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Les sept Infans de Lara



Description ajoutée par 21la 2013-02-23T21:40:39+01:00

Résumé

Nouvelle Description

Les Infants de Lara sont une légende espagnole du Moyen âge. On la place à la fin du Xe siècle, au temps du comte Garci Fernandez de Castille et du roi de Léon, Bermudo II. Suivant la Chronique générale et le Romancero, comme Ruy Velazquez épousait doña Lambra, en la ville de Burgos, une querelle survint entre celle-ci et sa belle-soeur, doña Sancha, femme de Gonzalo Gustios de Lara, seigneur de Salas. Les deux femmes s'insultèrent publiquement. Un des sept fils de doña Sancha, le plus jeune, Gonzalvico, outragea doña Lambra, la menaçant, disent les romances, de lui couper les jupes au-dessus du genou, une palme et plus encore. A l'annonce de l'injure faite à son épouse, Ruy Velazquez jure de la venger. Il simule une réconciliation avec les infants et leur père, Gonzalo Gustios. Quelque temps après, l'implacable doña Lambra pousse un esclave à jeter sur Gonzalvico un concombre plein de sang « vivant ». Les infants poursuivent l'esclave et viennent le daguer jusqu'aux pieds de sa maîtresse. Là-dessus, seconde réconciliation.

Ruy Velazquez propose aux infants une chevauchée en terre infidèle et les livre aux musulmans qui finissent par les exterminer avec leur ayo Nuño Salido, après une lutte furieuse. Pendant ce temps, Gonzalo Gustios que le traître avait envoyé à Cordoue, sous prétexte de porter un message au roi Almanzor (l'hadjib AI-Mansour de l'histoire), était retenu prisonnier par le musulman qui lui faisait servir en un festin les sept têtes de ses enfants et celle de leur ayo. Emu par une si grande infortune, le roi maure rendit la liberté au Castillan. En quittant Cordoue, Gonzalo Gustios laissait enceinte une soeur d'Almanzor. La Sarrasine mit au monde un fils, Mudarra; l'enfant fut élevé parmi les infidèles. Ayant appris le sort de ses frères et le secret de sa naissance, il partit pour la Castille, à la recherche de Ruy Velazquez, le tua et vint présenter la tête à son vieux père. Gonzalo Gustios reconnut le bâtard, le fit baptiser et armer chevalier par Garci Fernandez. Dans la suite, Mudarra brûla vive doña Lambra. (D'aucuns disent qu'elle fut lapidée.). C'est de Mudarra que prétendaient descendre les Manrique Lara.

Cette tragique légende qui repose probablement sur quelque fait historique altéré, a longtemps passé pour vérité prouvée. Mariana la rapporte encore en détail dans son Histoire d'Espagne. Elle a inspiré aux poètes du Moyen âge et de la Renaissance une trentaine de romances fort populaires et dont plusieurs ont tous les caractères de l'ancienneté (L'histoire de la littérature espagnole et le Romancero general de Duran, t. I). Juan de La Cueva, Lope de Vega, Matos Fragoso et Félicien Mallefille l'ont mis en drame. Victor Hugo a imité, dans la Romance mauresque de ses Orientales, un des plus beaux chants du Romancero des sept infants, celui où le bâtard Mudarra tue Ruy Velazquez à la chasse.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par 21la 2012-02-27T11:14:50+01:00

..."Lorsqu'il fut devant lui,il commença à luiparler et lui dit:Gonzalo Gustos ,regarde qui tu reconnaîtra ,car nos troupes ont combattues dans les champs d'Almenar.Elles ont coupées huits têtes ,toutes sont de haut lignage."

Gonzalo Gustos répondit:"je vous dirai tout de suite la vérité.En essuyant le sang il se troubla beaucoup et dit en pleurant amèrement:"-je les connais pour mon malheur,l'une est de mon ami,les autres m'affligent plus encore,ce sont celles des infans de Lara ,ce sont celles de mes fils".

Et il parla à chacune d'elles ,comme si vivantes elles eussent pu lui répondre:"Dieu vous sauve ,mon compagnon,mon loyal ami !Où sont mes fils que je vous avais recommandé ?Vous êtes mort comme un homme brave,comme un homme à qui l'on peut se fier..."

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Commentaire ajouté par 21la 2012-02-27T11:11:11+01:00
Lu aussi

Pièce de téâtre en 6 actes racontant une légende espagnole du moyen-âge.

La 1ère version apparut dans la plus ancienne copie de la "chronique générale "d'Alphonse X.Cette sombre histoire,presque aussi connu en Espagne que le Cid, avait disparu.

Les chansons de gestes d'origine populaire étaient transmises oralement.On n'avait pas songer à conserver par écrit ces récits racontés par de vulgaires jongleurs.Ce qui emmena leur quasi disparition.La geste des septs infans a été remaniée et rajeunie.

Au X ème siècle,un puissant seigneur,Ruy Velasquezépousa dona Lambra,sa cousine.De grandes fêtes sont données.Don Gonzalo Gustios,sa femme dona Sancha ,soeur du marié et leur septs fils participent à la noce.La tradition leur donne le titre d'infan.

Le plus jeune,Gonzalo Gonzalez,réussit à renverser à coups de flèches un tablado lors d'un jeu.Une querelle s'ensuit avec Alvar Sanchez, un concurrent malheureux.Celui -ci est tué malgré l'intervention de dona Lambra.Elle demande réparation.Don Ruy ,indigné,blesse son neveu qui riposte et le blesse à son tour.

La confusion succède aux réjouissances.

Bientôt, une autre querelle éclate.Les septs infans ,furieux, massacrent l'insulteur.

Dona Lambra réclame à nouveau justice et vengeance.

Don Velasquez envois se neveux prendre part à une expédition contre les Maures avec leur ayo Nuno Salido en terre infidèle:Trahison!

Don Gustos doit porter un message à Cordoue au roi Almanzar(l'hadjib Al Mansour):Trahison!

De cette légende tragique ,Félicien Mallefille en a fait un drame qui fut représenté pour la 1ère fois en 1836 au téâtre de la Porte-Saint-Martin.

Victor Hugo,dans la "légende mauresque" de ses Orientales ,a imité un des plus beaux chants du "Romancero" des septs infans de Lara.

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