Médée
Auteur
- Jean La Péruse (Écrivain)
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extrait
Vous, ô Dieux, que le parjure Jason,
Par moi, méchante hélas ! Seigneur de la Toison,
Je vous atteste tous, tous, tous je vous appelle
Au spectacle de ma juste querelle !
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La célèbre tragédie revisitée par un humaniste et la première version écrite en français. Il a néanmoins conservé la forme des pièces antique, ce qui donne plus de puissance à l'histoire qui parait en quelque sorte remise dans un contexte d'époque.
Il rend bien l'horreur des actes de Médée ainsi que son désespoir et sa douleur. Un personnage criminel qui ne saurait pourtant être tout à fait antipathique face à un Jason que l'on a bien su mal à plaindre vu son caractère.
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Cette version de Médée est peu connue mais vaut le coup d'être lue !
La tragédie est revisitée par La Péruse avec puissance. Médée met au point sa vengeance avec perfidie. Mais elle reste une femme trahie, que l'on prend en pitié...
La présence d'un choeur donne un aspect antique à cette pièce du XVIème siècle.
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Résumé
Médée, abandonnée de son Jason, se prit à faire de si furieuses menaces qu’elle donna occasion au roi Créon de la bannir. Impatiente de déloger sans se voir vengée, tant fait envers le roi qu’elle impetre le délai d’un petit jour pour pourvoir à son départ, et durant ce jour charme par son art une riche couronne, qu’elle avait choisie entre ses joyaux pour en faire un présent à Glauque, faignant de ce faire en intention qu’elle traitât plus humainement ses enfants qu’elle laissait en ce lieu. La pauvre nouvelle épouse à peine s’en était parée qu’elle et son père, qui s’était approché pour la secourir avec tout leur Palais, se prennent à brûler.
Médée poursuivie par les armes de Jason, après avoir en sa présence cruellement mis à mort les deux enfants qu’elle avait eu de lui, se sauve parmi l’air en un chariot à ailes que le Soleil son aïeul lui avait envoyé.
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