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Commentaires de livres faits par machaso

Extraits de livres par machaso

Commentaires de livres appréciés par machaso

Extraits de livres appréciés par machaso

ANNA

Je glisse le pouce sur l’écran de mon smartphone et soupire en constatant que les messages d’Elliot s’y multiplient depuis ce matin.

Elliot, 09 h 28 : S’il te plaît, Anna, réponds.

Elliot, 11 h 44 : Laisse-moi t’expliquer.

Elliot, 12 h 03 : Je veux simplement te parler. Décroche.

Elliot, 14 h 11 : Je cherche à t’aider, Anna. Tu ne sais pas tous les risques que tu cours.

Elliot, 17 h 57 : Fais-le au moins pour Stan.

Ses derniers mots m’arrachent une grimace de colère. Moi qui m’étais juré de

faire attention à lui, de ne jamais le laisser me blesser… me voilà à présent désarmée par son comportement.
Je m’en veux tellement de lui avoir accordé ma confiance, de l’avoir suivi jusque chez Stan dans l’unique but de servir ses intérêts personnels, quels qu’ils

soient… À cette heure, je ne sais même pas si ce qu’il m’a affirmé est vrai. Je

n’ai aucune idée de comment il a réellement obtenu toutes ces informations concernant Stan, ou s’il l’a vraiment connu en premier lieu… Tout ce que je sais,

c’est que je suis revenue à la case départ. Je me retrouve de nouveau

désemparée.

Et malgré tout, malgré la frustration, les regrets et la rancœur, j’ai décidé de me rendre à l’anniversaire d’Allison. Comme si cela pouvait me changer les idées. Comme si cela allait me faire oublier. Toutefois, lorsque j’arrive devant la maison de Charles, cousin de Sasha et hôte de la soirée, une sensation étrange s’empare de moi. C’était ça ma vie, avant. Mes amis, nos réunions, les anniversaires qu’on partageait. Allie, Sasha, moi… Ma famille.
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Je l'observe, me sentant coupable.
Elle a beau affirmer qu'il n'y a rien de grave, je sais que ce n'est pas le cas.
Jamais auparavant nous restions sans parler aussi longtemps, sans nous confier l'une à l'autre.
J'ai du mal à partager mon temps entre tout le monde. On fait toujours des activités ou des soirées tous ensemble. Mais, maintenant, il est assez rare que je me retrouve juste avec Gabrielle ou Daphné. Comme avant.
Elle a l'air si perdue, comme si on ne pouvait pas l'aider à se sortir de la situation dans laquelle elle se trouve actuellement.
Je soupire, me sentant plus qu'impuissante.
Je ne l'ai jamais vue comme cela depuis les années qu'on se connaît. Ce qui me fait encore plus peur pour elle ...
 
Un petit coup se fait entendre à la porte, je me lève et y vais, l'ouvrant légèrement.
Je jette vite un œil à Gabrielle avant de me glisser hors de la pièce, faisant face à Matthew, tenant deux sacs en plastique bien pleins en main.
— Tu sais ce qu'elle a ?
Je grimace tristement.
— Non, impossible de la faire parler. Elle pleure, déchire chaque mouchoir entre ses doigts. Elle ne veut rien dire, je me sens tellement naze, là…
Il pose sa main sur mon épaule.
— Tu veux que j'essaie ?
— Non, ce n'est pas contre toi Matt. Vous deux c'est super solide, mais j'ai l'impression qu'elle ne te dira rien.
Il baisse la tête, déçu.
— Tu sais, c'est un peu comme cette fois-là, avant l'été, quand ses parents l'ont obligée à aller voir ses grands-parents tout l'été. Qu'elle ne pouvait donc pas être avec toi, mais qu'elle n'osait pas te l'affirmer.
Il soupire tristement.
— Sauf que cette fois, ça a l'air plus grave, Mia.
— Oui, je sais …
Je prends les sachets qu'il tient et l'embrasse sur la joue.
— Je vais faire mon possible, promis, essaie de retenir les autres s'ils viennent, d'accord ?
Je lui fais un clin d'œil et ne lui laisse pas le temps de répondre que je disparais à nouveau dans leur chambre.
— Tu as faim ?
Elle hausse les épaules, regardant toujours devant elle.
Je la rejoins après avoir disposé la nourriture devant nous, me servant des sachets pour ne pas en mettre sur le sol malgré les boîtes.
J'ai peut-être un peu exagéré entre les hamburgers, les frites et la pizza. Sans oublier les boissons et les paquets de biscuits, chocolat et autres cochonneries que j'ai demandés à Matthew.
— Sers-toi, Gab.
Je lui souris, espérant qu'elle se laisse tenter avec les odeurs.
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date : 08-07-2018
Les yeux violets le fusillaient d’un regard mortel. Elle continua du même ton indigné :
 
-Ou vous mentez, ou vous êtes le pire des maladroits, car les voitures louées sont toujours livrées en bon état. Le fait d’enfermer la clé à l’intérieur...
 
Il l'interrompit.
 
-D’abord, vous m’ordonnez de me taire, puis vous mettez en doute la véracité de mes explications, alors qu’il ne s’agit que d’une série de malchances.
-La chance n’a rien à voir avec ça.
-Peut-être, mais je dois maintenant appeler un serrurier. Puis-je me servir de votre téléphone ?
-Vous n’avez pas de portable ?
-Si, mais il est resté dans ma voiture, comme vous pouvez le constater.
 
Lexie se sentait au bord de la migraine, la première depuis deux ans.
 
-Alors, venez  ! ordonna-t-elle sèchement.
 
Tout en longeant l’allée menant au chalet, elle ajouta du même ton exaspéré :
 
-Je dois vous prévenir que vous perdez votre temps, monsieur Reaves. Même si j’étais le top model que vous recherchez, ce qui n’est évidemment pas le cas, jamais je n’accepterais d’accorder une interview à un journaliste opportuniste, menteur, perfide...
-Perfide ?
 
A la rigueur, Trevor pouvait admettre qu’il lui arrivait d’être menteur et opportuniste, mais le terme de perfide le hérissait.
 
-Arrêtez de m’envoyer des coups bas, mademoiselle Phelps. Je commence à penser que plus vite je sortirai d’ici, mieux cela vaudra pour tous les deux. Si je pouvais utiliser ma voiture, je vous jure que je serais déjà loin.
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date : 08-07-2018
J'inspire profondément afin de peser le pour et le contre de chaque aspect de cette situation afin de trouver la solution la plus adéquate pour ce problème.
– Très bien, je comprends, et je suis d'accord avec toi, ne t'en fais pas. Cela étant, j'ai peur que grand-mère soit terriblement malheureuse en vendant le Sorolla. Cet établissement est resté dans la famille durant des générations.
Angel acquiesce. La lueur des flammes ne parvient pas à masquer la mélancolie sur son visage.
– Je vais le reprendre.
– Pardon ?
– Je vais le reprendre, lancé-je. Je peux le faire.
– Mais ça ne va pas, la tête ! me gronde Miguel.
– Pourquoi ? Tu ne m'en crois pas capable ?
– Capable de te couper de tes rêves pour une vie qui ne te convient pas ? Oui, je t'en sais tout à fait capable, et c'est précisément ce qui m'effraie.
Je me mords les lèvres, parce qu'il a visé juste.
– Il a raison, cousine.
Je croise le regard empli de tendresse d’Angel.
– Comme toujours, raille Miguel, détendant l'atmosphère grâce à sa plaisanterie.
Je réfléchis quelques instants, avant de taper dans mes mains pour attirer l'attention de mes amis.
– D'accord, j'admets que vous n'avez pas tort. Cela étant, j'aimerais que vous me fassiez une promesse.
– On t'écoute, cousine.
– Nous devons tout entreprendre pour que, d'ici la fin de l'été, nous ayons trouvé un bon repreneur pour l'hôtel afin que Maria n'ait pas à s'en soucier. Elle a effectivement atteint l'âge auquel on mérite de se reposer.
– Hey, mais moi je réclame le droit de pouvoir me reposer à n'importe quel âge, blague Angel.
Qui pourtant travaille comme un forcené pour mener à bien le restaurant.
– Je ne fais pas encore partie de la famille, proclame Émilia, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider.
Si je ne dis rien, je note mentalement le « encore ». Se pourrait-il que mon hippie de cousin se soit enfin décidé à la demander en mariage ?
– Si c'est jusqu'à la fin de l'été, vous pouvez compter sur moi aussi, déclare Miguel.
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Ses cheveux en bataille tombent et couvrent ses grands yeux bleus. Sa barbe n’est toujours pas rasée. C’est physique, je ne le supporte pas !

– Ne jouez pas au malin avec moi ! Vous êtes chez moi, je vous le rappelle ! Qu’est-ce que vous fabriquez ici ? Et c’est quoi cet endroit ? dis-je en tournant sur moi-même. Et savez-vous où est mon chat ? Je vous préviens, si vous…
– On se calme, on se calme. Pas la peine de s’énerver. Premièrement, je suis ici parce que je loue cet appartement. Deuxièmement, comme vous pouvez le constater, ce n’est plus une grange depuis un moment. Enfin, je suppose que c’est ça qui vous perturbe. Et troisièmement, c’est moi qui ai votre chat. Je l’ai récupéré hier soir parce que je ne voulais pas vous réveiller, vous sembliez si bien dormir. Donc je vous propose de reprendre cette conversation comme deux adultes normaux, en commençant par « Bonjour » et « Merci ».
Mais il se moque de moi ? C’est une blague ? Ce type que je ne connais pas est vraiment en train de me donner une leçon de politesse ? Et qu’est-ce que c’est que cette histoire ? D’où sort cet appartement et depuis quand le loue-t-il ?

– Où est mon chat ? demandé-je alors, encore plus remontée, ignorant totalement sa remarque.
Alexandre fait de grands yeux.

– Pardon ?
– J’ai dit : où est mon chat ?
Il secoue la tête, amusé, mais moi je n’ai pas envie de rire.

Je lâche un gros soupir d’agacement, tourne sur moi-même, et emprunte le petit couloir derrière nous, sans lui demander l’autorisation.

– Eh !
Alexandre me rattrape tandis que j’ouvre la première porte sur ma droite qui s’avère être une chambre. Pas de chat à l’horizon. Je me rends à celle d’après alors qu’il se saisit de mon bras pour me stopper. Mais trop tard. Je suis déjà dans la pièce.

Et je m’arrête net.

Devant moi, dans un petit lit une place, au milieu d’une chambre à la décoration très végétale, allongé de tout son long et ronronnant comme jamais je ne l’avais entendu, se tient Monsieur Kochka. Et à côté de lui, un bras posé sur son ventre blanc, une petite blonde haute comme trois pommes qui dort aussi paisiblement que lui. Je reste scotchée devant ce spectacle, ne saisissant plus rien à rien.

– Mais…
– Charlie, je vous présente Rose. C’est ma fille. Et comme vous pouvez le constater, votre chat se porte très bien. Par contre, si cela ne vous embête pas, je préférerais que nous parlions de tout ça dans le salon.
Je recule doucement, sans un mot. Cela fait beaucoup d’infos, beaucoup de chamboulements, beaucoup d’incompréhension d’un coup.
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date : 08-07-2018
— Alors pour ce bisou, tu as choisi ? Je meurs de faim.
Julien n’a pas le temps de réagir qu’il est déjà avachi sur le canapé. Comment est-ce que je me retrouve dans cette situation ? Chez lui, à genoux devant lui. C’est très simple, un brin de folie est passé dans mon esprit, grâce à la fée qui connaît bien les hommes.
Ma pause commençait tranquille quand les SMS ont débuté. Joëlle était avec moi, elle m’a vu réagir dès le premier SMS.
— Le boulanger pense à toi, on dirait bien, non ?
— Oui, il me propose de rencontrer sa famille.
— Votre relation devient sérieuse, c’est cool ! Je suis contente pour toi. Julien te rend heureuse et il te transforme, tu t’ouvres aux autres et c’est génial. Bon, en tout cas, il faudra mettre un peu de piment au dîner ce soir, tu verras les hommes adorent.
— Que veux-tu dire par là ? On va chez ses parents et je ne sais même pas qui sera là.
— Ose, met la main sur sa cuisse, caresse-le si tu es assise à côté de lui et s’il est en face joue avec ton pied. Il va devenir dingue !! Joëlle rit de ses bêtises, mais j’aime l’idée, je vais garder tout ça dans un coin de ma tête.
— Tu crois qu’il appréciera d’être chauffé ? J’ai déjà essayé le pied et il avait apprécié, mais là, chez ses parents…
— Petite cachottière !! Tous les mecs en raffolent, fais-moi confiance. Il faut pimenter toutes les journées, comme là, tout de suite tu as du temps ? Il est à côté, propose une gâterie et tu verras il ne pourra pas refuser, je connais bien les mecs…
Voilà comment tout a commencé et je ne regrette pas du tout. « Pimenter la vie ? »… Je suis tout à fait pour. Les autres c’était terne, sans vague, sans passion. Depuis ma première expérience qui s’était très mal terminée, je me suis renfermée sur moi-même, n’osant pas me laisser aller. Avec Julien, c’est tout le contraire, chaque jour est une aventure. Je m’aperçois que j’aime l’imprévu, rien n’est calculé à l’avance, juste du désir et un plaisir mutuel, j’aime quand il est près de moi, il me fait me sentir vivante, il est ma force, je crois que je tombe irrémédiablement amoureuse de cet homme. Je me sens revivre avec lui, chaque parcelle, de mon corps, de mon âme réagit avec lui.
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Le week-end a été très long. Nohella m’évite et ne me parle pas. J’ai soufflé un bon coup quand j’ai entendu la porte claquer ce matin. Je suis devant ma feuille blanche, je dois coucher sur papier ce que je ressens avant de partir. Peut-être que cette lettre aidera Nohella comme la sienne m’a aidé à l’époque.

 

 

« Mon amour,

 

Si un jour tu tombes sur cette lettre, ma puce, c’est que toi et moi sommes encore une fois séparés. Je n’oublierai jamais la première fois que je t’ai vue. Mon cœur ce jour-là a littéralement explosé dans ma poitrine. Je ne suis pas doué pour mettre des mots sur le papier, mais pour toi, je fais cet effort, car pour ma puce je ferais n’importe quoi. Il faut que tu saches que chaque fois que je pose les yeux sur toi, je retombe amoureux comme au premier jour. Tu es tellement belle et intelligente.

 

Je regrette vraiment tout le mal que j’ai pu te faire par le passé. Parfois, je me demande même comment tu as pu tout me pardonner. Je sais que je ne suis pas l’homme parfait et que tu aurais largement mérité mieux que moi, mais je ne peux pas m’y résoudre, je suis trop égoïste pour te laisser partir.

 

Te voir sourire est la meilleure des batailles que j’ai gagnées. Je n’imagine pas ma vie sans toi, chaque fois que tu poses le regard sur moi, je me sens pousser des ailes, je plane : je peux voir dans tes yeux que tu m’aimes plus que de raison.

 

Je te protégerai toujours. Non pas parce que c’est mon devoir, non, Nohella : parce que je t’aime comme un fou. Sans toi à mes côtés, ma vie serait fade et sans intérêt. Maintenant que j’ai appris de mes erreurs et que je sais exactement le mal que ça fait de perdre l’être aimé, je me suis juré de ne plus jamais te briser le cœur. Tu mérites d’être heureuse, ma puce. J’aimerais que cette faute ne fasse pas partie de notre merveilleuse histoire. Au fond de moi, je sais que quelque chose est rompu, qu’il y aura toujours cette douleur dans ta poitrine. Si j’en avais le pouvoir, crois-moi ma puce, j’effacerais cette partie sombre qui nous a fait tant de mal à tous les deux.

 

Quand tu m’as quitté, j’ai bien cru que j’allais en crever. Je ne pensais pas qu’un chagrin d’amour faisait aussi mal et je n’aurais jamais cru qu’il était possible d’aimer quelqu’un aussi fort. Tu m’as littéralement mis à genoux, tu as fait de moi quelqu’un de bien, tu m’as appris à respecter certaines choses et je t’en suis vraiment reconnaissant. Je me suis ouvert à toi et je t’ai raconté mes plus sombres secrets, chose que je n’aurais jamais faite auparavant. Tu me connais mieux que n’importe qui sur cette planète.

 

Je sais que je suis parfois possessif — enfin, beaucoup, même… Mais je ne peux pas m’en empêcher. Tu m’appartiens corps et âme. Je suis tellement heureux que tu partages ma vie, je me suis promis d’être l’homme parfait. Tu mérites que je le devienne. Tu as la valeur d’un diamant, tu as la beauté légendaire d’une rose rouge et tu es aussi piquante que les épines. Mais tu peux être aussi lumineuse que les rayons du soleil, féroce comme une lionne et fraîche comme la rosée du matin. Ton odeur particulière me rend fou, je n’aurais jamais imaginé que la cerise deviendrait mon fruit préféré.

 

Pour toi, ma rose, je donnerais ma vie. J’aime chaque facette de ta personnalité, mais ce que j’aime par-dessus tout c’est toi, le matin, blottie dans mes bras. J’ai l’impression d’avoir réussi ma vie quand je te regarde dormir.

 

Je t’aime comme un fou, Nohella, je ne vois plus ma vie sans toi, je suis accro. Tu es ma dose quotidienne de bonheur, tu as su me changer, tu as persévéré là où d’autres ont échoué. J’ai changé : tu m’as épaulé dans mes jours difficiles, tu m’as redonné l’envie d’être quelqu’un, de devenir meilleur, et je ne te remercierai jamais assez de partager mon quotidien, d’être mon petit bonheur à moi. Je te porte un amour inconditionnel, je t’aime bien au-delà de ce que tu peux imaginer...
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date : 27-06-2018
— Dire que ce matin, on était encore en Bretagne, et que là, on flâne à Bonifacio !
— Eh, les filles, vous pensez qu’on va être abordées par de beaux milliardaires ? demande Colombe, plus espiègle qu’ingénue.
Colombe oscille sans cesse entre rêverie romantique, pragmatisme pur et second degré. Elle ne sait pas si elle croit en l’amour, elle sait juste qu’elle a envie d’y croire. Frissonner, désirer, éprouver : c’est ça qui la fait vivre.
— Arrête de fantasmer, Colombe, ça n’arrive que dans les livres ce genre d’histoires !
— Mais si ça arrivait ! Vous imaginez : vous faire draguer par un beau milliardaire comme Christian Grey ? J’adorerais !
— Parce qu’il est milliardaire ou parce qu’il est beau, Colombe ? demande Jeanne, amusée de la fantaisie débordante de son amie.
— Si c’était que ça, Jeanne… soupire Colombe, se voyant déjà dans les bras d’un vigoureux amant. Mais sérieusement, les filles, si ça nous arrivait ?
— Eh bien, on aurait l’air malignes toutes les trois ! Tu monterais dans le bateau d’un inconnu, comme ça, juste parce qu’il t’a invitée ?
Bénédicte est prudente. Si Colombe fantasme sur une romance érotique, elle craint davantage le film d’horreur. Son esprit vagabonde vers des scénarii cauchemardesques : un jeune homme d’apparence affable qui prendrait en otage des femmes pour les torturer, les violer et les tuer ; des trafiquants qui les réduiraient à la prostitution et à l’esclavage avant de vendre leurs organes ; des pirates qui les cueilleraient au large et les laisseraient démunies à la dérive… Elle découvre à peine le vrai bonheur avec Sylvain : ça n’est pas le moment de finir étranglée, découpée et mangée par les requins au fond de la Méditerranée. Et puis surtout, elle lui a promis qu’elle serait prudente.
— Les filles, les filles, vous débattez, mais vous vous faites des films toutes les deux ! On va arriver en bas, se promener sur le quai, faire nos repérages et c’est tout ! tente de conclure Jeanne, sans doute celle qui a le plus les pieds sur terre.
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date : 27-06-2018
— Ouais, ça ne semble pas te faire plaisir.

— Bah je me disais que c’était dommage, car maintenant, t’as 50 % de chances de mourir. Louka cuisine comme un pied.

Le principal intéressé me gratifie d’un doigt d’honneur et nous pouffons tous. Je prends place à côté de mon sauveur qui m’a gentiment réservé une place. Mon téléphone vibre dans la poche de mon short en jean. Je le sors et consulte mon message.

* Rosie en pince pour le beau Collin ^_^

Je ne réponds pas et coupe la sonnerie ainsi que le vibreur avant de poser l’appareil, écran vers la table. Je lance un regard réprobateur à ma meilleure amie qui me fixe avec un grand sourire sur le visage. Elle baisse les yeux pour pianoter sur son téléphone. Pendant ce temps, Jason nous sert nos hamburgers. Jamais je ne quitte Rubis des yeux ; elle est parfois tarée et pourrait faire un truc qui me filerait la honte à coup sûr. Elle relève ses grands yeux pers vers moi et me sourit de nouveau.

— T’as pas reçu un message Rosie ? J’ai cru entendre ta sonnerie, lance-t-elle.

— Non, je crois pas !

Devant les regards inquisiteurs de nos amis, je n’ai pas d’autre choix que de donner le change en regardant. Je prends mon téléphone et le déverrouille en prenant soin de le placer dans une position dans laquelle Collin ne pourra pas voir ce que cette folle m’a envoyé.

* Rosie et Collin sont assis sur une branche, se donnant des bisous-bisous. Rosie la petite cochonne en pince pour Collin. Bisous-bisous-bisous !

Je peux presque l’entendre fredonner une petite mélodie enfantine et aiguë. Je roule des yeux, ce qui n’échappe à personne.

— Qui t’a envoyé un message ? demande Louka.

— C’est qu’un spam !

— Un spam par SMS ?

— Ouais, maintenant y’a des gens complètement tarés !

Je lance un regard de biais à ma meilleure amie qui semble se délecter de la situation.

— En fait, si tu vraiment savoir, ta sœur m’a envoyé un message. Tu veux je te le lise ?

— Pourquoi pas ? J’ai bien envie de rire !

Rubis plisse les yeux et semble se demander ce que je vais sortir.
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date : 28-05-2018
— Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je viens de tabasser un homme.

— C’était de la légitime défense.

— Pas vraiment, non. Et quand bien même, je n’étais pas obligé d’aller si loin. J’ai des antécédents, ça ne passerait pas si mon patron l’apprenait, déclara-t-il à vif.

— Qu’est-ce que vous voulez dire par « j’ai des antécédents » ? Et dans quoi est-ce que vous travaillez, au juste ? demanda-t-elle, curieuse.

— Je n’ai pas envie d’en parler. Contentez-vous de marcher.

Elle le suivit encore une dizaine de mètres avant qu’il ne ralentisse le pas. La police ne venait pas souvent dans ce quartier, mais si quelqu’un voyait le corps et les appelait, John serait le premier suspecté à cause de l’état de ses mains. Il se retourna vers elle et la regarda d’un œil dur. Au fond de lui, il ne voulait pas le lui admettre, mais il lui en voulait de l’avoir mis dans cet état. John avait du mal à gérer son agressivité, certes, mais Rose ne faisait que décupler son problème de contrôle.

— Qu’est-ce que vous faisiez ici ?

— Pour répondre à votre première question, je sais que ce quartier n’est pas sûr, mais il y a une boutique un peu plus bas où je vais souvent, ça fait partie de mes habitudes. Il ne m’était jamais rien arrivé auparavant. Maintenant c’est à moi de vous retourner la question, c’est vraiment une chance que vous ayez été là juste à ce moment précis, vous ne trouvez pas ?

John ne se laissa pas ébranler par cette interrogation et se contenta de rester serein, en évitant d’accuser la providence une fois de plus.

— Pour être honnête, je vous ai vue vous diriger en voiture vers ce quartier et je me suis inquiété.

— Vous m’avez suivie ? demanda-t-elle en relevant un sourcil.

Il ne répondit pas et la fixa de son regard bleu. Il savait qu’elle connaissait déjà la réponse. Elle sourit en coin en s’appuyant contre un mur. Ils se tenaient tous deux dans un coin de la rue complètement fermé du reste des passants. Les gens ici étaient égoïstes, ils ne se mêlaient pas des conflits qui pouvaient y régner. Pour preuve, personne n’avait réagi au cri de Rose.

— C’est la deuxième fois que vous vous battez pour moi…
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date : 02-05-2018
Il continuait à la dévisager, les yeux légèrement plissés.
— Je me demandais si tu allais venir ce matin.
Pas du tout ce à quoi elle s’attendait. Elle avait plutôt imaginé qu’il dirait quelque chose comme : « On remet ça ? » Ou bien : « Est-ce que tu veux que je te prenne en levrette contre le bureau ? ». Et même : « Tu es très égoïste au lit et je préfère annuler notre marché. »
— Pourquoi ? dit-elle. Nous avions rendez-vous. Je prends très au sérieux mes obligations professionnelles.
Toujours. Sauf lorsqu’elle avait l’eau à la bouche rien qu’en le regardant.
Pourtant, elle était une grande fille qui ne permettait pas que sa vie personnelle interfère dans la marche de son entreprise. Cela dit, c’était la première fois qu’elle était confrontée à ce type de situation. Elle ne pouvait qu’espérer que sa confiance en ses propres capacités à ce sujet soit bien fondée.
Tu n’es pas crédible, Libby.
À vrai dire, tout ce qu’elle voulait faire, c’était le dépouiller de sa tenue si décontractée et vérifier si elle pouvait le faire bander rien qu’avec sa bouche.
— On y va ? dit-il sans changer son expression impénétrable.
Il lui tint la porte et l’invita d’un geste à retourner à la réalité. Imperturbable. Parfaitement indifférent.
De toute évidence, il ne serait pas question de ce qui s’était passé la veille. Pas un mot sur cette alchimie démente. C’était elle qui faisait une fixation dessus. Mais elle ne parvenait pas à chasser de son esprit un film hautement érotique où il la prenait sur le bureau, sur le canapé, par terre… Elle voulait recommencer là où ils s’étaient arrêtés quelques heures plus tôt.
Non. M. Lancaster ne pensait qu’au travail ce matin… et elle ferait bien d’en prendre de la graine. L’enjeu était de taille, il était même double : car elle jouait aussi bien l’avenir du compte Able-Active que celui de leur accord donnant-donnant. Elle ne laisserait pas le premier pâtir du second.
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Le carillon retentit et fit sursauter Léa, qui attendait cet instant autant qu’elle le redoutait. Elle s’était changée trois fois avant de se décider pour un jean tout simple mais hyper bien coupé qui mettait sa silhouette en valeur. Anaïs lui avait conseillé de l’assortir d’une chemise blanche dont elle avait ouvert les premiers boutons pour laisser deviner un peu de sa lingerie.
– Classe et sexy, avait approuvé Anaïs quand elle était venue parader dans sa chambre perchée sur des sandales à lanières.
Léa avait scruté son reflet dans le miroir et ouvert un bouton supplémentaire.
– Qu’est-ce qu’il va en penser à ton avis ?
– Que tu cherches à le séduire ? avait finement suggéré Anaïs.
– C’est si évident que cela ? Et si je ne lui plais pas ?
– Tu seras vite fixée !
D’où un niveau de stress rarement atteint quand Samuel sonna à la porte.
– C’est lui !
Elle écarta sans ménagement Anaïs, qui se trouvait sur son chemin, et se rua dans l’entrée pour ouvrir.
– Salut, dit-elle en essayant de prendre un air décontracté. Entre.
Elle s’effaça pour le laisser passer, mais il ne bougea pas d’un pouce. À bien y regarder, il avait les traits tirés et ne semblait pas vraiment à l’aise. Le radar à ondes négatives de Léa se mit aussitôt en marche.
– Je ne vais pas pouvoir rester, annonça-t-il sans qu’elle soit surprise.
Et voilà, il se défilait encore ! C’était bien la peine de se donner autant de mal pour préparer ce rendez-vous. C’était quoi son excuse ce soir ?
Son sang se mit à bouillir. Elle essaya de rester aimable.
– Tu as peut-être le temps de boire un verre ?
– Non.
On ne pouvait pas dire qu’il était loquace. Mais elle aussi savait jouer à ce jeu !
– Ah…
– Tu es fâchée ?
– Même pas, répliqua-t-elle d’un ton cinglant.
Sa vie partait en vrille, et cette lamentable histoire d’amour contrariée n’en était même pas le point d’orgue. Alors « fâchée » ? Non ! Dégoûtée, déçue, écœurée, voire désabusée.
Il repoussa le battant, et avant que Léa ait eu le temps de terminer sa liste de synonymes, il posa ses mains en coupe sur son visage et l’embrassa tendrement sur la bouche.
– À très vite…, murmura-t-il avant de faire demi-tour et de disparaître dans les escaliers.
Que venait-il de se passer ? La totalité de la scène avait duré moins de deux minutes et la laissait complètement déboussolée.
Anaïs déboula dans l’entrée et regarda autour d’elle.
– Il est parti ?
– Oui…, lui confirma Léa qui planait à dix mille.
– Pourquoi ?
– Je n’en sais rien…
– Il y a un problème ?
– Je ne pense pas…
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Mais ce soir, avec Ella, je sens qu’il va falloir que je m’adapte, sinon elle me filera entre les doigts. Et avec la trique que j’ai, c’est hors de question.
– T’habites où ?
J’ai posé la question avec méfiance.
– Rue Saint-Martin, dans le troisième, indique-t-elle à contrecœur.
Apparemment, elle a aussi peu envie de m’inviter chez elle que moi d’y aller. Bon, je fais quoi maintenant ? Si je ne me décide pas, elle va se barrer,
– C’est trop loin, râlé-je.
– Chez toi alors ?
– Trop loin également.
Mentir ne m’a jamais posé le moindre problème. Surtout avec les filles. Des fois, il faut être capable de savoir se tirer de situations qui pourraient rapidement virer au sac de nœuds. Les choses peuvent très vite dégénérer, je le sais par expérience.
Lorsque je croise son regard, je comprends immédiatement qu’elle n’est pas dupe, même si elle ne le dit pas.
– Dans ce cas, tant pis, murmure-t-elle avec un fatalisme qui me fait aussitôt paniquer. Ce sera pour un autre soir.
– Et comme tu ne viens jamais ici, ce sera jamais.
Cet endroit est mon QG, lorsque je n’ai pas d’entraînement le lendemain et que je veux baiser. Si Ella était une habituée, je l’aurais forcément remarquée. Or, je suis certain de ne l’avoir jamais rencontrée avant ce soir.
– Probablement, admet-elle avec un petit sourire mystérieux.
Je tente une approche différente, histoire de voir si elle est plus sensible à d’autres arguments.
– Tu ne sais pas ce que tu perds.
– Je m’en remettrai. Ne t’inquiète pas pour moi.
Je colle à nouveau ma bouche à son oreille. Avec un air suffisant, je chuchote :
– On me surnomme l’anaconda.
– Ah bon ? Pourquoi ?
Sérieusement ? Elle n’a pas compris ? Mais de quelle planète est-ce qu’elle débarque ? Et c’est moi l’idiot de l’histoire ?
– À ton avis ? je m’enquiers, un brin ironique.
Ella reste quelques secondes perplexe, avant de rougir furieusement. Enfin, elle a pigé ! Amusé de l’avoir plongée dans l’embarras, j’attends de voir la suite, même si je n’ai plus aucun doute. Taxez-moi de prétentieux, mais je suis juste réaliste. La nature s’est montrée plutôt généreuse avec moi et je sais que je suis un bon coup. C’est un fait avéré, il n’y a pas à tortiller.
– On fait quoi alors ? finit-elle par demander. Parce que la bagnole, même pas en rêve !
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— J’ai eu le temps de réfléchir, crois-moi. La seule explication, c’est que t’es dans un sacré merdier. Raconte-moi.

C’est nerveux, je me mets à rire, j’éclate de rire. Une réaction à laquelle Aiden ne s’attendait pas du tout.

— J’ai dit un truc drôle ?

— Non ! Mais avoue que c’est drôle : tu viens de passer des heures au poste à te faire cuisiner pour le meurtre de ton beau-père, ta maison est sous scellés et le seul truc qui t’inquiète, c’est moi !

Il me sourit pour la première fois.

— Je ne peux pas m’empêcher de m’occuper de toi… Pourtant tu m’as menti depuis le début. Je t’avais pourtant raconté des trucs que je n’ai jamais dit à personne… J’avoue que, sur le coup, ça m’a déçu.

Une larme glisse sur ma joue.

— T’imagines pas comme je suis désolée, Aiden, mais je te jure aussi que je l’ai fait seulement parce que j’étais obligée. Mille fois j’ai voulu t’expliquer, mais je ne pouvais pas…

— Pourquoi ? C’est quoi tes ennuis ? Dis-le-moi bordel, que je puisse t’aider.

— Tu ne pourras pas.

— Bien sûr que je peux, tu oublies que je suis Aiden Parker !

— Pas cette fois, Aiden.

— Dis-moi juste ce qui…

— Non ! je m’écrie… Crois-moi, je t’en supplie.

— Allez, Thea, commence par le début, répond-il très calme.

Je soupire. De toute façon j’avais pris la décision de lui raconter. On est arrivés chez moi, je me gare dans l’allée. Le réverbère éclaire son visage.

— Aiden, il est hyper tard et t’as l’air crevé. On devrait dormir un peu, je te raconterai tout demain matin, d’accord ?

— Ça marche.

Je me dépêche d’entrer, Aiden me suit à l’étage, sans un bruit. Autant ne pas réveiller ma mère. Je lui montre la chambre d’amis qui possède sa salle de bains indépendante et pars lui chercher de quoi se laver. Je reviens au bout de cinq minutes.

— Tiens, une brosse à dents et du dentif…

Waouh ! Aiden Parker, le dieu du stade, est presque entièrement nu, il ne porte plus que son boxer ! Mon Dieu, faites que ma langue ne pende pas jusqu’à terre.

Je m’empêche tellement de le reluquer que j’en ai la migraine. Je lui tends une serviette et des affaires de toilette d’une main tremblante. Pauvre niaise, Amelia !
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date : 02-05-2018
Au loin j’ai vu s’approcher un taxi et je m’apprêtais à lever le bras quand Jasper m’a retournée vers lui et a fondu sur mes lèvres. J’ai été tellement surprise que je suis restée inerte pendant quelques instants, et il a cherché à forcer l’entrée de ma bouche. Mais j’ai vu rouge et je l’ai repoussé, avant de lancer une exclamation indignée :
– Non mais ça ne va pas ?
– Excuse-moi, Phoebe, a-t-il balbutié en se massant nerveusement la nuque, l’air de ne pas savoir comment se sortir de ce mauvais pas.
– Jasper… Je crois que tu n’as pas bien compris : demain je m’en vais ! Et après mon séjour à Corinth, je retournerai en France. Alors sortir avec un mec ici, à New York, c’est vraiment la dernière de mes envies ! Pas besoin de tomber dans les emmerdes d’une relation à distance. Tu comprends ?
– Oui, bien sûr, a-t-il maugréé. Je croyais que… Comment dire ? Phoebe, je ne recherche pas un coup d’un soir. Les coups d’un soir, ça n’est pas trop mon truc, tu vois ? Mais tu me plais vraiment beaucoup. On se côtoie depuis trois mois maintenant, et j’ai appris à t’apprécier. Je te trouve drôle et intelligente, et mignonne aussi. On ne s’ennuie jamais avec toi. Tu as toujours le sourire, tu es toujours pleine de peps… Tout ça pour te dire que, eh bien… Peut-être que je pourrais venir te voir à Paris, ou bien que toi, tu repasseras par New York ? On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait et… Eh bien, ce serait dommage d’en rester là, sur un malentendu… Eh merde ! J’ai toujours été nul dans ma façon de m’y prendre avec les filles !
Ses paroles m’ont touchée. Il ne cherchait pas à jouer un personnage, il était sincère et donc vulnérable. Combien de mecs auraient accepté de se mettre à nu comme il venait de le faire ?
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date : 02-05-2018
– Vic, tu n’es pas obligée d’être grossière !
– Et toi Chaton, t’es pas obligée de te la jouer vierge effarouchée.
– Salope.
– Connasse.
– Grognasse.
– Coincée.
– Ça suffit les filles ! L’heure est grave là ! Vous ne pensez qu’à vos petits concours d’insultes ! J’ai l’impression d’être avec deux ados ! Mêmes mes fils se tiendraient mieux que vous dans…
– OK, OK, Appo, on a compris, c’est bon, on t’écoute.
– Merci Vic, c’est trop gentil de ta part de daigner prêter une oreille attentive aux propos qui concernent celle qui t’a donné la vie.
Le vrai problème avec Appo, c’est qu’elle a quand même un fond profondément cucul la praline. Neuneu. Bonbon et myrtille. Et puis cet art des formules pompeuses… « celle qui t’a donné la vie » : je rêve !
– Bon, les filles, on avait dit qu’on respecterait un ordre chronologique ! Donc c’est D’ABORD formalités administratives PUIS finances PUIS logement. Donc Mamy, tu es gentille, mais on choisira le meilleur pont en dernier si tu veux bien.
– C’est qui qui décide de l’ordre ?
– Vic, c’est moi qui ai eu l’idée de la réunion, donc c’est logique, c’est moi qui fixe le planning, OK ?
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date : 29-04-2018
— T’y crois à son truc ? T’imagines si ça marchait, plaisante Kora.
Je feins de ne pas comprendre, je ne veux pas qu’elle se rende compte que cette bêtise me turlupine légèrement.
— De quel truc tu parles ?
— Joue pas l’innocente. Tu sais très bien. La bouteille que ton chevalier servant a lancée pour toi.
— Je me demande ce qui est le plus ridicule dans ta phrase. Que tu prennes Audry pour mon chevalier servant ou que tu envisages qu’il puisse se passer quelque chose avec cette débilité de message qui flotte en pleine mer. Franchement, c’était qu’une blague et je ne miserai certainement pas un centime sur le fait qu’il en ressorte quoi que ce soit.
— Non, mais t’imagines quand même ?! Genre un mec trop parfait te contacte.
— On a balancé cette bouteille en Normandie, au mieux je vais récupérer un vieux docker du Havre, merci du cadeau. Depuis quand tu crois à ce type de conneries à l’eau de rose ? Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Buuurp. Très peu pour moi.
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date : 23-04-2018
— Tu comprends maintenant pourquoi je tournais autour du pot ?
Je suis incapable de lui répondre. Je n’essaye même pas d’ouvrir la bouche, je sais qu’aucun son n’en sortirait. La Calli de dix ans aurait aimé vivre ce moment, mais jamais elle ne se le serait imaginé comme ça ; pas dans ces circonstances. Mais surtout, la Calli de dix ans aurait été apte à lui répondre qu’elle l’aimait aussi.
— Calli ?
Paul a enfin osé relever les yeux sur moi. Des yeux remplis d’inquiétude, dans lesquels je me suis si souvent perdue. Aux mouvements de son corps, je devine qu’il hésite à venir vers moi. Nerveusement, il se mord la lèvre inférieure. Lèvres que j’ai récemment eu envie d’embrasser.
Jamais depuis que je suis devenue adulte, je ne me suis dit que Paul pouvait être quelqu’un qui pouvait m’aimer autrement que comme une amie. Jamais depuis que je suis devenue adulte, je ne me suis dit que j’étais capable d’aimer Paul autrement que comme mon meilleur ami
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Un gros camion plateau, transportant du fourrage, était arrêté devant. Une dizaine d’employés étaient en train de décharger la remorque et rentraient le foin à l’intérieur du bâtiment. C’était une exhibition de torses nus et bronzés, de muscles saillants luisant de sueur et de Stetsons. Le fantasme des cowboys sexy puissance mille.
— Oh putain ! s’exclama Sam. Tu ne pouvais pas prévenir les copines.
— Je ne pense plus là… je mate, gloussa Julia, les yeux rivés sur Casey.
— Tu n’es pas la seule, fit remarquer Lena.
En effet, un nombre conséquent de clientes mais aussi d’employées avaient déserté les paddocks et leurs postes. Il semblait que ces dames aient toutes eu quelque chose de très important à faire dans la cour.
— La photographe se régale, commenta Sam.
— John n’a pas un engin pour faire ça ? demanda Lena étonnée.
— Si… mais il est en panne. Le réparateur attend la pièce.
— Je dois admettre que Casey est canonissime, dit Sam. C’est indécent. Il n’y a rien à jeter. Par contre, je l’imaginais tatoué, ton dur à cuire.
— C’est vrai que c’est surprenant pour un ancien détenu. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux clichés… Vous savez ce qui m’éclate le plus ?
— Non… mais je sens que c’est croustillant, s’amusa Lena.
— Les autres ne peuvent que fantasmer. Moi, je sais ce qu’il y a sous ses fringues et je peux y toucher quand je veux.
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De : Madelaine Nova
À : Mélanie Chevalier
Objet : Re: Verdict ?
Je ne vendrai pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais on est sur la bonne voie.
Puis je dépile le message suivant.
De : Stéphane Artois
À : Madelaine Nova
Objet : Le tailleur te va bien
Tu devrais t’habiller en fille plus souvent. Au fait, félicitations, il paraît que tu as assuré ce matin. Tu as quelque chose de prévu ce soir ? On pourrait boire un coup ensemble.
Je relis le message à plusieurs reprises, n’en croyant pas mes yeux. Je passe en revue le reste de ma boîte de réception, mais là, le sujet est trop gros et le timing serré. Je dois demander conseil à Mélanie.
De : Madelaine Nova
À : Mélanie Chevalier
Objet : Stéphane me propose de sortir avec lui ce soir
Qu’est-ce que je fais ? J’y vais ou pas ? Il est trop craquant, mais il est déjà sorti avec plus de la moitié des filles de la boîte. D’ailleurs, tu es bien placée pour le savoir. Tu me conseilles quoi ?
Je suis contente d’être seule dans mon bureau.
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Je ne répondis rien, mes jambes tremblotaient. J’étais perdue. Bien sûr que j’avais encore des sentiments pour lui, comment pouvais-je lui cacher ? Mon cœur allait rompre sous la situation dramatique. Adrien renchérit de plus belle, ne me laissant pas le temps de reprendre mon souffle :
— Ce type a juste brisé quelque chose entre nous, mais ce quelque chose existe toujours ! En tout cas, si tu n’en as pas conscience, moi je le sais.
Il était tout proche lorsque le haut du crâne se mit à me chauffer et je reculai d’un coup, sachant sa présence dans mon esprit.
— Adrien, arrête, dis-je doucement.
Il me lâcha le bras en détournant le regard.
— Je suis désolée de t’avoir faire subir ça, Adrien, tu ne le méritais pas, mais... Il faut que ça cesse maintenant. 
Je me tournai alors vers la grande fenêtre qui donnait sur la cour extérieure, espérant une échappatoire quelconque. Mais le pouvais-je vraiment ? Les petits jardins étaient ensevelis de neiges et les quelques arbres annonçaient, par leur feuillage inexistant, la fin d’une histoire. Mes larmes se mirent à couler en repensant aux souvenirs que nous avions eus dans ces jardins pendant les longues heures d’été. Le pire, c’est que Josh pouvait savoir ce qu’il se passait. J’essayai donc de me concentrer pour le faire sortir de mon esprit, en vain.
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date : 01-04-2018
Il me saisit de nouveau le poignet et le ramène contre sa poitrine.
— Non, continue, souffle-t-il. Ce n’est pas grave. Ça me fait du bien.
— Tu ne serais pas un peu masochiste dans ton genre ?
— Quand c’est ma belle-sœur qui me torture aussi délicieusement, je suis prêt à tout endurer.
Surprise par sa remarque, je redresse la tête et croise son regard. Il me dévisage avec intensité. Ça me fait bizarre de discuter avec lui, comme si nous étions de bons amis. Et encore plus bizarre d’être si proche de lui, de le toucher aussi intimement. Je n’y étais pas préparée. Tout en luttant pour apaiser mon trouble, je reprends mon massage avec plus d’énergie que tout à l’heure.
Cette fois-ci, j’essaie de me conduire comme une véritable infirmière. Je pose mes paumes sur sa peau, et je les fais glisser le long de ses côtes pour que la crème pénètre en profondeur. Il n’y a plus aucune retenue dans mes gestes. Visiblement, Nathan n’en retire pas que du plaisir. Je l’entends respirer bruyamment. Des râles rauques s’échappent parfois de sa gorge, et je me maudis alors de ne pas être sourde.
— Tu t’es mis dans un drôle d’état, lui dis-je, tandis que j’applique maintenant de la pommade dans son dos.
— Comme tu le dis !
— Mais tu l’as bien cherché, n’est-ce pas ?
— À ce qu’il paraît !
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Je prends Julia par la main et nous partons en direction de la salle de réception. Pendant que nous traversons un couloir, j’explique à Julia que je viens de croiser Stella et qu’il y a beaucoup de chance qu’elle soit à la réception.

 

— Ne t’inquiète pas, cette fois, je saurai me défense si elle m’attaque.

 

— Non, je ne veux pas qu’elle te parle. Tu restes avec moi, tout le temps, d’accord ?

 

Il n’y a pas que le fait que je ne veuille pas qu’elle parle à Stella, il y a surtout que je ne veux pas qu’elle apprenne pour Los Angeles. Mais comme toute cette histoire est confidentielle, il n’y a aucune raison pour que quelqu’un lui en parle.
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— Toi, ma Chlo. Je ne veux que toi, me dit-il amoureux. On va la fonder, cette famille, je te promets. Mais tu dois comprendre que j’ai besoin d’espace. Je suis comme un marin, il faut que je prenne le large de temps à autre et puis je reviens au port.
— Et je dois m’accommoder de cela ?
— Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Si tu m’aimes vraiment, oui, sans doute. Je suis par terre à genoux à tes pieds, j’te dis que j’t’aime et cela ne te convient pas. Je ne te comprendrai jamais, crie-t-il en se levant.
— Ne te fâche pas, s’il te plaît.
— T’es énervante, Chloé, je t’assure. Je n’aurais pas dû venir en fait, j’aurai mieux fait de trouver quelqu’un qui m’aime plus que toi. Laisse-moi douter de ton amour. Laisse-moi en douter.
— Jeff, le supplié-je en allant à sa rencontre. Ne dis pas cela, tu sais que je t’aime.
Il se tourne face à moi.
— C’est comme ça que tu me le montres ?
— Je suis désolée.
— Tu peux, oui !
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Mais deux semaines plus tard elle n’allait pas mieux, au contraire. Elle mangeait oui, mais elle avait encore perdu du poids, et cela faisait des jours que son estomac jouait le capricieux. Elle sortait de la salle de bain quand Tom sortit de ses gonds.
— Ça suffit Alex ! Tu montes voir Lanie pour des examens, et tu vides ton sac maintenant ! Tu t’es regardée dans un miroir ? Tu as vu à quoi tu ressembles ? On dirait un zombie ! Je ne veux plus te voir comme ça, tu entends ?
C’était la première fois qu’il se mettait en colère après elle, mais elle sembla ne pas s’en formaliser outre mesure. Elle avait déjà fait un bilan à son retour, et son amie l’avait trouvée physiquement en parfaite santé. Tom demanda des examens complets, prévenant qu’il attendait.
Quand Lanie examina les résultats de la prise de sang, elle fronça les sourcils.
— Je ne sais pas trop comment t’annoncer ça, reste couchée je dois te faire un autre examen.
Sans répondre Alex laissa faire son amie dont l’expression devenait de plus en plus étrange. Elle fixait l’écran.
— Tu vois ? Tu es encore dans les temps, tu veux faire quoi ? demanda la doctoresse.
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date : 18-03-2018
Son regard a changé depuis cette nuit, il est comme empreint d’une nouvelle détermination, tandis que ses lèvres redécouvrent les miennes avec envie.
— Marnie…
Je prononce son prénom dans un souffle, je suis proche de l’apnée tant l’envie que j’ai d’elle m’embrase, mais je ne veux pas aller trop vite.
— Chut… Si je meurs demain, je ne veux pas rester sur ce souvenir de la veille. Tu resteras le gardien de mon corps pour to—ujours.
Tu es sûre ?
Pour toute réponse, son corps bascule sur le mien, alors qu’elle se met à califourchon, me chevauchant comme une amazone.
Ses cheveux sont en bataille, ses yeux pleins d’étoiles nouvelles, alors qu’elle mord sa lèvre inférieure en me regardant avec délectation.
Comment lui résister ?
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