Commentaires de livres faits par Irene-Adler
Extraits de livres par Irene-Adler
Commentaires de livres appréciés par Irene-Adler
Extraits de livres appréciés par Irene-Adler
- Faut les comprendre. Errol, c'est un peu le chaînon manquant entre l'homme et la machine infernale. Et puis, même roux, les barbus sont pas à la mode...
C'est de bonne guerre.
C'est mieux. Depuis la nuit des temps, notre pays enracine son identité nationale dans la défaite. Alésia, Azincourt, Pavie, Waterloo, Sedan, Trafalgar, Diên Biên Phu... C'est un concept purement français. C'est même peut être ça, la France. On se trouve glorieux dans la défaite, ce qui nous rend quasi invincibles.
- Personnellement, non, mais j'ai des gens de ma famille qui l'ont fait...
- Oui, enfin, c'était en Égypte et il y a 3500 ans, Moïshé !
- Pour un homme supposé mort, c'est un luxe appréciable...
Fantasio : '... et tout à fait sans goût ! Lucky's pizza ! "La pizza des veinards !" 'soignent plus leur pub que leurs préparations. Encore une chance qu'on nous ait pas coupé le gaz !'
- Présent !
- Don Gio e Dragone ?
- Prévent !
- Don Quichoto ?
- Présent !
- Don San Convictione ?
- Présent !
- Et enfin Don Toninio Retutto, notre doyen ?
- Heu... excusé ! Il est au lit avec les oreillons. J'ai un mot de sa mama...
- En effet. Je suis à moitié nègre. Vous en parlez comme si vous n'en éprouviez aucune honte.
- Il n'y a pas de honte à être qui je suis, déclara-t-il. La honte se trouve seulement dans la façon dont j'ai été conçu, et ce n'est pas moi qui doit porter ce fardeau.
Scébanja descendit de cheval. Avec un coin de son foulard rouge, il essuya la sueur qui lui perlait au front, et poussa un long soupir. Un moment, il contempla l'inscription sur la planche, un demi-sourire sur ses lèvres épaisses, puis son regard erra sur les alentours. Il ne voyait pas encore la ville mais pouvait déjà la deviner derrière le gros boqueteau, au bout de la piste, bien assise comme toujours dans le creux des collines. Quelques filets de fumée montaient lentement au-dessus des arbres, calmes dans l'air léger qu'un reste de soleil rendait brillant.
Scébanja soupira une seconde fois.
Depuis quand était-il parti ? Cela faisait quatre ans. Quatre ans ! Mais dans sa mémoire attendrie ces quatre ans pesaient le double...
"Wow."
"Pour ce qui est du scénario... Il racontera l'histoire de Jack."
"Jack qui ?"
"Celui qui a escaladé la tige de haricot quand il était enfant... C'est le premier film. Et qui, plus tard, a massacré des géants... C'est le second film."
"Et le troisième ?"
"Il débarque en Amérique, bat le Diable au poker, séduit Blanche Neige, Cendrillon, Raiponce et la Belle au bois dormant, puis il tue le grand méchant Loup."
BLANCHE NEIGE : Un : le mot "sophisticatoire" n’existe pas. Et deux : la seule chose qui n’est qu’une "question de temps", c’est que je vais t’étrangler.
GOUPIL : C’est ça.
-Et c'est la première fois qui coûte sergent ! Vous verrez...après ça ira tout seul !
Toubib : - Oui et non. Depuis que vous me l'avez amené, il est toujours dans le coma.
- Encore ? Enfin, faut les comprendre !
- Comprendre qui ?
- Le bon Dieu et le Diable, voyons ! Comme aucun des deux ne désire l'avoir chez lui, il doit sûrement y avoir une grosse partie de poker là-haut ! Croyez-moi, toubib, je plains celui qui perdra ! Ça sera la grosse panique dans son camp.
- … Au regard du capitaine Philip quand il le pose sur la fille du colon ! … Ce n'est pas vous qui me feriez les yeux doux comme ça. Hein, sergent ? …
- Rien ou presque.(...)
Oh,que je suis malheureuse!!..
-Vous savez il ne faut rien regretter.Le mariage n'est qu'une charmante erreur que deux êtres humains commettent ensemble.
- Mais qu'est-ce que j'en sais, moi ? Tais-toi et charge !
- De là où on se perd ... où les chemins se croisent et se séparent.
- Tu parles tout le temps comme une chèvre savante ?
- Parler est tout ce que je sais faire, petit homme.
Seule, sans aide aucune, la rivière se chargeait parfois de tuer, d'un revers de vague, dans le sursaut démonté d'une chute écumante.
Ce jour-là, elle était sage, parcourue dans ses maigres remous de pacifiques intentions. Elle avait retrouvé la chanson des printemps, et l'odeur, et les fous rires incontrôlables de la première saison. Cette chanson lui allait bien, même si les paroles ne venaient pas encore parfaitement, empêtrées dans des squelettes de glace, aux rives bourdonnantes.
Sur la rivière, le long canoë d'écorce glissait doucement, sans autre bruit que celui des pagaies frappant l'eau régulièrement. Il y avait deux hommes, à bord du canoë ; l'un pagayant "d'avant", l'autre "d'arrière". Entre eux, les ballots de fourrures de trois saisons de chasse.
C'était un printemps neuf. La première saison, celle des réveils et des retours. En 1740, peut-être...
Peut-être, car justement, ces hommes dans le canoë revenaient. Et, depuis trop longtemps, retirés hors de toute civilisation, dans le haut pays d'Ohio, et même plus loin encore ; ils ne savaient plus. Des retours tels que celui-là ont fameuse couleur... Ils ne savaient plus l'année exacte.
Cela n'avait guère d'importance.