Paul Auster

Beaucoup trop long, j'ai du abandonné a la page 721...

Les personnages sont bons, le contexte est toujours très intéressant et intelligemment présenté, mais personnellement je trouve que Paul Auster est plus doué pour écrire des livres courts et moyens que des pavés à la Ken Follett. Au bout d'un gros moment, on commence à se lasser de cette histoire surtout que ce n'est pas rempli de contenu essentiel, il y a beaucoup du narratif et du décor. (Pas surprenant qu'il fasse référence à Marcel Proust).

Sur 400 page ça irait bien, sur 1100 pages on cale.

Bravo pour ce livre qui nous fait retrouver un temps le temps de l'enfance...pas d'autre message que celui de raconter une histoire étonnante: et si c'était vrai ?

Le seul problème de ce livre presque dérangeant, on a l impression que l homme blanc est le mal , et les noirs sont le bien.ces tueries us sont classés par armes à feu.

Des gens de couleurs tuent aussi d autres gens de couleurs. Et beaucoup de petites agressions mortelles par armes blanches se produisent tous les jours sans distinction.

Un homme explose avec la bombe qu'il était en train de fabriquer. Avant que le FBI ne découvre qu'il s'agit de l'écrivain Benjamin Sachs et que la presse ne s'en empare pour raconter tout et n'importe quoi, Peter Aaron, son ami, décide d'écrire l'histoire de cet homme dans toute sa vérité. Peu à peu il démêle l'écheveau des éléments et événements qui ont amené Ben à cet acte terrifiant.

Donc, Peter Aaron, écrivain, raconte sa rencontre avec Benjamin Sachs écrivain lui aussi, et le début de leur amitié. C'est tout de suite beau, car la description qu'il fait de Sachs est celle d'un homme qui a de l'humour et dont émane beaucoup de générosité, d'intelligence. Un homme tourné vers les autres, car, comme dit Aaron "Il ne jugeait jamais son interlocuteur, ne traitait jamais personne en inférieur, ne faisait jamais de distinction entre les gens à cause de leur rang social."

Et alors que j'étais plongée dans le récit de la vie de Sachs, je me suis demandé pourquoi "Léviathan". Pourquoi ce titre ? Je savais qu'il s'agissait d'un monstre marin mais j'ai voulu avoir plus de précisions. Dans le dictionnaire de l'Académie Française la définition est : Nom d'un animal monstrueux de la mythologie phénicienne, évoqué par la Bible, devenu nom commun et pris comme symbole d'une puissance démesurée, notamment en parlant d'un état omnipotent. Donc, pour moi à ce stade de l'histoire, ma question était de savoir si ce Léviathan était l'humanité, New-York, l'Amérique, le monde... où bien quelque chose d'intérieur, bien pire.

Alors vraiment l'écriture, le style Paul Auster, j'adore. On se fait embarquer dans son Amérique et dans les vies de ses amis, le tout très inspiré de sa propre vie. Hélas, je ne connais pas assez l'auteur, j'aurais été bien incapable de le dire, alors je suis allée à la pêche aux infos et j'en ai appris un peu plus. Sans oublier que, s'agissant d'une LC, mes compagnes de lecture ont apporté des éléments très intéressants et force est de reconnaître que beaucoup de fragments de sa vie sont dans ce roman. En tout cas, ce que Paul Auster raconte sur ses personnages est passionnants, car ils ont des personnalités et des vies hors du commun.

Dans ce roman il est beaucoup question d'amitié, de désir, d'amour, et de corps. De littérature aussi puisque les deux personnages principaux sont écrivains et l'un des deux est aussi traducteur. Peter Aaron (PA comme Paul Auster) 😏. Et de liberté, et d'engagement !!! Mais comme Ben intellectualise tout, un événement terrible l'amène à se reconsidérer avec un regard sans aucune complaisance, et même une bonne dose de masochisme, qui ouvre une brèche en lui.

Le récit de ces vies vous emporte et donne le sentiment que quoi qu'on fasse, on peut rarement lutter contre ses démons. Et bien que je ne croie pas au destin, j'aime l'idée qu'il puisse exister et qu'on ait le désir de le prendre à bras le corps pour se laisser entraîner avec lui dans une danse macabre inéluctable.

4321 reste pour l'instant mon préféré car il m'a éblouie tant il est incroyable dans sa construction. J'ai cependant beaucoup aimé celui-ci aussi.

Une histoire de deuil et de vieillesse. Une très belle histoire de vieillesse où les projets ne meurent pas. C'est aussi une très belle histoire d'amour entre Anna et Sy qui se sont rencontrés à 20 ans et se "séparent" à près 60. Comment on vit à côté de quelqu'un autant d'années ? Comment on vit après ?

Superbe récit de la vie d'un jeune garçon qui devient jeune homme, au travers de réalités parallèles découlant des décisions de son entourage et des siennes au fur et à mesure qu'il grandit. Au fil des années, on découvre les épreuves qu'Archie va connaître et qui vont radicalement changer sa vie d'une réalité à l'autre : accident de voiture, décès d'un proche, choix d'une petite amie... L'auteur aborde aussi largement les gros problèmes de l'Amérique des années 60, le racisme bien sûr mais aussi les révoltes étudiantes. Impossible de connaître à l'avance les conséquences de ce que la vie met sur notre chemin !

Une trilogie qui tient en haleine, ce sont des histoires de détectives, d'écrivains dans un monde où le hasard est omniprésent.

Ce que j'aime bien chez Auster c'est qu'il ponctue ses textes d'anecdotes littéraires ou historiques.

Il ne répond pas à toutes les questions qu'il a posé dans sa narration, il nous laisse finir ses livres en fait.

Paul Auster est un écrivain, un bon écrivain !

"Moon Palace" doit être le quatrième ou cinquième livre que je lis en anglais, et je crois que c'est l'un de ceux pour lesquels j'ai eu le moins de mal. Mon niveau en langue s'est parallèlement amélioré, mais je n'ai pas moins apprécié le style "simple" de Paul Auster.

Ce roman d'environ 300 pages raconte l'histoire de Marco Stanley Fogg. Or, il se trouve que celle-ci se trouve entremêlée avec celle d'autres personnages : Thomas Effing, Solomon Barber... Jusqu'ici, ces noms paraissent anodins, mais il prennent en fait un sens tout autre au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

J'ai beaucoup aimé la manière dont Auster explore la psychologie de différents personnages tous très intéressants, mais qui, pour la plupart, manquent un peu de dynamique. C'est le cas notamment de Marco, qui est bien gentil mais qui n'éprouve pas beaucoup d'émotions fortes, bien qu'il soit le narrateur-personnage.

D'un autre côté, j'ai été sensible à la cohérence du récit et à la continuité logique de l'histoire. J'ai lu le roman en prenant une demi-douzaine de pages A5 de notes à côté, ce qui n'est pas énorme mais qui m'a tout de même suffi pour avoir les passages importants en tête.

C'est une très bonne lecture, les seuls détails qui m'ont un peu déplu sont la longueur de certains épisodes moins rocambolesques et ce côté "mou" chez certains personnages, mais après tout, il faut s'y attendre dans un roman d'apprentissage pour celui-ci.

Un dernier conseil si vous voulez profiter pleinement de votre lecture : NE LISEZ PAS LA PREMIERE PAGE ! Ou plutôt, lisez-la, et refermez le livre, car le narrateur aura fait un résumé un tantinet spoiler des 299 pages suivantes.

Excellente journée à vous !

Un écrivain de 70 ans raconte ses deuils et, malgré tout, ses espoirs. Son enfance et ses parents, et un peu tout ce qui lui passe par la tête, finalement.

Oui, c’est bien écrit. Un livre à la musique austerienne, comme une balade douce dans les pensées d’un écrivain vieillissant, résigné…

Un livre qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler du Modiano. C’est sympa, mais quand même un peu neurasthénique

https://www.noid.ch/baumgartner/

Quel drôle de roman...

Il n'y a pas de chapitres pour structurer le récit. Alors parfois, je ne savais plus de qui il était question...il faut dire que 3 Hisoires se superposent et s'impriquent.

Ce n'est pas palpitant. Il y a quelques longueurs aussi.

L'écriture ressemble à celle de Joel Dicker ( ou l'inverse)

Dernier point: il y a de longues notes de bas de pages qui complètente récit. Souvent intéressantes d'ailleurs