Tant que fleuriront les citronniers

je suis un petit peu passé à côté de ce récit que j'ai trouvé un peu long à démarrer, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages.

J'ai été horrifiée à certains moments de ma lecture par les atrocités décrites

Quel récit poignant !!

Au milieu de la guerre, des centaines de morts et de blessés chaque jour. Malgré la perte des familles, de l'insécurité, de la famine et la peur. L'autrice, à travers cette fiction qui reflète la réalité de milliers de personnes, réussit à mettre une étincelle d'espoir et d'amour dans cette histoire.

Livre dure mais très poétique

Pour être honnête, avant ce roman, je ne connaissais pas grand-chose de la situation en Syrie. J'étais certainement trop jeune à l'époque où les médias en France en parlaient, et j'avais une très vague idée de la situation catastrophique dans le pays.

On est directement plongé.es au cœur de la situation politique du point de vue des Syrien.nes. l'autrice n'épargne en rien la répression par le gouvernement de la Révolution syrienne. On voit l'horreur et l'injustice de la cruauté du gouvernement, la peur ou encore la survie des Syrien.nes qui y font face.

On voit qu'il y a différentes façons de survivre, en se protégeant pour survivre, pour protéger les siens, en luttant de différentes manières.

L'autrice aborde dans le roman plusieurs aspects liés à ceci, que ce soit les traumatismes engendrés mais aussi les regrets et la culpabilité. On le voit notamment avec la protagoniste Salama, déchirée entre différentes décisions, rongée par la culpabilité issue des choix qu'elle doit faire.

Mais le roman ne se penche pas uniquement sur l'horreur de cette répression, mais montre aussi les moments d'espoir arrachés par les Syrien.nes. Le partage avec une autre personne, les rêves, profiter de chaque petit instant où iels arrivent à se détacher, même pour quelques minutes, de leur situation, parce qu'il faut de ces moments pour survivre, ne pas tomber dans le désespoir le plus total.

L'histoire entre Salama et Kenan fait partie de ces moments, de ce qui permet à Salama de ne pas complètement perdre la tête, de ne pas sombrer dans les ténèbres de son esprit.

Si je devais résumer cette lecture, je dirais que je comprends l'engouement qu'elle a suscité. On ne peut qu'avoir de l'empathie pour le peuple syrien. Et surtout ne pas les oublier, ne pas les réduire à de simples victimes anonymes. Et qu'un jour le peuple syrien assiste à la réussite de cette Révolution et que tous les peuples opprimés profitent de leur liberté et de leur autodétermination.

Salama est une jeune Syrienne de 18 ans, à peine rentré dans la vie d'adulte, elle doit faire face aux combats que subit son pays. Tous ces rêves se brisèrent d'un seul coup, son seul souhait dorénavant est de retourner à sa vie d'avant, ce qui est désormais impossible.

Vivant avec sa belle-sœur enceinte, elle va devoir faire un choix, entre aider l'hôpital de la ville, ou s'enfuir loin du pays pour protéger le futur nourrisson... Un choix difficile à prendre, surtout quand on rencontre un beau jeune homme....

Une histoire incroyable ! Les personnages sont touchants, l'histoire très émouvante, préparer vos mouchoirs. On ne sait jamais ce que le personnage va faire, car les choix sont trop difficiles, nous-mêmes nous ne serions pas quoi faire à sa place...

Une révélation pour moi ce livre, la plume de l'autrice est très agréable à lire pourtant il aborde un sujet difficile.

C'est dur de mettre un commentaire sur cette histoire. Ça se passe de mots. Il faut le lire tout simplement. L'histoire est trop réelle pour qu'on ne l'aime pas, trop dure pour parler d'un coup de coeur. C'est une succession de mots posés sur des choses horribles mais dont nous devrions tous avec conscience. Alors prenez votre boîte de mouchoirs, accrochez votre cœur et lisez-le.

"Tant que fleuriront les citronniers" est un roman qui ne peut que vous toucher et laisser une trace en vous.

Je savais dans quoi je me lançais avant d'entamer ma lecture. Je savais que ça allait être triste. Mais cela n'a pas rendu le roman plus facile et moins douloureux à lire. Zoulfa dépeint un tableau criant de vérité sur la vie de ces victimes de la guerre.

Salama est une jeune fille d'à peine 18 ans qui étudiait pour devenir pharmacienne. Mais l'horreur de la guerre et la mort de la quasi totalité des médecins de sa ville l'a obligée à devenir, sans formation, médecin et à apprendre sur le tas. Elle est tiraillée tous les jours par l'envie de sauver le plus de monde possible, et en même temps à quitter son pays pour sauver sa belle-mère enceinte de 7 mois.

Salama est tellement forte, tellement inspirante, tellement courageuse. J'ai été énormément touchée par cette jeune femme qui se retrouve à côtoyer des victimes de la guerre tous les jours, qui se démène pour les sauver, qui souffrir de ne pas pouvoir aider tout le monde et qui est rongée par la culpabilité. J'étais tiraillée moi aussi parce que d'un côté elle a un rôle tellement important auprès des habitants de sa ville, ils sont si peu nombreux à pouvoir les soigner... Mais d'un autre côté, elle mérite tellement de pouvoir partir et être en sécurité avec sa belle-soeur et sa nièce. Tout en sachant qu'il y a d'énormes risques à tenter la traversée.

Puis on a l'arrivée de ce protagoniste, Kenan, qui est un personnage attachant et humain. J'ai aimé sa sensibilité, son amour pour sa nation mais aussi pour son frère et sa soeur. Il s'attache très vite à Salama, les deux tombent amoureux au milieu de ce désastre et c'est tellement beau à voir. Ils sont jeunes, purs et ils ont encore énormément de choses à découvrir dans ce monde. Cette romance est parfaitement amenée dans l'histoire. Elle ne prend pas toute la place, car malgré tout ils ne peuvent pas tant se permettre de rêver à un futur. Mais en même temps, cette histoire entre eux est nécessaire pour insuffler au lecteur de l'espoir. Même dans l'horreur, l'amour existe toujours.

L'histoire est difficile à lire. Certains passages sont très durs et m'ont fait monter les larmes aux yeux instantanément. L'autrice nous place du côté des victimes de cette guerre. Ceux qui subissent, qui sont attaqués, tués, torturés parce qu'on ne veut pas leur laisser de liberté. L'histoire en elle-même est inventée, mais tout ce qui l'entoure, toute la souffrance, la réalité politique, les meurtres et l'espoir de trouver une vie meilleure dans un pays étranger, tout ça c'est la réalité. Et c'est donc d'autant plus difficile à lire, parce que c'est vrai.

L'autrice a réussi à écrire une histoire magnifique et bouleversante avec ce premier roman. Ce dernier fait parti des livres qui m'ont marquée et que je n'oublierai pas.

Wow mon cœur est brisé (mais aussi soigné).

Je pense que c'est un livre qu'on devrait tous lire. Ça ne parle pas juste de la guerre en Syrie, ça parle aussi d'être humain, de guérison, d'espoir,...

Salama et Kenan vous êtes à jamais dans mon cœur 🍋

C’est pas évident de faire une chronique sur ce roman. Évidemment, j’ai été touchée, ça a été beaucoup de larmes, beaucoup de colère et comme tous les jours depuis qu’on se doit d’avoir un rôle dans la survie d’autres humains, une forme d’inquiétude permanente. Je pense que sur ce point là, le meilleur hommage qu’on puisse rendre à ce livre c’est de ne pas arrêter de parler et continuer à lutter contre ces horreurs. Ne fermez pas les yeux sur nos frères et sœurs. On reparlera de la Syrie. J’ai besoin de plus de documentation pour réussir à vous convaincre de prendre conscience. Je peux pas exprimer tout ce que je ressens avec des mots, même si j’essaye, ce sera jamais suffisant.

Ceci étant dit, le roman se lit très vite. Je pense que c’est en partie dû à la mise en page très aérée (et agréable), mais aussi à la narration qui est bien moins lente que je l’aurais pensé pour un récit de ce genre. Même si je pense que la vraie richesse du roman se trouve dans le sujet abordé, il y a une vraie qualité rédactionnelle derrière, donc si vous avez peur que ce soit trop compliqué, trop historique, etc, n’ayez crainte. Franchement, pas du tout.

Les personnages sont très attachants, encore une fois, forcément vu le contexte, on peut que se sentir concernés par leur destin. Je me suis beaucoup attachée à Khawf, étonnamment, et au docteur Ziad. La romance est parfaite.

S’il vous plaît, lisez-le.

La lecture a été un peu longue mais pas désagréable. Pas facile, évidemment, mais je pense que le rythme très lent est volontaire.

Par contre c'est parfois frustrant parce que ça donne une impression de superficialité. J'ai bien aimé tous les personnages dans l'ensemble mais sans plus.

Déçue de l'épilogue par contre, il arrive comme un cheveux sur la soupe. Clairement, je n'aurais jamais lu ce livre sans une lecture commune. J'ai lu pire, mais j'ai lu mieux sur ce genre de sujets.