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Le Bal des canotiers



Description ajoutée par LIBRIO64 2018-12-09T19:33:27+01:00

Résumé

Dans le village d’Auvers-sur-Oise, où le peintre Vincent van Gogh trouva la mort, Céleste vit seule dans la maison de sa mère.

Grosse et laide, jardinière dans l’âme, elle mène une vie recluse, tandis que sa sœur jumelle est mannequin à Paris.

Un jeune homme, un jour, la voit se baigner nue dans l’Oise. Il en tombe amoureux fou. Une idylle romantique naît. Lorsque reparaît la belle Anna…

Les deux sœurs, que tout oppose, vont alors se livrer une sourde guerre. En résonance avec la correspondance des frères Van Gogh, ce huis-clos étouffant conduira chacune des jumelles vers la vérité…

Le Bal des Canotiers est le drame de la jalousie et du mal être au féminin. Un style envoûtant, pour une magnifique peinture de mœurs.

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Classement en biblio - 4 lecteurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Goose 2018-05-13T11:15:09+02:00
Diamant

Lu suite à l'article sur Blasting News. Pas déçue : j'ai adoré !

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Commentaire ajouté par Goose 2018-05-13T11:10:40+02:00
Diamant

'Le Bal des Canotiers' de Danièle Séraphin : un choc littéraire

Avec cet excellent roman aux faux airs de thriller, Danièle Séraphin frappe fort !

Depuis sa récente parution, "Le bal des canotiers" ne cesse de susciter les éloges.

Ceux des lecteurs, d'abord, qui s'enthousiasment pour cette captivante histoire de jumelles ennemies. Ceux des critiques, ensuite, qui louent la plume de Danièle Séraphin, son style flamboyant et sensuel, la justesse de sa prose. Éloges mérités ! Ce roman paru aux éditions Complicités est effectivement une pépite littéraire, un bijou ciselé avec soin. L'un de ces livres trop rares qui s'impriment durablement en nous, nous hantent et nous poursuivent bien après la lecture. Si "Le bal des canotiers" n'est pas un coup d'essai, puisque Danièle Séraphin a déjà publié six romans, il est en revanche un véritable coup de maître !

Un roman qui aborde le thème de la gémellité

"Le bal des canotiers" nous conduit à Auvers-sur-Oise, village d'Île de France où Vincent Van Gogh, en 1890, se donna la mort d'un coup de revolver.

C'est là que vivent Carole Grandval, artiste peintre que le succès s'obstine à fuir, et ses deux filles, Céleste et Annabelle, muses dociles dévouées à l'obsession maternelle. Bien que jumelles, les deux sœurs sont profondément dissemblables. À mesure que le temps passe, le fossé se creuse, la haine s'aiguise, des rancœurs couvent dans l'ombre. Tandis que l'une s'adonne aux plaisirs de la gourmandise, finissant par ressembler aux pâtisseries rondes et crémeuses qu'elle affectionne, l'autre cultive son insolente beauté. Lorsque la séduisante Annabelle part pour Paris afin de devenir mannequin, Céleste s'épanouit, découvre l'amour dans les bras du jeune Hugo, et goûte enfin au bonheur. Mais un jour, Annabelle reparaît, portant en elle les germes du drame à venir...

"Le bal des canotiers" ou la valse des émotions

Anciennement professeure de danse, Danièle Séraphin imprime à ses mots une grâce aérienne, une sensualité, une élégance qui évoquent celles de danseuses au sommet de leur art. De sa plume acérée et poétique, l'auteure explore les affres de la jalousie, les relations filiales, les travers d'une société soumise au culte du paraître. Les destins contraires de ces sœurs jumelles, opposées dans une guerre cruelle et intime, se heurtent et s'entremêlent pour tisser une toile complexe, délicate, où le lecteur se retrouve pris au piège, heureux captif de ce duel gémellaire aux allures de tragédie. Empruntant aux codes du thriller, flirtant avec la saga familiale et le roman d'atmosphère, "Le bal des canotiers" est un livre hybride, multiple et foisonnant. Un livre habité par les présences fantomatiques de Vincent et Théo Van Gogh, dont la correspondance fait ici écho à la relation tourmentée de Céleste et Annabelle. Danièle Séraphin est sans nul doute une étoile au firmament de la littérature contemporaine, mais certainement pas une étoile filante ! Son œuvre sensible et profonde, en dehors des modes et, de fait, résolument intemporelle, est de celles qui sont faites pour durer.

Publié le 31/03/2018 Blastingnews par Charlotte Desmazières Auteur de la news (Vérifié par Julien Brécourt)

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Commentaire ajouté par anyea 2018-05-08T10:48:06+02:00
Diamant

Le Bal des Canotiers est placé sous l’égide des Impressionnistes (Monet, Renoir), de la poésie avec Rimbaud et de l’art pictural avec les frères Van Gogh dont la correspondance parsème les presque 400 pages de ce très beau roman virevoltant et léger, au style très classique qui peut surprendre en ces temps d’expérimentation complexe en matière littéraire car il rappelle tout à la fois, entre réalisme et merveilleux, Maupassant (pour le cadre et le traitement des paysages) et, par son côté « contes de fée », l’univers décalé d’Amélie Poulain et celui de Tim Burton. C’est par le personnage de Céleste, gourmande et sensuelle diffusant ses fragrances de simplicité et de bonheur autour d’elle que l’on entre dans cet univers féérique. « Ainsi à la verte coulée d’une colline d’Auvers-sur-Oise, une maison à la noblesse fanée, aux volets décapés par le siècle, abritait cette tendresse mêlée. (…) Sous la gloriette accablée d’un chèvrefeuille et d’un rosier se cachaient une table et deux chaises rouillées. C’était là que Céleste goûtait le mieux ce qu’elle avait accompli : son œuvre palpitante et tressée, de feuillages, de lianes, de branchages et de félicités… Un vélo dans la rue grinçait. Le clocher de l’église tintait. La chatte assise en face d’elle lui contait sa journée avec le pli des yeux… ».

Céleste, c’est la plus jeune des jumelles, Annabelle, la plus « jolie » ? ; elles sont les filles de Carole Grandval, artiste peintre inaccomplie qui les a élevées seule, entre dépression et mélancolie, leur lisant et leur relisant les lettres des frères Van Gogh… « Le mal de produire des tableaux m’aura pris ma vie entière, et il me semble (…) ne pas avoir vécu » (V. Van Gogh à Théo). C’est un roman empreint de poésie et de lumière – par la grâce d’une nature très présente tant dans la vie de Céleste dont l’émerveillement est infini qu’en ces lieux choisis pour cadre de l’intrigue, le village d’Auvers-sur-Oise où sont enterrés les frères Van Gogh – que l’on savoure jusqu’à la dernière page et qui nous entraîne dans une intrigue très tendue où la psychologie des personnages est décortiquée très finement. Céleste, voluptueuse et généreuse, coule une vie simple et paisible dans la maison de leur mère tandis qu’Annabelle mène à Paris une vie de mannequinat superficielle et bruyante. Tout semble les opposer, l’une laide, l’autre belle, mais laquelle est réellement la plus belle dans son corps ? et laquelle la plus laide dans son âme ? Au départ, les deux semblent dans la lumière, mais une lumière très différente, tandis que l’une est sous les spots artificiels, l’autre se baigne nue sous les rayons du soleil. « Dans sa parure d’ombre liquide, pliée sur son reflet dans l’onde, la jeune fille cueillait la fraîcheur à ses pieds pour s’en mouiller.(…) Céleste nue se redresse. Rivière aux genoux, elle est une baigneuse pâle qui déplie sa pudeur, qui s’offre charnelle et confiante à l’attouchement d’un regard. Elle a pour seule chasteté le voile de ses cheveux mouillés sur la peau de ses bras. L’audace de cette chair sculpturale meuble tous les silences ». C’est cette image délicate et lumineuse qui s’offre au premier regard de Hugo, jeune professeur de français qui en fait la découverte par hasard, lui fiancé à une de ces parisiennes longilignes et sophistiquées dont il finira par se séparer pour venir à la rencontre de Céleste et en tomber follement amoureux. « Sa seule présence me comble, écrivait-il. (…) Il savait seulement qu’il avait trouvé son corps d’attache, une anse de chair lourde et maîtresse des eaux de son esprit». Céleste est pourtant présentée comme un laideron, grosse et mal fagotée, portant des verres très épais et disgracieux qui finissent de l’enlaidir mais, nue dans la rivière, dépourvue de ses verres et en pleine lumière, pleine de cette amour de la vie qui ne la quitte pas, en communion parfaite avec la nature, qui saurait résister à cette apparition qui semble sortie d’un Renoir. « C’est quoi être belle ? (…) La beauté était-elle le fruit du seul conditionnement esthétique, ou pouvait-elle exister dans l’absolu ?». Anna, comme elle s’en rendra vite compte quand sa carrière en peu de temps sera presque finie, et qu’elle retournera vivre auprès de sa jumelle (et lui pourrir la vie), est cette beauté superficielle des podiums et des castings, elle n’est qu’abstraction et vide, rien ne sait combler ce néant qu’elle porte en elle et dont Céleste a déjà mesuré l’importance, cherchant à combler celui-ci en l’aimant toujours plus et ce, jusqu’à s’oublier. « Céleste était née avec la main mise d’Anna sur sa volonté. Garrottée, cette laisse gémellaire menaçait d’étrangler, mais la peau en avait si bien avalé la présence, comme un bourrelet d’écorce au col de greffe des cerisiers, que la cadette n’avait nulle prescience du danger. C’était une servitude primitive, immémoriale… ». L’évolution des deux sœurs jusque dans l’inversion finale et confuse génère une tension qui tient le lecteur en haleine quant au devenir de Céleste, jusqu’à la dernière page. Et même si on sait combien la gémellité peut investir de complémentarité, on reste toutefois ébahi devant tant d’abnégation alors que cette sœur diablesse, après avoir tout fait pour évincer le bel amoureux, tentera d’éliminer la douce Céleste à différentes reprises.

Au-delà d’une histoire à la psychologie complexe, Le Bal des Canotiers est de ces romans qui, par la grâce d’une écriture très maîtrisée et de belles trouvailles stylistiques, fait que l’on garde le personnage tout en sensualité et amour de Céleste longtemps après avoir refermé le livre.

« Céleste écoutait les mots germer dans ses entrailles. En elle, elle sentait croître le verbe, et la poésie réjouir son âme plus puissamment qu’un printemps renaissant ».

Marie Josée Desvignes - LA CAUSE LITTERAIRE 04.05.18

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Commentaire ajouté par colmy 2018-04-24T12:54:31+02:00
Diamant

Certainement le meilleur roman que j'ai jamais lu de ma vie... Eh oui, on frise ici l'excellence. A tous les niveaux : histoire, originalité, style d'écriture, narration, suspens, tout y est.

Anna est une reine des podiums; mannequin elle est livrée en pâture au public : c'est le Paraître. Céleste, sa soeur jumelle, est tout le contraire : heureuse dans son jardin, elle cultive l'Être et sera vouée à rencontrer le grand amour.

Problème : Anna revient vivre avec sa soeur dans la maison de leur mère. Un passionnant duel de chair et de sentiments s'ensuit entre ses deux sœurs jumelles, qui comme le revers et l'avers d'une même médaille. Un jeune homme Hugo, sera là pour assister Céleste et Annabelle dans leurs luttes intestines et intimes... Laquelle des deux va l'emporter ? sur l'autre ? sur la vie ? sur la douleur intérieure? Vous le découvrirez en lisant ce livre profus, profond, passionnant, servi par une écriture absolument délicieuse. "Le bal des canotiers" : une histoire éternelle, perdue dans les temps, le nôtre et l'ancien.

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Date de sortie

Le Bal des canotiers

  • France : 2017-08-24 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 4
Commentaires 4
extraits 0
Evaluations 2
Note globale 10 / 10

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