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Toutes les séries de William Shakespeare

44 livres
67 lecteurs

"Les Mille et une nuits" est, sans conteste, l'une des œuvres les plus célèbres de la littérature universelle. Un passionnant labyrinthe de récits qui, par leur magie, captivent le lecteur au point qu'il en vient à redouter le lever du jour.

Cette anthologie de contes populaires du Moyen-Orient, écrite en langue arabe, fut compilée entre les VIIIe et XIVe siècles. On en doit la première version européenne à l'orientaliste français Antoine Galland qui la traduisit entre 1704 et 1717. En repartant du texte de Galland, Andrew Lang proposa une nouvelle anthologie rassemblant les histoires les plus passionnantes que nous vous présentons dans ce volume. Grâce à ce travail, l'Occident, émerveillé, découvrit un univers exotique et exubérant peuplé de sultans, de génies et de princesses et marqué par les palpitantes aventures de personnages mythiques tels que Shéhérazade, Sindbad ou encore Aladdin.

[Source : À propos de l'œuvre, p. 9]

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Édition illustrée par Viriginia Frances Sterrett.

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SOMMAIRE

• Les Mille et une nuits

• Le Marchand et le Génie

• Histoire du premier vieillard et de la biche

• Histoire du second vieillard et des deux chiens noirs

• Histoire de Noureddin et de la Belle Persienne

• Histoire d'Aladdin, ou La Lampe merveilleuse

• Histoire des deux sœurs jalouses de leur cadette

• Les Sept voyages de Sindbad le marin

• Histoire du petit bossu

• Histoire du cinquième frère du barbier

2 livres
25 lecteurs

Juliet était encore une petite fille lorsque sa famille (les Capulet) se fait massacrer sous ses yeux... par la famille Montague (Montaigu)... Juliet est sauvée de justesse...

14 ans après, les Montague qui règnent depuis l'assaut, sur Neo Verona sont toujours à la recherche de la dernière descendante des Capulet.

Celle-ci est cependant bien cachée et s'habille en garçon pour passer inaperçue... . ses "protecteurs" l'appellent Odin pour ne pas éveiller les soupçons... Elle passe son temps à protéger la veuve et l'orphelin sous le nom de Vent rouge/vent pourpre/tornade rouge (selon les traductions)

Malgré tout Juliet n'est au courant de rien, ne se souvient pas du massacre de sa famille et ne comprend pas pourquoi elle doit toujours s'habiller en garçon... . mais... ... . tout lui sera révélé le jour de son 16ème anniversaire... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

Pendant ce temps, Romeo, fils du tyran de Neo verona, est fiancé à une fille dont il se fiche royalement... .

5 livres
33 lecteurs

La loi de la jungle est sans appel, et chaque habitant se doit de la suivre. Mowgli, le petit d’homme adopté par les loups, va en faire la douloureuse expérience en étant banni de son clan, tout en menant de front une guerre personnelle contre Shere Khan le tigre boiteux qui a juré sa perte. Kotick, le phoque blanc, va partir en quête d’un endroit sûr pour son peuple après avoir été témoin du massacre de ses semblables. Quant à Rikki- Tikki-Tavi, la mangouste, elle va chasser les serpents du jardin afin de protéger sa nouvelle famille...

4 livres
19 lecteurs

Dans des traductions entièrement nouvelles principalement dues à Jean-Michel Déprats, ces deux premiers volumes de la nouvelle édition des Œuvres complètes de Shakespeare dans la Pléiade contiennent les grandes tragédies : - tome I : Titus Andronicus, Roméo et Juliette, Jules César, Hamlet, Othello.

2 livres
20 lecteurs

ce livre comprend :

- Les deux gentilhommes de Vérone

- La mégère apprivoisée - la comédie des erreurs

- Peine d'amours perdu

- Songe d'une nuit d'été

5 livres
5 lecteurs

"Roméo et Juliette"

Ici, Shakespeare s'inspire directement de la tragédie de Pyrame et Thisbé, deux amants de la mythologie grecque.

Dans la Vérone du 16e siècle, le dramaturge nous introduit la rivalité entre les familles Montaigu et Capulet, et paradoxalement l'amour que se portent leurs enfants Roméo et Juliette.

Ce chef d'œuvre nous dépeint un univers marqué par le destin, entre innocence, loyauté, dilemmes, vengeance et amour tragique.

"Richard III"

Dans cette pièce, nous suivons l'histoire de Richard III : dans sa quête du pouvoir, il devient roi après avoir assassiné son frère et ses neveux. C'est un véritable tyran qui multiplie les infamies et les crimes.

"Henry IV"

Cette pièce historique fait partie d'une tétralogie : elle suit "Richard II", et précède "Henri V".

L'histoire débute avec la querelle entre le roi Henry IV et les Percy concernant la rançon des prisonniers. Les deux camps rassemblent leurs alliés ainsi que leurs troupes. Pourtant, alors qu'ils se préparaient au combat, le camp Percy subit de nombreuses défections. L'affrontement se déroule alors entre deux forces inégales et les Percy sont un à un décimés. Henry IV parvient ainsi à asseoir un peu plus son pouvoir. Cette œuvre représente à nouveau la victoire de la dynastie Lancastre dans sa quête pour obtenir le trône d'Angleterre.

2 livres
16 lecteurs

Edition bilingue anglais/français des tragédies de Shakespeare.

Tous les livres de William Shakespeare

Cette oeuvre complexe et fascinante contient certaines scènes parmi les plus brillantes de Shakespeare : la scène du contrat, au premier acte, la scène devant le tribunal, au quatrième acte... L'horrible côtoie le comique dans cette pièce dont la morale célèbre la victoire de la charité sur la justice.

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Amoureux de Portia, belle et riche héritière, Bassanio, gentilhomme désargenté, s'efforce d'obtenir sa main. Pour l'aider, son ami Antonio marchand chrétien, emprunte une somme de 3000 ducats à l'usurier juif Shylock qui lui demande, en cas de non remboursement de la dette, une livre de sa chair. Le jour de l'échéance, la dette n'étant pas réglée, Shylock exige l'exécution de la clause. Mais l'habileté de Portia, déguisée en « docteur de droit civil», confond l'usurier retors et sauve Antonio Shylock, ridiculisé, spolié et trahi par sa fille qui a rejoint le camp des Chrétiens, s'en va seul tandis que les jeunes gens, loin des tracas du commerce et du fracas des procès, s'abandonnent à la félicité, aux sons - joyeux et graves à la fois - d'une musique qui évoque non seulement l'harmonie terrestre retrouvée mais aussi l'armonie céleste dont elle est l'éco.

Une des plus belles comédies de Shakespeare qui voit le triomphe de la jeunesse et de la beauté, de l'amour et des rires, face à la rigueur de la loi, fût-elle d'origine divine. C'est aussi une mise en scène de la querelle qui opposa, pendant toute la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle, partisans et adversaires de l'usure. C'est encore le procès des puritains qui prenaient la Bible à la lettre et qui, non contents d'en respecter les principes, voulaient imiter servilement la vie des personnages bibliques.

" Le monde est un théâtre " n'a-t-on cessé de répéter depuis les Grecs et les Romains et, on le sait, Shakespeare érigea en enseigne du Globe le fameux Totus mundus agit histrionem de Pétrone.

Chacun est acteur, mais joue-t-il un seul rôle ou plusieurs ? Et la vie est-elle une pièce tragique ou dérisoire ? Ce qui tenait auparavant de la métaphore ponctuelle finit en vision globale, mais, une fois encore, deux termes se trouvent en présence: le théâtre et la vie. Comment communiquent-ils ? Si la vie ressemble au théâtre, lui-même, à son tour, n'est-il pas le double de la vie ? Interrogation inversée à laquelle nous ne pouvons pas échapper.

Georges Banu.

Cette édition bilingue des Sonnets de Shakespeare est traduite, présentée et annotée par l’un des plus grands spécialistes de la période élisabéthaine, Robert Ellrodt, auteur notamment de l’édition des poèmes de Keats et de Shelley pour l’Imprimerie nationale. Les Sonnets de Shakespeare ont donné lieu à de vives controverses sur leur signification autobiographique et sur la nature des relations entre le poète, le jeune aristocrate aimé et une femme brune perverse. Au delà de ces hypothèses, dont la vraisemblance est évaluée, la “présentation” de l’œuvre en des analyses approfondies met en évidence l’intensité dramatique et l’originalité singulière de poèmes qui vont à l’encontre des conventions littéraires et sociales de la Renaissance. Dans cette édition bilingue, dont l’auteur a établi le texte anglais, la traduction, accompagnée de notes qui éclairent les ambiguïtés délibérées dans l’expression des sentiments, respecte la structure du sonnet, préserve la richesse des images et vise à faire entendre les harmonies du vers shakespearien sans recourir à la rime, qui trop souvent conduit au pastiche. C’est selon les mêmes principes que Robert Ellrodt, professeur émérite à l’université de Paris-III – Sorbonne Nouvelle, a traduit antérieurement les œuvres poétiques majeures de John Donne, de Keats et de Shelley, publiées dans une collection de l’Imprimerie Nationale désormais reprise par Actes Sud. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages critiques en français et en anglais, notamment trois volumes sur Les Poètes métaphysiques anglais (Corti), Neoplatonism in the Poetry of Spenser (Droz), Seven Metaphysical Poets (Oxford University Press). Robert Ellrodt a traduit les Sonnets de Shakespeare pour la collection “Bouquins” de Robert Laffont, mais sa traduction voit ici le jour pour la première fois en édition autonome au format de poche, et le texte anglais a été établi par ses soins pour cette édition.

Héros à l'esprit guerrier jusque dans son discours amoureux, séducteur, maniant à la perfection le paradoxe et jouant à merveille sur l'ambiguïté des mots, Othello, Maure de Venise, se sert du langage comme d'une épée. Sa gloire suscite diverses réactions : Roderigo méprise "l'homme aux grosses lèvres", Désdémone est séduite par le récit de ses exploits en terres lointaines, qui fourmille d'évocations exotiques. Iago, lui, hait Othello. Que cette haine soit gratuite ou qu'elle soit le résultat d'une lucidité pragmatique, elle pousse Iago à tout détruire sur son passage. Metteur en scène machiavélique, manipulateur de l'ombre, il bat Othello sur son propre terrain, puisque c'est par le discours qu'il l'entraîne vers le meurtre. le Maure, jaloux, boira les mots de son ennemi comme un poison pervers. Révélatrice des préoccupations d'une époque qui voit les limites du monde connu reculer de plus en plus, Othello est également une tragédie domestique offrant de merveilleuses scènes d'intimité, telle celle de la toilette de Desdémone lorsqu'elle entonne le chant du saule (IV, 3). --Sana Tang-Léopold Wauters

Sir John Falstaff décide de courtiser Dame Page et Dame Ford, deux joyeuses bourgeoises de Windsor. Les deux amies tiennent chez elles les cordons de la bourse et Falstaff est justement en manque d'argent.

Il envoie la même lettre d'amour aux deux femmes, ne changeant que la signature. Quand les deux amies et confidentes découvrent la manœuvre, elles décident de s'amuser aux dépens du gros séducteur maladroit.

Dame Ford demande à Falstaff de venir chez elle quand son mari est absent. Falstaff accepte et se rend au rendez-vous. Maître Ford, averti, est sur les lieux. À l'arrivée du mari, Falstaff se cache avec quelques difficultés dans le panier à linge que les serviteurs déversent dans la Tamise.

Dame Ford invite une nouvelle fois Falstaff et le stratagème recommence. Cette fois, lorsque le mari arrive, il tombe sur Falstaff déguisé en femme. Croyant avoir affaire à une sorcière, il le jette littéralement hors de la maison.

Les deux femmes expliquent la situation à leurs maris et tous décident de se jouer une dernière fois de Falstaff. Dames Ford et Page lui donnent un rendez-vous nocturne dans la forêt de Windsor, l'enjoignant de se déguiser en fantôme pour ne pas se faire reconnaître. Falstaff accepte volontiers.

Entre-temps, Anne Page, la fille de Mistress Page est courtisée par trois prétendants. Slender, le choix de son père, Dr Caius, le choix de sa mère et enfin le jeune et beau Fenton qu'elle veut épouser. Tout le monde se donne rendez-vous dans la forêt. Anne échappe aux deux prétendants dont elle ne veut pas. Elle s'enfuit avec Fenton et l'épouse. Quant à Falstaff, il est pris à partie et ridiculisé par des enfants déguisés en fées et en lutins.

Plus que jamais, dans ses dernières pièces, se manifestent la diversité et la profondeur de

Shakespeare. Périclès (1607), Le Conte d'hiver (1609) et La Tempête (1611), trois drames romanesques écrits vers la fin de sa carrière, comptent parmi ses plus belles œuvres : la vérité des personnages se mariant harmonieusement à l'invraisemblance des événements. Reliées par des thèmes récurrents, ces pièces le sont aussi par leur cadre : la Méditerranée, ses îles et ses rivages.

Toutefois, le temps et l'action s'étirent au gré des voyages, des souvenirs et des songes. Ballottés par le destin autant que par les vagues, les personnages au passé parfois lourdement chargé finissent par se retrouver, malgré des péripéties souvent inquiétantes, car nous sommes dans l'univers apaisé de la tragicomédie. Mais Shakespeare n'est pas seulement l'auteur de trente-huit pièces de théâtre parmi les plus souvent jouées dans le monde entier, il nous a également laissé des Sonnets et une série d'autres poèmes qui portent au plus haut degré d'incandescence la poésie amoureuse de la Renaissance. On trouvera pour la première fois enfin les mélodies des chansons émaillant les pièces de Shakespeare.

Les œuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de «Drames historiques». Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé «Histoires» (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Œuvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici.

Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Élisabeth Ire, règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme «vrai» par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre.

Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant «un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs», Shakespeare met en œuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les «vastes champs» des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi «les rois et les bouffons», et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : «l'énorme montagne de chair», nommée Falstaff.

De nombreux passages des œuvres théâtrales de Shakespeare sont comme des instants suspendus dans le temps de la représentation, des " morceaux de bravoure ", que l'on a l'habitude d'isoler du contexte pour mettre en évidence leur portée humaine et intemporelle, et aussi leur enseignement durable : l'immortel " To be or not to be ", mais aussi " Mon royaume pour un cheval l ", " C'était le rossignol et non l'alouette. - C'était l'alouette, la messagère du matin, et non le rossignol ", ou encore " Le monde entier est un théâtre... " Tels sont quelques-uns des exemples qui demeureront encore longtemps dans les mémoires et que nous avons choisis pour ce livre, un best of de l'œuvre shakespearienne.

Shakespeare a fourni à l'anglais une multitude d'expressions toujours présentes dans la langue d'aujourd'hui. De " to be or not to be " à " a tale told by an idiot, full of sound and fury ", sans oublier, " the winter of your discontent " ou " off the world's a stage ", ces citations font partie de la culture mondiale et leur connaissance est nécessaire à la compréhension de la littérature mais aussi de la presse anglo-américaine contemporaine. 22 monologues annotés et commentés, enregistrés par des comédiens anglais professionnels, tirés de 11 pièces célèbres : Richard III, Richard II, Henry IV, Hamlet, Othello, Macbeth, King Lear, Julius Caesar, The Merchant of Venice, As you like it et Twelfth night...

Préférez-vous César vivant, et mourir esclaves, ou César mort, et tous vivre libres? César m'aimait, je le pleure. Il connut le succès, je m'en réjouis. Il fut vaillant, je l'honore. Mais il fut ambitieux et je l'ai tué. Pour son amitié, des larmes. Pour sa fortune, un souvenir joyeux. Pour sa valeur, du respect. Et pour son ambition, la mort. Qui parmi vous est assez vil pour accepter d'être esclave ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Qui est assez grossier pour ne pas désirer d'être un Romain ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Qui est abject au point de n'aimer pas son pays ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé.(Acte III, scène 2)

'PETRUCHIO : Bonjour, Cateau... car c'est là votre nom, ai-je entendu dire.

CATARINA : Vous n'êtes donc pas sourd.. mais vous avez l'oreille un peu dure. Ceux qui parlent de moi me nomment Catarina.

PETRUCHIO : Vous mentez, ma parole ! Car on vous nomme Cateau tout court, ou la jolie Cateau, ou bien parfois Cateau-la-harpie : mais Cateau, la plus ravissante Cateau de la chrétienté, Cateau du Château-Gâteau, Cateau ma super-friande, car tout gâteau est friandise, donc, Cateau, écoute un peu, Cateau de ma consolation, ce quej'ai à te dire ; ayant entendu, dans toutes les villes que je traversais, louer ta douceur, célébrer tes vertus et proclamer ta beauté, bien moins cependant qu'elles ne le méritent, je me suis senti porté à te rechercher pour épouse.

CATARINA : Porté ! voyez-vous cela... Eh bien, que celui qui vous porta vous remporte.'

Le péché d'orgueil, dans l'oeuvre de Shakespeare, peut être à l'origine des tempêtes, des éclipses, un déchaînement dans les éléments. Mais le monde ne déploie plus ses décors dans 'Troïlus et Cressida'. Il n'y a ni feu, ni air, ni eau, ni terre. La mer n'est plus que le lieu d'échanges commerciaux. L'enveloppe sécurisante des éléments semble s'être déjà dissoute et l'homme seul avec lui-même subit les conséquences du mal qu'il génère en lui-même.

Don Pedro, Prince d’Aragon, revient de guerre victorieux avec sa compagnie sur les terres de son ami Léonato, gouverneur de Messine. Béatrice, la nièce de Léonato, une « dame à l’esprit plaisant » (2.1.326), retrouve Bénédict, un chevalier du Prince. Ce sont de vieilles connaissances qui s’échangent des moqueries brillantes. Claudio, jeune et naïf ami de Bénédict, tombe amoureux de la jeune Hero, fille de Léonato. Leur mariage s’organise presque immédiatement, et par manière de plaisanterie, la compagnie de Don Pedro complote pour faire tomber Béatrice et Bénédict amoureux.

Dans le même temps, le fourbe Don Juan, frère bâtard de Don Pedro, conspire par jalousie à saboter les fiançailles de Hero et Claudio. Il envoie son acolyte courtiser Marguerite, la femme de chambre de Hero, qui s’habille comme sa maîtresse, et fait croire à Claudio que sa promise lui est infidèle (3.3.150).

À la cérémonie de noces, Claudio humilie publiquement Hero, l’accusant de « sauvage sensualité » (4.1.60) et d’« impiété » (4.1.104). Le prêtre, qui soupçonne un malentendu, suggère en secret à la famille de Hero de la cacher pour quelque temps et de faire croire à sa mort jusqu’à ce que son innocence soit prouvée.

Peu après la cérémonie, Béatrice et Bénédict s’avouent leur amour ; Bénédict, fiancé et désormais loyal à Béatrice, provoque à sa demande son ami Claudio en duel pour venger la mort supposée de Héro. Heureusement, la maréchaussée locale appréhende les complices de Don Juan, ce qui prouve l’innocence de Hero et la duplicité de celui-ci. Léonato exige que Claudio témoigne au monde de l’innocence avec laquelle Héro est morte, pende l’épitaphe sur sa tombe, et épouse une autre de ses nièces, « presque la copie de l’enfant morte » (5.1.276-284). Claudio accepte et se prépare à épouser la supposée cousine de Héro, voilée.

À la cérémonie, le masque de la mariée tombe et découvre Héro. Bénédict demande sa main à Béatrice, qui accepte après une brève dispute d’amoureux. Les deux couples et leurs compagnons dansent pour fêter la double union

Henri IV (en anglais Henry IV) est une pièce de théâtre écrite entre 1596 et 1598 par William Shakespeare. Le personnage éponyme est le roi Henri IV d'Angleterre.

Cette pièce fait partie de ce que la critique appelle « la seconde tétralogie » de Shakespeare ; elle évoque la prise de pouvoir et l'ascension de la maison de Lancastre avec la déposition de Richard II d'Angleterre, puis le règne d’Henri IV d'Angleterre (deux pièces) et de son fils Henri V d'Angleterre. C’est en quelque sorte la « préquelle » de la « Première tétralogie » qui mettait en scène la chute de la maison de Lancastre et l'avènement de la dynastie des Tudor.

Résumé :

Ce que Shakespeare met en scène dans Henry IV, c'est cette vision d'un monde livré aux machinations politiques, à l'intérêt, aux faux-semblants, au brigandage et à la guerre. La parole déchue s'y fait l'instrument de tous les mensonges, incarnée par Falstaff, virtuose du jeu de mots, de la métaphore, imbattable en escrime verbale, comédien sans pudeur qui menace à chaque instant de détruire l'illusion théâtrale par laquelle il tient pourtant son rôle.

Paré de toutes les vertus royales et chevaleresques, Henry V est le héros par excellence. Chef militaire vainqueur, soutenant l'assaut au milieu de ses troupes, il sait aussi courtiser Catherine de France, qu'il épouse pour sceller la paix retrouvée.

Mais l'apparat glorieux de la geste épique ne parvient pas à faire oublier les implications tragiques du pouvoir royal et de ses responsabilités.

Probablement rédigée entre 1589 et 1592, 'Titus Andronicus' est certainement la pièce la plus sanglante de Shakespeare. Après avoir combattu les Goths, Titus, général romain vaillant, revient en triomphe à Rome avec des prisonniers, dont la reine des Goths, Tamara, et ses trois fils. Prétextant qu'il obéit aux lois de sa religion, il sacrifie aux mânes de ses fils tombés sur le champ de bataille le premier fils de Tamara. S'ouvre alors un cycle inextricable de vengeance, où se succèdent violences, meurtres et mutilations.

Vincentio, Duc de Vienne, fait savoir qu'il a l'intention de quitter la ville pour une mission diplomatique. Il laisse le gouvernement aux mains d'un juge strict, Angelo. Sous le gouvernement de Vincentio, les lois dures contre la fornication ont été appliquées sans rigueur, mais on sait qu'Angelo est un intransigeant en matière d'immoralité sexuelle.

Claudio, un jeune noble, est fiancé avec Juliette ; ayant retardé le mariage, il la rend enceinte. Pour cet acte de fornication, il est puni par Angelo. Bien qu'il accepte le mariage, il est condamné à mort. Son ami Lucio rend visite à Isabella, la sœur de Claudio qui veut entrer au couvent et lui demande d'intercéder auprès d’Angelo pour sauver Claudio.

Isabella obtient une audience avec Angelo et plaide la grâce. Durant les deux scènes entre Angelo et Isabella, il devient clair qu'il éprouve pour elle du désir et il lui offre finalement ce marché : il épargnera la vie de Claudio si Isabella couche avec lui. Isabella refuse, mais elle se rend aussi compte qu’en raison de la réputation de vertu d’Angelo on ne la croira jamais si elle révèle ce marché. Au lieu de cela, elle va voir son frère en prison et lui conseille de se préparer à mourir. Claudio implore Isabella de sauver sa vie, mais Isabella refuse.

Or, le Duc n'a pas quitté la ville, mais observe ce qui s'y passe déguisé en frère mendiant ; il se lie d'amitié avec Isabella et élabore deux subterfuges pour contrecarrer les projets d’Angelo :

1.Angelo a précédemment refusé de célébrer ses fiançailles avec Mariana qui a perdu sa dot. Isabella fait parvenir un mot à Angelo lui faisant savoir qu'elle a décidé d'accepter, mais exige que la rencontre se fasse dans l'obscurité. Mariana consent à prendre la place d'Isabella et passe la nuit avec Angelo qui ne la reconnaît pas (selon certaines interprétations de la loi, cette consommation constituerait un engagement au mariage.)

2.Contrairement à ce qui était prévu, Angelo ne respecte pas sa promesse et au lieu de surseoir à l'exécution, réclame la tête de Claudio. Le Duc pense à faire exécuter Barbadine, mais celui-ci, ivre, réclame un sursis pour ne pas mourir en état de péché. Par chance, un pirate nommé Ragozine qui ressemble à Claudio meurt sans préavis et sa tête peut être envoyée à Angelo.

Cette intrigue se termine avec le prétendu retour du duc à Vienne. Isabella et Mariana lui adressent publiquement une pétition et il entend leurs revendications contre Angelo, que celui-ci réfute hypocritement. Le dialogue laisse entendre que le Frère Ludovic sera tenu pour responsable des « fausses » accusations contre Angelo. Le Duc laisse Angelo juger la cause contre le Frère, et revient déguisé pour témoigner. Finalement, il laisse tomber le masque, exposant les mensonges d’Angelo et réhabilitant Isabella et Mariana. Il propose que le coupable soit exécuté, que ses biens aillent à Mariana pour remplacer sa dot et qu'elle trouve un meilleur parti. Sur les instances de Mariana, le Duc accepte d'être plus clément mais du moins force-t-il Angelo à épouser Mariana. Le Duc propose alors le mariage à Isabella qui ne dit ni oui ni non (sa réaction est interprétée différemment dans les différentes productions).

Dans l’intrigue secondaire, Lucio, qui calomnie fréquemment le Duc devant le frère Ludovic, calomnie ce dernier devant le Duc, à sa grande confusion lorsqu'il découvre que le Duc et le Frère sont la même personne. Sa punition, comme celle d'Angelo, est d'être forcé au mariage dont il ne voulait pas : dans son cas avec la prostituée Kate Keepdown.

Hamlet est le fils du Roi de Danemark, remplacé sur le trône et en tant qu’époux de la reine Gertrude par son frère aîné, Claudius. Le spectre du souverain défunt apparaît une nuit à Hamlet pour lui révéler qu’il a été empoisonné par Claudius, et le pousser à le venger.

Hamlet feint la folie afin de démasquer son oncle usurpateur. On met cette folie passagère sur le compte de l’amour qu’il porterait à Ophélie, fille de Polonius, conseiller du roi.

Hamlet ourdit une nouvelle ruse et fait jouer par une troupe de théâtre la reconstitution des véritables circonstances de la mort de son père. Claudius, en interrompant les comédiens au beau milieu de la représentation, conforte Hamlet dans sa certitude. Il se résout à assassiner son oncle, mais hésite. Il décide de tout révéler à sa mère, et croyant que Claudius se dissimule derrière un rideau, y plante son épée, tuant non pas le régicide, mais son conseiller, Polonius. Claudius contraint Hamlet à l’exil en Angleterre. Ophélie folle de douleur se suicide par noyade, et Laërte, son frères, jure de venger sa sœur et son père en tuant Hamlet.

Hamlet ne tard pas à faire savoir qu’il retourne au Danemark, son bateau ayant été attaqué par des pirates. Claudius saisit l’opportunité de se débarrasser du dangereux héritier légitime, et fait en sorte que celui-ci affronte Laërte en duel. Il prend la double précaution d’enduire de poison la lame de ce dernier, et d’en verser également dans la coupe de vin de Hamlet.

Durant le combat, Gertrude boit à cette coupe et décède. Laërte quant à lui parvient à blesser Hamlet de sa lame empoisonnée, mais se blesse lui-même avec l’arme mortelle, et trépasse. Hamlet parvient à assassiner Claudius avant de succomber lui-même à sa blessure empoisonnée.

Fortinbras, seigneur norvégien qui s’apprêtait à déclarer la guerre au Danemark, arrive à Elseneur où l’histoire de Hamlet lui est contée. Il ordonne d’inhumer celui qui aurait été son ennemi avec tous les honneurs.

Ferdinand, Roi de Navarre, et trois de ses compagnons, Biron, Longueville et Du Maine, se rencontrent et discutent de leurs projets spirituels. Ils font le serment de se consacrer entièrement à la philosophie et de renoncer à toute aventure frivole, pour les années à venir. Cependant, ces projets sont mis à mal lorsqu'arrivent la Princesse de France et trois de ses dames de compagnie, Rosaline, Maria et Catherine. Les hommes en tombent éperdument amoureux et ont quelques difficultés à respecter leur pacte.

La scène est à Vérone. Valentin et Protée sont deux jeunes nobles liés d'une amitié indéfectible.

Lorsque Valentin part pour Milan, faire ses premiers pas à la cour du Duc et se lancer dans la carrière des honneurs, Protée, au grand reproche de son ami, préfère demeurer à Vérone pour conquérir la belle Julia. C'est lorsqu'il y parvient qu'on l'envoie contre son gré rejoindre Valentin au service du Duc. Il part, ayant échangé avec Julia des gages d'un éternel amour, et retrouve à Milan un Valentin transformé par... l'amour que lui inspire la non-moins belle Silvia, fille du Duc ! Cet amour est partagé, mais Silvia est promise par son père au courtisan Thurio.

Valentin doit donc enlever Silvia et confie à Protée les détails de son entreprise. Mais l'inconstante jeunesse de Protée s'émeut à la vue de Silvia, et celui-ci tombe à son tour amoureux. Emporté par sa passion, Protée décide alors de trahir tout à la fois la confiance de son ami, et la foi donnée à Julia.

Pendant ce temps, Julia, qui ne pouvait vivre sans lui, a quitté Vérone pour venir le retrouver

"Dans le Timon, comme dans toutes les pièces qu’il a écrites, Shakespeare fait voyager son public dans l’espace-temps physique. Ici, il met l’accent sur la chute d’Athènes lors des Guerres du Péloponnèse mais avec un regard implicite sur la situation politique de son époque. Cependant, bien que dans une pièce comme Macbeth, les références au présent, en particulier à Jacques 1er, soient évidentes, pour le Timon d’Athènes l’exercice est plus difficile. Aujourd’hui, les spécialistes du genre ne s’en préoccupent guère…"

La suite sur : http://www.solidariteetprogres.org/Le-Timon-de-Shakespeare-ou-la-corruption-d-Athenes_06965

L’une des grandes histoires d’amour de tous les temps. Après la mort de Jules César, Marc-Antoine hérite un tiers du monde romain, dont Egypte. De guerre las, il tombe sous le charme de Cléopâtre et aurait pu passer la fin de sa vie auprès d’elle si les besoins de l’Etat et les attaques de son rival Octave César l’avait permis. Convoqué à Rome pour une conférence au sommet, il se marie avec la sœur d’Octave.

Cléopâtre est furieuse et fait tout son possible pour regagner son amour, ce qui enrage à son tour Octave. Il déclare la guerre contre l’Egypte et la faiblesse militaire de Cléopâtre entraîne l’échec de celle-ci. Antoine se suicide et Cléopâtre, plutôt que de souffrir la honte d’un défilé par les rues de Rome, fait de même.

Prospéro, ancien duc de Milan, déchu et exilé par son frère, trouve refuge avec sa fille Miranda sur une île inconnue. Grâce à la magie de ses livres, il commande aux éléments et maîtrise des créatures mystérieuses: notamment Ariel, esprit de l'air, et Caliban, créature sauvage.

Usant de magie et d'illusions, Prospéro crée une tempête qui fait s'échouer le bateau du roi et du duc usurpateur de Milan. Il fait alors subir aux naufragés diverses aventures destinées à venger leur traîtrise, mais qui se révéleront initiatiques pour tous.

Cette Tempête, dernière pièce majeure écrite par Shakespeare, est aussi sa plus baroque, mêlant dans un imaginaire proliférant les intrigues et les esthétiques (féerie, grotesque, "masque" de cour, commedia dell'arte, classicisme naissant). Dans une mise en miroir entre nature et artifice, Shakespeare entraîne comme jamais le spectateur dans le dédale et l'illusion du théâtre, pour mieux le prévenir contre les miroitements du réel et les mirages de la raison.

La Tempête, comédie enchanteresse et désenchantée, ne cesse de passionner metteurs en scène et spectateurs.

La princesse Imogène brave la volonté de son père, Cymbeline, roi de Bretagne, en épousant Posthumus gentilhomme sans fortune, au lieu du fils de la reine. Posthumus, alors exilé à Rome, fait la rencontre de Iachimo et parie sur la fidélité de sa belle. Mais la partie est truquée.

Roméo aimait Rosaline. Lysandre aimait Hermia et Démétrius Héléna. Tout à coup, comme en dansant, les hommes changent de cavalières. Juliette apparaît à Roméo et leurs lèvres se joignent au milieu du bal.

Une nuit d'été, un lutin effleure les paupières d'un homme endormi, à son réveil il en aime une autre.

Illumination pour Roméo et Juliette, illusion pour les amants du Songe, l'amour est fou.

Shakespeare en chante la douce et terrible folie, l'enchantement quand il donne l'amour de la vie, le désespoir quand il l'anéantit et appelle la mort.

Truculence et humour, fantaisie, charme et poésie, Shakespeare parle toutes les langues d'un monde universel. Roméo et Juliette sont le symbole de l'amour parfait et l'on voudrait que l'alouette n'ait jamais chanté après le rossignol.

Le 25 janvier 1612, au cours d'une querelle d'après boire, une jeune gentilhomme du nom de William Peter était assassiné dans la ville d'Exeter. Quelques jours après, un certain W.S. dédiait une "Élégie Funèbre" à la gloire de sa vie et de ses vertus. Un texte de 578 vers qui, comme la victime, demeura ignoré et le serait sans, près de quatre siècles plus tard, l’œil avisé d'un jeune chercheur américain.

En décembre 1995, après douze ans d'une patiente et savante enquête, à laquelle de nombreux savants ont contribué, Donald Foster pouvait enfin faire reconnaitre par le plus prestigieux des aréopages de spécialistes l'auteur désormais identifié de cette ode funèbre: William Shakespeare.

A lui seul, le récit de cette passionnante et titanesque recherche (soutenue par un logiciel spécialement mis au point) suffirait à fasciner le lecteur non initié. Mais il y a plus: Shakespeare, s'il ne nous donne pas un poème majeur, dévoile peut-être ici ce qui fut l'un des grands mystères de son œuvre: Will Peter pourrait fort bien être le jeune homme des 'Sonnets', le bien-aimé du poète...

"LA NOURRICE (de retour). -Son nom est Roméo, et c'est un Montaigu,

Votre grand ennemi, dont il est le seul fils.

JULIETTE (à part)- Mon seul amour, né du seul être que j'abhorre!

Connu trop tard, et vu trop tôt sans le connaître!

Un amour prodigieux dans mon coeur vient de naître,

Qui du pire ennemi fait l'amant qsue j'adore!"

Les Montaigu et les Capulet sont déchirés par la haine. Issus de ces deux clans, Roméo et Juliette vivent un amour impossible. Une tragédie mythique dont le texte a été adapté pour rendre accessibles, aux 3e, la poésie et l'humour de Shakespeare.

Shakespeare a écrit un des drames les plus propres à séduire les hommes d'aujourd'hui, comme ceux de son époque, un de ceux où lecteurs et spectateurs croient toujours retrouver l'écho de leurs propres incertitudes, de leurs propres inquiétudes, de leur propre désespoir.

Les incidents en sont violants, certes, il y a tant de mort à la fin que la scène est jonchée de cadavres.Cependant, le drame le plus intense est celui qui se joue dans l'âme d'Hamlet. Rêveur, épris de philosophie, il est soudain mis en face d'un devoir qui lui répugne, sans même être tout à fait sûr que les révélations du fantôme de son père qui l'exhorte à la vengeance ne sont pas une ruse du Prince des Ténèbres. Quand il est certain de la culpabilité du roi, il se résout à obéir à son père, mais avec quels altermoiements, quelles hésitations, quels scrupules !

Sous l'apparente simplicité du récit, Venus and Adonis est une oeuvre complexe, touffue, chatoyante et, bien que son thème soit celui du mirage d'un plaisir jamais atteint, ce poème célèbre pour son érotisme sublimé, procure à la lecture un plaisir toujours à l'abri du désenchantement.

L'histoire de Lucrèce s'inspire de celle décrite à la fois par Ovide dans ses Fastes et par Tite-Live dans son Histoire de Rome. En 509 av. J.-C., Sextus Tarquin, fils de Tarquin, roi de Rome, viole Lucretia (Lucrèce), la femme de Collatinus qui faisait partie de la suite aristocratique du roi. À la suite de cet événement, Lucrèce se suicide. Son corps est alors exposé dans le forum romain par le neveu du roi. Ceci mène ensuite à une révolte contre les Tarquins menée par Lucius Junius Brutus, puis au bannissement de la famille royale et à la fondation de la République de Rome.

Dans cette romance, drame mélodramatique et merveilleux, on découvre les péripéties de Périclès, prince de Tyr qui va, comme Ulysse, voyager en Méditerranée et connaître des aventures extraordinaires : menacé de mort parce qu’il a découvert un terrible secret, vainqueur d’un tournoi et heureux marié, il va perdre sa femme en couches pendant un naufrage tandis que sa fille, confiée à des amis, lui est ravie par des pirates qui veulent en faire une prostituée. Accablé de chagrins, il erre sur la mer pendant que la Reine, qui était juste dans un état cataleptique ( !) est sauvée par des pécheurs puis devient vestale à Ephèse et que sa fille se fait reconnaître par lui, sage et toujours vierge ! Apprenant par une vision que la Reine est vivante, tout ce joli monde s’embarque pour Ephèse où la famille se retrouve. Enfin Périclès pourra régner à Tyr et goûter les joies du foyer recomposé tandis que sa fille épousera un ancien client du lupanar où l’on prétendait la faire travailler, converti à l’amour plutôt qu’à la luxure.

LE ROI JEAN

— Eh bien, Châtillon, parlez, que nous veut la France ?

CHÂTILLON :

— Ainsi, après le salut d’usage, le roi de France parle — par mon entremise, à ta majesté, — majesté empruntée d’Angleterre !…

ÉLÉONORE :

— Étrange commencement : majesté empruntée !

LE ROI JEAN :

— Silence, bonne mère ; écoutez le message.

CHÂTILLON :

— Philippe de France, suivant les droits et au nom — d’Arthur Plantagenet, fils de feu ton frère Geoffroy, — réclame en toute légitimité — cette belle île et ses territoires, — l’Irlande, Poitiers, l’Anjou, la Touraine et le Maine ; — te demandant de déposer l’épée — qui garde tous ces titres usurpés, — et de la remettre dans la main du jeune Arthur, — ton neveu et ton très-royal souverain.

LE ROI JEAN :

— Quelle est la conséquence, si nous n’y consentons pas ?

CHÂTILLON :

— L’impérieuse contrainte d’une guerre furieuse et sanglante, — afin d’imposer par la force des droits ainsi repoussés par la force.

LE ROI JEAN :

— Ici, nous avons guerre pour guerre, sang pour sang, — contrainte pour contrainte : réponds cela à la France.

Deux frères jumeaux portant le même nom, Antipholus, et accompagnés de serviteurs, jumeaux eux aussi, sont dépareillés lors d un naufrage. Vingt-trois ans plus tard, le hasard les rapproche dans la même ville. Sans jamais se croiser, ils sont alors victimes de quiproquos causés par la double gémellité des maîtres et des valets. Le tout est multiplié par quatre puisque chacun des jumeaux est à la recherche de son autre lui-même. Sous l apparence d une farce, cette uvre sur la jeunesse, très inspirée d une comédie de Plaute, est la plus courte de William Shakespeare. Derrière la simple bouffonnerie, il met le monde à l envers et rassemble le fabuleux et le réaliste, le comique et le romanesque, le désespoir et la joie, comme autant de facettes d un même imbroglio causé par le langage, par lequel tout commence et tout finit.

Devant l’incapacité du roi Henri VI de Lancastre, Richard d’York, aidé par Warwick, se révolta. Ce fut la guerre des Deux-Roses qui opposa, de 1455 à 1485, la maison de Lancastre (dont l’emblème était la rose rouge) et la maison d’York (dont l’emblème était la rose blanche). Battu à Saint-Albans (1455) puis à Northampton (1460) et à Towton (1461), Henri VI fut détrôné et remplacé par Édouard IV, fils de Richard d’York. Cependant, Warwick se brouilla avec Édouard et restaura Henri VI (1470). Mais, en 1471, il fut assassiné par Richard, duc de Gloucester, le futur Richard III.

La pièce met en scène cette partie du règne d’Henry VIII qui, après le fameux Camp du Drap d’Or (1520) où le roi rencontre François Ier, voit la chute du cardinal Wolsey et la naissance du protestantisme anglais avec l’archevêque de Cantorbery Thomas Cranmer. Elle se termine par le baptême (1533) de la fille d’Anne Boleyn, la future Elizabeth Ire. Elle relate, un peu à la façon des moralités du Miroir des magistrats, trois chutes successives : celle du duc de Buckingham (tombé en défaveur et exécuté le 17 mai 1521), celle du cardinal Wolsey (dont la duplicité a été percée à jour), et celle de la Reine, Catherine d’Aragon, répudiée par Henry VIII qui, désireux de se donner un héritier mâle et d’épouser Anne Boleyn, rompt avec la papauté pour faire annuler son mariage. En contrepoint de ces événements tragiques, des scènes comiques et de banquet semblent porter la promesse du renouveau et de l’espoir qu’incarneront bientôt la promotion d’Anne Boleyn, l’ascension du vertueux Cranmer, et le baptême, au dernier acte, de la jeune princesse Elizabeth.

HAMLET

J'ai depuis peu, pourquoi je n'en sais rien, perdu toute ma ganté, abandonné mes habituels exercices ; et de fait mon humeur est si désolée que cet admirable édifice, la terre, me semble un promontoire stérile, et ce dais de l'air, si merveilleux n'est-ce pas, cette voûte superbe du firmament, ce toit auguste décoré de flammes d'or, oui, tout cela n'est plus pour moi qu'un affreux amas de vapeurs pestilentielles.

(Acte II, scène 2)

Texte intégral

(Description de 4ème de couverture)

Au cours d'un bal masqué, Roméo et Juliette tombent follement amoureux l'un de l'autre. Malheureusement, cet amour n'est pas né sous la bonne étoile car leurs familles respectives, éternelles ennemies jurées, ne sauraient accepter cette union. Aidés par la nourrice de la jeune fille et le frère Laurent, les deux jeunes gens feront tout pour vivre leur passion et tenter de raisonner les Capulet et les Montaigu. Les amants de Vérone réussiront-ils à déjouer les rouages du destin, dans la plus belle tragédie romantique de tous les temps ?

Traduit du japonais par Julia Brun.

[Source : Éditions nobi nobi ! 2015]

Les elfes s'éveillent quand les humains s'endorment. Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer ? Contre les lois irrationnelles des bois s'affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d'Athènes. Hermia en est une victime. Égée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Hélène. Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins... Comédie légère en cinq actes, en vers et en prose, écrite en 1595, Le songe d'une nuit d'été est un hymne baroque et féerique au pouvoir de l'imagination.

(Source : Librio)

Archétype de la tragédie d’ambition politique, Macbeth est l’une des plus célèbres pièces de Shakespeare. Peut-être moins représentée aujourd’hui, Le Roi Jean fut également, au XIXe siècle, alors que François-Victor Hugo entreprenait sa traduction, l’une des pièces les plus populaires de l’Angleterre victorienne. Ces deux tragédies à succès renvoient à deux moments de l’histoire médiévale britannique réinterprétés par Shakespeare et traitent, dans des contextes différents, de l’usurpation du trône.

Héros à l'esprit guerrier jusque dans son discours amoureux, séducteur, maniant à la perfection le paradoxe et jouant à merveille sur l'ambiguïté des mots, Othello, Maure de Venise, se sert du langage comme d'une épée. Sa gloire suscite diverses réactions : Roderigo méprise "l'homme aux grosses lèvres", Désdémone est séduite par le récit de ses exploits en terres lointaines, qui fourmille d'évocations exotiques. Iago, lui, hait Othello.

Le général écossais Macbeth revient du combat où il a vaillamment défendu son seigneur Duncan quand, en pleine lande, trois sorcières apparaissent et lui annoncent qu'il deviendra roi. Lorsque Duncan lui rend visite pour le récompenser de sa bravoure, Macbeth, hanté par la prédiction des sorcières et poussé par sa femme, tue son hôte et s'empare du pouvoir. En proie au remords, le couple sombre peu à peu dans la folie...

La fille féroce enfonce ses crocs ; l'autre se prépare à la curée ; le fils, contre son frère, trame la ruine du père, la soeur contre la soeur, l'épouse contre l'époux. La bouche déchire la main qui l'a nourrie, dépèce le flanc qui l'a portée, vomit l'amour qui l'a élevée. Ô, Lear, seigneur infortuné, tu sauras donc de tes filles laquelle t'aimait le mieux...

The stories of six of Shakespeare’s best-loved plays, beautifully retold and illustrated for children growing in reading confidence.

Includes Twelfth Night, A Midsummer Night’s Dream, Hamlet, Macbeth, Romeo and Juliet and The Tempest as well as a short biography of the bard himself.

Each story is introduced with a summary and pictures of the characters.

With internet links to websites where children can listen to extracts from the plays and find out more about William Shakespeare.

À lire un résumé quelconque de cette comédie-féerie, on perd pied dès la deuxième ligne. Deux éléments importants : une intrigue amoureuse, censée se passer à Athènes (Shakespeare s'inspire de sources antiques), et le royaume des fées, gouverné par Obéron et son épouse Titania, flanqués du lutin Puck, symbole des caprices de l'amour. Obéron, roi des elfes, ordonne à Puck de verser un philtre d'amour dans les yeux de Démétrius, jeune homme grec brouillé avec Hélène, et dans les yeux de sa femme, Titania, pour qu'elle tombe amoureuse d'un homme à tête d'âne (le tisserand Bottom), venu répéter la pièce que l'on doit jouer aux noces de Thésée et d'Hippolyta, reine des amazones. Après la réconciliation générale procurée par Obéron, Bottom et ses compagnons jouent Pyrame et Thisbé, théâtre dans le théâtre. Cette féerie entrelace donc dans une fugue plaisirs et intrigues, qu'elle noue et dénoue, comme elle rassemble la tradition grecque et les légendes de la forêt. Obéron et Titania rappellent Zeus et Héra, alor que Puck vient du fantastique scandinave. L'ensemble constitue un monde de rêve, où les personnages deviennent semblables aux elfes, où l'univers de la chevalerie se mêle aux allégories de la Renaissance.

La scène est tantôt en France, tantôt en Toscane.

Hélène, orpheline d'un médecin célèbre et pupille de la comtesse de Roussillon, et désespérément amoureuse du fils de la comtesse, le comte Bertrand, qui a été envoyé à la cour du roi de France. Malgré sa beauté et ses qualités naturelles, Hélène n'a aucun espoir d'attirer Bertrand, car elle est de basse naissance alors qu’il est noble. Cependant, quand un mot lui apprend que le roi est malade, elle se rend à Paris et, utilisant les talents que son père lui a transmis, le soigne de la fistule dont il souffre. En récompense, elle se voit offrir la possibilité d’épouser tout homme du royaume. Elle choisit Bertrand.

Son nouveau mari est consterné cette nouvelle. Peu de temps après la noce, il fuit la France, accompagné par un scélérat nommé Parolles, pour combattre dans l'armée du duc de Florence.

Hélène retourne à la maison de la comtesse, et reçoit une lettre de Bertrand qui l'informe qu’il ne sera jamais son conjoint, à moins qu'elle ne parvienne à lui glisser sa bague au doigt et à tomber enceinte de lui, ce qui, déclare-t-il, n’arrivera jamais. La comtesse, qui aime Hélène et approuve son mariage, tente de la réconforter, mais la jeune femme éperdue de douleur quitte le Roussillon, envisageant de faire un pèlerinage religieux.

Pendant ce temps, à Florence, Bertrand est devenu général dans l'armée du duc. Hélène qui arrive dans cette ville, découvre que son mari tente de séduire Diana, la fille d'une veuve sympathique. Diana veut rester vierge et propose son aide à Hélène. Elle offre « sa » bague à Bertrand comme gage de son amour (elle offre en réalité la bague d’Hélène), et lorsqu’il vient dans sa chambre une nuit, Hélène a pris sa place. Ils ont des rapports sexuels sans que Bertrand se doute qu'il couche avec Hélène. Pendant ce temps, deux seigneurs de l'armée accusent Parolles d’être un lâche et un vaurien, et Bertrand lui renie son amitié. Des faux messagers propagent la rumeur qu’Hélène est morte, et comme la guerre tire à sa fin, Bertrand décide de rentrer en France. Sans qu’il le sache, Hélène le suit, accompagnée de Diana et de la veuve.

En Roussillon, tout le monde fait semblant de porter le deuil d’Hélène. Le roi est en visite, et consent à un mariage entre Bertrand et la fille d'un vieux partisan nommé Lafeu. Cependant, il remarque au doigt de Bertrand la bague qui appartenait à Hélène. C'est le cadeau qu’il lui avait fait lorsqu’elle lui avait sauvé la vie. Bertrand est bien en peine d’expliquer d'où elle provient. Diana et sa mère interviennent alors pour expliquer la supercherie conçue par Hélène. Cette dernière informe son mari que les deux conditions qu’il avait posé à la réalisation de leur union ont été remplies. Bertrand accepte les affirmations de sa femme, mais dans la plupart des interprétations modernes de la pièce, il garde son amertume.

Macbeth et Banquo, généraux de Duncan, roi d'Ecosse, de retour d'une campagne victorieuse contre les rebelles, rencontrent dans la lande trois sorcières qui leur font une prophétie : Macbeth deviendra roi, affirment-elles, et Banquo engendrera des rois... Poussé par Lady Macbeth et désireux d'accéder au trône, Macbeth entreprend d'assassiner Duncan - premier crime d'une longue série.

C'est ainsi que débute Macbeth (1606), l'une des plus célèbres tragédies de Shakespeare, qui relate une plongée dans le Mal extrème et absolu. Comme l'écrivait Victor Hugo : "Macbeth, cest la faim. Quelle faim ? La faim du monstre toujours possible dans l'homme. Certaines âmes ont des dents. N'éveillez pas leur faim."

Coriolan est une tragédie créée en 1607 et publiée pour la première fois en 1623. Elle s'inspire de la vie de Coriolan, figure légendaire des débuts de la république romaine. Elle fait partie d'une série d'oeuvres dont le sujet est tiré de l'histoire romaine comme le viol de Lucrèce, Titus Andronicus, Jules César et Antoine et Cléopâtre.

Hamlet, Othello, Macbeth, une même histoire de chair, d'amour et de mort. Des mains sont rougies d'un sang innocent qu'aucun parfum d'Arabie ne lavera. Les spectres et les sorcières mènent la danse. Ils incitent Hamlet à tuer son oncle, meurtrier de son père et amant de sa mère ; Othello son épouse qu'il croit infidèle ; Macbeth son roi, pour prendre la couronne. Le cauchemar de chacun devient réalité. « Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark », en Ecosse et à Venise. Les trois héros ont provoqué le destin. Il les écrasera, faisant périr aussi Ophélie et Desdémone, l'amour et la pureté. Le génie de Shakespeare est de dire toute l'incertitude de la condition humaine, ses rêves, sa gloire, sa petitesse.

Le Conte d'hiver (The Winter's Tale), probablement écrite en 1610 ou 1611, cette pièce est habituellement classée dans les romances tardives de Shakespeare.

Quelques critiques la considèrent comme une comédie à problème en raison de la tension dramatique des trois premiers actes, alors que les deux derniers tournent à la comédie et se terminent sur un heureux dénouement.

Pièce méconnue, 'Le Conte d'hiver', qui compte parmi les quatre dernières pièces de William Shakespeare appartient au genre hybride des 'romances', ou tragicomédies romanesques. Son titre évoque les histoires merveilleuses qu'on racontait durant les veillées d'hiver. Léonte, roi de Sicile et Polixène, roi de Bohème ont été élevés ensemble, comme deux frères. Mais alors que Polixène est en visite officielle à Bohème, Léonte est pris d'une folie passionnelle et destructrice : la jalousie. Il soupçonne en effet sa femme Hermione d'avoir une relation adultère avec son ami d'enfance. Cette méprise entraînera la mort de nombreuses personnes et ce ne sera qu'après 16 ans de souffrances que le mal pourra être réparé.

Roméo aimait Rosaline. Lysandre aimait Hermia et Démétrius Héléna. Tout à coup, comme en dansant, les hommes changent de cavalières. Juliette apparaît à Roméo et leurs lèvres se joignent au milieu du bal.Une nuit d'été, un lutin effleure les paupières d'un homme endormi, à son réveil il en aime une autre. Illumination pour Roméo et Juliette, illusion pour les amants du Songe, l'amour est fou. Shakespeare en chante la douce et terrible folie, l'enchantement quand il donne l'amour de la vie, le désespoir quand il l'anéantit et appelle la mort.Truculence et humour, fantaisie, charme et poésie, Shakespeare parle toutes les langues d'un monde universel. Roméo et Juliette sont le symbole de l'amour parfait et l'on voudrait que l'alouette n'ait jamais chanté après le rossignol.

Chaque fois que j'ai lu Shakespeare, il m'a semblé que je déchiquetais la cervelle d'un jaguar. LAUTREAMONT

Roméo Montaigu et Juliette Capulet s’aiment d’un amour pur. Malheureusement, leurs deux familles se vouent une haine aussi parfaite et immortelle que la passion qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Dès le lendemain de leur rencontre à un bal masqué, ils demandent à Frère Laurent, le confesseur de Roméo, de les marier secrètement.

Inclus : le manga et la pièce originale

Vingt-quatre sonnets de William Shakespeare, traduits par Yves Bonnefoy. Coédition Folle Avoine et Thierry Bouchard, ouvrage tiré à 800 exemplaires.

Trahi par ses filles aînées et leurs époux, contraint de quitter son royaume, Lear, accompagné de son bouffon et du fidèle comte de Kent, erre dans la lande. Le vieux roi perd la raison tandis que l'orage se déchaîne.

The clearest, most up-to-date text, edited afresh from the original play-texts and poems

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Leur amour est unique, comme la nuit qui les unit après les serments. Il faut vivre et partir - ou mourir et rester. Cruel dilemme pour Roméo, qui a tué le cousin de Juliette. A peine les amoureux ont-ils touché le paradis qu'ils sont obligés de se séparer. Et s'il ne s'agissait que d'exil ! A Vérone, Capulet et Montague s'affrontent, ensanglantant la ville de leur vendetta. Juliette est Capulet ; Roméo, Montague. Il ne faudra que quatre jours à cet amour pour naître, se consommer, mourir... et se perpétuer. Existe-t-il mythe plus vivace que celui des amants de Vérone.

NOUVELLE ÉDITION des Oeuvres complètes de William Shakespeare. 53 titres, plus de 1300 notes interactives et de nombreuses illustrations.

Contenu détaillé :

• LES 12 TRAGÉDIES :

Antoine et Cléopâtre • Coriolan • Le premier Hamlet • Le second Hamlet • Jules César • Macbeth • Othello • Le roi Lear • Roméo et Juliette • Timon d’Athènes • Titus Andronicus • Troïlus et Cressida.

• LES 12 COMÉDIES :

Beaucoup de bruit pour rien • La comédie des méprises • Comme il vous plaira • Les deux gentilshommes de Vérone • Les joyeuses commères de Windsor • Le marchand de Venise • Mesure pour mesure • Le soir des rois ou ce que vous voudrez • Peines d’amour perdues • La mégère domptée • Le songe d’une nuit d’été • Tout est bien qui finit bien

• LES 5 ROMANCES :

Le conte d’hiver • Cymbeline • Périclès, prince de Tyr • La tempête • Les deux nobles parents

• LES 10 PIÈCES HISTORIQUES :

Le roi Jean • Le roi Richard II • Le roi Richard III • Le roi Henry IV (1) • Le roi Henry IV (2) • Le roi Henry V • Le roi Henry VI (1) • Le roi Henry VI (2) • Le roi Henry VI (3) • Le roi Henry VIII.

• LES 7 RECUEILS DE POÈMES :

Sonnets • Le pèlerin passionné • Le phénix et la colombe • Vénus et Adonis • Lucrèce • La plainte d’une amante • Le pèlerin amoureux.

• LES 5 TITRES ANNEXES :

Le testament de William Shakespeare • William Shakespeare par Victor Hugo • Nouvelle étude sur Shakespeare, son génie et ses œuvres par Hippolyte Taine • Biographie • Citations • Illustrations pour les oeuvres de Shakespeare.

• L’avertissement et la préface de la nouvelle traduction de Shakespeare par Victor Hugo.

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Les éditions Arvensa sont les leaders de la littérature classique numérique. Leur objectif est de vous faire connaître les oeuvres des grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Tous les titres sont produits avec le plus grand soin.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Une tempête provoque le naufrage d'un navire venant de Messine qui transporte Viola et son jumeau Sébastien. Les deux jeunes gens survivent au naufrage mais échouent à deux endroits différents de la côte, chacun croyant qu'il a perdu son jumeau. N'étant plus sous la protection de son frère, Viola se déguise en homme et se présente à la cour d’Orsino sous le nom de Césario. Le duc lui offre de devenir son page et la charge de plaider sa cause auprès d’Olivia. Cette ambassade ne plaît guère à Viola, secrètement amoureuse du duc, mais ravit

Olivia qui est immédiatement séduite par ce beau jeune homme. Arrive Sébastien dont l'extraordinaire ressemblance avec Césario trompe Olivia. Après une série de quiproquos auxquels participent un quatuor de comiques, Viola peut révéler sa véritable identité. Elle

épouse le duc et Sébastien épouse Olivia.

Lors de la création, il existait un degré supplémentaire de travestissement qui jouait encore davantage sur un érotisme ambigu : en effet il était interdit aux femmes de monter sur scène et tous les personnages féminins étaient interprétés par de jeunes acteurs. Le rôle de Viola était tenu par un jeune homme, jouant le rôle d’une demoiselle habillé en garçon qui soupire d’amour pour Orsino

Après avoir assassiné son frère et ses neveux pour accéder au trône, Richard III règne par la terreur, multipliant les infamies et les crimes.

La totale des comédies, des histoires et des tragédies de William Shakespeare écrite en anglais de l'époque suivie d'un glossaire.

En gros, on y trouve 14 comédies, 10 histoires et 11 tragédies.

Twelfth Night centres on the twins Viola and Sebastian, who are separated in a shipwreck.

Au début des années 1590, un astre inconnu se lève sur l’Angleterre. Un jeune acteur natif de Stratford-upon-Avon enthousiasme les Londoniens. Sa première pièce, Henry VI, suivie d’un autre drame historique, Richard III, peint la vie intime des rois d’Angleterre, personnages jusqu’alors quasi mythiques, avec leurs passions et leurs faiblesses.

Puis une œuvre légère, La Comédie des erreurs, truffée de calembours et de quiproquos, a le mérite de faire oublier aux spectateurs la récente épidémie de peste. Près d’une quarantaine de pièces suivront, dont les titres ont traversé les siècles : Hamlet, Macbeth, Othello, Coriolan, Le Songe d’une nuit d’été, Comme il vous plaira, Le Roi Lear…

La postérité de William Shakespeare (1564-1616) dépassa toutes les attentes. Depuis leurs premières apparitions sur la scène du Globe Theatre de Londres, ses personnages – Roméo et Juliette, Iago, ou encore l’émouvant Caliban de La Tempête – n’ont cessé de hanter l’imaginaire universel. Aucun autre auteur, à part Homère, n’a connu de gloire aussi durable. Au fil des siècles, on en est venu à se demander s’il avait réellement composé les pièces qui portent son nom, puis s’il avait seulement existé.

Dans son splendide isolement, l’Angleterre, distraite par les bouleversements politiques, mit plus d’un siècle à prendre conscience du génie de son plus grand poète, dont l’œuvre a façonné la langue anglaise – et que restitue avec justesse la traduction de François Guizot (1787-1874), monument littéraire du XIXe siècle.

Ce volume reproduit les illustrations réalisées en 1864 par Sir John Gilbert, peintre et graveur

Leur amour est unique comme la nuit qui les unit après les serments. "Veux-tu donc partir ? Demande Juliette à Roméo, le jour n'est pas proche encore : c'était le rossignol et non l'alouette dont la voix perçait ton oreille craintive..." Hélas, c'était bien l'alouette, messagère de l'aube !Il faut vivre et partir - ou mourir et rester. Cruel dilemme pour Roméo qui a tué le cousin de Juliette. A peine les amoureux ont-ils touché le paradis qu'ils sont obligés de se séparer. Et s'il ne s'agissait que d'exil !A Vérone, Capulet et Montague s'affrontent, ensanglantant la ville de leur vendetta. Juliette est Capulet ; Roméo, Montague. Il ne faudra que quatre jours à cet amour pour naître, se consommer, mourir... et se perpétuer. Existe-t-il mythe plus vivace que celui des amants de Vérone ?

Cet ouvrage présente le texte intégral de William Shakespeare, illustré par Livia Pastre.

Traduction de Jean-Michel Déprats (Gallimard)

Shakespeare nous dresse un tableau où deux familles rivales s'opposent, pour des raisons anciennes, obscures et probablement oubliées, dans une lutte à mort. le vieux Montague et le vieux Capulet sont deux respectables, aimables, riches citoyens de Véronne, estimés l'un et l'autre du seigneur de la ville, mais ils ne peuvent pas se sentir, c'est comme ça.Chacun des membres du clan ne demande que le prétexte pour se lancer dans une échauffourée avec la bande rivale. C'est ce point qui me semble capital dans la compréhension des intentions de l'auteur dans cette tragi-comédie.Cette édition comprend une autobiographie de l'auteur.

"Parle plus bas, si c'est d'amour" est un dictionnaire de citations tirées des pièces et des poèmes de Shakespeare. D' « Ambition » à « Vieillesse », voici les pensées d'un des plus grands génies de la littérature mondiale sur tous les sujets de la vie humaine. Valables en 1616, ces pensées n'ont rien perdu de leur force en 2016.

Cette anthologie thématique donne ainsi un aperçu du génie universel de Shakespeare. Aucune dimension de l'existence n'échappe à son interrogation : l'amour, la mort, le pouvoir, la justice. On y trouvera jusqu'à des conseils pratiques : « Des repas troublés font de mauvaises digestions » (Comédie des erreurs) ! Les très grandes sentences du dramaturge seront là (« Être ou ne pas être, telle est la question », Hamlet), mais également des pensées plus inattendues (« Mes jours-salade sont finis », Antoine et Cléopâtre), des insultes truculentes (« Boyau à cervelle de boue ! », Henry IV) et des maximes à la sagesse profonde et modeste (« Les hommes sont des hommes, les meilleurs oublient parfois », Othello).

On y retrouva également ses personnages les plus connus, Hamlet, Othello, Lady Macbeth, et d'autres, injustement méconnus : qui se souvient de Rosaline, le premier amour de Roméo ? Ces personnages, « faits de l'étoffe dont les rêves sont faits » (La Tempête) nous livrent une vision du monde ample, généreuse, parfois violente, toujours enthousiasmante, qui témoigne de la profondeur de vue du grand Shakespeare. N'est-ce pas lui qui affirme par la bouche du devin d'Antoine et Cléopâtre : « Dans le livre infini des secrets de la nature, je sais lire un peu » ?

L'anthologie a été réalisée par Julian Michelet, né en 1990, normalien et agrégé de Lettres classiques.

Le premier dictionnaire de citations de Shakespeare. Publication concomitante dans les Cahiers rouges du Macbeth dans la traduction de Marcel Schwob.

On célèbre en 2016 le quatre centième anniversaire de la mort de William Shakespeare (1564-1616). Marcel Schwob (1807-1905) est un des écrivains français les plus marquants de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ses livres, de prose comme de poésie, ont inspiré de grands écrivains comme Borges, Gide ou Faulkner. Il est l'auteur du "Livre de Monelle", de "La Croisade des enfants" et des "Vies imaginaires".

Chargé de l'éducation de son jeune frère Orlando depuis la mort de leur père, Olivier le déteste assez pour se réjouir qu'il puisse périr lors d'un corps à corps avec un lutteur. Mais Orlando triomphe sous les yeux de Rosalinde - et s'éprend d'elle. La jeune fille pourtant doit partir maintenant que son père, le vieux duc, a été chassé du pouvoir, et elle gagne la forêt d'Ardennes.

Sa cousine Clélia, fille du nouveau maître, décide de la suivre, et bientôt elles retrouvent Orlando, puis son frère Olivier maintenant repenti.

C'est en 1599 que Shakespeare écrit cette comédie pastorale et gaiement romanesque : une pièce à prendre pour le plaisir, « comme il vous plaira ». Mais après la composition de ses sonnets, et avant l'écriture des grandes tragédies, ce n'est pas une pièce que l'on puisse isoler. Réßexion sur l'amour et la condition féminine, elle nous montre, écrit Yves Bonnefoy, qu'« un Shakespeare n'est jamais en repos » : « La facilité même, quand elle semble régner dans son écriture, c'est aussi et peut-être d'abord ce qu'il emploie à un projet plus sérieux, et qui vient de loin et qui va loin. »

La Tragédie du roi Richard II Richard II (1595) est un conte d'hiver aux accents plus tristes que violents, sans batailles, dans une atmosphère de soleil couchant. Le roi est une figure mystérieuse et tragique, autant victime de lui-même que de Bolingbroke, son cousin usurpateur : " Je donnerai (...) mon vaste royaume pour une petite tombe. " Devenu poète, il aura le ciel pour domaine. Richard meurt au son d'une musique jouée par un petit palefrenier /

Le soleil qui se couche, le finale d'une musique,

Comme l'arrière-goût d'une saveur douce,

Ont une douceur qui dure,

Se gravent plus dans la mémoire que des choses

Longtemps révolues. (Acte II scène I)

Découvrez le grand classique de la littérature anglaise, Roméo et Juliette, adapté en bande dessinée, avec le texte de Shakespeare adapté pour la bande dessinée. Retrouvez tous les éléments clés de la pièce dans un riche dossier pédagogique présentant aussi bien l'époque de Shakespeare et le théâtre élisabéthain que les personnages de Roméo et Juliette.

La plus célèbre tragédie de William Shakespeare adaptée par la conteuse Valérie de La Rochefoucauld. Elle nous restitue cette histoire dans une langue vibrante, moderne et lyrique à la fois.

On y retrouve une Juliette courageuse et un Roméo bouleversant.

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