Un Maigret classique, avec sa lenteur, et ses bières à n'en plus finir ....quelques pipes pour couronner le tout, et voici une enquête qui avance au rythme du personnage.

Cette enquête, elle est largement facilité par une source inconnue qui dénonce l'homme qui a tué. le problème est qu'il faut d'abord retrouver le mystérieux inconnu qui va se retrouver en danger.
Ensuite, le commissaire Maigret va user de sa ruse pour opposer les 2 principaux protagonistes de cette histoire. Ils finiront par s'entre-déchirer et se dénoncer.

Même s'il manque la profondeur apportée par Uderzo et Gosciny, les auteurs ont su relever le défi de rester fidèle à la série.
Astérix et Obélix se lancent dans une course en char à travers l'Italie. le lot de baffes et de jeux de mots est au rendez vous, et nous tire de nombreux sourires !

Une lecture décevante, par le fait qu'il y a un certain nombre d'anomalies : à commencer par tous ces meurtres, pour cacher une mystérieuse énigme, qui fait finalement fait un FLOP !

L'auteur passe 550 pages à nous mettre l'eau à la bouche, sauf que je me suis épuisé au bout de 350, et que la fin de la lecture m'a été pénible.

Après avoir lu "Retour à Malaveil" avec passion, j'ai cherché un autre roman de Claude Courchay. J'ai déniché celui-ci dans la bibliothèque nationale, et j'y ai retrouvé un certain nombre d'ingrédients propres à l'auteur.
Tout particulièrement, j'aime beaucoup son style d'écriture assez éloignée des standards du roman, une sorte d'écriture un peu grivoise, fraiche....
Malheureusement, l'action a peiné à démarrer. A mi-roman, nous en étions encore à la mise en place des protagonistes.
J'ai craqué, et je ne l'ai pas fini, mais je suis quasi-certain que je le ré-emprunterai, pour le finir !

Une série de petits récits tirés de la revue pilote.

Je n'ai que trop rarement souri, pour que cette BD me laisse un grand souvenir.

Une chute logique à cette trilogie.
Promis à la mort par la maladie, le Gaïjin va au bout de sa démarche et va nettoyer le milieu. Lui, n'a rien à perdre.....même s'l redécouvre l'amour...
Un tome avec beaucoup d'action, et de meurtres.

Le second tome de cette trilogie monte en puissance.

John, le gaïjin, est retourné au Japon pour y mourir tranquille.

Malheureusement, les yakusa ne l'entendent pas de la même oreille et veulent lui faire payer la mort du fils de leur chef.
En parallèle, Sato le second du chef, s'est mis dans la tête de prendre la tête du clan. Il n'a aucun honneur et est prêt à tout pour arriver à ses fins, et il va préparer un traquenard pour tuer le chef et John, le gaïjin.
Il ne réussira que partiellement, et John va survivre, et se faire aider de la fille du chef de clan, pour régler ses comptes avec Sato.

Un tome avec de l'action en quantité !

Une BD agréable à lire, même si le dessin et les couleurs ne sont pas vraiment à mon gout.

Au Japon, un enfant est abandonné par son oncle au soin d'une communauté chrétienne. Cependant, l'enfant est rongé par la haine, et va devenir un tueur à la solde d'un mafieux américain.
C'est alors qu'il découvre qu'il est cancéreux et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre.
Les flash-back se multiplient, pour montrer comment il en est arrivé la. Des flash-back sur son enfance, mais aussi sur les contrats qu'il a du mener.

C'est bien fait, on ne s'y perd jamais.

La suite directe du premier tome met en scène Alex et Sam. Carole a souhaité prendre du recul, et s'est discrètement retiré durant la dernière affaire.

Mais Alex est inconsolable, et fait bêtise sur bêtise. Cela devient infernal, et Carole est appelée à la rescousse par le commanditaire du vol. le trio est reconstitué : il devient même un quatuor , avec Antonio , le tueur qui est chargé de les surveiller pendant leur prochain vol.

On retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts pour ce second tome : un dessin banal, du rythme à revendre.

On peut noter un superbe happy-ending.

Le personnage d'Alexandre Jacob m'était inconnu : il ne l'est plus.
La seule frustration que je ressent, est de ne pas avoir découvert ce personnage plus tôt. J'espère ne pas en avoir loupé d'autres de ce calibre !

Au travers de ce récit biographique, on découvre l'anarchiste de manière rythmée. On enchaine et on ne se lasse pas. Chaque chapitre débute par son procès et détaille une partie de son existence plus que riche. La jeunesse et ses péripéties en tant que mousse, sa période braquage, le bagne et son retour à une vie plus standardisée, mais toujours avec autant de passion.

Malgré les meurtres qu'il commettra, on reste sous le charme de ce personnage haut en couleurs.

La BD se conclue sur son suicide, avec son dernier compagnon, le chien , Negro. Une belle fin : ça ressemble presque un plaidoyer pour l'euthanasie !

Un second tome surprenant.

Vu le scénario du premier tome, je m'attendais à trouver de la vengeance dans celui-ci. C'est raté. A l'image du premier tome, c'est plutôt d'amour dont on parle.

Les quatre jeunes devenus trentenaires, se retrouvent à l'initiative de Lisa, qui a rencontré l'amour. Malheureusement, l'heureux élu l'a quitté, attiré au Costa-Rica par une mystérieuse lecture.
Les quatre amis vont se lancer à corps perdu dans cette recherche. Cela sera l'occasion de se rappeler les bons moments de leur jeunesse.

Une très belle histoire.

Une belle découverte conseillée par ma libraire.

Suite à un bel héritage, une famille anglaise part en Italie pour réaliser son rêve : acheter un beau bateau et pécher. le père de famille est plein de bonnes intentions : pécher au large pour ne pas perturber les petits pécheurs, aller vendre loin du village. Mais les villageois ne l'entendent pas de cette oreille, et sont prêts à beaucoup de choses pour préserver leur territoire.
Les enfants, eux, n'ont pas de préjugés et vont se lier d'amitié. Mais la rivalité grandit au sein du groupe, car le fille est adorable et elle attire la convoitise.
....une fin dramatique laisse à penser que le prochain tome parlera de vengeance....mais je m'avance peut-être !!!!
En tout cas, je vais me précipiter pour le lire.

Au-delà d'un dessin plutôt banal, cette BD apporte une belle dose de fraicheur.

Alex et Carole, un duo de copine, s'est spécialisé dans le vol d’œuvres d'art.
Elles le font avec beaucoup d'énergie, d'intelligence et sont soudées par une belle amitié.

Le duo va vite devenir trio, avec l'adjonction d'une nouvelle copine, Sam, qui a le mérite de savoir piloter et d'être une vraie cascadeuse....

De l'action à revendre, et des échanges savoureux sont au programme de ce premier tome !

Une très belle histoire, dans laquelle on retrouve de nombreux thèmes : l'amour, la guerre, les hommes en otages de ces guerres, le génocide, le destin.

Un traducteur allemand se retrouve presque par hasard à Hiroshima. Il doit abandonner sa famille en Europe, alors que la seconde guerre mondiale tire à sa fin. Il retrouve son ami d'enfance qui l'a blessé grièvement, ce qui lui valu d'être reformé.....le destin !
Et surtout, il rencontre une femme, peu avant la capitulation du Japon.....

C'est beau, c'est triste, et cela pose beaucoup de questions....

Une belle histoire mais irréaliste, sur une femme enceinte de 8 mois, qui part à la recherche de son compagnon, disparu en Inde.

Tout s'oppose à sa recherche, sauf le chauffeur de taxi qui se prend d'affection pour elle et qui va l'aider jusqu'au bout.

Le dessin est banal.

Un jeune homme débarque sur une ile, pour devenir le précepteur du fils de "l'ogre", un riche propriétaire qui n'a pas bonne réputation. Malheureusement, le fils a disparu, et il ne réapparaitra que mort !
Qu'est ce qui se cache derrière cette mort ? Est ce que ce sont les villageois qui l'ont tué ? Est ce une mort naturelle ? C'est bien pire....Et le jeune homme n'est pas au bout de ses découvertes !!!!

Le dessin est très simple. le scénario est clair et précis. Un tome agréable à lire.

Dans « La prisonnière de la tour », Boris Akounine rend hommage à trois auteurs de romans. Il y écrit trois nouvelles, dont le fil conducteur est notre héros : Eraste Fandorine. Fandorine est un enquêteur qui a des qualités de déduction hors-normes, lui permettant régulièrement de mettre à jour de nombreux secrets. Il a bien d'autres qualités telle que la beauté, mais qui sont forcément moins utiles pour résoudre ses enquêtes.
La première nouvelle est dédiée à Edgar Allan Poe. Dans les faubourgs reculés de Moscou, vit un riche aristocrate avec ses deux filles, qui sont en fait soeurs jumelles. Après un début de romance amoureuse, une des deux jeunes filles va disparaitre sans laisser de trace. La chute est bien plus terrible que l'histoire ne le laissait augurer !
La deuxième nouvelle est dédiée à Georges Simenon. Un chef d'entreprise dans les chemins de fer, ainsi que deux de ses employés meurent assassinés. Fandorine est engagé pour élucider ces meurtres, alors que l'enquête officielle prend une toute autre direction. L'intérêt de cette nouvelle réside dans l'opposition des deux enquêteurs, et dans le revirement final de l'histoire.
La dernière nouvelle est, de loin, la meilleure et donne d'ailleurs son titre au livre Elle est dédiée à Maurice Leblanc. Trois génies, chacun à leur manière, vont se croiser dans cette histoire : Arsène Lupin (d'où la dédicace à M. Leblanc), Sherlock Holmes, et notre héros, Eraste Fandorine. A la toute fin du XIXème siècle, Lupin a demandé une rançon à un riche français. Celui-ci appelle les deux détectives à l'aide , sans leur préciser qu'il a mis plusieurs fers au feu ! C'est une lutte d'ego qui va s'engager, et qui s'achèvera finalement sur un match nul….un vrai régal !

Une série classique qui manque un peu d'originalité.

Dans un monde russe ravagé par la corruption, le personnage central, Vlad, doit retrouver son frère pour pouvoir toucher la moitié de l'héritage.

Il se rend compte au cour de son périple, que son frère a trempé dans de sales affaires. Heureusement, Vlad est un ancien militaire plein de ressources, et il va survivre à ce premier tome.... !

Dernier tome de la trilogie, et il faut bien avouer que la fin est terrible, brutale !
Et qu'elle pose quelques questions d'ordre étique !

De nouveaux acteurs vont disparaitre, mais Lizbeth est toujours là. elle s'accroche, tout comme son mari qui va recevoir une aide précieuse d'on ne sait ou !

Ça se lit avec plaisir, et le dessin est en harmonie avec l'histoire qui se tient.

Pour échapper aux morts vivants, Lizbeth et Leland vont se réfugier dans un superbe hôtel.
C'est le début d'une nouvelle histoire, car s'ils échappent temporairement aux morts vivants, ils vont être confrontés au gérant de l'hôtel, qui n'a pas toute sa tête ! Une nouvelle aventure commence !
En parallèle, le mari de Lizbeth survit tant bien que mal avec les 2 enfants.

N'étant pas fan du genre, j'ai malgré tout apprécié cette BD.

Le scénario est très clair, et laisse quelques rebondissements possibles par la suite. le dessin est réussi, et la couleur cohérente avec l'histoire...c'est à dire , sombre !

Des morts-vivants envahissent un pays. Un homme et une femme se retrouvent séparés , ce qui va donner lieu à deux histoires en parallèle.
En complément, la femme a suivi une thérapie par l'hypnose, ce qui va lui faire ressurgir un passé douloureux, enfoui au fond d'elle-même...

A suivre !

Ce roman fait partie de la série dédicaces de Boris Akounine, qui a trois particularités :
- C'est un recueil de nouvelles,
- Chaque nouvelle est dédiée à un auteur connu,
- Eraste Fandorine est le héros de chacune des histories.
La première histoire, intitulée Shigumo, place Eraste Fandorine au Japon. Un de ses amis est assassiné. Il vivait reclus dans un monastère. Notre héros s'engage dans l'enquête, mais étonnamment, va subir un échec….pas vraiment un échec, mais ne dévoilons pas tout !
La seconde donne le nom au recueil : le chapelet de Jade. le chapelet est le centre d'intérêt de bien des personnes. Eraste Fandorine va d'abord le retrouver, ce qui va ensuite le mettre en danger….
La troisième histoire est à mon sens la plus captivante, et amène notre héros au Far-West, dans une histoire un peu spéciale. Pour une fois, Eraste Fandorine ne va pas être très perspicace, mais que de rebondissements dan cette contrée si éloignée des habitudes de notre héros. Lui et son valet chinois, pardon, Japonais, vont devoir se remettre en cause. A commencer par la tenue vestimentaire ! Une histoire loufoque, mais tellement agréable à lire ! Et surtout, quelle chute !

Cette oeuvre est superbe, mais avant d'être une oeuvre, c'est surtout un plaidoyer contre la peine de mort. Et la preuve que la prison doit être un moyen de réinsertion, et non pas un moyen d'exclusion.

Alors que la peine de mort disparaitra bien plus tard, avoir une vision si claire et si tôt, c'est tout simplement remarquable de la part de V.Hugo.
Quelle puissance dans chaque phrase ; on sent que chaque mot est calculé et le plaisir est à la hauteur de la maitrise qu'a mis l'auteur dans sa nouvelle.
Victor Hugo était vraiment un artiste hors du commun !

Une petite déception, par rapport aux deux premiers romans de la série "Dédicaces". Aucune des nouvelles de ce roman ne m'a réellement captivé, contrairement aux romans précédents dans lesquels il y avait à chaque fois une nouvelle enthousiasmante !
Heureusement, une pointe d'humour est toujours présente.

Un livre qui apporte quelques axes intéressants pour aider à mieux vivre, pour aider à soigner éventuellement les petits maux qui nous ronge.
Cependant, le récit est gâché par la manière dont l'auteur présente le sujet, avec cette idée récurrente et présomptueuse de tout savoir avant que la science ne le prouve....

Si l’ensemble est classique, on se laisse vraiment prendre par cette BD. Une forme de cohérence émerge nettement de l’ensemble : scénario, couleur, dessin, papier mat. On sent que c’est voulu.
Lisa, l'héroïne revient dans son village natal comme inspectrice. Elle connait les gens, elle connait les lieux. On se sent aussi en terrain connu. Pas question de jouer sur la surprise. Et pourtant, au fil de l’histoire, les rebondissements apparaissent, jusque la chute brutale, violente !
Ce polar nous immerge dans le un petit monde, où tout le monde se connait, mais ou la vérité a du mal à sortir.
A noter que l’auteur se fait plaisir en situant son intrigue au moment du Motorcity, le festival de vieilles américaines du coin, qui donne le titre à cette BD. On plonge au cœur des années 60. Tout y passe, les voitures, les tenues, les bagarres….
Personnellement, je me suis régalé, mas c’est du classique !