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Star Wars - L'héritage de la Force, Tome 4 : Exil



Description ajoutée par Lilinie 2010-11-30T23:54:37+01:00

Résumé

Jacen Solo combat sans relâche les Corelliens et renforce un peu plus chaque jour son pouvoir dans la quête d'une paix durable. Seulement, dans cette guerre, l'entente entre les familles Skywalker et Solo est mise à mal par des intérêts opposés. Han, Leia, Luke et Mara demeurent néanmoins unis par une même suspicion des plus effrayantes : quelqu'un influence insidieusement ce conflit, et si il ou elle n'est pas arrêté à temps, tous les efforts de réconciliation demeureront vains. Alors que des visions amènent Luke Skywalker à penser que la source du mal n'est autre que Lumiya, la Dame Noire des Sith, le plus grand péril semble provenir de son neveu Jacen. Ce dernier étend secrètement son emprise sur Ben Skywalker, le fils de Luke...

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Classement en biblio - 25 lecteurs

extrait

Système corellien

Vaisseau cargo le Suce mes turbines

 

Le capitaine Uran Lavint avait repris le flambeau de Han Solo.

C’était, en tout cas, ainsi qu’elle se considérait. Elle était bien une contrebandière, mais n’opérait pas à petite échelle. Son vaisseau cargo, le Suce mes turbines, avait assez de place pour transporter plusieurs Faucon Millenium. Et elle n’opérait pas seulement en solo, mais certaines de ces missions, comme celle-ci, requéraient une petite flotte.

Elle n’était pourtant pas riche, ni même à l’aise financièrement. Ses créanciers, des contrebandiers plus prospères appartenant au crime organisé, exigeaient maintenant d’être payés dès qu’ils pouvaient la contacter ou chaque fois qu’ils parvenaient à la rattraper lors de brèves escales du Suce mes turbines. Elle avait été menacée, puis passée à tabac au cours d’une halte sur Tatooine et la rumeur disait qu’un créancier avait abandonné et engagé un chasseur de primes pour l’éliminer et prouver ainsi qu’il valait mieux payer en temps et en heure.

Elle devait achever cette mission. Si elle y parvenait, elle pourrait rembourser tout le monde et recommencer à zéro. Si elle ne réussissait pas, elle se retrouverait aux premières loges pour assister à une décompression explosive.

Sans cesser de regarder la lointaine étoile Corell à travers l’écran de visualisation du pont avant, elle s’affala dans son siège de capitaine. Elle ne se laissait pas tomber ainsi à cause d’une défaite, mais poussée par la force de l’habitude et une attitude délibérée d’indifférence qui lui avait valu la réputation d’être toujours calme sous le feu de l’ennemi. Bien qu’issue d’une famille de cadres supérieurs qui l’avaient bien nourrie et élevée correctement sur Bespin, elle avait désormais la peau aussi dure que du cuir de Tatooine et un visage taillé à la serpe sur lequel une moustache tombante n’aurait pas dépareillé.

Elle se redressa à contrecœur, jeta un coup d’œil au jeune et petit Hutt qui se trouvait dans le siège du copilote spécialement créé pour lui et acquiesça :

— Très bien, Blatta. Mets-moi en ligne.

Blatta pressa un bouton sur le panneau de contrôle qui lui faisait face. Un écran s’y alluma et afficha le visage du capitaine Lavint, retransmis en direct par holocam. Le Hutt s’exprima avec une voix typique de ceux de sa race, profonde et sirupeuse.

— Diffusion dans cinq, quatre, trois...

Il leva deux doigts pour marquer l’imminence de la fin du compte à rebours, n’en montra plus qu’un puis ferma le poing pour indiquer qu’ils émettaient.

Lavint regarda fixement l’holocam.

— Ici le capitaine qui s’adresse à la flotte. Dans une minute, je vais diffuser les données de navigation de notre dernier saut. Il nous mènera aussi près de la planète Corellia que la gravité le permet et là, deux choses peuvent se passer : soit nous sommes assaillis par les forces de l’Alliance Galactique, soit ce n’est pas le cas.

— Si ce n’est pas le cas, félicitations, l’armement et le Bacta que nous transportons nous rapporterons de bons profits. Si nous sommes repérés, nos instructions sont claires : se séparer et s’enfuir tout droit dans l’atmosphère de Corellia. C’est chacun pour soi. Si vous voyez votre meilleur ami se faire attaquer, vous lui souhaitez bonne chance et vous filez vers le sol. N’essayez pas de vous battre pour le libérer.

— Bonne chance.

Elle fit un bref signe de tête à ceux qui la regardaient et Blatta coupa la transmission.

— Les données de navigation ? demanda-t-il.

— Envoie-les.

Il obéit et aussitôt un compte à rebours d’une minute apparut sur les écrans de tous les cockpits. Les capitaines et les navigateurs de la flotte avaient ainsi juste le temps de télécharger les données et de les tester, et pas celui d’avoir la frousse.

Plus ou moins simultanément, la trentaine de vaisseaux et de véhicules de la flotte accéléra droit vers la lointaine et invisible planète. Ceux qui avaient des boucliers de défense les activèrent. Et exactement au même moment, chaque équipage vit les étoiles face à lui s’allonger et entamer le tourbillon axial qui caractérisait les entrées en hyperespace.

Ce saut ne prendrait que quelques secondes...

Il dura encore moins longtemps. Ils n’avaient parcouru que la moitié du chemin en hyperespace lorsque les étoiles cessèrent de tourner et redevinrent des points de lumière éloignés. Corell était plus grande, plus proche, mais pas autant qu’elle l’aurait dû et devant eux ne s’étalait pas la vue réconfortante de la planète Corellia, mais du vide parcouru de temps à autre par un rapide éclat de lumière coloré.

Lavint poussa un juron, mais le cri de Klatta couvrit ses paroles :

— Des vaisseaux ennemis ! En formation chevron. Nous sommes au bout de la pointe et les deux flancs fondent sur notre groupe.

— Lequel est l’Interdictor ?

Un des vaisseaux ennemis devait être une sorte d’Interdictor, un navire capital qui abritait des générateurs capables de projeter un champ de gravité assez puissant pour faire sortir des navires de l’hyperespace.

Le point de lumière que Blatta mit en surbrillance sur son écran clignota également sur celui de Lavint. Il était juste à la pointe du chevron, en face de leur vaisseau.

Elle tapa ses ordres sur un clavier.

— Capitaine Lavint à la flotte. Gardez la formation et restez à la même vitesse que moi. Notre seule chance...

Sur l’écran du détecteur, la ligne précise de la flotte devenait de plus en plus floue, chaque fois qu’un de ses vaisseaux déviait dans une autre direction.

— Non, non, maintenez la formation !

Elle ne parvenait à ôter toute trace de désespoir de sa voix. L’ordre initial de s’éparpiller n’avait de sens que si tous les navires se trouvaient près du refuge que formait Corellia ; ces idiots ne l’avaient donc pas compris ?

— Il va falloir se frayer un chemin à toute vitesse...

— Arrêtez ça, dit une voix sur la com, celle d’une femme, plutôt rauque et ressemblant beaucoup à celle de Lavint. C’est le vrai capitaine Lavint qui vous parle. Suivez les ordres. Dispersez-vous.

Elle s’exprimait avec calme et assurance. Blatta hocha la tête, impressionné.

— Ça vous ressemble vraiment.

— La ferme.

Lavint changea le cap de son vaisseau cargo et lui fit faire demi-tour.

Blatta poussa un soupir qui ressemblait à un pet de bantha.

— Au moins, ils ne savent pas qui transporte quoi. Et comme nous ne sommes pas le plus gros vaisseau de la flotte, ils ne vont peut-être pas nous prêter attention...

Le Suce mes turbines remua si fort que les dents de Lavint s’entrechoquèrent et que Blatta trembla comme une assiette de gelée aux épices corellienne. Les lumières du poste de pilotage s’éteignirent un instant.

Lavint tourna les commandes dans une autre direction, mais le Suce mes turbines n’était pas un petit appareil facile à diriger. Dans les secondes angoissantes qu’il fallut au vaisseau pour prendre un nouveau cap, elle entendit Blatta décrire calmement leur situation :

— Le Destroyer à la pointe du chevron nous tire dessus. La première salve a touché nos moteurs. S’il nous atteint encore...

Le Suce mes turbines trembla une seconde fois, si fort que si Lavint n’avait pas attaché sa ceinture, elle aurait été projetée hors de son siège. L’éclairage du poste de pilotage s’éteignit de nouveau et tous les écrans affichèrent des parasites pendant une seconde.

Cette fois, les lumières ne se rallumèrent pas et le vaisseau cargo cessa de répondre aux manœuvres de Lavint. Les parasites disparurent des écrans sur lesquels, grâce à la réserve d’énergie, une liste des dégâts du navire se mit à défiler.

Blatta regarda les données se succéder.

— Moteurs éteints.

— Merci pour cette dépêche d’holonews.

Blatta haussa les épaules.

— J’ai apprécié de travailler avec vous, capitaine. Je regrette juste...

— Quoi ?

— Que vous ne m’ayez pas payé depuis six mois.

Il alluma son écran principal pour suivre la bataille qui faisait maintenant rage tout autour d’eux.

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Date de sortie

Star Wars - L'héritage de la Force, Tome 4 : Exil

  • France : 2009-10-22 - Poche (Français)

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