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Polaris - Cycle Azure, Tome 1 : Point Némo



Description ajoutée par neicna16 2021-06-16T22:51:44+02:00

Résumé

Pendant mille ans, les Généticiens ont régné en maîtres absolus sur un monde sous-marin devenu le dernier refuge d’une humanité chassée de la surface.

Quand l’Empire du Mal s’effondra, terrassé par l’Alliance Azure, les océans devinrent le champ de bataille de multiples factions qui s’entredéchiraient pour le pouvoir. Cinq siècles plus tard, des milliers de communautés se sont établies sur les fonds marins dans l’ombre d’États et d’organisations qui tentent de survivre dans un univers hostile.

L’Hégémonie, la plus puissante de ces nations, contrôle les abysses à l’est de l’ancienne Amérique du Nord. Dirigée par les mystérieux Patriarches, elle ne rêve que de conquêtes.

La Ligue Rouge, dont l’influence s’étend sur toute la côte ouest d’Amérique du Sud, est une nation vieillissante dont la principale force réside dans sa flotte commerciale.

La République du Corail est établie sur les fonds marins de l’ancienne Australie. Elle entretient une étrange relation avec les coraux pensants qui couvrent la plus grande partie de son territoire.

L’Alliance Polaire est la plus petite des nations, mais sa science cybernétique lui permet de rivaliser avec les plus grands États. Sa capitale s’élève dans les profondeurs de la montagne sous-marine d’Arlis, au nord de l’ancienne Russie.

Le Culte du Trident administre la cité neutre d’Équinoxe située dans le seuil de Rockhall et il est le garant de la paix au fond des mers grâce aux troupes internationales des Veilleurs. Ses prêtres maîtrisent aussi le mystérieux Effet Polaris dont la puissance semble infinie.

Les autres communautés tentent tant bien que mal de préparer un avenir meilleur. En attendant, elles doivent lutter en permanence contre les monstres marins, les hordes de pirates, les manipulations politiques des grandes nations et le peuple des Foreurs, qui vit sous terre et dont on ne sait pratiquement rien. Elles sont aussi aux prises avec la dégénérescence génétique et le terrifiant virus de stérilité qui menacent d’anéantir les derniers humains.

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Classement en biblio - 19 lecteurs

extrait

Océan Atlantique Sud

Les faisceaux des rayons du soleil balayaient les ténèbres de l’océan en colonnes obliques avant de disparaître dans l’obscurité absolue des abysses. Des centaines de milliers de poissons nageaient en vastes bancs à une profondeur où la lumière parvenait encore à se propager. Cette masse presque compacte d’organismes vivants sans cesse en mouvement était un être à part entière, une créature protéiforme ondulante, comme ces nuées d’oiseaux qui parcouraient la Terre à une époque lointaine.

Soudain, le banc perçut une menace et, comme toujours dans ce genre de cas, modifia sa composition pour s’écarter de la trajectoire du danger. La masse se dispersa alors que quelque chose approchait. Ce fut d’abord une forme sombre, indistincte, puis, progressivement, apparut la silhouette d’un énorme engin sous-marin, un colosse de presque un kilomètre de long renfermant quatorze cylindres contenus dans une structure évoquant un hexagone légèrement allongé aux courbes souples et sans angles. Sa proue, à l’extrémité de laquelle était installé comme un large hachoir partant du milieu du nez et s’étendant vers le bas en une lame de plus en plus fine, l’identifiait comme un appareil hégémonien, un cuirassé de classe Ragnarok dont les flancs étaient frappés du drapeau de la nation des Patriarches, un symbole nucléaire entouré de plusieurs points.

La structure de ce monstre de huit millions de tonnes, embarquant à son bord plus de trois mille hommes d’équipage répartis sur cent quarante ponts, était parcourue de batteries de tourelles de combat attendant d’être déployées tandis que ses quatorze propulseurs à tuyères réduisaient progressivement sa vitesse à moins d’un nœud. Et tout autour du bâtiment naviguaient d’autres engins plus petits, des corvettes Orca, des frégates Renouveau, des croiseurs Kraken ou d’autres cuirassés comme les redoutables Goliath ou Prométhée. C’était une flotte de guerre et, très bientôt, de nouvelles épaves risquaient de sombrer au fond de l’océan.

***

Arsen de Sarthes était le riche héritier d’une famille d’Union Méditerranéenne qui avait fait fortune dans l’extraction minière à très haute profondeur. Sa famille possédait une trentaine de sites d’extraction au cœur de l’Union, mais aussi dans l’océan Atlantique et, aujourd’hui, il supervisait personnellement l’installation des derniers modules de la toute nouvelle station de la famille.

Situé à une profondeur de plus de cinq mille mètres, le complexe minier surplombait la fracture de Conrad, une faille s’ouvrant sur les fonds marins et plongeant jusqu’à plus de dix mille mètres. La faille n’était pas très large, à peine une centaine de mètres, mais comme toutes celles qui s’étaient ouvertes au fond des océans au cours des siècles ayant suivi les Grands Cataclysmes, notamment après l’explosion de la ceinture de feu du Pacifique et l’effondrement de la fosse des Mariannes, elle regorgeait de précieuses matières premières.

Pour l’occasion, Arsen avait enfilé une exoarmure de plongée beaucoup moins encombrante que les combinaisons massives utilisées généralement à cette profondeur. Présent de son père, cette tenue ultramoderne devait valoir le prix d’une petite station. Assez seyante, elle épousait parfaitement la forme de son corps et lui donnait un petit air d’un de ces plongeurs de combat de l’armée aux armures profilées.

Juché sur un éperon rocheux, l’héritier observait la plaine vivement éclairée par des rampes de projecteurs et les faisceaux de dizaines d’appareils. Des navires-chantiers déposaient sur les fonds marins les derniers modules cylindriques de la station. Tout autour des structures déjà installées, principalement des tours, des petits dômes et des hangars, des légions d’ouvriers manœuvraient leurs armures massives ou leurs véhicules, qu’ils flottent ou qu’ils roulent, pour charrier les caisses de marchandises, raccorder les nouveaux éléments au reste des installations ou bien encore tirer les câbles d’alimentation.

Tandis qu’un énorme Béhémoth de transport manœuvrait pour déposer sur les fonds marins un long cylindre d’habitation retenu par des câbles sous sa structure triangulaire, Arsen remarqua quelque chose d’anormal. Plusieurs navires abandonnaient purement et simplement leur tâche pour s’éloigner rapidement. Avec consternation, il vit le Béhémoth larguer sa charge au lieu de la déposer délicatement, ce qui souleva un nuage de sédiments et de vase. Un peu partout sur la plaine, on avait l’impression que quelqu’un avait donné un grand coup de pied dans la fourmilière. Les plongeurs se dispersaient comme un banc de poissons confronté à un prédateur.

De toute évidence, il se passait quelque chose. Arsen jeta un coup d’œil aux affichages de sa visière. Mis à part que son système médic embarqué lui indiquait une brusque hausse de sa tension, ses détecteurs ne signalaient rien d’anormal. Ceci dit, avec l’activité qui régnait ici, son sonar était totalement saturé. Il se laissa alors glisser du sommet de l’éperon rocheux, déploya les longues exopalmes intégrées aux bottes de son armure et se dirigea vers le chantier pour savoir de quoi il s’agissait.

Au fur et à mesure qu’il s’approchait, l’affichage tactique sur sa visière lui signala plusieurs anomalies dont il ne comprenait pas la nature. Des carrés blancs clignotants apparaissaient sur la vitre transparente de son casque, des points qui tombaient sur toute la plaine abyssale. Il en sélectionna un, zooma et augmenta la définition de l’image.

Arsen cessa de nager sans même prendre la peine d’équilibrer son armure pour stabiliser sa profondeur. Les yeux exorbités, la bouche grande ouverte, respirant de plus en plus rapidement malgré les signaux d’alarme de son système de survie, il choisit un autre carré blanc et fit une autre analyse. Tandis qu’il se posait doucement sur le sol océanique, il sentit une boule lui nouer l’estomac et les larmes lui monter aux yeux. Il resta là, un moment, à contempler les plaques de nano-alliage de titane tomber lentement sur son domaine en soulevant des nuages de sédiments quand elles touchaient le fond. Un plus gros fragment percuta un module juste avant que l’épave d’un cuirassé de plusieurs centaines de milliers de tonnes ne s’abatte sur la station.

Le jeune homme pensa à sa famille, à ses amis, à ses rêves anéantis, puis, alors que les impacts se multipliaient et s’approchaient dangereusement de sa position, il chercha quelles pourraient bien être ses dernières paroles.

— Raaa, les cons !

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Commentaires récents

Argent

Une très bonne découverte. L'univers du livre est extrêmement riche en créativité, tous les personnages sont attachant et à la fin de tout les chapitre je voulais tout de suite lire la suite pour savoir comment ils allaient pouvoir en faire pour ce sortir de là.

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Argent

Pas le meilleur des livres, pas le plus mauvais.... Avis partagé

Il y a des bons moments, mais globalement le livre souffre d'une trop grande exposition de l'univers. Polaris est un jeu de rôle avant d'être un roman, et j'ai eu l'impression que l'auteur voulait absolument décrire toutes les races, tous les archétypes de carrière, toutes les factions, toutes les technologies....

L'enjeu principale du roman est quant à lui trop flou, en arrivant à la fin je me demandais encore "Mais qu'est-ce qu'on en a à faire?"

C'est dommage car certains passages sont vraiment intéressant, et l'oppression lié au confinement me semble bien décrite (L'humanité survie dans des bases sous marines car la surface n'est pas très accueillante)

Si on oubli la répétition des "super" ou "hyper" devant chaque matériaux soit disant high-tech, et que la digestion d'un grand nombre d'information sur l'univers en peu de temps ne vous fait pas peur, alors c'est un bon livre !

Si comme moi ça vous dérange car vous avez lu de nombreux autres livres bien mieux ficelés, alors c'est un livre tout juste dans la moyenne.

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Or

Découverte de l'univers de Polaris à travers ce livre. Un premier tome intéressant, qui met en place l'univers pour ceux qui ne connaissent pas. Curieuse de lire le tome suivant pour voir comme évolue l'intrigue.

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Pas apprécié

Une torture!

La fin est passable sans plus. Disons originale au moins. Mais dans tout les cas elle ne mérite pas toutes les souffrances pour l'atteindre.

Ici on a un style d'auteur, a mon goût, épouvantable. Entre les superxxxxx, ultraxxxx et hyperxxx et les description inutile interminable, j'ai plus l'impression d'avoir Toto qui me raconte une histoire de sous-marin qu'un auteur me racontant le monde de Polaris.

Bref pas de suite pour moi.

EDIT: je me doit de rectifier ma note et mon commentaire envers ce livre. Apres avoir cotoyer le summum de la nullité, je revient ici pour dire que point némo n'est pas si mauvais que ça.

Autant l'accroche a été difficile et pas tres solide autant je n'ai pas eu de probleme a lire les longues et inutiles déscription comme j'ai pu lire ailleurs.

je releve d'un 2/10 a un 4/10.

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Or

Excellent... complètement bluffé, je ne m'attendais pas à ça !

Je tiens à dire de suite que je ne connaissais pas du tout l'univers Polaris avant de lire 'Polaris : Point Nemo' (car apparemment il y a des jeux de rôle et plein d'autres choses dans cet 'univers').

J'ai découvert qu'il y avait des choses autour après avoir lu, et en faisant mes 'devoirs' post-lecture.

J'ai fait complètement confiance à Philippe Tessier que j'ai rencontré en salon (encore merci pour la dédicace ;) !) et qui m'a bien présenté l'ouvrage.

Donc, excellent : J'adère au style qui est pour moi très fluide à lire.

Un peu 'page turner' par moment (même souvent).

J'avais un peu peur de l'ambiance huis-clos, mais non, allez y sans crainte: Philippe Tessier m'avait rassuré sur ce sujet, il n'a pas menti ;D !

J'ai bien aimé l'entrée en matière du livre, ça m'a vraiment bien accroché.

Les personnages sont riches, les lieux.... on s'y voit, on s'y sent même ;p !

J'ai adhéré à l'univers, à l'histoire... pressé de lire le volume suivant (car je crois qu'il y en a d'autre à venir)...

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Diamant

Depuis quelques années, l’univers Polaris était un peu délaissé. Que se soit pour le Jeu de rôle ou les romans, les amateurs comme moi de cet univers, étions un peu frustré. Mais depuis quelques mois, les choses ont beaucoup évolués, l’année 2021 annonçant un renouveau pour ce fabuleux univers aussi bien sur la partie rôliste que littéraire.

Début juin, les Editions Léha, ont décidé de passer à la vitesse supérieure, annonçant dans les mois à venir, la traduction de nouvelles saga inédite en France pour la partie fantasy. Du côté SF, pas encore d’annonce concernant le développement de leur gamme, mais Polaris semble en faire partie. En effet, l’auteur sur sa page facebook, annonce travailler sur six autres titres lié a cet univers et des nouveautés à venir en fin d’année pour le jdr (chez Black Book).

Avant, d’aborder ce nouveau roman, faisons, un petit rappel de ce qu’est Polaris. A la fin des années 1990, un nouveau jeu de rôle post-apocalyptique fait son apparition. L’action du jeu se déroule dans un futur lointain, la Terre a subi une série de catastrophes qui a rendu impossible la vie humaine en surface. L’homme a dû fuir le monde de la surface, ne laissant derrière lui que quelques usines fortifiées entièrement automatisées lui procurant certaines denrées vitales. Il s’est réfugié au fond des océans, où les colonies humaines, déchirées par les guerres incessantes, harcelées par les pillards et les prédateurs marins, confrontées à une baisse inquiétante de la natalité, tentent de survivre dans un monde de silence et d’obscurité, où l’oxygène est la plus précieuse des matières premières…

A l’époque, parallélement au jeu, l’auteur, Philippe Tessier, s’attèle également à publier des romans. Plusieurs titres verront le jour chez différents éditeurs.

Entrons maintenant dans le vif sur sujet, à savoir la présentation de ce nouveau titre. L’histoire de Point Némo, se situe quelques années après les évènements survenus dans la trilogie « les foudres de l’Abîme » …. Beaucoup plus intimiste que les romans précédents, L’auteur nous narre les aventures du Chef de la station Karl, Simon, Olympe, Valère et le Professeur Mallard qui sont les derniers résidents de la station Nemo. Cette station située au fin fond de l’océan pacifique est dans un état de délabrement extrême. Des fuites et des pannes a répétition annonce la fin imminente de la station. Coupés du monde depuis bientôt deux ans et avec des réserves alimentaires pratiquement épuisées, les survivants n’ont pas d’autres choix que de chercher de l’aide. Mais à plusieurs milliers de mètres de sous l’eau et sans véhicules adéquats, la tâche s’annonce très compliquée.

AVIS

Alors là je dois dire que ce roman est une petite pépite. On retrouve tous les ingrédients ayant fait le succès de l’univers dans les années passées. Cependant, le style de l’auteur a énormément évolué entre Rédemption publié en 1998, et ce nouveau roman. Les personnages sont beaucoup travaillés, avec une réelle personnalité. Les descriptions sont beaucoup détaillées, permettant aux lecteurs de mieux appréhender cet univers très riche et complexe.

L’action n’est pas non plus mise de côté. L’auteur commence très fort son roman, par un chapitre consacré une bataille sous-marine, sans que l’on comprenne ce qui se passe. Les explications de cette bataille viendront bien plus tard, quand les survivants de la station auront des nouvelles des évènements survenus pendant leur isolement.

A la fin du roman, l’auteur a ajouté un glossaire ainsi qu’une annexe. J’invite les noms initiés à l’univers à commencer le roman par cette annexe. Ces quelques pages expliquent l’histoire de la Terre et le évènement se déroulant avant le roman.

EN CONCLUSION :

Un très bon roman, qui s’apparente un peu à un Star wars aquatique. Mais contrairement à l’oeuvre de Georges Lucas, l’univers est beaucoup plus sombre et complexe. Dommage cependant que le livre soit si court. Mais s’agissant d’un nouveau cycle, j’attends avec impatience la suite. De plus, l’éditeur a également prévu de rééditer les anciens romans de ce formidable univers. J’espère que ce nouveau roman aura plus de lisibilité que chez son ancien éditeur « Black Book Editions » permettant ainsi aux éditions Leha de proposé les autres titres que l’auteur a prévu.

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Date de sortie

Polaris - Cycle Azure, Tome 1 : Point Némo

  • France : 2021-06-04 (Français)

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Note globale 7.58 / 10

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