission et on assistera à une belle chasse à l'homme.

La comparaison entre l'oeuvre d'Elizabeth Moon et de celle de Bujold ou Weber est un peu exagérée. On n'est pas dans le même registre. Ici pas de batailles spatiales flamboyantes, de chaîne hiérarchique militaire ou d'explications scientifiques sur le fonctionnement des vaisseaux et de l'univers. D'ailleurs le background est quasi totalement absent de cette oeuvre (on sait juste qu'il existe une royauté et que des hommes sont suffisamment riches pour se payer une planète entière pour leurs loisirs).
Mais force est de constater que l'auteure, dans un style très fluide et agréable à lire, nous livre un roman que j'ai trouvé très bien écrit et qui nous permet de passer un très agréable moment de distraction en compagnie du capitaine Heris Serrano et Lady Cecelia.
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Si le premier tome n'était pas inintéressant (Sassinak), ce second opus, qui démarre là où se termine le premier, n'accroche plus du tout le lecteur que je suis.

Un manque flagrant d'action, des situations assez plates, sans aller jusqu'à s'ennuyer à chaque page, on a hâte que l'histoire se termine pour clore définitivement le chapitre Sassinak.

N'est pas Honor qui veut.
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Troisième tome de la licence... Pour rappel, il y a déjà 8 tomes en VO.

Lee Harden est désormais bien implanté au Camp Ryder et fait partie du conseil d'administration euh.. Disons qu'il en est un des chefs.. Mais tous ne voient pas les choses de la même façon que lui et dans ce nouveau monde, on ne vote plus et on règle ses problèmes à grands coup de calibre 50. Si on ajoute à cela qu'on ne trouve plus de femelles chez les infectés, on a notre ballade au pays des zombies.

Quel enjeu pour ce tome ? Pourquoi il n'y a plus de femmes (résolution en milieu de roman, ou dès le départ avec un minimum de jugeote) et qui veut la peau de Roger Rabbit euh Capitaine Harden (réponse en fin de roman ou plus tôt avec le même minimum que précédemment).
L'opposition systématique de quelques monsieurs je-sais-tout est un peu pénible à force. D'un autre côté on retrouve cela à chaque fois dans toutes les oeuvres post-apo. (Peut être parce que cela se passe comme cela dans tout groupe isolé et autonome ou peut être histoire de mettre un peu de piment dans l'histoire).

Néanmoins : Une histoire toujours crédible et un rendu militaire assez réaliste font de ce troisième roman un suite appréciable.
Disons que cette série est une valeur sûre de l'univers post- apocalyptique sous catégorie zombie version littérature de gare et vidage de cerveau.
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Second tome de la licence « les survivants » dont il existe sept volumes en VO.
Vous avez aimé le premier ? Vous aimerez celui-ci. Bon le côté feuilletonnant pour avoir un aspect un peu agaçant mais vous savez maintenant dans quoi vous vous engagez.

Le Capitaine Lee Harden est blessé, mais sauf et opérationnel dans le camp Ryder. Un camp improvisé de réfugiés aux parcours disparates. La partie ne fait que commencer. Vaincre les suspicions, aller chercher et rapporter des vivres de l'un de ses fameux bunkers spécial « post-apocalypse ». Survivre aux attaques d'infectés mais aussi à celle de Milo, le psychopathe chef de gang qui sévit à l'extérieur et qui verrait bien tomber dans son escarcelle, les merveilles promises par Harden.

Une seconde expédition en petit groupe pleine d'action et de rebondissements. Bon d'accord, on a l'impression que toutes les misères du monde se sont données le mot pour s'abattre sur le Capitaine. Quand un infecté ou un psychopathe s'envole, c'est sur les pompes à Lee Harden qu'il atterrit.
Cela reste un peu caricatural, mais c'est bien écrit (pour ce genre de littérature), vivant et extrêmement entraînant. Ça défouraille à tout va et les codes du genre sont à peu près respectés.

On n'en demande pas plus. En avant pour le troisième tome. Dès sa parution...
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date : 12-02-2020
Premier tome d'une série qu'on espère voir traduite en français, dont il existe déjà 6 tomes aux USA.

Le capitaine Lee Harden est le coordinateur de la caroline du nord (un par état). Son métier ? Attendre la fin du monde dans son bunker et se lancer à la reconquête légale du pays au nom du gouvernement défunt. Et la fin du monde est arrivée. La bactérie FURY a transformé 90 % de la population en zombies (pour simplifier). Mais avant tout, il va devoir survivre aux premiers contacts avec l'ennemi qu'il soit infecté ou encore humain. Il a l'entraînement qu'il faut, il a été formé pour cela, son plus grand atout ? Sa flexibilité et sa capacité d'adaptation, mais cela ne signifie pas pour autant que cela sera simple.

Eclipse nous a habitué ces derniers temps à quelques petits bijoux en matière zombiesque (ex le virus morningstar, les chroniques de l'Armaggedon). Et ils réitèrent avec cette nouvelle série. Comme pour l'une des ses grandes soeurs, l'auteur s'est d'abord auto-publié avant de devenir best-seller sur le net et accéder ensuite au circuit classique.
Un pitch de départ original mais au final une structure archi classique à base de plein d'armes, plein de cadavres, d'actions sanglantes et violentes matinées d'une pointe d'humanité.
Un survivant qui va devoir rejoindre un groupe déjà formé pour poursuivre sa mission, faisant en cours de route bonnes et mauvaises rencontres.
La situation est très, très locale, et on ne sait rien du reste du monde mais la lecture respire le professionnalisme, le côté militaire (action solo) est très bien restitué et la lecture est très addictive.
Il n'y a pas de grosses (bonnes ou mauvaises) surprises si ce n'est que le zombie est rapide, susceptible d'utiliser des armes par destination (donc plus intelligent que la moyenne du zombie classique) et capable de chasser en meute, donc bien plus dangereux que ses contemporains littéraires.

Au final un bon petit page turner dans l'univers zombie, un petit air de déjà vu mais que je n'ai absolument pas trouvé gênant. C'est un très bon premier tome, donc on attend le second avec impatience.
A lire pour les adeptes.
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On ne change pas une équipe qui gagne.
Après Pour l'empereur et le labyrinthe de glace, dernier tome de la trilogie Ciaphias Cain, commissaire.

Notre sympathique héros « anti-héros », toujours au sein du 597 de valhalla, va se retrouver, cette fois, face au force du chaos. Toujours auréolé de sa gloire qu'il considère comme imméritée, mais dont il se garderait bien d'en démentir le bien fondé, notre commissaire, conscient de ses propres faiblesses au point de se juger parfois plus durement qu'il ne le mérite réellement, va une nouvelle et dernière fois (hélas pour nous pauvres fans) aller au charbon. Une vieille connaissance (commissaire comme lui) tentera bien de contrecarrer ses plans, mais Cain, bien plus retors et dont la principale force reste encore sa capacité à ne pas se faire prendre au dépourvu, paranoïaque comme il est (et encore vivant grâce à ce petit talent), n'en fera qu'une bouchée.

Même qualités et défauts que les deux premiers tomes. Cette propension à radoter sur ses propres faiblesses, sur les problèmes odorifères de Jurgen son aide de camps, cette systématique capacité de Cain à se trouver là où il ne faut pas (pour lui, pas pour nous).
Mais malgré tout, une histoire bien enlevée, sans temps morts, toujours parsemée d'humour (si rare dans cet univers). Une belle et dernière virée avec la garde impériale et le commissaire Ciaphas Cain. On vous regrettera.
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econd tome de la série Ciaphas Cain, commencée par Pour l'empereur.

Petit rappel : Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. il n'empêche qu'il a rencontré et surpassé la quasi totalité des différentes sortes d'ennemis de l'empire et auréolé de gloire, surpassé par sa légende, même s'il fait souvent de gros efforts dans ses mémoires, pour démontrer que les actions où il parait mû par l'altruisme ou la loyauté ne sont en rien motivées par ces nobles sentiments, on peut se demander si sa conscience aiguë de ses propres défauts, ne le rend pas aveugle à ses qualités. Bref il est apprécié.

Ce deuxième opus se passe environ un an après son affectation au 597 Valhalla. le régiment est affecté sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae (mondes qui sont la spécialité du régiment) pour défendre une raffinerie de prométhéum contre une horde d'Orks qui a infecté le monde. On se prépare à une défense à un contre trois (mille contre trois mille). Une mission presque de tout repos. Mais hélas, un ennemi bien plus puissant rode déjà à l'intérieur du dispositif.

Le roman est construit de la même façon que le premier. le récit est tiré des mémoires de Cain et annoté par Amberley Vail, inquisitrice de l'ordos Xenos.
Ce système de note d'ailleurs, assez malin, permet d'éviter trop de digressions et de maintenir le rythme du récit par ailleurs soutenu.
Quelques redites (qu'on trouvait déjà dans le premier tome), comme la propension de Cain à s'auto-dénigrer, la critique systématique de Vail des extraits de Sulla, les allusions permanentes à l'hygiène corporelle de Jurgen et l'annonce régulière qu'un grand danger est à venir (histoire d'augmenter l'effet dramatique) commencent à lasser un petit peu, mais l'ensemble reste très agréable à lire.

Un héros finalement plus égoïste que trouillard, mais éminemment sympathique et qu'on aime suivre dans ses aventures....
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Action et humour pour ce premier tome d'une trilogie dans l'univers Warhammer 40.000 qui se poursuit par le labyrinthe de glace et La main du traître du même auteur.

Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. il n'empêche qu'il a rencontré et surpassé la quasi totalité des différentes sortes d'ennemis de l'empire et auréolé de gloire, surpassé par sa légende, même s'il fait souvent de gros efforts dans ses mémoires, pour démontrer que les actions où il parait mû par l'altruisme ou la loyauté ne sont en rien motivées par ces nobles sentiments, on peut se demander si sa conscience aiguë de ses propres défauts, ne le rend pas aveugle à ses qualités. Bref il est apprécié.

Ce premier tome va le voir débarquer dans un régiment du monde de Valhalla (que l'on a vu également des La garde des glaces de S. Lyons) au bord de la mutinerie, en tout cas fortement désorganisé suite à une fusion qui passe mal auprès des soldats (hommes et femmes) pour atterrir ensuite sur Gravalax, un trou perdu où la population fricote avec les Tau. Mais le mal est bien plus profond et tordu qu'il n'y paraît... Qui a intérêt à ce que Tau et L'humanité s'affronte ?

La légende de warhammer, assez sérieuse avec héros épique et héroïque en prend un coup avec ce drôle de commissaire politique façon grande époque soviétique. le roman est tiré des mémoires de Cain, donc à la première personne, rehaussé de quelques textes plus généraux (pour nous donner une vision d'ensemble) et annoté par une inquisitrice et amie de Cain, lucide sur sa vraie nature.
L'auto-dénigrement et la propension à tout tourner en dérision de notre héros sont-ils lassant à la longue ? Et bien pas du tout. Cela porte un regard d'une lucidité troublante et drôle pour ce qu'est censé représenter un commissaire dans cet univers.
On s'amuse beaucoup, mais cela n'enlève rien à la qualité et l'intensité de l'action armée, bien présente.

Drôle, irrévérencieux, haletant, bourré d'action (on reste dans l'univers warhammer 40.000 quand même), un excellent moment...
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date : 12-02-2020
Bien décevant.
Un roman multi-primé (au point que je ne les citerais pas tous) d'un auteur habitué à ce genre de traitement (il n'a plus de place sur sa cheminée pour tous les mettre). Un roman d'une exceptionnelle qualité donc ? Et bien encore une fois, je ne ferais pas partie de la troupe.

Borlu, appartenant la brigade des crimes extrêmes, est chargé du meurtre d'une jeune inconnue retrouvée dans sa ville de Beszel. le souci, c'est qu'elle semble avoir été tuée à Ul Qoma, la ville voisine. Enfin voisine, tellement proche qu'elle occupe le même espace, les habitants s'évisant (ne pas voir, ignorer) tellement mutuellement qu'au moindre faux pas, une mystérieuse organisation : la rupture, intervient pour remettre les choses en ordre.

Un background indéniablement original. Et si le début du livre peut paraître nébuleux, la simple lecture de la quatrième de couverture nous renseigne sur ou dans quoi on va mettre les pieds, ou plutôt les yeux. L'auteur développe un vocabulaire spécifique à cette situation (éviser, brutopiquement, inouïr, rompre etc) que les habitants respectent scrupuleusement, éduqués, conditionnés depuis leur naissance et surveillés par la rupture. Une guerre froide des cerveaux, un apartheid mutuel, un Berlin sans le mur autre que dans la tête entre Beszel l'occidentale et Ul Qoma l'arabisante.
Le problème, à mon sens, c'est que je n'ai du tout trouvé la situation crédible. Je pensais au début à une sorte de monde parallèle avec zones tramées (à la Fringe), mais non, que du physique.
L'atmosphère du livre est sombre, lourde, pâteuse même je dirais, l'enquête mouline, on pédale dans la choucroute, baigné de surcroît dans un flou plus ou moins artistique mêlé de politique absconse et improbable. Les personnages sont aussi froids que le style.
Si l'on ajoute que je ne suis pas particulièrement adepte du roman noir, il en résulte que je suis complètement resté à l'extérieur de l'histoire et que du coup, je me suis prodigieusement ennuyé (pour rester poli).

C'est mauvais ? Non vu le nombre d'admirateurs. Est-ce que je suis totalement hermétique au roman noir vaguement sf ? Non j'ai adoré par exemple Les Racines du mal de Dantec. A l'auteur alors ? Il faudrait que je lise son autre « réussite » primée : Perdido street station, mais disons que commençant à connaître mes goûts en matière de lecture, je crains que China Mieville ne soit pas ma came.
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Fan de la première heure du jeu starcraft, je ne me suis mis, néanmoins, que sur le tard, à la littérature dérivée du jeu.

Les connaisseurs de l'univers du jeu pourront se plonger dans ce nouvel opus de la licence Starcraft sans soucis. Même si de nombreuses références sont faites au premier tome (Starcraft, tome 1 : La Bataille de liberty ), la lecture n'en n'est pas indispensable.
Les autres : Je ne saurais que trop vous conseiller de le lire. de plus, Starcraft, tome 2 : La Tempête fait référence à quasiment tout l'arsenal Zerg Protoss et Terran sans vraiment beaucoup d'explications, les néophytes risquent de ne pas s'y retrouver.

Le livre est une succession de chapitres très courts (45 chapitres pour 250 pages), un coup les Zerg, un coup les Protoss, un coup la force alpha des Terrans et un coup les fermiers de la planète bekhar Ro et sa gentille et jolie héroïne de 17 ans. Ce découpage aurait pu donner une impression d'action, de rapidité, il donne aussi et surtout une impression de décousu.

L'histoire est assez primaire et les descriptions sommaires ( dommage pour les non-initiés, il faudra faire marcher votre imagination). Une fermière découvre un artefact extra-terrestre (ceux qui ont crée les Zerg et les Protoss) et toutes les races connues vont vouloir s'en emparer, ce qui va déclencher une belle bataille à 3 sur la planète de découverte.

C'est cette bataille qui sauve le récit. Elle commence au milieu du livre pour se terminer à la fin. Certes, elle est décrite de façon assez impersonnelle, sans sentiments (on ne vibre pas assez pour des héros sacrifiés sur l'autel de la bravoure) mais elle déploie tout l'arsenal de combat des 3 races et les connaisseurs vont retrouver avec délice, l'atmosphère du jeu.

Au final, un moment de lecture assez sympathique bien que trop court mais dans la licence Starcraft, préférez Starcraft 2 : Les diables du ciel ) plus orienté Terran mais beaucoup plus développé et intéressant.

Dans la novellisation de jeu vidéo préférez Gears of War plus complets ou (et) surtout Halo, La chute de Reach et ses suites qui restent pour moi un must de la littérature de ce genre.
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Troisième tome de la série. Sombre encore.

Poursuite de nos jeunes trublions elfes dans leurs pérégrinations. Seuls contre tous ou presque et évidemment Sophie n'est pas la dernière à mettre joyeusement les pieds dans le plat au risque de déclencher la guerre avec les ogres. On en demande vraiment beaucoup à des ado dans une société censément immortelle.

Dans la ligne directe du second opus, on pourra d'ailleurs reprocher à ce livre un manque d'histoire particulière. C'est juste la continuité du tome 2, le fil rouge de la série, mais il manque résolument une histoire dans l'histoire.
Je viens de le finir et je serais bien en peine de différencier les deux.
De plus, je lui reprocherais un manque de rythme. A part les 30 dernières pages, j'ai trouvé le récit un peu trop linéaire.
Sophie Foster est un peu pénible, mais bon, si les ado écoutaient leurs aînés, cela se saurait, et s'ils le faisaient on n'aurait pas de bouquin. (D'autant que décidément, les dirigeants de ce monde elfique si parfait semblent bien incompétents).

Ceci étant, le fil rouge reste très intéressant à suivre et je continue à apprécier l'univers de Mme Messenger qui se densifie et se complexifie au fil des épisodes. La lecture est agréable, divertissante ( à défaut d'être instructive). Que la longueur des critiques négatives soit plus importante que celle des positive ne doit pas faire croire que je n'ai pas aimé. le tome 4 reste dans la PAL.
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Second tome de la série, plus mature, plus noir.

Sophie Foster poursuit sa nouvelle vie chez les elfes, coincée entre le cygne noir, les rebelles, le conseil, l'école de FoxFire, ses grands pouvoirs (qui impliquent de grandes responsabilités), et tout ce qu'on attend d'elle. Qu'elle fasse des miracles bien sûr...

A 14 ans, pensez-donc, elle est déjà opérationnelle pour sauver toute la société des elfes.

Azkaban est enfoncé. l'Exil, prison des elfes est bien plus glauque et franchement bien plus flippante. Comment une société immortelle et pacifiste se retrouve bien prompte à briser des esprits (qui me semble être un traitement bien plus inhumain ou inelfien que la simple peine de mort).

Une société sois disant égalitaire, mais avec des nobles, du peuple voire la masse (la populace). Pas facile de construire son utopie Mme Messenger...

Avec ce tome on saute de la pierre philosophale à direct les reliques de la mort. Bien plus sombre, essentiellement axé sur les pouvoirs mentaux des elfes et un animal surprise en bonus... Un.... (c'est pour le côté sympa et jeunesse). L'école est reléguée au second voire troisième plan.

Un second tome addictif, bien qu'un peu long à démarrer, mais très plaisant. On se laisse gentiment (n'oublions pas quand même que c'est de la littérature jeunesse) emporter par les intrigues et on a hâte de voir ou savoir où tout cela va nous mener. J'aime bien cette série. La preuve ? Je suis en train de lire le tome 3.
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Pour me réconcilier avec la littérature jeunesse.
Premier tome d'une série de 7 (pour l'instant, depuis 2012 en VO, un par an) et deux nouvelles.

Sophie 12 ans est spéciale. Seule, sans amis, télépathe, mémoire photographique, surdouée et perdue dans le monde tristement humain. Blonde mais aux yeux marrons. Mais c'est normal qu'elle ne se trouve pas à sa place. C'est une elfe. Cachée parmi les humains, on la ramène dans le monde des elfes, et même là, elle est spéciale et promise à de nombreuses aventures, avec ses nouveaux amis dans son école spéciale pendant qu'un complot international se joue, mettant en jeu l'avenir de l'humanité et celui des elfes.

Le schéma désormais classique de l'humain.e ordinaire mais talentueux.se qui se retrouve plongé.e dans un univers fantastique dont il.elle est le héros (et il va quand même en classe).
En dehors de ma première tentative d'écriture inclusive, on notera que c'est à nouveau une fille le personnage principal. Lectorat cible, nos chères têtes blondes (brunes rousses…) ne rêvent plus d'être des princesses mères au foyer avec beaucoup d'enfants. Et c'est tant mieux.
Un peu de romance adaptée (12-13 ans), les beaux garçons restent un sujet de conversations chez nos gentilles demoiselles. Un livre bien plus ancré dans la réalité contemporaine qui se rapproche plus d'un Tara Duncan que d'un Harry Potter.

Au titre des reproches, on pourra regretter les efforts un peu superficiels pour rendre son monde parfait, végétarien (mais les légumes ont un goût de cheeseburger), « tout le monde est égaux » (mais certains sont plus égaux que d'autre), tout le monde est riche (mais il y a quand même des nobles et des ouvriers, limite lutte des classes sociales). Tout le monde est immortel (pas de surpopulation ? ) Tout le monde il est gentil et il n'y a pas de criminalité (mais il y a quand même les bons gros connards de service (au conseil des elfes de surcroît)).

J'ai adoré ce premier tome qui me réconcilie avec la littérature jeunesse. Un engouement que je n'avais pas retrouvé depuis les livres de Rowling et Audoin-Mamikonian. Une écriture moderne, fraîche, entraînante et des aventures palpitantes, pleines de surprises sur des sujets variés regroupant un peu tous les mythes et légendes (elfes gnomes et licornes, mais pas les urbaines, j'ai pas encore vu de vampires ou de loups garous)

A conseiller absolument à vos enfants, petits ou grands et à vous aussi, nostalgiques d'une certaine époque plus insouciante pour nous replonger en enfance avec Sophie Foster.
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date : 12-02-2020
Une belle (re)découverte.

Publié en 1972, Malevil est un roman post-apocalyptique réunissant toute les notions abordées généralement dans le genre.

"Le jour de l'événement", Pâques 1977. Nul ne sait pourquoi, un cataclysme nucléaire ravage la terre entière. L'électricité cesse de fonctionner et un fracas, vacarme, roulement de tonnerre, sirènes hurleuses, locomotives folles retentit. S'ensuit une élévation de la température digne des portes de l'enfer. La terre est morte, l'humanité est occise. Non, sur les 412 habitants de Malevil, bourgade de campagne française, que compte les 4 milliard d'habitants de la terre, une poignée a réussi à survivre. Et autour d'Emmanuel Comte et quelques amis, la survie s'organise, avec pour base ce château moyenâgeux dont ils occupaient la cave lors des faits. Et ils auront fort à faire, non pas pour reconstruire, mais déjà pour survivre...

Ce roman est un récit, celui d'Emmanuel, annoté de quelques chapitres de Thomas, le rendant ainsi plus réaliste et crédible. Il aborde tous les thèmes chers à la littérature post-apocalyptique. La survie à court terme, à long terme, le partage du reste des ressources, la défense contre les "autres" la politique la religion... On aura une vision particulièrement machiste de la condition féminine, les femmes étant soit vieilles et destinées aux corvées ménagères soit aguicheuses et "dévouées" à tout le monde, soit souffreteuses.
Le roman est moins complexe et moins "difficile" à lire que je ne le redoutais, sans doute influencé par les diverses critiques lues ça et là. Il est bien écrit, mais fait très "Français", voire campagnard (à grand renfort de "La menou" "La falvine" et "La noiraude"). D'un autre côté nous y sommes à la campagne, profonde, caricaturale, avec du consanguin (une certaine vision en 1972 ?). On est loin des romans post-apocalyptiques américains avec des survivalistes armés jusqu'aux dents qui feraient fuir une bande de zombies clopin-clopant.
Il y a des longueurs, et notamment une très longue introduction, qui permet certes, d'éclairer la psychologie du personnage principal (son rapport à la religion notamment), mais qui retarde beaucoup trop l'entrée dans le vif du sujet. Parfois trop de détails peuvent nuire à la fluidité du récit.
Cette religion, notamment, dont on verra la force et la puissance manipulatrice notamment grâce au machiavélique Fulbert.
Une vision très locale, on ne sait rien du reste du monde, avec des problèmes logistiques et des combats très locaux eux-aussi.

Bref, sans être un chef d'oeuvre ou un précurseur du genre, Malevil reste un roman post-apocalyptique franco-français agréable à lire et qui mérite d'être (re)découvert.
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Petit livre (125 pages) écrit en 1990 par un auteur espagnol et publié pour la première fois en France en 1994.
En voilà une entrée originale pour un livre de science-fiction, nous plus habitués à la littérature anglo-saxonne et accessoirement française dans ce domaine.

Un extra-terrestre, totalement étranger à nos us et coutumes, notre civilisation voire notre existence physique et notre fonctionnement biologique, part à la recherche de son acolyte, porté disparu. de cette base simple, E. Mendoza fait un petit roman totalement hilarant d'un extra-terrestre perdu dans Barcelone.

Le quatrième de couv parle d'une satire de notre monde moderne, mouaif... Gentillette alors. J'en ai fait une lecture plus primaire, avec des situations, des descriptions ou des bons mots, parfois désopilants, parfois simplement drôle.
Le format utilisé par l'auteur, de courts paragraphes (quelque fois une seule phrase) horodatés se prête particulièrement bien à cette mitraille continue de burlesque. La longueur du texte est également idéale car plus et cela aurait été l'overdose.

Les familiers de la culture espagnole et de la ville de Barcelone trouveront sûrement d'autres motifs de se réjouir de ce petit texte.

Bref, un court, mais intense moment de drôlerie science-fictionesque (c'est un néologisme, je sais...), un ovni dans la production actuelle. Un bon moment.
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Dernier tome.

Georgina va mieux. Seth va mieux. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Alors pourquoi l'enfer mute-t-il notre succube préféré à Las Vegas, pour qu'elle puisse faire tout ce dont elle rêve ?

Tout au long des épisodes précédents, on sentait bien qu'elle était trop gentille notre héroïne, qu'il fallait qu'elle soit sauvée. Et depuis l'épisode deux, on nous informe plus ou moins subtilement que l'Enfer a probablement fait une boulette sur le contrat la liant pour l'éternité aux forces du mal. Eh bien ça y est, on y est.

Un dernier épisode très sympa, un dénouement prévisible évidemment, mais on n'en attendait pas moins.
Mention spéciale au procès infernal.
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Le moins bon de la série.

Georgina déprime, sa vie amoureuse est en miette, elle cède donc aux sirènes des forces obscures et disparaît. A la recherche de Georgina désespérément.

Chaque épisode ou presque est à base de Georgina part en sucette et il faut sauver le soldat Kinkaid. On en apprend plus sur la vie et les oeuvres du succube, mais c'est histoire de mettre en place les explications dans l'épisode final (oui je l'ai déjà lu). Par contre pour le coup, on se rattrape sur les scènes érotiques. Un vrai lupanar la vie de notre héroïne. Heureusement d'ailleurs vu son métier.

Franchement, on s'ennuie dans cet épisode. On a clairement fait le tour du personnage. Reste à conclure.
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