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Commentaires de livres faits par leboudoirdulivre

Extraits de livres par leboudoirdulivre

Commentaires de livres appréciés par leboudoirdulivre

Extraits de livres appréciés par leboudoirdulivre

https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2024/01/14/vers-la-terre-promise-danna-jacobs-le-vent-de-lespoir-the-lancashire-settlers-series-1/

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre.

Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ?

Désillusions, amours interdits, travail de la terre, ambition, chantage, haine, vengeance, enlèvement d’enfants…

Un premier tome où la survie et les émotions des femmes sont très détaillées, où on a l’impression d’être partie intégrante de l’histoire et de vivre avec elles leurs douleurs, leurs combats, leurs amours, leurs luttes pour leurs indépendances…

Un voyage authentique plein de rebondissements, sans temps mort où le lecteur est emporté dans une atmosphère de passions.

Le combat d’une femme soumise aux hommes qui va lutter pour sa liberté !

Le début d’une saga romanesque passionnante et addictive !
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date : 07-01
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2024/01/01/liberation-dimogen-kealey/

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ?

Après avoir été témoin de la naissance de l’antisémitisme, Nancy s’est jurée de tout faire pour détruire le nazisme. L’arrivée d’un commandant en charge de l’épuration de Marseille et l’arrestation de son mari va pousser Nancy à tous les risques pour le faire libérer.

C’est à Londres que Nancy suit une formation où on ne lui a pas fait de cadeaux en tant que seule femme parmi les hommes. Sa première mission la conduit en Auvergne où elle va former les maquisards au sabotage. Nancy va s’imposer parmi les hommes et prouver sa valeur. Face aux pires horreurs, Nancy va mener le combat de sa vie et son désir de vengeance.

Juin 1944.

La multiplication des sabotages et les représailles contre la population resserrent l’étau autour de Nancy qui lancera sa dernière bataille, celle de la vengeance.

Le portrait d’une combattante de la liberté prête à tous les sacrifices !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/10/18/le-templier-de-lombre-de-mireille-calmel-le-templier-de-lombre-1/

Merci aux Editions XO pour l’envoi de ce premier tome et à NetGalley pour sa version numérique.

On attend toujours avec impatience la sortie d’un nouveau livre de Mireille Calmel, cette fois-ci, cette nouvelle duologie est particulière étant donné que j’ai pu rencontrer pour la première fois un auteur, qui plus est Mireille Calmel. Une rencontre assez intimiste à la médiathèque de ma ville, ce que l’hypersensible que je suis a fortement apprécié. Intimidée, j’ai rencontré une personne qui à l’image de ce qu’elle montre sur les réseaux sociaux est authentique, naturelle, spontanée, simple… J’ai ainsi pu dédicacer ce premier tome et ait apprécié ce moment d’échange. J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, solaire qui force le respect, Lola Victor-Pujebet. Deux rencontres que je ne suis pas près d’oublier.

Inclus une carte des lieux et une bibliographie.

12 février 1306, Razès.

Abandonnée devant l’autel, Margaux de Dente cherche à comprendre pourquoi son frère André n’a pas tenu sa promesse. Où est-il ainsi que son promis ? Déterminée à avoir des réponses, Margaux va se lancer dans une quête qui la conduira vers un ennemi aussi mystérieux que dangereux, craint de tous et n’hésitant pas à semer des cadavres sur son chemin. Quelle était la mission de son frère au point de mentir à ses proches ? Suite à une nuit d’horreur, Margaux trouve refuge au prieuré et va disparaître pour renaître sous une identité qui devrait lui permettre d’avoir des réponses.

Quel est l’objet ramené d’Orient par son frère qui pousse à commettre des meurtres ?

Des Cathares seraient-ils vivants ?

Qui se cache derrière les Yeux de la montagne ?

Jusqu’où ira Gontran de Brac pour posséder le pouvoir suprême ?

Margaux découvrira-t-elle enfin le secret qui entoure ses origines ?

Des années après, une femme est prête à assouvir sa vengeance sur les Templiers. Sa route n’aura de cesse de croiser celle de Margaux qui est déterminée à retrouver son frère et à découvrir ce qu’on lui a caché.

Pour les passionnés de l’histoire des Cathares, découvrez celle de Margaux dans sa quête de vérité et de justice !

Comme toujours, le lecteur est avide de lire la suite et se perd dans des déductions. Un premier tome sans temps mort, pleins de rebondissements qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Impatiente de découvrir la suite et ravie que l’histoire des Cathares et des Templiers soient au coeur de cette nouvelle intrigue.

Amour, meurtres, vengeance… Les Templiers n’ont pas fini de révéler leurs secrets…
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/09/18/tant-que-fleuriront-les-citronniers-de-zoulfa-katouh/

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin.

Kenan, un jeune lanceur d’alerte risque sa vie tous les jours en montrant la réalité de ce que les Syriens subissent tous les jours sur YouTube.

Mais le pire reste à venir. Quand une attaque chimique de gaz sarin et de chlore fait des ravages, Salama comprend que l’horreur a atteint un niveau d’inhumanité inimaginable.

Face à leur pays à feu et à sang, à l’absence de réactions du monde, à des vies qui n’ont connu que la dictature, les voix du peuple syrien s’élèvent et se révoltent.

Dans une guerre qui n’en finit pas, l’esprit peut nous jouer des tours jusqu’à ce que la réalité nous percute de plein fouet.

Salama et Kenan arriveront-ils à être en sécurité quelque part ? Un long périple les attend avec l’espoir d’utiliser leurs voix pour témoigner et alerter le monde du combat des Syriens et de leur courage pour une Syrie libre.

Un amour au coeur d’une guerre où le peuple syrien se bat à chaque instant est-il possible ?

A travers l’histoire de Salama et Kenan, Zoulfa Katouh dresse un portrait bouleversant des Syriens et de l’histoire de la Syrie dans leur combat pour la liberté de leur pays.

Sous la plume de Zoulfa Katouh, le combat des Syriens pour vivre en paix !

Un premier roman bouleversant d’humanité, d’entraide, de courage face à l’injustice avec toujours une lueur d’espoir !

Un combat qui ne fait que commencer, celui de faire entendre les voix des Syriens dans le monde entier et devenir les lanceurs d’alerte de demain !

Un bijou à faire lire dans les collèges, lycées…
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date : 28-08-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/08/28/runaway-de-hirachell-runaway-1/

Merci beaucoup à Tiphaine pour me faire découvrir « The Runway » et plus spécifiquement les Webtoon. J’aime énormément cette histoire ainsi que les illustrations. Normalement je ne suis pas trop « romance de bureau » mais là coup de coeur pour Yoo Ji An et Shin Hyeonmin… C’est classique, déjà vu… mais ça fonctionne. Concernant la couverture, j’adore ces tons pastels qui illustrent parfaitement ce Webtoon ainsi que le papier glossy qui donne un effet luxueux. Intriguée par les quelques éléments dévoilés dans ce premier tome, le tome 2 s’annonce croustillant.

Rédactrice de mode chez « The Runway », l’un des plus grands magazines de mode du pays, Yoo Ji An a enfin pu déménager dans l’appartement de ses rêves moyennant un gros prêt. Elle était loin de se douter qu’elle recroiserait son sauveur et coup d’un soir parisien sous les traits de son nouveau rédacteur en chef Shin Hyeonmin. Toujours aussi sarcastique, un malentendu et la mémoire eidétique de Shin les conduisent dans une aventure rocambolesque.

Entre rumeurs, situations gênantes et quiproquos, Yoo Ji An et Shin Hyeonmin ont peut-être plus en commun que ce qu’ils pensent.

Que fera Yoo Ji An face à son ex petit-ami qui ne lâche pas l’affaire ?

Pourquoi Shin Hyeonmin joue-t-il le rôle de son fiancé alors qu’il prend plaisir à l’agaçer ?

Jeu de séduction ou amour naissant ?

Que se passera-t-il quand Shin Hae Jun entrera dans le jeu ?

Des sujets de la société coréenne sont sous-jacents (homosexualité, rumeurs, prêt pour louer un appartement, deuil…). On s’attache facilement à ces personnages qui pourraient être nos voisins, l’histoire est touchante (oncle qui a pris en charge sa nièce). Très agréable à lire de par son côté sérieux, on verrait bien une adaptation en K-Drama !

Un triangle amoureux qui promet de belles surprises en perspective !

Un Webtoon prometteur aux frimousses irrésistibles !
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date : 19-08-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/08/19/une-vie-heureuse-de-ginette-kolinka-et-marion-ruggieri/

Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m’avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l’impression d’être proche d’elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu’un de la famille.

Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d’Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan.

A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l’appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d’un homme de la Préfecture.

Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l’immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler.

En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l’appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs.

Que s’est-il passé durant trois ans ?

Qui a occupé l’appartement familial ?

Qui les a dénoncés ?

Qui a volé leurs biens ?

A travers les pièces de son appartement, c’est toute sa vie que Ginette nous raconte. Le lecteur se voit entré dans l’intimité de celle qui sourit à la vie.

Un appartement a toujours une histoire à raconter, Ginette y dévoile la sienne, pièce par pièce, dévoilant des souvenirs du passé et les bonheurs de la vie à travers ses descendants.

De son enfance où sa mère gérait tout à sa relation quasi-inexistante avec son père, de sa jeunesse chez les Eclaireurs à sa passion pour le sport, des bals clandestins au port de l’étoile jaune, de son fils Richard et de son rêve de travailler dans la musique, des rappels incessants à la déportation à ses interventions dans les écoles, de son attachement aux boucles d’oreilles, du retour de ses soeurs à la mort de l’une d’entre elle…

Comme dans ses précédents témoignages, on apprend de nouveaux détails tel que le travail à 14 ans, le recensement obligatoire des Juifs avec interdiction de quitter leur lieu de recensement, la séparation de leur famille, leur arrestation avec deux de ses soeurs, son arrestation le 23 mars 1944 avec son père, son frère et son neveu, la culpabilité pour le sort de son père et son frère, la faim omniprésente, la robe donnée par Simone Veil, l’interrogatoire des rescapés au retour à l’hôtel Lutetia, l’infiltration de collabos au sein des rescapés des camps, sa rencontre avec son mari (sacrifice de 7 ans de sa vie dont 5 de captivité au Stalag), ses 50 ans de silence jusque dans les années 1990 où un documentaliste veut entendre son histoire.

Des photos agrémentent ce témoignage, on retrouve Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Hélène Hausser…

A la fin de ce livre, on a l’impression d’avoir été le témoin des tranches de vie de Ginette, d’avoir vécu un moment rare et précieux où elle nous a ouvert les portes de son appartement, celui de toute une vie, celle des Cherkasky, un aparté en intimité avec les souvenirs de sa mémoire.

Même sans la connaître, la spontanéité, la simplicité, les mots, l’humour, la franchise de Ginette donnent l’impression de la connaître. Difficile de retranscrire l’émotion ressentie à travers ce moment de partage… On est touché, attaché à cette dame dont le sourire est contagieux.

Le récit d’une vie, celle de Ginette Kolinka à travers l’intimité de son appartement !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2021/12/17/la-rose-degoupillee-madeleine-resistante-1/

Je suis fascinée par l'histoire des résistants, des déportés... Cette oeuvre sur Madeleine Riffaud est juste sublime. Une lecture des plus poignantes, marquantes sublimée par le travail de Jean-David Morvan.

De son enfance insouciante à ses débuts dans la Résistance...
Une vie parsemée d'épreuves, d'embûches, de danger mais aussi de courage et d'audace...

A la fin de l’ouvrage, la rencontre de Madeleine et de Jean David Morvan en juin 2018 sous forme de bande dessinée, ses souvenirs et moments importants clôturent ce premier tome qui marquera à jamais ses lecteurs.
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/08/02/la-fabuleuse-librairie-de-libby-quinn-de-freya-kennedy/

Merci aux éditions Mon Poche pour m’avoir envoyé ce Service-Presse. J’avais vu ce roman dans son édition grand format et j’ai été ravie de partir à la découverte de la réalisation du rêve de Libby. J’ai adoré les titres des chapitres qui se révèlent être des titres de romans. L’amour et la passion des livres sont au coeur de l’histoire au point d’en être prenants. J’ai passé un bon moment de lecture même si j’aurais voulu en savoir plus sur la vie de Libby avant d’arriver à Ivy Lane, sa rencontre avec son petit-ami… L’impression qu’il me manquait le début de l’histoire.

La relation qu’avait Libby avec son grand-père était magique, remplie d’histoires où régnait l’amour des livres et du partage. C’est grâce à ces moments que Libby va réaliser son rêve et celui que son grand-père n’a jamais pu réaliser. C’est avec beaucoup d’émotions que Libby débute sa nouvelle vie de libraire à Ivy Lane. Un lieu idéal après de nombreux travaux, un défi de taille pour une jeune femme toujours raisonnable qui décide de prendre sa vie en main suite à son licenciement.

Malgré l’aide de son entourage, Libby se rend compte des travaux importants à réaliser et délaisse son petit-ami Ant O’Neill dont la vision de la vie est à l’opposé de la sienne.

Libby arrivera-t-elle à concrétiser son rêve ?

D’imprévues en catastrophes, Libby va découvrir les habitants d’Ivy Lane et notamment l’Ivy Inn, le pub tenu par Noah où Paddy, le toutou des lieux fait fondre les coeurs.

Un propriétaire pour le moins original, très curieux du projet de Libby, une amie dont le comportement envers Libby va radicalement changer au point de mettre leur amitié en péril, un amour en perdition, des quiproquos…

A Ivy Lane, Libby va trouver plus que son rêve, une véritable communauté, une famille de coeur qui va l’aider à ouvrir sa librairie, à prendre son envol… Et bien plus encore !

Quand un baiser va semer le chaos dans son coeur, Libby va se rendre compte de ses sentiments mais il faudra un drame pour qu’elle et Noah s’accordent une chance…

Un cocon de douceur et de bienveillance dans l’univers des livres !

Un roman où l’amour des livres donne des frissons d’excitations à ses lectrices…

A toutes les lectrices, nostalgiques des moments précieux de notre enfance avec les passeurs d’histoire !

Une bulle de chaleur et d’émotions où l’amour et l’entraide ne sont jamais loin !
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date : 07-06-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/06/06/sous-le-ciel-de-maralinga-de-judy-nunn/

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ?

A propos de Maralinga :

1994 : Le gouvernement australien verse 13,5 millions de dollars australiens d’indemnités au peuple Tjarutja de Maralinga.

Une histoire intéressante pour les descriptions de paysages de l’outback australien, de l’histoire des populations locales et des faits méconnus comme la course au nucléaire mais aussi les conséquences sur les Aborigènes qui m’ont paru plus intéressants que l’histoire d’Elizabeth et Daniel, leur romance n’étant pas l’élément principal du récit. D’ailleurs, Elizabeth n’apparaît qu’au début et à la fin du récit.

Une lecture dépaysante et instructive pour un aller-retour en Australie !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/05/10/la-demoiselle-darundel-daurelie-depraz/

Je suis toujours aussi contente de découvrir l’histoire avec les romans d’Aurélie Depraz. J’avoue que ce roman est beaucoup plus long que ses précédents et que c’est plus un roman historique qu’une romance. J’aurais préféré un axe plus romance entre Aleyssia et Soren. Celle-ci m’a semblé arriver qu’à près de la moitié du récit, d’où l’impression de lire un livre sur l’histoire de Guillaume Ier.

L’avant-propos du nouveau roman d’Aurélie Depraz m’a plongé dans l’ambiance moyenâgeuse, au temps des conquêtes, des guerres, des rivalités et des luttes de pouvoir pour le trône d’Angleterre, un petit rappel historique bienvenu pour entamer ma lecture.

Normandie, fin juin 1066.

Soren Montgommery ne s’attendait pas à une opération d’une telle ampleur de la part de Guillaume. Après avoir fait de la Normandie, un duché prospère, il compte bien conquérir l’Angleterre qui lui a été jadis promise. Fin stratège militaire, Guillaume a tout planifié pour combattre les Saxons.

Sussex, août 1066.

Une journée insouciante avec les enfants d’Arundel s’achève pour Aleyssia mais l’annonce de la guerre assombrit les esprits.

Dives-sur-Mer, 11 septembre 1066.

Le débarquement en Normandie se prépare tandis qu’Aleyssia gère les réserves pour que ses gens ne manquent de rien. L’automne amène son lot de mauvaises nouvelles, c’est seule qu’Aleyssia doit faire face à l’envahisseur et protéger Arundel. De son côté, Soren ne s’attendait pas à devoir prendre d’assaut ses futures terres octroyé par Guillaume Ier, ni à se faire une ennemie de taille en Aleyssia qui le rend responsable de tous ses malheurs.

Aleyssia se sent attirée par Soren mais refuse l’amour de l’ennemi qui lui rappelle la mort de ses proches durant la bataille d’Hastings.

Fou d’Aleyssia, Soren n’a de cesse de la protéger mais une apparition et une vengeance vont mettre leurs sentiments en danger.

Trahis par celle qu’il aime, Soren pourra-t-il lui pardonner ?

A la moitié du récit, la romance se met en place et l’histoire devient plus intéressante pour moi. Les amateurs de l’histoire de Guillaume Ier et de cette période historique seront ravis, personnellement, j’avais l’impression durant la première partie du récit que tout était centré sur Guillaume Ier et ses conquêtes de pouvoir.

Un récit très instructif sur cette période de l’histoire malgré un peu trop de nombreuses descriptions et une romance peu présente sur la première moitié du récit qui du coup m’a semblé pas assez exploitée.

Un portrait très complet de Guillaume Ier, roi d’Angleterre et beaucoup d’informations historiques.

Aurélie Depraz délaisse ses romances historiques le temps d’un roman centré sur Guillaume Ier !
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date : 06-05-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/05/06/royale-de-danielle-steel/

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption !

1960, Kent.

Au domaine des Marckam, Annie Baker, passionnée d’équitation, rêve de devenir jockey, un métier interdit aux femmes. En attendant, elle entreprend un apprentissage de palefrenier mais va devoir faire face à une vérité qui va bouleverser son destin… A moins que l’amour s’en mêle…

En dehors des évènements qui selon moi s’enchaînaient un peu trop vite, le sujet de la royauté est magnifiquement traité et rend cette histoire très agréable à lire.

Entre rêves et devoir, une jeune fille se transforme en princesse !

L’amour ou la royauté, le destin d’une princesse en devenir !
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date : 20-04-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/04/20/tokyo-scenario-rebellion-dune-actrice-sud-coreenne-de-rina-b-owen-worlds-apart-1/

J’étais assez mitigée, je ne lis pas de romance centrée sur les milieux de tournages, les acteurs… Honnêtement, j’ai été agréablement surprise par la profondeur des personnages, les thèmes abordés comme la santé mentale… C’est ce que j’adore dans les romans K! Story, un axe très psychologie, des récits qui vont au fond des choses… Une très belles renaissance de l’auto-édition à celle de K! Story ! J’adore découvrir par l’intermédiaire de mon rôle d’ambassadrice des romances sur des sujets différents qui me font sortir de ma zone de confort. Les petites goodies donnent une immersion « kawaï » dans le milieu du cinéma.

Lee Shin en a marre de l’image de jeune femme discrète et lisse tels les rôles qu’elle incarne dans les K-Dramas. Une image de poupée parfaite que son agent lui dit d’incarner afin d’atteindre les sommets. Quand une opportunité de jouer le rôle d’une tueuse sanguinaire au Japon lui est proposé, Lee Shin voit enfin l’occasion de montrer une autre facette d’elle.

Arrivera-t-elle à montrer qui elle est réellement à ses fans ?

Actrice dans sa vie professionnelle comme personnelle, Lee Shin est aux anges de tourner au Japon. Si ce n’était son partenaire, Toma Okada à la personnalité bien mystérieuse. Tous les deux cachent des secrets et leur relation pourrait bien entacher leurs carrières.

Lee Shin pourra-t-elle vivre le moment présent ?

Un nouveau départ est-il possible après avoir été manipulée ?

Jusqu’où sont prêts à aller les gens par cupidité ?

Un amour peut-il se reconstruire après avoir été brisé ?

La notoriété vaut-elle tous les sacrifices ?

Un roman fluide, passionnant et instructif qui montre l’envers du décor du milieu des dramas et de la pression qu’ont les acteurs. Par exemple, les tenues peuvent être très courtes (couvertures antigène) mais les décolletés sont mal vus. L’auteur met l’accent sur la psychologie et les émotions des personnages rendant ce roman différent des romances classiques. On sent quand même qu’il est adapté pour les adolescents, je l’ai trouvé trop court, l’histoire aurait mérité plus de développement au niveau de la relation des personnages…

Entre la Corée du Sud et le Japon, un papillon reprend vie et profite du moment présent pour se redécouvrir !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/04/10/en-souvenir-de-toi-de-tamara-mckinley-ellie-dean-la-pension-du-bord-de-mer-beach-view-boarding-house-cliffehaven-10

J’ai toujours aussi hâte de découvrir la suite des aventures de Peggy et ses locataires de la Pension du Bord de Mer. Rare sont les lectures dont j’attends le tome suivant avec impatience surtout qu’on en est au dixième et qu’on ne s’en lasse toujours pas.

Un énorme merci à Mylène et à NetGalley pour me permettre de découvrir cette série en avance.

Londres, février 1943.

Doreen Grey, divorcée et mère de deux enfants en poste au ministère de la Défense culpabilise de sa relation avec Archie et compte bien profiter de son rendez-vous amoureux sans se douter de la terrible épreuve qui l’attend.

A Cliffehaven, Peggy pense aux autres comme à son habitude et plus particulièrement à sa soeur Doreen. Heureusement, ses locataires redonnent de la vie à la pension du Bord de Mer malgré l’éloignement des êtres chers.

Ivy Tucker n’en peut plus de vivre chez Doris qui l’utilise comme sa domestique alors qu’elle s’éreinte à l’usine de munitions. La nouvelle locataire de Doris va être la goutte de trop.

Entre le départ de l’une de ses pensionnaires, le secret de Ron, la guerre en Asie, l’absence d’un père, l’inquiétude permanente pour ceux partis au front, un nouveau compagnon de jeux pour Daisy, un malentendu…

Une remise de médaille mémorable, une promesse, un amour perdu, les bêtises de Ron et de son chien Harvey, un chantage odieux, un bombardement lourd de conséquences, un sauvetage présage d’un amour naissant, Peggy et les amours de ses pensionnaires…

Encore une fois, Peggy et les locataires de la pension du Bord de Mer ne seront pas de trop pour apaiser les tensions naissantes et résoudre les problèmes quels qu’ils soient.

Les drames et les joies s’enchaînent dans les tourments de la guerre qui font rage !

Beaucoup de sujets du quotidien des civils durant la Seconde Guerre mondiale sont abordés comme les bombardements causants des désastres rendant des familles endeuillées ou qui ont tout perdu, le chômage, le rationnement, le marché noir et un sujet passé sous silence le « Bethnal Green Tube » qui a fait 173 victimes.

Ce 10ème tome amène les lecteurs au coeur de la guerre avec un réalisme saisissant, on entre dans une période sombre qui met tout le monde à l’épreuve de l’absence des êtres chers, du deuil, des catastrophes… Le courage, l’abnégation et l’entraide de la population n’auront jamais été aussi importants.

Un 10ème tome dans lequel beaucoup d’épreuves et de drames attendent les pensionnaires de la pension du Bord de Mer mais où le bonheur ainsi qu’un cadeau inattendu sont au bout du chemin.

Un 10ème tome émotionnellement intense !

L’amour n’a jamais été aussi beau et mis à l’épreuve que durant les guerres !
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date : 07-04-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/04/07/resistance-2050-daurelie-jean-et-amanda-sthers/

Deuxième titre que je découvre des Editions de L’Observatoire que je remercie pour l’envoi de cette lecture dans le cadre de la « Masse-Critique de Babelio. Je souligne le travail soigné (pas de coquilles…). Passionnée par le numérique, je me suis régalée à découvrir cette dystopie si bien écrite, très réaliste et pertinente.

18 mai 2050.

Libérés de leurs puces, la population est démunie et panique.

Quelle menace les attends ?

J-60.

Un fait divers qui dégénère tel un raz de marée qui emporte tout sur son passage. Elena et sa famille vivent en zone blanche, une zone libre qui refuse l’implantation de la puce cérébrale qui contrôle toute la vie et les émotions des équipés (guérit les maladies dégénératives, contrôle les sentiments, la nourriture, plus d’écoles, une vie programmée…). Une puce dans le cerveau qui divise la population et dont Elena, une adolescente non pucée fut la victime d’un enjeu politique.

J-58.

Chloé Lénor, scientifique a a rendez-vous avec Oona Fourcade pour une mission gouvernementale sous haute surveillance bien loin des retrouvailles après 10 ans sans s’être vues à cause de leurs positions différentes sur la puce. Pucée et non pucée, lavage de cerveaux contre liberté de penser par soi-même, les deux femmes doivent trouver une solution sur l’affaire Elena. Inventeurs de la puce cérébrale dont le but premier était purement médical, Chloé et Ash n’ont plus aucun contrôle sur leur technologie dont l’Etat français compte en détourner le but premier pour ses propres intérêts.

L’accélération de l’implantation de puces entraîne la révolte contre cette dictature. Le 14 septembre 2036, 312 personnes furent tuées et plus de 1000 blessées. A partir de ce moment-là, les non équipés furent mis à l’écart de la société. Des pays s’opposèrent à la puce tandis que le sud de la France devient une zone de résistance avec pour symbole Oona. Le projet de toute une vie a détruit leur couple dans leur façon de voir le monde. Devenu ministre de la Santé, Ash doit faire en sorte que toute la France soit pucée. Ash, Oona et Chloé ont des secrets comme Ash qui enfreint ses propres règles en faisant des combats clandestins, Oona et son enfant miracle…

Thomas Juhel est le directeur scientifique d’Hyperloop mais surtout un redoutable hacker qui fait ce qui lui semble juste pour son pays.

J-57.

L’invention de la puce étant censé éradiquer une maladie et non devenir une arme de contrôle gouvernemental.

A Marseille, l’Enfant sait que des êtres invisibles attendent de lui quelque chose.

J-56.

En janvier 2041, un virus mortel touche les enfants et les adolescents. Un piratage mené par la Corée du Nord qui met la France à terre, endeuillée de ses enfants. Un crime contre l’humanité étouffé par l’argent et le pouvoir. Le centre américain de recherches et d’intelligence extraterrestre (SETI) amène Ash à sa première réunion de crise.

Une menace extraterrestre menace la France les mettant tous en danger.

J-53.

Oona s’entretient avec le pape Innocent XIV et va se rendre compte de la traîtrise jusque dans les plus hautes sphères de Dieu.

J-39.

Ash et Chloé cherchent ce que la puce leur a enlevé.

J-33.

Dans le sud de la France, la communauté musulmane vit sous l’égide de l’imam. Une communauté où les femmes sont des usines à bébés pour la révolution.

J-30.

La révolte gronde tandis que le monde sombre dans le chaos.

Jour J.

Quand Ash se rend compte des manipulations, il est trop tard pour se rendre compte de son aveuglement. La troisième intelligence est là. Il va falloir résister tous ensemble, sans technologie.

Que se passerait-il si les puces tombaient en panne ?

Que serait un monde dépourvu de la moindre émotion ?

L’actualité n’est que le début de ce qui pourrait advenir dans le futur !

La curiosité et mon intérêt pour le numérique m’ont poussé à découvrir ce roman que j’ai vu comme une mise en bouche, distillant des informations mais nous laissant dans l’attente d’une suite pour trouver les réponses à nos interrogations notamment sur l’intelligence extraterrestre. Sincèrement, j’ai terminé ce livre en un jour tellement j’étais immergée dans ma lecture.

Ce que j’aime dans ce livre où l’on sent les connaissances et la maîtrise du sujet exploité, c’est le questionnement sur notre rapport aux différentes technologies, le temps qu’on passe sur les réseaux sociaux, ce qu’on y publie, la prise en compte des données personnelles jusqu’à l’intime qu’on dévoile sur Internet consciemment ou pas… Addiction aux réseaux sociaux, peur d’y rater quelque chose, pas assez de préventions sur l’usage conscient et responsable du numérique…

Quand les dérives technologiques divisent et sèment le chaos détruisant notre individualité et nos différences !

Un roman choc qui à partir de notre actualité révèle ce que pourrait être notre futur !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/03/29/les-femmes-des-terres-salees-delise-fischer-les-femmes-des-terres-salees-1/

Un premier tome qui m'a beaucoup surprise, moi qui n'aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J'ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j'y étais, grâce aux magnifiques détails d'Elise Fischer. J'ai remarqué que dans les romans que j'ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l'art comme celui de l'histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l'affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu'on attend des femmes, autre que d'épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l'aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n'a aucune limite.

1863-1864.

L'arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l'affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d'Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d'Emilienne ?

1868-1870.

Après bien des épreuves, le bonheur est-il enfin à la portée d'Emilienne ?

Le 19 juillet 1870, la guerre est déclarée mais le manque de moyens matériel laisse présager le pire. La capitulation et la Lorraine redevient allemande. Un deuil à surmonter et une petite fille à apprivoiser…

1873-1890.

Emilienne voit grandir ses enfants de coeur. Chacun va vers son destin. L'architecture pour Constant, la prêtrise pour Pierre, la sculpture pour Emilie…

Un terrible drame va secouer Emilienne et sa famille les touchants de plein fouet.

S'en relèveront-ils ?

Emilie saura-t-elle pardonner l'irréparable ?

Trouvera-t-elle le bonheur ?

L'importance du sel et de son utilisation au quotidien, la pomme de terre pour lutter contre la famine, l'importance du travail de la terre, l'utilisation de la morphine, les grèves, le travail des enfants dans les mines, le combat des femmes pour leur émancipation et pour faire des études et métiers réservés aux hommes, l'autorité (pots de vins, corruptions, simulacre de justice, intimidation…).

Elise Fischer aborde tous les sujets qui touchent la Lorraine à l'époque où se déroule cette histoire, l'histoire du sel et de la Lorraine (guerres…), les exactions des Prussiens, la rançon de 5 milliards de francs à verser à l'Allemagne, un million et demi de Français qui vont devenir allemands, la censure, le traité de Francfort, le progrès (apparition du télégraphe, du chemin de fer, de l'électricité…), la dureté du travail du sel et leurs dangers pour les employés (accidents de travail.

Une saga magistrale où les femmes prennent leurs destins en main !

Des mines de sel au milieu de l'art et du progrès, suivez le parcours éprouvant des femmes dans le tourbillon de l'histoire en marche !

Le combat d'une génération de femme à l'aube d'une nouvelle ère !
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date : 22-03-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/03/22/revenir-a-toi-de-leonor-de-recondo/

Wow, je remercie William du Livre de Poche pour cette très belle découverte. Ce petit livre est empli de douleurs et est magnifiquement écrit. On ne peut que ressentir l’émotion, être touché par cette histoire où l’on sent une certaine fascination et une finesse des mots très intéressante pour ce récit.

Quête initiatique d’une jeune femme partie sur les traces de sa mère absente. Pour savoir, pour comprendre, pour avancer, pour pardonner, pour se trouver et se retrouver.

Magdalena qui s’est enfuit, loin du reste de sa famille, étourdie dans sa carrière d’actrice, qui a pris ses rôles au théâtre à bras le corps, ne faisant qu’un avec eux, pour ne plus ressentir cette absence, cette douleur, ce vide abyssal qui la transperce tout entière. Dans cette fuite en avant, elle trouvera enfin les réponses aux différentes questions qu’elle posait enfant à ses grands-parents et à ce père partit refaire sa vie après la dépression de sa mère qui l’a conduite à perdre sa fille à jamais ou presque.

C’est dans une éclusière abandonnée du Sud-Ouest que Magda percera le secret de sa mère, celui d’une enfant brisée par la guerre où le silence des mots sera le plus bel acte de résilience d’une fille et de sa mère.

Court, fragile, emplie de délicatesse et de douleurs, on ressort touchée en plein coeur par ce récit où les non-dits douloureux et pleins de conséquences trouvent la paix d’une relation revenue à soi.

L’auteur dévoile au fil des chapitres, les émotions, les questions, celles d’une enfant puis d’une adulte, les raisons d’une absence, celle d’une mère pour sa fille par les bribes d’une famille juive polonaise que la guerre a détruit à jamais.

A travers ce livre, l’auteur pose avec pudeur et délicatesse les traumatismes et les conséquences de ceux qui ont été victimes de la guerre et de leur absence envers la génération suivante.

Des interrogations et des secrets qui ont touché de nombreuses personnes qui ont vécu avec l’ombre des traumatismes de la guerre de leurs parents projetés sur leurs propres enfants.

Un fardeau porté par les parents, un héritage lourd à porter pour leurs enfants !
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date : 21-02-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/02/21/le-violon-de-guitta-de-patrick-polge/

L’histoire d’un violon d’une rare intensité crée par Sebastian Klotz, luthier émérite et perfectionniste. Un violon qui va connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comme les plus belles salles de concert d’Europe et retrouvera sa place après des années de séparation auprès d’un membre Hindelmann, un héritage familial qui a traversé l’histoire et a connu un destin incroyable.

Dans ce livre, le lecteur découvrira l’orchestre féminin d’Auschwitz, la spoliation des oeuvres d’art, la création du Sonderstab Musik, l’histoire de Nejiko Suwa à qui Goebbels a offert un Stradivarius, les rafles, les derniers jours d’Hitler, la mort du Duce, Constanze Manziarly (la diététicienne d’Hitler) et son rôle de messagère secrète de l’avenir de l’Allemagne voulue par Hitler mais aussi le destin de personnages connus comme méconnus comme le rôle de Canaris (non enrôlement du Pape dans le régime nazi, opposition aux assassinats de Weygand, Churchill et De Gaulle) et celui d’Alma Rosé qui a fait preuve de courage risquant sa vie pour sauver ses compagnes d’infortunes.

A travers ce récit d’une incroyable richesse historique, se dévoile les secrets et tractations politiques des criminels de guerre, des proches d’Hitler et de ceux qui l’ont trahi.

Une lecture des plus instructives où on ressent le travail colossal de l’auteur qui nous donne envie d’effectuer des recherches sur certains évènements ou personnalités mentionnés.

L’histoire d’un violon passé entre les plus belles âmes comme les plus viles, enjeu de stratégies politiques avant de retrouver sa liberté !
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date : 23-01-2023
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/01/23/la-dame-du-ritz-de-melanie-benjamin/

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.

L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.

1923.

Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.

1938.

Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.

Juin 1940.

De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.

Printemps 1941.

Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.

Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.

Automne 1941.

Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.

Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).

Automne 1942.

Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.

Hiver 1943.

Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.

Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ?

Juin 1944.

Le Débarquement de Normandie redonne de l’espoir aux Français. Chez Maxim’s, Blanche et Lily vont commettre une erreur qui pourraient leur coûter cher. Dans la prison de Fresnes, Blanche va connaître les conséquences de son acte et le pire ne fait que commencer avec des traumatismes qui la suivront jusqu’au point de non-retour.

Le passé et le présent se confondent face aux horreurs de la guerre.

Le couple Auzello arrivera-t-il à y faire face ?

Quand les apparences sont trompeuses et que rien n’est ce qu’il paraît être !

Les chapitres alternent entre Claude et Blanche Auzello dévoilant leurs pensées, leurs peurs et les différentes époques ainsi que leur acte d’amour.

Une histoire passionnante qui dévoile les dessous du Ritz sous l’occupation mais aussi le quotidien des Français loin du faste des palaces.

Deux mondes cohabitent sous la même domination allemande et les privilèges ne peuvent pas sauver ceux dont les actes sont contre les nazis.

Claude Auzello : directeur du Ritz, arrogant, collet monté, a une vision de la femme bien différente de celle de Blanche pour qui il voue un amour obsessionnel, de même qu’une passion pour le Ritz.

Blanche Auzello : américaine rebelle, fière et déterminée, exigeante et impérieuse, parle allemand, boit trop, goûte à une certaine liberté que son mari aura bien du mal à réprimer, dépendante de Claude qui veut toujours l’avoir sous les yeux, a des secrets pour son mari.

Une plongée fascinante dans le temple du luxe français !

Pour les intéressés, je recommande la lecture de « 15, place Vendôme » de Tilar Mazzeo.

Entrez au Ritz et découvrez en le couple mythique qui fera tous les sacrifices pour conserver son âme sous l’Occupation !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/01/17/topographie-de-la-terreur-de-regis-descott/

Merci aux Editions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture. Je pensais au vu du titre et de la couverture lire un récit dans la même veine que la série de l’Inspecteur Sadorski, or ce fut différent. Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l’Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l’usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d’une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s’avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l’anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l’identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l’épuration des Juifs vont l’aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d’autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu’elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l’assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l’euthanasie de ceux que l’on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l’Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l’Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !
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date : 23-12-2022
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/12/23/femmes-bourreaux-de-barbara-necek/

J’étais très intriguée par ce livre et je suis sûre qu’il intéressera beaucoup de monde à sa sortie de par le sujet et la manière dont celui-ci est traité. Ce livre a été une mine d’informations, j’ai noirci six pages d’informations, de détails pour écrire ma chronique. Pourquoi et comment des femmes ont pu basculer dans l’horreur absolu et devenir complice des fabriques de la mort ? L’auteur nous explique les raisons, comment on a convaincu ces femmes, l’importance de celles-ci dans les rouages de la machine nazie… Ecrit d’une main de spécialiste, le récit est à la fois fascinant et glaçant, un coup de coeur si spécial et un récit nécessaire sur un sujet peu évoqué.

L’auteur remet dans le contexte l’importance des femmes dans le parti national socialiste et dans la société nazie. Dès 1920, les femmes sont engagées pour seconder les hommes. D’ailleurs le parti nazi avait bien compris le rôle que jouerait les femmes, il n’y a qu’à voir la Deutsches Frauenwerk (Union des femmes allemandes) et de la Nationalsozialistische Frauenschaft (Union des femmes national-socialiste), celles-là même qui gère l’enrôlement des filles dans les Jungmädel et les Bund Deutscher Mädel. Tout comme le Reichmütterdienst qui prépare des jeunes mères à leur rôle de femmes au foyer. Les femmes sont encouragées à intégrer la Croix-Rouge, le Reichsarbeitsdienst (Service du travail obligatoire du Reich). Treize millions d’Allemandes ont été enrôlées dans les organisations du IIIème Reich. Des mères, des épouses de dignitaires nazis, des secrétaires de la Gestapo, des infirmières et les gardiennes des camps de concentration. Quatre mille recrues car la loi nazie exigeait que les femmes soient gardées par des femmes dans tous les camps (Auschwitz, Bergen-Belsen, Majdanek, Ravensbrück où elles étaient formées.

D’une cruauté sans limites (sélections, tortures, chambres à gaz…). Agées de vingt-cinq ans en moyenne, issues de milieux populaires, éduquées à la propagande nazie, elles ont été pour la plupart transformées en bourreaux dans le système concentrationnaire.

Comment des femmes ordinaires ont pu devenir des bourreaux, certaines menants leurs vies de familles au sein des camps et dont la plupart n’ont eu aucun remord après la guerre ?

Retour sur les témoignages de ces femmes pour tenter de comprendre l’imaginable. Les destins de l’Allemagne basculent lorsqu’Hitler devient chancelier du Reich. Des milliers de femmes acclament le Führer, une fascination morbide. Filmées et utilisées par la propagande nazie, les Allemandes recherchaient celui qui allaient les sauver de tous les maux depuis qu’ils ont perdu la Première Guerre mondiale.

On sait que le célibat d’Hitler était important pour séduire la gent féminine. Les femmes sont captivées par le discours idéaliste et au plus près de leurs préoccupations en y ajoutant la question raciale. L’importance, la manipulation et l’utilisation des femmes dans l’ascension politique d’Hitler comme le fut Elsa Bruckmann, aristocrate et première admiratrice d’Hitler qui l’introduit dans les hautes sphères de la société. En 1926, le Frauenkampfbund (Union combattante des femmes) est créée. Issues de tous milieux, ces femmes s’impliquent activement dans la lutte militante du jeune parti et convertissent leur entourage au nazisme et ce malgré le danger.

Pour autant les femmes n’ont pas le droit d’accéder à des postes de dirigeants au NSDAP, leur place est au foyer ou dans les différentes associations… Le quotidien des femmes est planifié par le régime, mobilisation des femmes pour des manifestations ou des œuvres caritatives gérées par la NS Frauenschaft qui sélectionne les membres et forme les leaders.

Entre 1933 et 1945, environ treize millions de femmes font parties d’une organisation du Reich. Dès 1936, l’adhésion aux Jungmädel est obligatoire mais leur offre une certaine liberté loin des parents. Un lavage de cerveau dès le plus jeune âge.

La Reichstagsbrandverordnung, loi nazie permettant d’éliminer tout élément jugé indésirable (homosexuels, communistes et les Juifs en 1938) amène à créer de nouvelles prisons. L’Allemagne a besoin des femmes dans sa guerre. En 1937, le régime officialise le travail des femmes pour remplacer les hommes au front.

Moringen est le premier camp de concentration pour les femmes et ce avant les maisons de travail pour les filles mères. 1350 femmes y ont été détenues dont 46 % de Témoins de Jéhovah. En 1937, elles sont transférées au château de Lichtenburg, laboratoire des camps pour femmes où étaient testées toutes les méthodes mises en place et approuvées par les SS avant de les appliquer dans les différents camps.

L’Inspektion der Konzentrationslager gère tout le système concentrationnaire selon le système de Theodor Eicke, commandant à Dachau en 1933 et directeur de l’IKL en 1934.

Différents portraits de femmes bourreaux sont présentés dont ceux de Maria Mandl, future surveillante en chef des femmes à Auschwitz-Birkenau et Johanna Langefeld, première surveillante en chef des camps de concentration.

Ravensbrück ou l’enfer des femmes est construit en 1938 par 500 détenues du camp de Sachsenhausen, 3500 femmes y furent formées. 5000 femmes furent exploitées dans les ateliers pour la société des SS. Prévu initialement pour 3000 femmes, il y en aura 70 000 en 1944. Transformée en caserne à la Libération du camp par l’Armée rouge durant la guerre froide puis en mémorial dans les années 1990 par les autorités allemandes.

En six ans, près de 200 000 femmes de vingt nationalités différentes y furent internées. 130 000 femmes environ sont mortes de malnutrition, de maladies, d’épuisement, d’expériences médicales…

Dans les annonces de recrutement, les termes « camps de concentration » ne sont pas mentionnés.

Face à la misère, Hermine Braunsteiner accepte comme tant d’autres, l’opportunité d’un salaire alléchant, d’un logement, la valorisation du port d’un uniforme qui transforme ces femmes de milieux modestes en femmes avec de l’autorité et du pouvoir…

Le quotidien des gardiennes à Ravensbrück est l’appel, l’attente, le travail à l’extérieur, les coups… mais aussi les cours de politique et d’idéologie obligatoire par l’administration avec la projection de films de propagande…

Johanna Langefeld, surveillante en chef de Ravensbrück est la gardienne la plus expérimentée du Reich, elle gère 150 gardiennes, impose les dictatures de l’hygiène et de l’ordre ainsi que la rééducation par le travail (punitions par coups, privation de nourriture, prolongement de l’appel, le mitard, le bordel…).

Maria Mandl est la terreur des déportées et sélectionne des cobayes pour les expériences pseudo médicales dès août 1942.

Entre 1940 et 1941, l’Aktion 14f13 tuent cent femmes environ. Le 19 novembre 1941, le docteur Friedrich Meinecke participe à l’opération T4, programme d’extermination des handicapés mentaux et physiques, asociaux, criminels de droit commun…

La mort plane sur les détenues où les gardiennes aident à la sélection de celles qui partent à la mort, déportées dans un hôpital psy équipé d’une chambre à gaz. Les gardiennes mentent aux prisonnières sur le sort de leurs compagnes. L‘Aktion 14f13 s’arrête officiellement le 27 avril 1942. 1701 femmes environ ont été gazées à Ravensbrück. En 1943, les SS et les infirmières assassinent les malades par injection de phénol. Le rôle des gardiennes dans ces meurtres n’est plus à prouver.

En 1942, les déportées doivent travailler pour l’économie allemande (usines d’armement), un marché aux esclaves pour louer des prisonnières dans toute l’Allemagne comme dans l’usine Siemens. En 1944, 1808 gardiennes sont recrutées par les agences d’Etat où toutes les femmes sont enregistrées, du moins celles qui n’ont pas d’appui pour y échapper, car trouver des gardiennes est difficile face à ce qui les attends.

Les camps se multiplient (Riga-Kaiserwald, Herzogenbusch-Vught, Kaunas, Vavaira, Kraków-Płaszów, Flossenbürg.

Le camp d’Auschwitz est le plus important réservoir d’esclaves du Reich (40 000 déportés). En octobre 1941, Birkenau est construit et devient le centre de la Solution finale. Pour les gardiennes, les camps de l’est n’ont rien à voir avec Ravensbrück où elles sont logées avec les SS, dans des dortoirs et où le confort et la liberté ne sont pas du tout les mêmes. Une ambiance macabre règne dans les camps. En novembre 1943, 18 000 Juifs des ghettos alentours sont massacrés. Les gardiennes profitent de privilèges à Lublin (cinéma, restaurant…) mais aussi la spoliation de biens juifs. Maria Mandl a 30 ans et est la seule responsable de Birkenau sous le commandement de Höss. Sans pitié, d’une cruauté sans nom, elle décide de la vie et de la mort des déportées et est l’une des pires bourreaux en termes de fanatisme et d’endoctrinement.

Les kapos sont les intermédiaires entres les bourreaux et les victimes, elles sont mieux logées, nourries et sont responsable d’un bloc.

Herta Oberheuser, diplômée de médecine ne peut exercer qu’à Ravensbrück pour un salaire supérieur mais elle donnera la mort violant le serment d’Hippocrate et assiste le gynéco Clauberg dans les stérilisations forcées et les expériences médicales.

Les infirmières signalent toute anomalie (handicap, alcoolisme…) et participent à l’Aktion T4.

Maria Stromberger, l’ange d’Auschwitz a aidé au péril de sa vie les prisonniers.

Les auxiliaires SS temporaires sont employées dès 1942 pour permettre aux hommes d’aller au front. Issues des classes moyennes, elles travaillent à la Kommandantur et ont les preuves écrites de ce qui se passent dans les camps. Candidates idéales pour les liaisons et les mariages avec des SS qui sont encouragés par le régime.

Les épouses SS sont des élues après de longues épreuves (approbation du RuSHA, questionnaire racial, descendance sur quatre générations de la pureté de la race, lettres de recommandation…) et l’accord d’Himmler. Elles soutiennent leurs maris jusque dans les camps où après avoir commis les pires atrocités, leurs maris retrouvaient une vie de famille normale. Elles profitent des biens des Juifs, volant les denrées pour le Reich, utilisant les couturières déportées pour leurs garde-robe… Un paradis loin des privations.

Le premier procès est celui de Bergen-Belsen, 30 000 personnes suspectées de crimes de guerre sont internées après que les enquêteurs anglais aient montré leurs photos aux déportées. Les chasseurs de nazis sont peu nombreux. Entre 1945 et 1949, plus de 90 000 Allemandes et Allemands passent par dix Civil Internment Camp (camps d’internement).

Irma Grese, la bête de Bergen-Belsen sera exécutée le 13 janvier 1948.

Maria Mandl sera exécutée le 24 janvier 1948.

Dès 1950, les amnisties de criminels ont lieu dont celui d’Hermine Braunsteiner, la pire gardienne, citoyenne américaine après son mariage. Grâce à la presse, elle est retrouvée et sera extradée en RFA.

Le 26 novembre 1975, le jugement pour le meurtre de 250 000 personnes environ par 7771 kg de Zyklon B dans le camp de Majdanek a lieu. 15 sur 1300 personnes au service des SS sont jugés. C’est le procès le plus long de l’histoire.

19 avril 1979, trois ans de procès qui se termine le 30 juin 1981. Seule Hermine est condamnée à perpétuité. Le jugement fait scandale, une insulte aux victimes, une honte pour la justice allemande. C’est le dernier grand procès de la RFA contre les criminels de guerre et la dernière fois que les gardiennes sont condamnées en justice. La traque a continué mais les arrestations ont été rares. La dernière gardienne à avoir eu un procès date de 2015.

Très peu de femmes sur les 4000 environ ont répondu de leurs crimes. Des ratés dans la dénazification, du sexisme, le contexte géopolitique… Selon une historienne, elles étaient une dizaine à être en vie en 2018. Certaines seront hantées par leurs crimes, d’autres n’auront aucun remord.

L’auteur revient sur les les parcours des gardiennes des camps de concentration et leurs raisons de leurs actes.

Histoire des femmes allemandes et portraits des gardiennes des camps de concentration.

Comment de jeunes femmes ont pu devenir des monstres à la cruauté sans limites ?

Un récit saisissant et glaçant mais très riche en informations de par un travail de recherches minutieux !
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date : 20-11-2022
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/11/20/loin-de-margaux-de-karine-lebert/

A ce jour, mon roman préféré de Karine Lebert, je pensais trouver un roman du terroir et j’ai été profondément touchée par cette histoire aussi intense qu’instructive et ou l’aspect psychologique est finement décrit. On suit le cheminement de pensées de chaque personnage. Un beau moment d’émotion. Un gros merci aux Editions De Borée pour l’envoi de ce service-presse et leur confiance.

1939, Cayeux-sur-Mer.

A Cayeux-sur-Mer, Margaux vit une enfance insouciante.

1940.

8 millions de personnes errent sur les routes, une fuite éperdue dont la famille Saurel. Du haut de ses quatre ans, Margaux pense partir en vacances mais sa mère sait qu’il n’y aura pas de retour possible. Sous les bombardements, Margaux disparaît en quelques secondes, laissant ses parents exsangues.

Amenée par une inconnue dans une grande et belle maison, Margaux va concrétiser le rêve de Clémence Avelange et son mal d’enfant.

Devenue Agathe, la petite fille va fuir avec cette usurpatrice tandis que Clémence ne sait rien de la petite fille. A Chartres, Clémence espère commencer une nouvelle vie.

1941-1942.

Sans identité légale, Agathe est en danger surtout que Clémence doit se rendre à la Kommandantur.

Comment s’en sortir face à ses mensonges ?

Antoine Saurel se lance sur les traces de sa fille Margaux sans se douter que le propriétaire des lieux où il a trouvé refuge n’est autre que le frère de celle qui a fui avec sa fille. Vendeuse dans une boutique, Clémence redoute la présence d’Alexandre Friedrich qui semble connaître son lourd secret. Le recensement, les rafles poussent les Saurel à fuir avec l’aide de la Résistance.

Au début si proche et maintenant si loin, Liliane retrouvera-t-elle sa fille Margaux ?

95 000 enfants furent séparés de leurs familles durant l’exode.

1942-1943.

Les pires sévices et le camp de Ravensbrück attendent Clémence et seul l’espoir de revoir sa fille l’aide à tenir le coup pour réunir sa famille.

1944-1945.

A l’aube du Débarquement en approche, Clémence et Margaux se cachent dans les grottes de Fleury-sur-Ornes.

Environ 100 000 personnes furent internées en France entre 1944 et 1946.

Ou comment la perte d’un enfant emmène une femme à en voler un à sa famille !

Le mal d’enfant et le courage d’une mère prête à tout pour retrouver sa fille !

Une famille juive séparée par la guerre luttant pour retrouver Margaux !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/11/13/une-famille-a-tout-prix-de-suh-ah-ram-idol-et-papa-a-la-fois-1/

Inutile de préciser que j’apprécie énormément les romans K! Story notamment parce que les émotions sont très présentes et je trouve que ça fait le plus si particulier pour des romans sur la K-Pop. Membre de la Team K! Story, je remercie Tiphaine pour l’envoi de ce roman si original et beau. Impatiente de connaître la fin en janvier.

Suite à un jeu ou il a perdu, Ihyeon passe un spermogramme. Le verdict le pousse à retrouver celle qui a reçu le don de sperme qu’il a fait un an avant. Yuchae espère que la PMA a marché et elle ne sera pas au bout de ses surprises. Avocate, Yuchae rencontre le père de son enfant. Leur rencontre sera mémorable pour Ihyeon, membre du groupe à succès ILLUSION et inattendue pour Yuchae. Elle qui se voyait mère célibataire se retrouve avec une idol voulant être papa. Têtu, Ihyeon va s’immiscer dans la vie de Yuchae allant jusqu’à ce qu’elle s’occupe de représenter les membres de son groupe. Au fil de leurs rencontres, Yuchae se rend compte de sa solitude et de l’importance d’Ihyeon dans sa vie de femme enceinte. Le lien qui les unit se renforce et leurs sentiments évoluent.

De confidences en confidences, leurs blessures respectives sont mises à nu mais de nombreux obstacles vont les mettre à l’épreuve.

Yuchae va devoir affronter son passé pour construire son avenir, laissera-t-elle Ihyeon entrer dans sa vie et dans son coeur ?

Une histoire originale accompagné de flashback, avec beaucoup de psychologie et d’émotions, la relation des personnages prend son temps sans que ce soit gênant. Les sujets abordés sont documentés (le statut de mère célibataire, l’avortement illégal, Trisomie 21/Syndrome de Down, le traitement des personnes différentes par la société, la dure réalité des trainee et de leurs contrats, conséquences de la célébrité…).

Quand un idol et une avocate découvrent qu’ils vont être parents, c’est toute leurs vies qui vont être bouleversées pour le meilleur et pour le pire !

Un récit original où la quête de la parentalité se mêle à l’univers de la K-Pop et à une société coréenne en quête de perfection !
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date : 03-11-2022
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/11/03/plus-on-est-de-fous-de-zoe-brisby/

J’avais adoré « L’habit ne fait pas le moineau », j’ai eu un coup de coeur pour « Plus on est de fous… » qui nous montre à travers les pensionnaires de la clinique du Beausoleil que nous sommes uniques et que notre différence fait de nous qui nous sommes. Sans oublier le personnel bienveillant à leur écoute . Un récit solaire, un brin loufoque, une parenthèse hors du temps qui nous fait tout oublier ou presque… Et un beau clin d’œil à Maxine.

Les patients de la clinique psychiatrique Beausoleil sont hauts en couleurs. Entre tentatives de suicide, trouble de la personnalité multiple, un Yoda plus vrai que nature, une aristocrate et mère de substitution d’un jeune germanophobe, une voix venue d’ailleurs, un complotiste… Marguerite, le Dr Petitpas et le personnel de la clinique ne chôment pas pour les aider. L’arrivée de Luc va bouleverser le quotidien routinier des patients de même que celle du directeur intérimaire qui impose des services Premium et autres avantages pour les patients qui peuvent les payer, laissant aux autres le minimum.

Quand la clinique et l’avenir de ses pensionnaires est menacé, Luc et ses nouveaux amis décident de prendre les choses en main.

Une folle aventure commence où entre entraide et confidences, les bleus de l’âme se dévoilent et se soignent.

Entre fous rires et remise en question de soi-même, chacun va découvrir que leur force est leur différence et que ne pas correspondre à la norme de la société est la meilleure façon d’être unique !

Une parenthèse de folie qui fait du bien et montre combien l’on est unique de par nos différences !
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date : 30-10-2022
https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/10/30/la-juive-de-shanghai-de-marek-halter/

J’ai lu dernièrement plusieurs romans en lien avec le ghetto de Shanghai et Chiune Sugihara. J’étais ravie de découvrir en avant-première ce roman qui se lit très vite, basé sur une histoire vraie et encore plus que l’Asie durant la Seconde Guerre mondiale soit mise en lumière. Merci à NetGalley France et XO Editions pour m’avoir permis de découvrir un beau coup de coeur dans ma « Sélection 2022 ».

Berlin, décembre 1937-juin 1938.

Ruth Rotstein, 22 ans, est couturière dans une maison de haute couture. Grâce à Frau Opel, sa patronne, elle peut encore travailler car la jeune femme est juive et travaille pour les femmes des dignitaires nazis. Quel chemin parcouru depuis Varsovie où réside ses parents. Grâce à son père, elle habite chez Moses Warbug et sa femme mais le danger rôde jusque sous les fenêtres de l’atelier de couture. Obligée de changer de nom, Ruth n’en oublie pas son rêve de devenir styliste. Seul son journal intime connaît toute son histoire. Dans un parc, Ruth assiste à une descente de la Gestapo et de la Kripo et se réfugie dans un cabanon de jardin où elle rencontre Clara, une jeune communiste blessée. 1938 démarre et avec elle de nouvelles lois et menaces contre les Juifs. Frau Opel offre de faux papiers à Ruth. Clara n’a jamais oublié celle qui lui a sauvée la vie au mépris du danger et s’assure qu’elle va bien mais l’arrivée d’un agent du Komintern et les rafles vont les séparer.

Varsovie-Kranau, 1938-1939.

Deux mois après son arrivée à Varsovie où elle retrouve son cousin Hugo, Ruth revoit ses projets à cause d’un amour naissant et interdit. La Kristallnacht précipite son exode et l’emmène à Kaunas où elle peut poursuivre son voyage vers une terre d’exil grâce à un visa délivré par Chiune Sugihara. Pendant ce temps, Clara désespère de revoir son amie.

Clara pourra-t-elle sauver Ruth comme celle-ci l’a fait pour elle ?

Quel destin attend les deux jeunes femmes à Shanghai ?

Récit magnifiquement écrit sur l’exil des Juifs vers les seuls pays les acceptants encore, une terre promise où ils furent accueillis malgré le fait de vivre dans un ghetto, celui de Shanghai, au moins ils purent tenter de survivre et éviter la déportation et la mort dans les camps de concentration.

L’amitié de deux femmes en exil en lutte vers leurs destins !

Le parcours semé d’embûches d’une Juive vers Shanghai, terre d’espérance !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/10/21/valentine-de-lucie-castel-quand-la-vie-sen-mele-2/

Très contente de retrouver la suite de « Quand la vie s’en mêle ». Dans ce second tome dont le personnage principal porte mon nom, on découvre Valentine qui prend sa vie en main et ne laisse plus sa mère dicter sa vie et sa santé. Un roman qui met en avant le combat contre l’anorexie de manière très touchante et bouleversante grâce à la délicatesse et la force des mots de Lucie Castel. Je suis ravie d’avoir découvert cet auteur et cette série grâce à mon rôle d’ambassadrice Kobo dans le cadre de la Masse-Critique de Babelio.

On retrouve Valentine Aubert, 26 ans qui a décidé de prendre sa vie en main et a suivi une formation de guide touristique à Paris. De retour à Luserne, loin de la boulangerie familiale et de ses parents, Valentine mène son dur combat contre l’anorexie dans le château des Deux-Sources dont le propriétaire et patron Louis Lacombe est un personnage haut en couleur et un acteur né. Tout le contraire de son petit-fils Gabriel qui la prend pour la maîtresse de son père ou de son grand-père.

Avant d’être guide touristique, Valentine est chargée de superviser les travaux de rénovation qui seront loin de se passer comme prévu et déjouer les plans de Gabriel dont l’attitude est suspecte.

Entre le clan Lacombe à gérer, son anorexie, la vente du Café Bleu et déjouer les plans de Gabriel, la vie de Valentine est bien remplie.

Et comme si ça ne suffisait pas, de mystérieux sabotages et une demande particulière vont s’ajouter à son travail.

Valentine réussira-t-elle à redonner la gloire d’antan au château et à renflouer les finances des Lacombe ?

Découvrira-t-elle si les Abzac sont derrière les sabotages du château ?

La guerre est déclarée entre les deux plus anciennes familles de Luserne. Qui va la remporter ?

La romance prend place à la fin laissant le temps aux secrets de se dévoiler et à un château de briller sous la neige, tel un miracle de Noël ! Quand l’amitié soulève des montagnes !

Une romance fraîche, énergique et sans temps mort !
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https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2022/10/14/la-vie-volee-de-martin-sourire-de-christian-chavassieux/

Ce livre me tentait beaucoup de par le fait de ne pas savoir que Marie-Antoinette avait adopté des enfants. Autant j’ai apprécié l’enfance de Martin une fois adopté autant la troisième partie ne m’a pas convaincue au point de ne pas arriver à terminer ce récit. Lecture inachevée et donc mitigée pour moi. Je remercie Babelio et les éditions J’ai Lu de m’avoir permis de découvrir un pan de cette histoire méconnue à travers la Masse-Critique de septembre.

Sur un caprice, Marie-Antoinette adopte celui que l’on appellera Martin Sourire le sauvant de la misère. Sept ans que les rumeurs vont bon train sur celle qui n’a pas encore enfanté. Son désir d’enfant est tel qu’elle en adopte et Martin est l’un d’eux, vite oublié par l’envie de la reine qui se lasse vite d’où une jalousie féroce pour rester dans ses bonnes grâces.

Enceinte, la reine délaisse Martin pour s’occuper de son enfant à naître. Trimballé de main en main, Martin devient de plus en plus sauvage et assiste à la mort par pendaison d’un père braconnier et ce devant son fils.

Devenue vacher du hameau de la reine, Martin mène une vie paisible et routinière. L’hiver 1788 hantera longtemps les mémoires, le froid touche tout le monde sans distinction, augmentant le nombre d’indigents, le pain vient à manquer, les émeutes sont de plus en plus nombreuses jusqu’à ce jour où le couple royal et leurs enfants sont arrêtés et emprisonnés. L’occasion pour Martin de reprendre sa liberté et de voir au-delà des murs de Versailles.

Paris et sa Révolution, ses crève-la-faim, la misère de tout un peuple voilà ce qui attend Martin même s’il travaille pour un grand restaurant. Amoureux de Marianne, vendeuse de café dans la rue, Martin se pose des questions sur sa vie auprès de la reine, sur ce qu’elle aurait pu être si la reine ne la lui avait pas volée. Il s’engage et revient de la guerre de Vendée traumatisé.

L’histoire d’un orphelin adopté par Marie-Antoinette, son parcours de Versailles à la Révolution Française !

Un roman historique très documenté (annexes, chronologie des événements historiques, glossaire, biographie des personnages et bibliographie…), malheureusement je n’ai apprécié que la partie de l’enfance de Martin, la troisième partie axée sur la guerre ne m’a pas attirée. Il n’en reste pas moins que ce livre amène à connaître un pan de notre histoire méconnu et mis en lumière.
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