Christian Bobin
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Note moyenne : 7.57/10Nombre d'évaluations : 244
43 Citations 142 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
"Les livres sont des âmes, les librairies des points d'eau dans le désert du monde."
Cette simple phrase est écrite en guise de 4ème de couverture... Et c'est elle qui m'a donné envie de l'acheter...
Parfois, peu importe de savoir de quoi parle le roman qu'on a en main, il suffit simplement de lire et la magie fera ou pas son effet. C'est ce qui m'est arrivé avec celui-ci. Et même si je n'ai pas tout compris, même si la poésie ne m'a pas entièrement imprégnée, j'ai saisi la légèreté, le rien, la douceur et la simplicité...
Afficher en entierJe ne sais trop quoi écrire dans mon commentaire...
J'aimerais y glisser autant de silences et de spiritualité que dans les quelques nouvelles que contiennent ce recueil, mais ils ne sauraient avoir le même impact que la plume de Christian Bobin.
Je dirais simplement l'humilité, la mélancolie, la douceur et la délicatesse, qui imprègnent les lignes et font parler l'encre, tout comme le bois fait parler l'instrument avant les mains.
Afficher en entierChristian Bobin est un poète, un être capable de capturer les clins d'oeil du ciel et de la terre, un magicien des mots, un laboureur des coeurs, un sensible, un doux, un coloriste de la vie, un enseignant passionné, un humain profondément humain.
C'est avec un plaisir renouvelé et intense que j'ai plongé dans Un assassin blanc comme neige. Ce dernier a su éveiller mon émerveillement dès les premières phrases.
Chaque détail de la vie quotidienne y est sujet de contemplation : le bruit des pattes d'un chat descendant l'escalier, le chant d'un coucou, les pétales d'une marguerite sous la pluie, le silence...
Chaque phrase mériterait qu'on la mâchouille, qu'on l'ingère, qu'on la digère, qu'on la scande, qu'on la célèbre, qu'on la proclame avant de passer à la suivante tout aussi puissante.
Comme beaucoup d'écrits de Bobin, Un assassin blanc comme neige est une invitation à la méditation, à la l'émerveillement, à l'humilité, à la re-connexion avec la Nature, à l'intériorité, à la décroissance, au ralentissement et à la reconnaissance.
Et en ce temps de fin d'année bien chargé, cela fait un bien fou !
Afficher en entierSensible, à la plume déliée. Un ouvrage qui ne laisse pas indifférent.
Je conseille vivement cette lecture.
Afficher en entierCe que j'aime en Bobin c'était une certaine volonté à naviguer contre les courants qui font de la littérature une poubelle où l'on peut cracher n'importe comment et n'importe quoi de glauque, de sombre aux lecteurs sans se préoccuper ni du style, ni de l'histoire. En Bobin, il y avait un peu de Giono. Une lueur, un espoir, un volonté de ne pas regarder que la grisaille Ici, il s'est limité à une méthode qu'il appliquait déjà avant pas de nouveauté dans le nouveau Bobin. Il restera sans doute celui qu'il a été et est pour tous ses lecteurs. Beaucoup sans doute se sentiront interpeller par les lettres qu'il écrit, par cette manière de nous interpeler, nous ses lecteurs.
Afficher en entierCertains passages m'ont mis la chair de poule. C'est tout mon corps qui a réagi, et pas seulement mon regard et mon cœur. Alors même si tout était très métaphorique et que je n'ai pas saisi toute la subtilité de cet auteur ô combien délicat et poétique, le message est passé.
Et c'est ma peau qui s'en souviendra, car parfois, ce ne sont pas des mots qui nous restent en mémoire, mais juste des sensations, des petits courants d'air, non, des petits courants de mots, qui nous ont simplement effleuré, tout doucement, sans un bruit...
"Une simple caresse peut nous bouleverser bien plus fort que mille mots d'amour..."
Afficher en entierJ'avoue ne pas avoir réussi à saisir toute la subtilité du récit. Les métaphores étaient trop complexes pour moi, la plume trop volage, trop philosophique. La pensée partait trop dans tous les sens, comme si elle avait la tête dans les nuages, qu'elle était incapable de se fixer, comme s'il y avait un empressement à tout dire, avant d'oublier des détails qui auraient été impensable d'oublier...
C'était très légé, mélancolique et sensible, mais d'une certaine manière, peut-être un peu trop lourd.
Afficher en entierTrès subtil, encore une fois. Très poétique aussi, même si très profond et très métaphorique. Je n'ai pas tout saisi, mais j'ai aimé ce qui est parvenu à m'atteindre, donc je resterais sur cette impression...
Afficher en entierLe genre m'est inhabituel mais l'effet s'est fait ressentir ès les premières pages. La simplicité et la sincérité de l'écriture pour décrire la poésie des décors quotidiens m'ont saisi pour l'heure de lecture. Facile à aborder, c'est un bel exemple de poésie en prose qui donne à songer sans pour autant nous porter vers la abîmes de la dépression, défaut récurrent chez certains auteurs. J'en lirai d'autres de Christian Bobin, pour m’immerger à nouveau dans le réel.
Afficher en entierUn recueil en prose poétique où l'auteur nous livre un témoignage personnel. Il nous parle de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, avec un parallèle métaphorique sur l'arbre.
C'est très émouvant, c'est une écriture délicate et pure.
Le dernier paragraphe est magnifique. L'auteur exprime son amour immense pour son père.
J'ai adoré.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Christian Bobin
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 34 livres
Le Temps qu'il fait : 10 livres
Lettres vives : 4 livres
Fata Morgana : 4 livres
L'Iconoclaste : 2 livres
Folio : 2 livres
Theodore Balmoral : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Biographie
Il est né d'un père dessinateur à l’usine Schneider du Creusot et d'une mère calqueuse.
Enfant, il était solitaire et aimait la compagnie des livres 1.
À propos de son enfance, il a déclaré : « Je serais incapable de faire des récits d'enfance. Je me demande comment sont faits ces livres-là. Je me sens infirme devant ça. Et pour aggraver les choses, j'ai l'impression d'avoir une mémoire presque anéantie de tout ça 2. »
Il a dit aussi au sujet de l'école : « Ce qui me paraît le plus insupportable — et c'est aussi ce que fait notre société — c'est que l'école me séparait de moi-même. Ce n'était pas d'une personne, mais de moi-même, dans le vagabondage des heures, des humeurs. C'était ça dont j'étais séparé. »
Après avoir étudié la philosophie, il a travaillé pour la bibliothèque municipale d’Autun, à l’Écomusée du Creusot et a été rédacteur à la revue Milieux ; il a également été élève infirmier en psychiatrie.
Ses premiers textes, marqués par leur brièveté et se situant entre l'essai et la poésie, sont publiés aux éditions Brandes, Paroles d’Aube, Le temps qu'il fait, chez Théodore Balmoral, et surtout chez Fata Morgana (où il publie notamment Lettres d'or). Dès la fin des années 1980, ses livres paraissent alternativement chez Fata Morgana et chez Gallimard, puis en alternance avec Gallimard aux éditions Lettres Vives et Le Temps qu'il fait.
Sa forme de prédilection est le fragment, une écriture concentrée faite de petits tableaux représentatifs d’un moment. Ses ouvrages tiennent à la fois ou séparément du roman, du journal et de la poésie en prose.
Connaissant le succès à partir notamment d’Une petite robe de fête (1991), il reste un auteur assez discret, « amoureux du silence et des roses », fuyant le milieu littéraire. « Ma vie, écrit-il dans Louise Amour, s’était passée dans les livres, loin du monde, et j’avais, sans le savoir, fait avec mes lectures ce que les oiseaux par instinct font avec les branches nues des arbres : ils les entaillent et les triturent jusqu’à en détacher une brindille bientôt nouée à d’autres pour composer leur nid. »
En 1992, il rencontre un autre succès, grâce à un livre consacré à saint François d’Assise : Le Très-Bas, Prix des Deux Magots en 1993 et Grand Prix catholique de littérature. Il publie en 1996 La Plus que vive, hommage rendu à son amie Ghislaine, morte à 44 ans d’une rupture d’anévrisme.
Il a également préfacé ou postfacé quelques ouvrages, notamment un livre de Maximine, L’ombre la neige (Éditions Arfuyen, 1991) ainsi que deux livres de Patrick Renou : Sorianoda (Éditions de l’Envol, 1992) et Tu m'entends ? (Éditions Deyrolle, 1994, rééd. Verdier).
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