Commentaires de livres faits par Nymphetamine
Extraits de livres par Nymphetamine
Commentaires de livres appréciés par Nymphetamine
Extraits de livres appréciés par Nymphetamine
Je rejoins par contre Forfac sur un point : j'aurais aimé que ce livre soit plus explicite sur la façon d'aimer Satan, plus religieux. Et un peu moins porté sur la nature sexuelle de l'Homme.
On ne peut nier que c'est un livre bien écrit. Il a raison sur certaines choses, notamment la féminisation des hommes dû à l'influence des magazines, des icônes de mode, etc. Mais il lui arrive de s'égarer, et d'avoir une opinion très machiste des relations entre les hommes et les femmes, et très clichés de ce que doit être l'homme, et de ce que doit être la femme.
J'ai eu l'impression qu'il rejetait tous les problèmes du monde actuel sur les femmes (et les "homosexuels"), et leur influence montante au sein de la société. J'aimerais faire savoir à Zemmour, que non, l'idéal de la femme n'est pas l'homosexuel. Une femme hétéro aime la virilité (être macho n'est pas virile, sachez-le messieurs), à part quand elle a 15 ans et qu'elle fantasme sur Harry Style. Mais à cette âge là, ce n'est pas une femme, et elle ne représente rien du tout.
Je me suis tirée les cheveux sur ses allusions que la femme est le sexe obéissant, qu'elle joue un rôle de second plan. Que l'homme est infidèle par nature, que c'est normal et aller contre, c'est prôner la féminisation de la société. Je pense que toutes les femmes ont leur mot à dire autant que les hommes dans la société, et dans le couple. La vision de l'homme n'est pas l'unique, et la femme ne doit pas subir un machisme perpétuelle sous prétexte que sinon, l'homme devient une lopette. Une femme n'est pas mineure à vie, et je suis extrêmement heureuse que nous ne soyons plus obligés de nous marier pour exister, être une bonne conchita pour se sentir vraie femme, demander l'autorisation au mari pour telle ou telle chose. Je suis heureuse que nous ayons le droit de vote, le droit de parler à l'assemblée, le droit de travailler, le droit de disposer de notre corps. Et tout cela, les femmes ont dû se battre pour l'avoir, même si des inégalités persistent.
Le féminisme n'est pas le culte de l'homosexuel, le féminisme, c'est donner aux deux sexes les mêmes droits et les mêmes chances. La féminité n'est pas une tare. Les hommes fidèles n'ont pas à rougir de honte. Les femmes insoumise n'ont pas à culpabiliser.
Prôner l'infériorité d'un Noir contre un Blanc serait inadmissible, car ce sont tout deux des êtres humains. C'est exactement pareil concernant l'homme et la femme.
De plus, on a vraiment l’impression de « regarder » - si je puis dire - une série télévisée, il n’y a pas vraiment de personnages principaux, on suit un peu la vie de tout le monde. C’est un style qu’il faut aimer. Aussi, j’ai appréciés les thèmes sombres abordés, et l’humour que l’auteur nous dévoile ici, ne vous attendez surtout pas à retrouver l’innocence d’Harry Potter ! Et puis, quelle soulagement de retrouver l’écriture fluide et facile à lire de Jo !
Le gros point faible par contre, c’est le nombres de personnages qu’on doit mémoriser. L’histoire est à peine entamée, qu’on est déjà là, à devoir retenir je ne sais combien de personnages, leurs noms, leurs surnoms, leurs familles, leurs métiers… C’est vraiment le truc dérangeant, on s’emmêle vite les pinceaux. J’ai réussis à réellement m’y retrouver qu’à la moitié du livre.
Ce livre est un chef d’œuvre. Certes un peu cliché parfois, mais il nous tient vraiment haleine, on a pas le temps de se reposer. Même s'il paraît complètement dingue, la morale derrière est très bonne, et une fois le livre fini, on se pose des questions.
Si cela nous arrivait, quelle serait notre réaction ? Serions-nous capable de tuer nos proches, nos camarades, ou vice-versa ? Serions-nous capable de tuer notre meilleur ami ? On remet vraiment toutes nos relations en question.
J'aime vraiment la façon qu'à l'auteur de jouer avec nous et de nous narguer. On est toujours là, à espérer que les Orphelins Baudelaire s'en tirent, alors qu'on a été prévenu dès le départ qu'il ne fallait pas s'attendre à une fin heureuse. Erf.
Par contre, le seul gros bémol, c'est le face à face Harry/Voldemort. Je suis littéralement restée sur ma faim. J'ai eu une sensation de bâclé, et ai dû relire plusieurs pages pour être sûre que je n'avais pas raté quelque chose. Tout ça pour ça ?
Mais ça n'en reste pas moins une saga magnifique, pleine de rebondissements. Une saga qui mérite amplement tout l'engouement qu'elle a suscitée. Je vous la conseille fortement, peu importe votre âge.
C'est, je pense, le tome que j'ai le moins apprécié - mais je l'adore tout de même -, cette Ombrage n'est vraiment pas passé. Vraiment pas.
De plus, comme l'a précisé Saltanis, j'aime le fait que ce tome prenne une tournure radicale... c'est délicieux et inquiétant à la fois.
Quel talent ! Quelle imagination !
Je conseil !