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Les Secrets de Whitehorse (Intégrale) : Rapprochés par un secret - La mémoire à vif - Cette ombre dans ton regard



Résumé

Rapprochés par un secret - Tome 1/3

Les gens tuent pour protéger leurs secrets de famille… En arrivant à Whitehorse pour enquêter sur la disparition des jumeaux McGraw, enlevés vingt-cinq ans plus tôt, Nikki a toujours en tête la mise en garde de son grand-père. Mais qu’importent les risques qu’elle court en se présentant au ranch où l’ombre des bébés enlevés plane toujours. Au diable l’hostilité manifeste de certains membres de la famille et l’attitude méfiante de Cull, le fils aîné, aussi séduisant que taciturne, qui semble hanté par un terrible secret. Nikki est prête à tout pour découvrir la vérité et blanchir la mémoire de son père, injustement accusé du kidnapping…

La mémoire à vif - Tome 2/3

Dans la chambre d’hôpital où elle vient de se réveiller, Abby tente de se rappeler les circonstances dans lesquelles elle a perdu la mémoire. Puis, sentant près d’elle une présence, elle tourne les yeux et tressaille. Car, près de son lit, Ledger McGraw la couve du regard et annonce qu’il va la ramener chez lui pour veiller sur elle... Surprise, troublée, Abby ne comprend pas ce qui lui arrive. De qui Ledger prétend-il la protéger ? Et pour quelle raison est-ce lui, son premier amour, qui se trouve à ses côtés aujourd’hui ? Lui qui l’a abandonnée autrefois, la poussant par dépit à épouser un homme qu’elle n’aimait pas…

Cette ombre dans ton regard - Tome 3/3

Où sont les jumeaux McGraw et qui les a enlevés ?

Désolée, je ne peux pas vous aider… Choqué par le refus catégorique de C.J. West, la jeune enquêtrice qu’il a contactée suite à de nouvelles révélations concernant la disparition de sa petite sœur, enlevée quinze ans plus tôt, Boone McGraw s’interroge. La mort suspecte de l’associé de C.J., deux jours plus tôt, justifie-t-elle à elle seule la peur qu’il lit dans son regard ? Et se peut-il qu’en venant la trouver il ait mis malgré lui la jolie détective en danger ?

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

-- Rapprochés par un secret --

1

Leurs pas résonnaient dans le long couloir, accompagnés de cris terrifiés, de sanglots douloureux derrière les portes closes. La jeune aide-soignante, Tess, s’arrêta devant une chambre et, d’une main tremblante, glissa une clé dans la serrure.

— Je ne devrais vraiment pas faire ça, murmura-t-elle en jetant un coup d’œil nerveux autour d’elle.

La porte s’ouvrit, et elle se hâta de reculer. Nikki St. James sentit une bouffée d’air s’échapper de la pièce tel un soupir. La pénombre régnait à l’intérieur, mais elle entendait le grincement régulier d’un rocking-chair.

— Il va falloir que je referme à clé derrière vous, chuchota Tess.

— Attendez un instant, la pria Nikki.

Il lui fallut quelques secondes pour que ses yeux s’accoutument au manque de clarté. Enfin, son regard se posa sur l’occupante de la pièce, et un frisson rampa sur sa peau.

— Ce n’est pas la bonne chambre, dit-elle en faisant mine de ressortir.

— Si, répliqua l’aide-soignante tout bas. C’est elle. C’est Marianne McGraw.

Nikki fixa la femme aux cheveux blancs et aux traits ravagés qui se balançait d’avant en arrière, avec les yeux vides d’une aveugle.

— Elle est trop âgée. Ses cheveux…

— Ils ont blanchi du jour au lendemain après… Eh bien, après ce qui s’est passé. Elle est comme ça depuis.

Tess frissonna et se frictionna les bras, comme si un frisson la parcourait elle aussi.

— Elle n’a jamais parlé depuis tout ce temps ?

— Pas un mot. Son mari vient la voir chaque jour. Jamais elle ne lui répond.

À vrai dire, Nikki était surprise que Travers McGraw continue à rendre visite à son ex-épouse, surtout étant donné ce dont on la soupçonnait. Peut-être, comme elle, venait-il chercher des réponses, se dit Nikki.

— Et ses enfants ?

— L’aîné lui rend visite de temps à autre, mais elle ne semble pas le reconnaître. Elle passe ses journées à se balancer sur cette chaise.

Cull McGraw avait sept ans lorsque l’enlèvement avait eu lieu. Ses frères, Boone et Ledger, étaient encore plus jeunes que lui. Peut-être ne se souvenaient-ils même pas de leur mère.

— Si vous voulez entrer, il faut vous dépêcher, ajouta Tess, visiblement inquiète.

Nikki franchit le seuil, mal à l’aise à la perspective d’être enfermée à l’intérieur. À mesure que ses yeux s’habituaient à la semi-obscurité, elle comprit que la malade tenait quelque chose contre sa poitrine. Un nouveau frisson courut le long de son échine. Deux petits visages cireux la fixaient, encadrés de cheveux blonds tout emmêlés.

— Que tient-elle contre elle ? murmura-t-elle d’une voix rauque en pivotant vers Tess.

— Ses bébés.

— Pardon ?

— Ce ne sont que de vieilles poupées. On devrait les mettre à la poubelle, mais… elle a fait une crise quand on a essayé de les remplacer. Si elle doit prendre un bain et qu’on les lui enlève, elle se met à hurler et s’arrache les cheveux jusqu’à ce qu’on les lui rende. C’est le médecin qui a eu l’idée de les lui donner. Avant, elle était… violente. Il fallait la mettre sous sédation pour s’approcher d’elle. Comme je vous l’ai dit, vous entrez à vos risques et périls. Elle est… imprévisible, et elle peut être dangereuse si on la provoque. Elle est beaucoup plus forte qu’elle n’en a l’air. À votre place, je ne traînerais pas.

Nikki attrapa son carnet au moment où la porte se refermait derrière elle. Le bruit de la clé qui tournait dans la serrure résonna à ses oreilles tel le grondement d’un canon.

« À vos risques et périls ». Paroles rassurantes, songea Nikki en faisant un pas hésitant dans la chambre capitonnée. Elle avait lu tout ce qu’elle avait pu dénicher sur l’affaire McGraw. À l’époque, celle-ci avait fait grand bruit et suscité une foule d’hypothèses. Pendant des années, à chaque anniversaire, les médias avaient rappelé les faits, toujours accompagnés de la promesse d’une récompense pour toute information concernant les jumeaux Oakley et Jesse Rose McGraw.

Nul ne s’était jamais présenté. La rançon n’avait jamais été retrouvée non plus. Le premier anniversaire n’avait rien apporté de nouveau, pas plus que le cinquième, le dixième, le quinzième ni le vingtième.

À l’approche du vingt-cinquième, rares étaient les gens, en dehors des habitants de Whitehorse, Montana, qui se souvenaient de ce kidnapping.

— Il n’y a rien de pire que les vieilles nouvelles, avait déclaré son grand-père lorsqu’elle était allée le voir au siège du grand journal qu’il publiait.

Wendell St. James était assis derrière son énorme bureau, cheveux et sourcils en bataille, ses lunettes cerclées de métal perchées en équilibre précaire sur le bout de son nez aquilin.

— Tu perds ton temps, avait-il ajouté.

À vrai dire, il était d’avis qu’elle perdait son temps à écrire des ouvrages sur les affaires criminelles. Il avait espéré qu’elle marcherait sur ses traces et lui succéderait au journal. Peu lui importait qu’elle ait élucidé sept des neuf affaires auxquelles elle s’était intéressée.

— Quelqu’un sait ce qui s’est passé ce soir-là, avait-elle protesté.

— Si c’est le cas, il y a fort à parier qu’il ne va pas cracher le morceau vingt-cinq ans après.

— Peut-être que, l’âge venant, le coupable est tenaillé par le remords. Ce ne serait pas la première fois que ça arrive.

Il avait émis un petit grognement sceptique et fixé son regard d’acier sur elle.

— Je n’étais pas très chaud pour tes enquêtes précédentes, mais là… Tu crois que je ne sais pas ce que tu as en tête ? Je soupçonne que c’est la faute de ta mère. Elle n’a pas pu se taire, c’est ça ?

— Elle ne m’a pas parlé de mon père, si c’est à ça que tu fais allusion. Je l’ai découvert toute seule.

Jusqu’à récemment, Nikki avait cru qu’elle était la fille d’un inconnu avec qui sa mère avait eu une aventure d’un soir. Le fruit d’une erreur de jeunesse.

— Vous m’avez menti tous les deux pendant toutes ces années en me laissant croire que j’étais un accident, et que c’était pour cette raison que je portais le nom de ma mère.

— Dis plutôt que nous t’avons protégée. Et maintenant, voilà que tu t’es mis en tête l’idée ridicule de laver la mémoire de ton père.

Wendell avait marmonné un juron.

— Ma fille a prouvé qu’elle n’avait aucun bon sens concernant les hommes. Mais je te croyais plus intelligente.

— Rien ne prouve que mon père ait été impliqué, avait riposté Nikki sans s’émouvoir.

L’été de l’enlèvement, son père travaillait au ranch de Sundown Stallion Station. Son nom avait été lié à celui de Marianne McGraw.

— Maman ne croit pas qu’il ait eu une liaison avec Marianne, et elle ne croit pas davantage qu’il a joué un rôle dans l’affaire.

— Cela t’étonne ?

— Elle le connaissait mieux que toi.

Son grand-père avait esquissé une moue.

— Que t’a-t-elle dit d’autre concernant l’enlèvement ?

En fait, sa mère ne savait que peu de chose. Contrairement à elle, Nikki, qui aurait exigé des réponses, sa mère s’était contentée d’aller rendre visite à son mari, placé en détention provisoire avant le procès.

— Elle ne lui a pas posé de questions parce qu’elle ne voulait pas entendre la vérité, avait assené Wendell.

Nikki devait reconnaître que l’instinct de journaliste de son grand-père avait apparemment sauté une génération. Pour sa part, elle aurait voulu connaître chaque détail de cette nuit-là, même si elle avait dû découvrir en même temps que son mari était impliqué.

— Un jury de douze personnes l’a reconnu coupable.

— En se basant sur des preuves indirectes.

— Et sur le témoignage de la nourrice. D’après elle, non seulement Marianne McGraw était instable, mais elle présentait un danger pour les jumeaux. De plus, la nourrice a déclaré avoir vu Marianne et ton père à de nombreuses reprises dans les écuries, et ils semblaient… très proches.

Nikki avait compris que son grand-père était mieux informé qu’il ne l’avait laissé entendre.

— La nourrice, la femme qui est désormais l’épouse de Travers McGraw. Ce fait à lui seul la rend suspecte. J’aurais pensé que tu m’encouragerais à faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé ce soir-là. Et puis… que veut dire au juste « très proches » ?

Son grand-père avait posé son stylo avec un soupir irrité.

— Cette affaire est classée depuis des années. Des dizaines de très bons journalistes, sans parler d’agents du FBI et de policiers, ont fait de leur mieux pour l’élucider, en vain. Qu’est-ce qui te fait penser que tu peux faire mieux ?

Elle avait haussé les épaules.

— J’ai hérité de l’arrogance et de l’obstination de mon grand-père et des gènes d’un des suspects. Pourquoi ne pas essayer ?

— Parce que tu es trop impliquée émotionnellement, ce qui veut dire que l’histoire que tu souhaites écrire ne vaudra pas tripette.

Nikki s’était entêtée.

— J’ai choisi de faire ce métier parce que je voulais en savoir davantage que ce que je lisais dans les journaux.

— Attention à ce que tu dis, avait rétorqué son grand-père, ne plaisantant qu’à demi.

Puis il était redevenu grave.

— Et si tu n’aimes pas ce que tu découvres concernant ton père, ou ta mère d’ailleurs ? Je connais ma fille.

— Que veux-tu dire ?

Il avait secoué la tête.

— Il est clair que tu as pris ta décision, et puisque je ne peux pas être d’accord…

Il avait repris son stylo, lui signifiant qu’elle était congédiée. Comme elle se dirigeait vers la porte, il l’avait rappelée.

— Sois prudente, Punky.

C’était son surnom depuis qu’elle était tout bébé.

— Souviens-toi de ce que je t’ai dit à propos des secrets de famille.

« Les gens tuent pour les protéger », se remémora-t-elle en regardant Marianne McGraw.

Elle s’avança. La femme continuait à se balancer sur son rocking-chair.

— Madame McGraw ?

Nikki jeta un coup d’œil derrière elle. L’aide-soignante se tenait juste devant la porte, le regard sur sa montre.

Elle n’avait pas beaucoup de temps. Il n’avait pas été facile de s’introduire ici. La faveur lui avait coûté cinquante dollars, mais elle aurait été prête à payer bien davantage pour le privilège d’une visite à Marianne McGraw.

Elle fouilla dans son sac à la recherche de l’appareil photo qu’elle avait apporté. Aucun journaliste n’avait jamais eu accès à Marianne. Nikki avait vu une photo d’elle prise vingt-cinq ans plus tôt, avant l’enlèvement des jumeaux. Agée de trente-deux ans à l’époque, c’était une superbe brune aux grands yeux verts et au sourire chaleureux.

La femme devant elle ne ressemblait en rien à cette Marianne-là. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. On lui aurait donné quatre-vingts ans plutôt que cinquante-sept.

— Madame McGraw, je m’appelle Nikki St. James. Je suis journaliste d’investigation, spécialisée dans les affaires criminelles. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Nikki était assez proche de la femme pour voir l’expression absente de son regard. C’était comme si Marianne McGraw était aveugle — et sourde aussi. Sous sa crinière de cheveux blancs, son visage était blême, sans vie. Sa bouche était entrouverte, ses lèvres sèches, craquelées.

— Je voulais vous interroger au sujet de vos bébés, reprit Nikki. Oakley et Jesse Rose.

Son imagination lui jouait-elle des tours ou la femme serrait-elle plus étroitement les deux poupées contre sa poitrine décharnée ?

— Que s’est-il passé la nuit de leur disparition ?

Nikki s’attendait-elle vraiment à une réponse ? Elle pouvait espérer, certes. Surtout, elle éprouvait le besoin d’entendre sa propre voix dans cette pièce insonorisée, totalement silencieuse. Voir cette femme se balancer avait sur elle un étrange effet hypnotique. Elle avait un peu l’impression d’être Alice au pays des merveilles, attirée vers un terrier de lapin.

— Tout le monde pense que vous étiez impliquée. Vous et Nate Corwin.

Pas de réaction.

— Était-il votre amant ?

Elle s’approcha davantage, saisissant le parfum douceâtre qui venait du rocking-chair, presque une odeur de chair déjà morte.

— Je ne crois pas que ce soit vrai. Mais je crois que vous savez peut-être qui a enlevé vos enfants.

Au moment des faits, Marianne souffrait de dépression postnatale. La cour avait estimé qu’elle n’avait pu agir seule. Que, pour faire sortir les bébés par une fenêtre située au premier étage, elle avait dû avoir un complice et que cet homme était aussi celui que chacun soupçonnait d’être son amant. De plus, on avait retrouvé une pelle dans l’écurie portant ses empreintes ensanglantées — et de la terre fraîche —, même si aucune tombe n’avait été découverte.

— Nate Corwin était-il impliqué, Marianne ? Mon père vous a-t-il aidée ?

Rien ne suggérait que la femme l’ait entendue, ni ait reconnu le nom de celui censé avoir été son amant. D’ailleurs, si elle avait répondu, Nikki aurait sûrement sursauté de terreur.

Elle vérifia que Tess ne regardait pas et se hâta de prendre une photo. L’espace d’une fraction de seconde, le flash illumina la pièce et l’appareil émit un déclic. Comme Nikki s’apprêtait à appuyer de nouveau sur le déclencheur, elle crut entendre un grognement s’élever.

Elle avait encore l’œil sur l’objectif, toute son attention focalisée sur l’occupante du rocking-chair quand celle-ci se pencha brusquement en avant, prête à jaillir hors de son siège.

Nikki ne put retenir un cri. Fermant les yeux, elle fit un bond en arrière et percuta le mur. Un éclair de douleur lui transperça l’épaule. Elle étouffa un nouveau cri, s’attendant à sentir les doigts de la femme lui enserrer la gorge.

Elle rouvrit les yeux. Marianne McGraw n’avait pas bougé. Ce que Nikki avait pris pour un mouvement n’avait été qu’un effet de la lumière.

Pourtant, quelque chose avait changé.

Marianne souriait.

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Les Secrets de Whitehorse (Intégrale) : Rapprochés par un secret - La mémoire à vif - Cette ombre dans ton regard

  • France : 2018-12-01 (Français)
  • France : 2023-07-03 - Poche (Français)

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