Commentaires de livres faits par Mariine
Extraits de livres par Mariine
Commentaires de livres appréciés par Mariine
Extraits de livres appréciés par Mariine
-C'était si embarrassant que ça ?
-Quand ta soeur se lève au moment du dessert en annonçant qu'elle vient de se rappeler qu'elle a une réunion et qu'elle doit partir de toute urgence, alors que de toute évidence elle es à peine capable de tenir sur ses jambes pour aller jusqu'à la porte.. Et qu'elle sonne deux minutes après pour demander quel est le métro le plus proche.. A ton avis ? C'est gênant ou pas?
Une bourde d'écolière. Cobham est un trou bien trop paumé pour avoir une station de métro. Jess replie la couette sur sa poitrine. Tout à coup, elle a comme une bouffée de chaleur.
-Pas de problème, j'ai pris le train.
-Votre manteau, madame?
-Merci, Josh. Venez, partons.
Jess remercie sa bonne étoile de lui avoir donné pour ce soir un chevalier servant plutôt pas mal de sa personne.
Du coup, Nick se relève d'un bond, la main tendue. Il domine Josh de toute sa taille.
-Josh, c'est bien ça ? Enchanté! Je m'appelle Nick. Je vous présente Rosie.
En voyant Nick détailler Josh de la tête aux pieds, Jess sait qu'il va remarquer sa chevelure abondante. Elle n'a pas assez bu pour le supporter.
-Nick, dites-vous?
Josh jette un coup d'oeil à Jess pour s'assurer qu'il s'agit bien du "fameux" Nick... Ce que l'attitude de son invitée confirme.
-Moi aussi, je suis ravi de vous rencontrer.
Il passe le bras sur l'épaule de Jess, et elle ne le repousse pas.
Nick s'incruste, toujours debout devant eux.
-J'insiste, mais pourquoi ne pas vous joindre à nous pour boire un verre vite fait?
Heureusement pour Jess, Josh a aussi peu envie qu'elle de s'attarder.
-Je regrette, mais nous devons partir. Si nous arrivons au Rio après minuit, ils ne nous laisseront plus entrer.
Jess se tourne vers Nick.
-Bon, eh bien, au revoir.
Encore sous le choc, Nick s'assied et vide son verre d'un trait.
Même en sachant cela, je n'allais sûrement pas parler la première. Je voulais qu'il se lance d'abord. Je tenais à gagner la partie.
Jonathan a donc pensé : Si Molly m'embrasse dans le cou, je le lui dis.
Le pauvre ! Il croyait placer son choix entre les mains du hasard.. Alors qu'il avertissait son adversaire de son prochain coup.
Bien évidemment, j'ai déposé un baiser dans son cou.
Bien évidemment, il a pensé : Ouah, le voilà mon signe du destin/de l'univers/peu importe de quoi.
Et bien entendu, il m'a regardée, avec ses beaux yeux marron, si grands, si amoureux, si confiants, et à déclaré :
- Je t'aime.
Ne vous en faite pas, dis-je tout bas, elle ne pourra jamais mourir vraiment parce q'elle est en nous, et moi, je sais où elle est, je sais à quelles ténèbres elle fait face, mais elle n'est pas seule, parce que nous aussi on est en elle.
« Aujourd'hui, c'est dimanche. Grand-père fête ses quatre-vingt ans. Il mourra donc ce soir. Autrefois, les gens se réveillaient en se demandant : 'Est-ce mon dernier jour ?' ou se couchaient sans savoir s'ils verraient le soleil se lever. Maintenant, nous savons tous quel jour sera notre dernier et quelle nuit sera sans fin. Le banquet final est un luxe. Un véritable succès de la Société dans l'amélioration de notre qualité de vie. »
Après :
« J'ai envie de prendre le cadre pour retourner au milieu de l'espace vert. Je resterais plantée devant la fontaine jusqu'à ce que l'Officielle vienne me voir. Et quand elle me demanderait ce que je fais là, je lui dirais, je dirais à tout le monde que j'ai compris : ils nous donnent des échantillons de vie au lieu de nous laisser vivre vraiment. Je lui dirais que je ne veux pas me contenter d'échantillons et de miettes. Me contenter de goûter sans jamais faire un vrai repas. »
Zénon de Citium (philosophe grec, fondateur du stoïcisme 335-264 av. J.-C.)
Négliger les petites choses sous prétexte qu'on voudrait en faire des grandes, c'est l'excuse des lâches.
Alexandra David-Neel (écrivaine et exploratrice française ; 1868-1969)
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.
Bouddha, Siddhârta Gautama dit (philosophe fondateur du bouddhisme ; v. 536-v. 480 av. J.-C.)
Je ne pouvais pas réfléchir, pas parler. Rien. Mes ailes se sont pliées comme du papier et j'ai entamé une chute libre tel un grêlon.
Quelque chose ne tournait pas rond.
ça y est, c'était reparti. Je me disais bien que ça faisait longtemps aussi.
Un torrent de larmes ruisselait sur mes joues. J'avais les mains plaquées sur le crâne comme pour empêcher la douleur de le faire exploser. La seule pensée à demi cohérente qui me venait se résumait à: "Laissez-moi mourir, que cette foutue douleur stoppe... Stop.. STOP!!!
Ensuite, Fang m'a attrapée de ses bras noueux et durs et j'ai senti que je remontais.
[...] - Wahou, tu pèses une tonne ! T'as mangé des pierres ou quoi ?
-Pourquoi ? Il t'en manque dans le cerveau ? dis-je d'une voix enrouée.
Je voyais sa bouche et dessus la petite grimace bizarre censée ressembler à un sourire. C'est alors que j'ai compris à quel point il avait eu la trouille.
Oui, Michael.
Je peux vous dire que ça a été un véritable choc.
Qu'est-ce que Michael faisait ici ?
-Toi?
-Oui, moi, a répondu Michael en se frottant l'épaule.
-Regarde un peu ce que tu fais ! m'a dit séchement Fang. Tu vas te vider de ton sang, imbécile !
- Comme toi. Tu peux aller où bon te semble et faire ce qui te chante. Je ne sais pas ce que ça fait.
- Je ne suis pas libre ma dame, dit-il lentement. Je ne suis pas plus libre de mes actions que vous. Vous envisagez le fait d'avoir des choix comme les gens qui ont envie de voler. Ils voient un aigle qui s'élance dans les airs et y plane, ils se disent que ce doit être merveilleux de voler. Mais les pigeons peuvent voler, et les moineaux aussi. Personne ne s'imagine être un moineau, pourtant. Personne ne rêve de ça.