Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 795
Membres
1 013 870

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Du soleil vers l'enfer



Description ajoutée par EricOliva 2013-12-10T09:54:30+01:00

Résumé

Sous le soleil de la Côte d'azur, Emma avait tout pour être heureuse. Jusqu'au jour où la mort accidentelle de son mari, peu de temps avant la perte de son emploi vont lentement la plonger dans le bain de la précarité.

Pour subvenir au besoin de ses enfants, Emma va faire les mauvais choix qui vont l'entraîner vers les mauvaises rencontres. Décisions que l'on croit salvatrices mais qui sont parfois lourdes de conséquences.

Commencera alors sa longue descente aux enfers...

À Nice, les enquêteurs de la police judiciaire vont se lancer dans une chasse à l'homme pour tenter de la sauver.

Afficher en entier

Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par EricOliva 2014-03-18T09:32:13+01:00

— Bonjour, Martine, lança Emma tout essoufflée.

— Bonjour, répondit la nounou sur le pas de la porte.

— Je suis follement en retard, je ne peux pas traînasser.

— J’ai vu oui, tu ne seras jamais à l’heure au boulot.

— Ce matin, impossible de remettre la main sur mes clefs de voiture, je les ai cherchées dans tout l’appartement pendant un bon quart d’heure.

— J’imagine que tu devais être bigrement énervée.

— Vous n’avez pas idée, surtout quand Brian les retrouve dans le frigo, il avait dû les y déposer hier soir...

— Ah ces gosses !

— Et encore, quand je pense au sketch de Coluche ; ils ont dit qu’il fallait faire deux enfants et demi... Je suis bien contente de n’avoir pas mis la dernière moitié en route avant que mon mari ne nous quitte.

Martine la fixa avec deux yeux ronds. À bientôt soixante dix ans, elle manquait cruellement d’humour, ce qui plaisait énormément à Emma qui passait son temps à la piquer gentiment. Elle paraissait pourtant bien plus jeune. Du haut de son mètre soixante, à huit heures du matin, cinq jours par semaine, elle était apprêtée comme pour sortir, élégamment coiffée et toujours maquillée.

Depuis que la nounou s’occupait de ses enfants, Emma Paolini était détendue et pouvait se consacrer entièrement à son travail. Les problèmes liés à la garde de sa progéniture ne l’atteignaient plus le moins du monde.

— Allez file ! Ton retard ne va pas s’améliorer, dit Martine en levant des sourcils fins et épilés.

— Je suis partie, répliqua la maman en faisant une bise sur le front de sa petite fille, tu seras bien sage mon bébé, n’est-ce pas ?

Mia se contenta de lui rendre un sourire et fit volte-face pour entrer chez sa nourrice.

— Ça c’est fait..., murmura Emma à l’attention de Martine.

— Ne t’en fais pas, elle te pardonnera un jour ; sans le avoir, quelqu’un lui manque, c’est tout.

— Je suppose, soupira-t-elle, c’est l’histoire de notre vie.

Après avoir tendu à Martine le sac qui renfermait les habits de Mia, Emma se dit qu’il était temps de passer à la vitesse supérieure. Délaissant volontairement l’ascenseur qui avait tendance à se faire prier, elle descendit l’escalier de marbre pour rallier la ferveur de la rue.

Il lui fallut vingt bonnes minutes pour rejoindre son bureau situé au centre d’affaires de l’Arénas, à l’ouest de Nice, à proximité de l’aéroport. Comme souvent, son chemin croisa celui de plusieurs collègues, certains tout aussi en retard qu’elle ; Patrick, qui venait de batailler pour trouver une place de stationnement ou Jérémie qui cherchait désespérément une nouvelle excuse pour son énième panne de réveil. Mais pourquoi venaient-ils s’épancher sur sa frêle épaule ? Elle qui, sempiternellement chaque matin, ramait entre les couches de Mia, l’école de Brian et son travail s’en voyait déjà de toutes les couleurs. Comment pourrait-elle gérer les problèmes des autres ?

— Je dois avoir la tête à ça, fit-elle à voix basse en rejoignant l’Escalator de la tour de verre.

À chaque fois qu’elle pénétrait dans cet antre en partie peuplé d’hommes, elle se faisait toute petite, évitant les œillades, souvent pesantes de ceux-ci qui, sans vergogne, la déshabillaient du regard.

Il fallait dire qu’elle ne pouvait pas passer inaperçue. Elle possédait, pour ainsi dire, tout ce qui attirait le sexe opposé. Grande, mince et pleine d’élégance, son visage de femme aux magnifiques yeux bleus dégageait autant de douceur que de légèreté. Un rouge à lèvres carmin faisait ressortir une bouche délicatement pulpeuse. De longs cheveux auburn légèrement bouclés lui donnaient un air de femme fatale et pour couronner le tout, quand elle en avait le temps, elle s’astreignait à entretenir un corps quasi parfait, dans une salle de sport.

À trente-sept ans, Emma Paolini était aussi bien dans sa peau qu’elle l’était dans sa tête. Un BTS de secrétariat en poche, cela faisait près de huit ans qu’elle donnait de sa personne et de son temps pour la multinationale qui l’avait embauchée lorsqu’ils étaient arrivés d’Italie. Depuis, acharnée au travail, elle avait patiemment creusé son trou, et de ce fait, seuls des éloges étaient dispensés la concernant. Loin d’être imbue d’elle même, elle possédait, et savait se servir de cette vive intelligence couplée à un humour qui plaisait beaucoup, notamment à son patron.

Ses amis, ses voisins, ceux qui disaient la connaître, pensaient qu’elle avait tout pour être heureuse et que, a fortiori, (déduction humaine apparemment évidente), elle ne pouvait que l’être. Mais peu d’entre eux savaient. Seuls un ou deux étaient dans le secret des Dieux. Qu’à peine deux ans auparavant, le sort en avait décidé autrement. Ce soir de Noël, alors que Brian et elle l’attendaient devant un somptueux dîner, elle avait vécu la douloureuse expérience de l’officier de police sonnant à votre porte pour vous annoncer qu’un malheur vient de se produire : le père de ses enfants était décédé.

Un banal accident de voiture lui avait-on dit... Une de ces injustices atroces que réserve parfois la vie. Il n’avait pourtant pas bu. De toute façon, il ne buvait jamais quand il prenait le volant. Et l’enquête de la gendarmerie n’avait rien révélé de suspect. Son véhicule avait tout simplement quitté la route, lui avait-on expliqué. Ce sera un camionneur, quelques minutes plus tard, qui l’apercevra en contrebas de la nationale. Une ligne droite qu’il empruntait deux fois par jour depuis des années.

Emma s’était bien entendu posé mille et une questions sur ce qui avait bien pu se passer ce jour-là, mais le temps avait progressivement distillé ses interrogations. Si une enquête judiciaire n’était pas parvenue à constater une quelconque anomalie, qu’aurait-elle pu découvrir ? Y avait-il seulement quelque chose à découvrir ? Peut-être Paul s’était-il tout simplement assoupi.

Elle se souvenait qu’il était particulièrement fatigué à cette période. Son emploi de VRP accaparait toute son énergie, et c’était plusieurs milliers de kilomètres qu’il parcourait chaque semaine pour présenter ses produits à toujours plus de nouveaux clients.

Et puis à présent, elle l’avait décidé, ça ne pouvait être autre chose ! Elle avait passé le cap du « pourquoi/peut-être » et se devait d’avancer, ne serait-ce que pour ses enfants. À quoi bon se torturer l’esprit avec de sombres pensées qui ne conduiraient sans doute qu’à de nouvelles interrogations ?

D’autant qu’à l’époque, sa grossesse débutait à peine et Brian venait de quitter les jupons de Martine pour découvrir ce nouvel univers qu’on appelait la maternelle.

— Bonjour, Emma, fit une voix au timbre grave derrière elle.

— Salut, Pierre ! répondit-elle en se retournant pour tomber nez à nez avec son chef, comment allez-vous ce matin ?

— Je vous avoue que j’ai connu des jours meilleurs.

— Vous êtes souffrant ? demanda-t-elle l’air soucieux.

— Non, rassurez-vous Emma, précisa le chef, ce n’est pas moi qui suis souffrant, nous avons une réunion extraordinaire dans quinze minutes en salle six.

— Bien, je dépose mes affaires dans mon bureau et je m’y rends.

L’homme tourna les talons et disparut à l’angle du couloir, laissant une secrétaire quelque peu interrogative, le cerveau en ébullition. Était-ce pour elle que cette réunion était programmée ? Qu’avait-elle bien pu faire ?

Pour autant qu’elle le supposait, des lettres à dispatcher, des télécopies à classer, des parapheurs à transmettre et quelques courriers à taper ne risquaient pas d’ébranler la société. Alors de là à mettre en place une réunion extraordinaire.

Bien qu’Italienne dans l’âme, elle se débrouillait à

merveille avec sa nouvelle langue. Elle la chantait très souvent avec les mains, mais l’écrivait néanmoins avec sa tête. Son directeur lui avait d’ailleurs fait remarquer qu’elle était souvent plus habile avec cet idiome que nombre de ses collègues dont c’était la langue maternelle. Remarque qui lui avait donné du baume au cœur. Pour autant, elle savait rester humble.

Seulement pour le moment, elle devait se dépêcher. Une fois sa veste posée sur sa chaise et son sac à main dans le premier tiroir de son bureau, Emma attrapa à la va-vite un petit carnet et un stylo bille, puis quitta la pièce. Peut-être devrait-elle prendre des notes.

— Bonjour Daniel, fit-elle en croisant son collègue du service contentieux qui empruntait la même direction qu’elle.

— Tu es convoquée aussi ? demanda-t-il un rien curieux.

— Apparemment... comme toi, je suppose...

— Oui, et la curiosité m’envahit.

— Pour ma part, marmonna Emma, je t’avoue que je serais plutôt submergée par la crainte. En huit ans, c’est bien la première fois que j’assiste à ce genre d’évènement qui, décidément, ne me dit rien qui vaille.

— Que veux-tu que ce soit ? lança son collègue désinvolte, ils ont dû revoir leurs objectifs à la hausse et désirent remotiver leurs troupes.

— Ah oui, tu penses ? lâcha-t-elle d’un air moqueur, et moi, en tant que secrétaire au service expédition, tu penses qu’ils veulent me remotiver dans quel sens ? Que je me mette à la magie pour que le courrier arrive plus vite ?

Daniel l’observa un instant sans avoir le temps de répondre, ils étaient arrivés devant la porte du salon numéro six. À leur grande surprise, une quarantaine de personnes, tous services confondus, se trouvaient déjà sur place. Au bas mot, eux y compris, un tiers des employés de la société devait être présent.

— Je trouve ça de plus en plus inhabituel, bizarre vous avez dit bizarre, murmura Emma à son compagnon de couloir.

— Je commence à abonder dans ton sens, ça paraît louche.

Les portes en bois coulissèrent et chacun fut invité à s’installer dans l’immense pièce transformée, pour l’occasion, en petit amphithéâtre. Tout se passa dans un silence religieux.

Moins d’une heure plus tard, Emma avait la réponse à ses questions, comme les quarante autres personnes : elle allait bientôt recevoir sa lettre de licenciement. La seule chose qui était susceptible de la réconforter, c’était que son travail n’était pas remis en cause. D’après les explications alambiquées qui leur avaient été données, le dernier bilan désastreux de Perma-Group obligeait ses dirigeants à faire des coupes franches dans le personnel.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Miss-Coco 2016-01-14T21:59:30+01:00
Bronze

J'avais acheté ce livre au salon du livre organisé dans une ville proche de chez moi. Il est longtemps resté sur ma pile à lire... Je me suis enfin décidée à le commencer et là quelle surprise!!

J'ai tout de suite accroché avec le personnage d'Emma. L'histoire est super bien ficelée.

Du coup un peu avant la moitié du livre je ne tenais plus : je suis allée lire les dernières pages pour connaitre le dénouement... Première fois que cela m'arrive :)

Bref je vous invite vivement à le lire!!!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-11-13T10:10:23+01:00
Diamant

Du soleil vers l'enfer élu Prix Fondcombe 2014

Afficher en entier
Commentaire ajouté par SUDARENES 2014-11-11T11:56:16+01:00
Diamant

PRIX FONDCOMBE 2014 Obtenu le 11 Novembre 2014

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-07-01T11:06:13+02:00
Diamant

Chronique littéraire d'Eden :

http://edenlalu.centerblog.net/402-eric-oliva-du-soleil-vers-enfers-6-510

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-03-23T11:19:19+01:00
Diamant

Commentaire reçu sur FB de Barbara :

Bonjour monsieur OLIVA,

Je suis Barbara, une amie de Franck, pour laquelle il vous a commandé un livre dédicacé dernièrement.

Je souhaitais vous dire que j'ai adoré votre livre. Votre écriture est fluide, très agréable et vous arrivez à maintenir le suspense avec une aisance digne des plus grands. J'avais vraiment du mal à lâcher le livre à chaque fois et n'avais qu'une envie : savoir ce qui allait arriver à Emma ...

Sachez donc, comme vous l'espériez dans votre dédicace - qui d'ailleurs m'a énormément fait plaisir - que j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire et ne manquerai pas de suivre votre activité littéraire, étant très grande amatrice de polars et thrillers.

Merci à vous pour ce grand moment de lecture.

Cordialement,

Barbara

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-03-18T09:14:58+01:00
Diamant

Commentaire de Christine Casuso :

La plume d’Éric Oliva est bien plus mature que sur ces précédents opus et c’est avec plaisir que je me suis à nouveau plongée dans son univers.

L’écriture fluide transporte le lecteur dans une histoire sans temps mort, avec de multiples rebondissements. Le récit est prenant, je n’avais vraiment pas envie de lâcher le livre. L’auteur sait mettre les émotions là où il faut et le lecteur se laisse piéger au même titre que les personnages. Moi qui n’aime pas le genre policier, je me suis régalée avec « Du soleil vers l’enfer » que je recommande.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-03-12T11:16:26+01:00
Diamant

Et un commentaire d'un lecteur Pugéen :

J'ai littéralement avalé ce roman.

Très bon polar qui se passe sur la Côte d'Azur et une histoire hyper prenante.

A lire sans hésitation.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-03-12T11:15:30+01:00
Diamant

Commentaire Marseillais sur le site de Cultura :

un super roman ,pas une seconde d'ennui,une histoire extraordinaire,un vrai régal,Eric Oliva a vraiment beaucoup de talent,nous découvrons des situations que nous ne pouvons même pas imaginer,et pourtant cela fait partie du quotidien de cette brigade.

J'attends le prochain titre avec impatience.

Merci Eric pour ce grand moment de plaisir.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-03-07T11:04:33+01:00
Diamant

Commentaire de Solange le 6 mars 2014 :

Bonjour Eric,

Je vous ai rencontré au magasin Leclerc du Luc et avons bavardé un moment ce qui m'a donné envie de lire votre livre sur lequel j'ai bénéficié d'une gentille dédicace m'invitant "à vous suivre" avec des petits smileys effectivement ce n'est pas facile en fauteuil. J'ai commencé votre livre lundi soir pour une trentaine de pages et comme il était une heure du matin je me suis endormie et mardi soir je me suis couchée et j'ai repris le livre que je n'ai lâché qu'a 5 heures du matin à la page 316. Votre livre est bon, très bon même, passionnant, prenant car très proche d'une réalité que vous voyer au quotidien. Je vous dis bravo et merci vous m'avez fait sortir d'un quotidien bien terne et j'espère tisser des liens avec cet auteur si créatif bien que proche d'une réalité probablement souvent sordide. A bientôt j'espère

Amitiés littéraires

Solange

Afficher en entier
Commentaire ajouté par EricOliva 2014-01-14T15:51:48+01:00
Diamant

Le mot de Jean Siccardi

Il est des écrivains qui existent dans l'ombre de leurs héros, des hommes dont l'écriture leur ressemble, dense, puissante, issue de leur âme et de leur sang. Eric Oliva écrit ce qu'il sait, ce qu'il a vécu même si la belle Emma l'emporte vers un destin de brouillard et de cendre. Certes dans cet ouvrage, à notre grand bonheur, toute logique est désuète. Eric Oliva façonne une dramaturge époustouflante et nous conduit dans les méandres "Du soleil vers l'enfer".

Jean Siccardi

Afficher en entier

Date de sortie

Du soleil vers l'enfer

  • France : 2014-02-01 (Français)

Activité récente

Rulia le place en liste or
2024-02-29T07:30:32+01:00

Les chiffres

lecteurs 11
Commentaires 12
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 8.67 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode