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Le jour qui ne vient jamais



Description ajoutée par BlandineSrx 2018-01-30T14:59:03+01:00

Résumé

Après six années de coma dues à un grave accident de voiture, Chris se réveille dans une chambre d'hôpital déserte et dévastée, abandonnée de tous.

Il ne peut compter que sur ses souvenirs pour retracer le chemin qui l'a mené jusqu'ici.

Comment retrouver ceux qu'il aime, cloué sur son lit de souffrances? Comment même savoir s'ils sont encore en vie, au milieu de ce monde qui semble avoir connu l'apocalypse? Quel est son rôle à jouer dans cette partie d'échecs qui semble perdue d'avance?

Il devra tenter de répondre à toutes ces questions au cours de cette dystopie moderne aux allures d'un western brutal, émouvant, fantastique et plein d'humour.

Dans sa recherche de la compréhension, il va rencontrer des personnages capables de l'aider à vivre, et à gagner le plus vieux combat de l'humanité: le Bien contre le Mal.

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Ce qui avait été jadis un moustique s'écrasa lamentablement contre la vitre de la chambre de ce qui avait été jadis un hôpital public.

Le bruit aurait été imperceptible pour le commun des mortels, mais de commun des mortels, il n'y en avait plus sur cette planète. Le moustique s'effondra dans un dernier souffle sur le rebord de la fenêtre, sur un douillet tapis de poussières et d'insectes divers et variés, morts, comme lui très bientôt. Les vitres de la chambre étaient pour la plupart brisées. Celles qui tenaient encore debout, paraissaient recouvertes d'une épaisse couche de crasse. L'agent d'entretien de l'étage devait profiter de ses congés cette semaine, ou n'avait pas été remplacé à la suite d’un départ en retraite. La lumière diffuse de cette fin de journée projetait sur les murs sales d'étranges ombres inquiétantes. Les arbres se transformaient inéluctablement en trolls malfaisants.

L'automne tentait de faire chuter les dernières feuilles qui s'accrochaient désespérément aux branches fatiguées par les années, et les tempêtes successives.

Le vent glacial qui s'engouffrait dans la chambre faisait voltiger les feuilles des chênes et des platanes du grand parc et les vestiges de ce qui avait été autrefois, naguère, jadis, à une autre époque, des feuilles de soins. L’une de ces dernières vint se coller sur le chambranle de la porte qui menait au couloir principal de l'hôpital. Elle était signée de la main du Docteur Baker, responsable du service neurologie de cette clinique privée des quartiers nord de la ville. Le nom de ladite clinique était partiellement effacé par les intempéries. Cette feuille de soins indiquait que ce patient encore allongé dans le lit, inerte au centre de la chambre, était maintenu artificiellement en vie depuis de longs mois. La date indiquait même... de longues années.

Les machines n'émettaient plus aucune lumière. Aucun bip ne résonnait entre ces murs.Aucune ligne sinusoïdale n’illuminait l’écran du moniteur. Le corps inanimé, allongé en travers de cette couche désordonnée, semblait vidé de toute forme de vie. La coupure d'électricité avait probablement eu raison de lui et de sa santé, les machines...

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Commentaires récents

Argent

Je remercie les éditions Heartless pour cette nouvelle lecture. Je n'avais lu que le début du résumé et la couverture m'a totalement happée.

Un hôpital délabré... Un oiseau piailleur... Plus personne dans les rues... Ou presque.

La vision funeste d'appareils de maintien en vie éteints...

Et un clignement de paupières, jusqu'à ce qu'un oeil droit observe ce qui l'entoure.

Chris se réveille d'un coma, long, très long. Il ne sait pas depuis combien de temps il est dans ce lit, mais tout porte à croire que cela fait longtemps : il a perdu pas loin de vingt kilos et ne sent que des fourmillements partout dans son corps.

6 ans, c'est le temps qu'il a mis à dormir. 6 longues années où la vie a radicalement changé.

Chris ouvre les yeux sur sa chambre miteuse, les aiguilles plantées dans son corps pour le maintenir en vie sont rouillées. (TETANOS ? En même temps vu son état de fragilité qu'il choppe ou pas une saloperie ne changera pas grand-chose.) Sinon à part ça, tout va bien ? En fait ce n'est que le début.

L'hôpital est désert (ça je l'ai déjà signalé), plus de personnel (ce qui tombe sous le sens), plus rien pour soutenir notre comateux réveillé.

La désolation du monde est déjà en marche depuis des mois, des années même et il va falloir que Chris puisse vivre malgré tout.

Malgré tout, c'est bien les deux mots.

Tout ce qui s'est passé durant son sommeil, son fils, son ex-femme, sa compagne, il n'y a rien de proche à son réveil. (Si ce n'est ce pervers qui en fait que passer... passons donc)

Un chapitre sur deux (presque) Chris nous livre son passé et donc ce qui est devenu son présent. Son fils est malade, il va forcément mourir avant ses parents. L'espoir est mince, Chris n'y croit plus. Alors cet arbre était-ce lui qui ne l'a pas vu à moins qu'il ne soit tellement proche du désespoir qu'il la pris entre ses bras ? Chris nous délivre sa souffrance de ne pas savoir si Tim est encore en vie ou non. Il a le cœur et le corps meurtri. Le passé le rend amer, le présent le terrifie et l'avenir n'en parlons pas.

Passé - Présent - Futur...

Le passé est un nombre incalculable d'événements qui l'ont rendu à ce stade. La vie n'a pas été tendre avec lui, les ennuis qu'il a lui même construit ne sont qu'une infime goutte d'eau dans ce désordre mondial. (Même si ce n'est pas de l'eau qui devrait être bu, mais un bon coca-whisky, enfin non, juste le Whisky c'est mieux, bien mieux pour votre santé) Une rencontre, puis une autre, tout ce que Chris a pu faire dans son passé se montre une ébauche de ce qu'il va subir. Et s'il avait su ? Et s'il savait ? Tout n'est que questions posées, pions mis en place sur un immense échiquier. La reine est prise par le fou pour donner naissance à une monstruosité, c'est tout à fait l'image que j'ai lorsque je pense à Flo.

Le présent est là, sous nos doigts. Chris ne peut pas marcher, ne peut quasiment pas bouger. (sévices, si tu nous entends...) Bien entendu personne n'a pensé à lui laisser de quoi se nourrir (en même temps, il a dû être considéré comme mort clinique pour qu'on le laisse là dans son lit sans nutritif). Les larmes, l'incompréhension, le pourquoi je suis toujours en vie ? (ça aussi, pourquoi ????) Pourquoi lui ? Cette question revient sans cesse. Ses jambes le font souffrir, plus de fractures pourtant, mais sans un travail de kiné, difficile de remarcher normalement (pour ça, merci à l'auteur d'avoir respecté la médecine et de ne pas avoir fait de Chris un héros qui peut tout faire en un quart de seconde - non pas de cape dans le dos !)

Le futur ? Villes désertiques, pollution en tout genre, zombies affreux (c'est pas des zombies à proprement parlé, mais ça le fait bien dans le texte là), pas d'essences, recherche de la nourriture perpétuellement = Apocalypse Now ! C'est ici et maintenant et plus tard que l'apocalypse est engendré. La fin justifie les moyens et tout ce qui va avec. e qui se passera après ? C'est une très bonne question. Trouver des réponses, garder l'espoir et apprendre des horreurs... Horreur qui soit dit en passant nous sont décrites, mais pas pour Chris. (dans le même temps, nous ne sommes pas dans son état de délabrement non plus)

Ce n'est pas sa guerre, mais celle de tous ceux qui sont encore en vie. Chris est le personnage principal avec ses défauts, ses espoirs, ses crises de nerfs, ses évanouissements, sa façon d'avancer (chaise roulante, brouette, bus, rampant aussi, etc) son coeur et sa lumière vive qui attire. C'est un homme complexe, oui un homme car il pourrait être réel. Il a une vie, oups pardon, avait une vie de famille, des envies (de clopes, de coucher, d'en finir, de détruire, de vivre). Si son coeur bat toujours c'est dans l'espoir d'en apprendre plus sur son fils.

Ils arrivent.

Là, sans attendre, ils sont là, à sa porte.

Rick et Linda. Deux personnages qui se battent pour survivre avec un certain nombre d'autres. Par chance, ils sont du côté des gentils (car oui il y a les dingos et les survivants et puis d'autres aussi, mais ceux-là on va tenter de les oublier). Deux personnages qui en ont déjà bavé plus que de raison avant tout ce qui s'est produit. Alors maintenant, c'est un peu une routine pour eux. Se lever, se battre, courir, sauver ceux qui en valent la peine, agrandir leur groupe, surveiller, faire des quarts, chercher de la nourriture, échapper aux dingos, tirer à vue, souffrir de la perte de l'un d'entre eux, enterrer comme ils peuvent, partir loin et recommencer encore et encore. Une vie tranquille en somme.

- Angoisse es-tu là ?

- Oui chère amie curiosité, je suis là avec pleins de nouveaux amis.

- Ce n'est pas possible !!!!!

- Bien sûr que si, nous avons à ma droite, poison, vengeance, haine et un truc qui gratte la peau telle une sangsue, l'espoir ! Et à ma gauche, nous avons tristesse, catastrophe, fractures, douleur, désespoir... Que de si doux amis que voila.

- et descriptions ?

- Oh que oui, l'auteur nous en fait profiter, beaucoup trop à mon gout, malheureusement, je me perdais dans ses descriptions que j'en perdais le fil de ses hommes et femmes qui passaient au travers du fil de mon épée.

NE VOUS ATTACHEZ PAS AUX PERSONNAGES !

Sérieusement, il ne faut pas, c'est une dystopie, un post-apocalyptique, une destruction massive ! C'est tout à fait le genre de livre qui vous arrache des larmes si vous aviez un chouchou. Pas de quartier ! (ni de pommes ni de poires et encore moins d'oranges !) Fluidité dans les actes, fluidité dans les nombreux combats, les événements s'enchaînent et ne laissent que peu de répit aux survivants. D'ailleurs en soufflant fort sur la maison de pain d'épices, un personnage m'a intrigué et avant d'arriver à la fin je savais déjà qui il pouvait bien être. Je parle bien sûr de... ah bah non, vous ne saurez pas. Toutefois, il y a des protagonistes qui vont et viennent tranquillement entre les pages du récit en tentant de ne pas prendre de coups. L'ado à la capuche muet, Balthazar, Simon, Carlos... Il y en a tellement que je ne les compte pas. J'adore le dernier coup sur Carlos, il le méritait amplement.

Découpe du livre : 3 parties.

J'ai adoré la première partie. L'approche du personnage, du monde qu'il va découvrir, de ce qui s'est produit de sa façon de voir les choses, son passé qui remonte à la surface, de ce qu'il a déjà subit et continue a subir.

J'ai un peu moins apprécié la seconde. Je sais que les descriptions ont été longues à ce stade et j'avais hâte d'en découvrir beaucoup plus que sur le sol rocailleux.

La troisième partie un peu moins également. Il ne s'agit plus de Chris à proprement parler, mais de ses amis (anciens et nouveaux) de comment la terre a pu tourner si mal, comment tout cela a bien pu venir. Tout cela à cause d'une identité, un besoin, une vengeance, une idée fixe, l'ambition d'une pognée de dégénérés, une... Tout un tas d'événements mis bout à bout qui ont eu un impact à plus ou moins grande échelle.

- Conclusion ? Les Hommes sont tous des aberrations de la nature ! Il faut les éradiquer pour obtenir une eau fraîche et de l'herbe verte à chaque coin de rues.

- Mais bien sur, et la marmotte...

- Laisse cette foutue marmotte dans son gouffre ou je m'occupe de faire un manteau de sa peau !

- Susceptible en plus.

- Que nenni, les personnages sont attachiants, (je l'avoue dans un simple murmure), les événements sont crédibles (My GOD, on est dans la panade si quelqu'un de puissant pas d'impuissant, lit cet ouvrage !) Juste...

- ouais on a compris, trop de descriptions par moment et des trucs bizarroïdes qui viennent d'un passé vraiment lointain.

- C'est ça !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-jour-qui-ne-vient-jamais-sylvain-reverchon-a186157822

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Commentaire ajouté par LuneWolff 2020-04-15T21:03:01+02:00
Argent

C'est une histoire intéressante avec des sentiments bien exprimés et détails impressionnants. Une fin inattendu mais qui est originale. Un bon livre qui vaut vraiment le coup d'être lu.

Néanmoins il peut être compliqué pour des lecteurs qui n'ont pas l'habitude de lire des livres avec beaucoup de retour en arrière, car oui il y en et ils sont super important pour comprendre les sentiments du personnage principal ainsi dû comment il en est arrivé là.

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Commentaire ajouté par manon01 2020-02-28T18:55:48+01:00
Bronze

Dans ce livre on va principalement suivre Chris. Suite à un accident de la route, il va sombrer dans un coma qui va durer pas loin de six années. Six ans sans rien d'autre que la visite de ses proches ... six ans sans bouger et avec une aide médicalisée ... six ans sans se douter de tout ce qui l'attend à son réveil ... six ans loin du cauchemar qu'est devenu le monde qu'il connaissait ...

?????

Comment va-t-il appréhender ce retour à la vie !? Que va-t-il découvrir !? Réussira-t-il à s'en sortir !?

?????

Je reste assez mitigée sur cette dystopie. J'ai apprécié le principe de fin du monde et l'inventivité de l'auteur pour expliquer comment la population en est arrivée là. C'est ce qui pourrait nous arriver à nous aussi. De plus, l'histoire est fluide, logique, sans incompréhension ni manque de logique dans l'enchaînement des actions. On alterne entre des chapitres sur la vie de Chris avant et la vie de Chris maintenant. Et également dans la troisième partie du livre on a des chapitres concernant sa famille d'avant et ses amis d'après afin d'en savoir un peu plus sur eux aussi. Ce livre mais quand même en avant l'entraide sans contrepartie, l'humanité d'une minorité de personne à essayer de venir en aide aux autres. Les personnages étaient assez attachants et j'ai même versé quelques larmes à certains passages. Mais j'ai eu énormément de mal à me plonger dedans ... je ne faisais que de regarder les pages pour savoir combien il m'en restait. Est-ce parce que je n'ai pas accroché au style de l'auteur ou simplement parce que je l'ai lu sur tablette, je ne sais pas. Mais si vous aimez les histoires de fin du monde, d'humanité en sursis ... foncez !

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Lu aussi

* https://lamedesmots.weebly.com/dystopiepost-apocalyptique/le-jour-qui-ne-vient-jamais-sylvain-reverchon *

Comme chaque dimanche, Chris dit au revoir à son fils et il le dépose chez son ex-femme, et comme à chaque fois ça lui déchire le cœur. Dans le brouillard de ses sentiments, il percute un arbre puis plus rien. Le noir. Six ans plus tard, il se réveille seul dans un lit qui n'est pas le sien et dans une chambre d'hôpital qui semble totalement dévastée. Il ne le sait pas encore, mais depuis ce soir-là, depuis la collision avec cet arbre, le monde a bien changé. Il n'est plus comme il l'avait laissé.

Avant tout, je remercie l'auteur et les éditions Heartless pour ce service presse.

Il s'agit d'une dystopie sur fond de post-apocalyptique. C'est ma première lecture dans le genre.

C'est le mystère imposé dans le résumé qui m'a attiré et m'a poussé à accepter cette lecture qui est un genre inhabituel pour moi.

Lors de notre lecture, nous découvrons un monde ravagé. Les quelques survivants sont, soit assoiffés de sang, soit des personnes non atteintes par ce mystérieux virus qui tentent de survivent avec le peu de moyens qu'ils ont.

Le personnage de Chris émerge après six longues années de coma. Il ne comprend pas ce qu'il voit. Mille questions le hantent. On le suivra dans sa découverte de ce monde où tout a changé.

Nous faisons la connaissance des personnages tout au long du récit. Si Chris en est le personnage principal, les personnages secondaires ne sont pas mis pour autant sur le côté et chacun a le droit au chapitre qui raconte des bribes de son passé. On les découvre donc, qui ils sont et qui ils étaient. On nous dévoile ce qu'ils ont vécu et comment ils en sont tous arrivés là, chacun à leur manière.

Bien que l'écriture de l'auteur soit fluide et rythmée, les descriptions sont parfois bien trop longues et nous perd au beau milieu de tous les détails.

Malgré tout, c'est une histoire bien construite et rudement menée que l'auteur et les Editions Heartless nous propose de découvrir.

J'ai aimé ce livre sans non plus être emportée totalement par l'histoire. Les trop nombreux détails et descriptions trop longues ont tendance à nous perdre au point de ne plus savoir où nous en sommes. Malgré ce point négatif, cette histoire reste divertissante et agréable à découvrir.

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Lu aussi

e referme la dernière page du premier roman de Sylvain Reverchon: Le jour qui ne vient jamais, un roman dystopic avec un arrière fond de post-apocalyptique et une petite touche de fantastique.

Pas du tout mon univers de prédilection!!!!

Mais après quelques chapitres, j'ai eu envie de creuser l'histoire de Chris, cet anti-héro par excellence.

Il se réveille après 6 longues années et son corps ne lui appartient plus. Le beau gosse a laissé place à un infirme, dans une vie qu'il ne comprends pas.

Merci à l'auteur pour cette prise de risque.

Donc Chris, doit faire face" à ses trop nombreuses questions dans un fauteuil roulant et je peux vous dire que face au danger cela donne une toute autre dimension !!!!

J'avoue que le résumé m'avait intrigué et j'ai finalement succomber à Chris et à son sarcasme et son humour décalé. Les alternances passée\présent ne m'ont poser aucun problème.

La lecture est fluide et prenante, on ne voit pas le temps passé. Les réponses ont questions sont finalement données.

Je ne regrette pas ma lecture et j'ai fais une excellente découverte littéraire. Je remercie donc les éditions Heartless.

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Rassurez-vous, malgré ses nombreuses pages, à aucun moment je n'ai voulu lâcher ce roman. Il possède les ingrédients qui retiennent le lecteur.

A savoir :

.une intrigue intrigante : on veut en connaître plus, mettre en place les pièces du puzzle et savoir ce qui va advenir de nos personnages.

. du rythme, grâce à des chapitres qui alternent passé et présent et les points de vue.

. de l'émotion avec des scènes consacrées au passé qui retracent avec beaucoup de justesse et de réalisme les liens unissant un père et son fils, ainsi que la psychologie et le mal être du protagoniste.

. de l'action comme dans toute bonne dystopie, avec des passages qui n'épargnent pas le lecteur des détails sordides et des descriptions douloureuses.

Mais le gros point fort de ce roman reste avant tout, Chris, son personnage principal.

Il est imparfait, caustique, use de second degrés et de références succulentes à la culture populaire.

À noter également qu'il est handicapé, ce qui est dû jamais vu (pour ma part) dans ce type de roman. Le fait qu'il dépende alors des autres pour sa survie et qu'il soit totalement ordinaire le rend réellement attachant.

Vous comprendrez alors que je ne me suis pas ennuyée durant ma lecture, qui m'a fait penser à un mélange de the Walking dead et de Mad Max.

Mes seuls reproches s'orientent vers les descriptions que j'ai trouvé parfois longues et superflues et la chute du récit qui, parce qu'elle détonne avec le reste du roman, m'a laissée perplexe.

Mais ces éléments minimes ne doivent pas vous empêcher de laisser sa chance à cette dystopie étonnante. Amateurs de récit de survie, foncez !

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Commentaire ajouté par Lydie37 2020-02-14T17:32:01+01:00

Je remercie Sylvain Reverchon ainsi que les Editions Heartless pour leur confiance.

Lorsque ce livre m’a été proposé, j’ai tout de suite été attirée par le résumé énigmatique de cette histoire.

Celle de Chris qui se réveille après un long coma dans une chambre d’hôpital digne d’une scène apocalyptique. De quoi se retrouver déstabilisé après une si longue absence. Rien ne semble tourner rond, d’abord l’état de santé de Chris dont les jambes ne répondent plus, des bruits étranges, l’absence de personnel médical.

Que se passe t-il ?

Qu’est-il arrivé ?

Où sont les membres de sa famille ?

Autant de questions dont Chris devra trouver les réponses.

C’est donc au travers de souvenirs et de nombreuses rencontres heureuses ou malheureuses, que l’histoire va se mettre en place et nous révéler la véritable nature de ce scénario.

J’ai adoré la trame de cette histoire, elle est originale et tellement plausible qu’elle en devient terrifiante.

J’aimerais tellement vous dire de quoi il en retourne, mais ce serait vous gâcher le plaisir que vous aurez à le découvrir. Mais je peux vous certifier que vous ne vous attendez pas à une telle situation, ni à ce dénouement qui m’a laissé pantoise.

Les personnages sont tous sans exceptions attractifs, d’ailleurs l’auteur nous révèle au fil des pages des bribes de leur passé qui viennent compléter les éléments manquants à la compréhension de cette Dystopie.

J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture, le sarcasme combiné à de l’humour décalé est un véritable régal à la lecture. L’auteur fait également appel à de nombreuses références cinématographiques et musicales qui m’ont bien souvent fait sourire.

J’ai également été attendrie par le passé de Chris, sa relation paternelle et les émotions qui en découlent face à la maladie et une relation de couple déséquilibrée ont été un véritable chamboulement de mes sens.

Ce fut un excellent moment, j’ai fais une merveilleuse découverte tant de ce genre littéraire que de la plume de grande qualité de l’auteur.

C’est un vrai coup de cœur, je ne peux que vous inviter dans ce voyage temporel.

??????/5

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Argent

Je tiens tout d’abord à remercier la maison d’édition pour l’envoi du roman ainsi que de leur confiance. Déjà j’ai adoré les références à plusieurs films notamment iron man, Mad Max, etc.Mais j’ai eu beaucoup de mal avec les chapitres car on a le point de vue de différents personnages mais ce n’est pas annoncé et par moments, il y a des flashbacks donc ça a été difficile pour moi de suivre. À partir de la partie 3, on passe avec un autre personnage du coup je ne comprends pas trop pourquoi par moments alors que de base c’était Chris le personnage principal. Mais sinon la plupart du temps, l’histoire est quand même centrée sur Chris mais aussi sur deux autres membres particuliers du groupe. J’ai été choqué justement des deux passes des personnages. Et puis cette fin, j’avoue avoir été déçu... même si je contente d’un détail mais je ne voulais pas ça comme fin forcément. Je voulais du positif je crois à cette fin d’histoire. Sinon, c’est vrai que toute cette histoire base sur un virus dans du coca est vraiment bien faite, car si on veut anéantir la population quoi de mieux qu’une boisson connue et bue par énormément de personnes. Et puis l’histoire avec Balthazar, c’est rechercher aussi, au début je ne comprenais pas de trop mais ensuite j’ai fini par comprendre. Car la culture populaire le personnage de Balthazar est synonyme d’avertissement mais je n’en dis pas plus. Donc je dirais que j’ai un avis plutôt mitigé de cette histoire, même si une dystopie avec un personnage infirme est une première.

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Date de sortie

Le jour qui ne vient jamais

  • France : 2018-04-06 - Poche (Français)

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Note globale 6.2 / 10

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