Erec continue de suivre de près le chevalier à travers le bourg jusqu'au moment où il le voit prendre un logis.

La terre devrait bien m'engloutir quand le meilleur de tous les chevaliers, plus hardi et plus brave, plus beau et plus courtois que ne fut jamais comte ou roi, a pour moi du tout au tout abandonné sa condition de chevalier.

De plus, je ne veux pas que restent lettre morte la coutume et l'usage que ma lignée a toujours eu à coeur de maintenir.

Tu iras là où tu étais avant de naître. N'aie pas si peur. Tu dois connaitre cet endroit, d'une façon obscure, bien sûr.

Pourquoi ? Qu'ai-je à craindre ? Je n'estime pas ma vie au prix d'une épingle ; et quant à mon âme, que peut-il lui faire, puisqu'elle est immortelle comme lui ?

Ces joies violentes ont des fins violentes, et meurent dans leur triomphe : flamme et poudre, elles se consument en un baiser.

Je suis fâché que mon noble cousin me suspecte de ne lui vouloir rien de bon. Par le ciel, nous venons à lui pleins d'amour.

Ah ! Non, par exemple ! Je vais te tuer, toi. Je ne veux pas donner d'argent. En voilà d'une autre ! J'était payé pour faire la guerre et maintenant il faut la faire à mes dépens.

Il y a une raison derrière toute chose et qui fait que les choses sont ce qu'elles sont, et si vous pouviez voir avec mes yeux et possédiez mon savoir vous comprendriez peut-être un peu mieux.

Ce matin, l'homme de garde me rapporta qu'un peu après minuit il était devenu agité et ne cessait de répéter prière sur prière à très haute et intelligible voix.

Il était juste minuit moins le quart quand nous parvînmes dans le cimetière après en avoir escaladé le mur. La nuit était sombre avec des reflets intermittents de rayons de lune passant entre les bords déchiquetés des nuages qui semblaient pressé de traverser le ciel.

Avant d'aller nous coucher, nous allâmes jeter un dernier regard sur cette pauvre Lucy. L'entrepreneur des pompes funèbres avait bien fait les choses et avait même transformé la chambre en une véritable petite chapelle ardente.

- Au soixante-quinzième anniversaire, afin de rappeler aux rebelles que même les plus forts d'entre eux ne sauraient l'emporter sur le Capitole, les tributs mâles et femelles de chaque district seront moissonnés parmi les vainqueurs survivants.

Gale est attaché à un poteau. Le dindon qu'il a chassé cet après-midi pend au-dessus de lui, cloué par le cou.

- Oh, inutile. Le plus souvent, je rêve que je te perds. Ca va mieux dès que je constate que tu es là.

Deux pacificateurs traînent au sommet des marches le vieillard qui a sifflé. Le forcent à se mettre à genoux devant la foule. Et lui logent une balle dans la tête.

Puis, dans la foule, quelqu'un commence à siffler la petite mélodie à quatre notes de Rue.

- Je veux exprimer ma gratitude envers les tributs du District Onze, dis-je.

- Essayons quelque chose de plus facile. Tu ne trouves pas bizarre que je saches que tu as risqué ta vie pour sauver la mienne... mais que j'ignore quelle est ta couleur préférée?

- Arrêtez ! Arrêtez ! Mesdames et messieurs, j'ai le privilège de vous présenter les vainqueurs des soixante-quatorzièmes Hunger Games : les tributs du district Douze, Katniss Everdeen et Peeta Mellark !

- Félicitations à nos deux finalistes de cette soixante-quatorzième édition des Hunger Games !

- Peeta, dis-je d'un ton léger. Lors de l'interview, tu as prétendu être amoureux de moi depuis toujours. Ca remonte à quand, exactement?

- Katniss, dit-il. (Je m'approche de lui et repousse quelques mèches qui lui tombent dans les yeux.) Merci de m'avoir trouvé.

- Katniss? dit Peeta.
Je croise son regard, consciente que je dois être un peu livide. Ses lèvres forment les mots : "Et ce baiser?"

- Penche-toi d'abord, dit-il. Il faut que je te dise un truc. (J'approche ma bonne oreille de ses lèvres, qui me chatouille en murmurant :) N'oublie pas que c'est l'amour fou entre nous, alors si tu as envie de m'embrasser, il ne faut pas te gêner.

-Tu viens pour m'achever chérie?
Je fais volte-face. La voix venant de la gauche, il m'est difficile de la situer avec précision.