Le Cycle de Drenaï : Waylander

Grosse déception.

Plutôt déçu de ce 1er tome des aventures d'un nouveau héros de David Gemmel. Waylander est un personnage attachant certes mais le style d'écriture de l'auteur d'une remarquable platitude couplée à une intrigue d'une affligeante banalité n'aide pas le lecteur à s'immerger dans le récit. C'est très lent à démarrer pour au final ressentir un intense sentiment de copié-collé vis à vis de certains de ses autres livres. C'est vraiment dommage.

Ma note: 10/20 mais je lirais quand même les 2 autres tomes en espérant un sursaut.

Ma prochaine lecture: "Mission confidentielle" de Lee Child. Les origines de Jack reacher.

J’ai relu avec plaisir ce premier tome, on se laisse porter par les aventures de héros imparfaits parfaitement humains.

Un gros bof.

L'écriture et les descriptions un peu dures peuvent être brut de décoffrage à premier abord, mais je trouve que cela soulève surtout d'un style trop plat et peu intéressant. On retrouve quelques coquilles et/ou phrases qui ne veulent rien dire. Certains personnages sont très intéressants mais d'autres, au contraire, sont ternes et incohérents, tout comme leur développement ou leurs relations (comme celle entre Waylander et Danyal par exemple, qui n'a aucun fondement à mes yeux).

Les dialogues sont tantôt divertissants tantôt ennuyeux à mourrir. On retrouve quelques répliques cinglantes et quelques leçons de vie, mais le reste ne présente aucun intérêt.

Bref, un livre tout en contraste, mais que je ne recommanderais pas.

Plongée dans le quotidien d'un assassin, ce roman m'a tenue en haleine de bout en bout. Waylander est un personnage qui colle parfaitement avec l'univers de Drenaï et les autres protagonistes des romans de Gemmel. Sans être un chef d'oeuvre, j'ai passé un bon moment avec ce livre.

Je suis assez déçue de cette lecture, au vu du résumé je m'attendais à un personnage principal pas glorieux et même antipathique, sauf que comme presque à chaque fois (sauf peut-être Benvenuto dans Gagner la guerre, authentique salaud!), c'est un anti-héros qui ne cherche qu'à racheter ses fautes... En fait d'assassin sans morale, c'est un homme brisé qui fait plutôt le bien, en tout cas à partir du moment où on le rencontre. Ce qui ne rend pas le personnage inintéressant, au contraire, mais il ne fait pas illusion longtemps en sale type. Le problème vient plutôt des autres personnages, au mieux des stéréotypes, au pire des personnages incohérents, voire creux, et de l'intrigue qui met longtemps à se mettre en place pour être résolue très vite. Les évènements se succèdent sans sembler impacter qui que se soit (qui, parmi les personnages, se soucie de ce gamin tué par flèche, au-delà d'une ou deux pages?), ce qui n'aide pas à s'intéresser à l'histoire. Ce n'est pas désagréable à lire, mais c'est vite oublié.

Waylander est un personnage qui évolue dans une univers intéressant, et certains éléments d'intrigues sont très bien faits, mais l'évolution du personnage principal et de certains des secondaires est trop rapide, voire incohérente, ce qui personnellement m'a donné du mal à m'y attacher.

Plume agréable et histoire bien pensée. Ce roman était le premier que je lisais qui suis l'histoire d'un anti-héro. Le personnage de Waylander est attachant. Ce roman m'a fait pleurer plus d'une fois. Une pépite.

[Lu en VO]

Je ressors de cette lecture plutôt mitigée. Si le livre en tant que tel est plaisant à lire, en tant que tome dans la série Drenaï, je l'ai trouvé d'un scénario très répétitif avec les 2 prequels que j'avais déjà lu (l'étoile du matin et renégats). On se retrouve à nouveau devant des méchants sans vergogne qui deviennent des héros sans aucune raison. On a des faux méchants qui se repentent. On a des créatures hybrides bestiales mi-humaines, mi-bêtes assoiffées de sang...

Donc en tant que telle, oui l'histoire peut plaire, mais je suis vraiment restée sur ma faim côté originalité 😔

Ce roman, le troisième publié dans le Cycle de Drenaï, se déroule chronologiquement avant les deux précédents (Légende et Le Roi sur le Seuil). Waylander, guerrier et assassin, dont la famille a été tuée par une des hordes de soldats ravageant le pays, est un mercenaire qui a exécuté le roi. Désabusé, toujours fort mais se sentant vieillir, nous découvrons un homme qui n’attend plus rien. Mais au cours de ses pérégrinations, il va rencontrer diverses personnes qui le feront évoluer (évidemment, car Gemmell n’est pas un auteur pessimiste), et surtout il sera investi d’une mission cruciale pour que son peuple gagne cette guerre sanglante : s’emparer d’une mythique armure cachée dans une contrée ennemie.

Parlons d’abord des bons éléments : un univers dangereux à souhait, installant un décor de Dark Fantasy qui ravira les amateurs du genre, des personnages sombres ou gris (au début de l’histoire), des descriptions et une atmosphère qui nous plongent dans un monde dévasté par des groupes de soldats devenus des meutes qui tuent, violent et pillent. David Gemmel sait rendre crédible ce monde où peu d’espoir est permis, dans une ambiance de déliquescence où la mort est omniprésente.

Mais l’histoire elle-même est sans grand intérêt. Aucun enjeu ne ressort, et j’ai fini par être indifférente aux destins des personnages.

J’avais été emballée par la dernière trilogie de l’auteur (Troie), et j’avais apprécié ses deux premiers romans (Légende et Le Roi sur le Seuil).

Mais là, patatras ! Je ne suis jamais entrée dans l’histoire : la faute à une trame où rien n’est mis en valeur, une narration qui survole les actions, et une longue suite d’événements collés les uns aux autres sans qu’aucun ne marque le lecteur. La multitude de personnages secondaires ne sert pas le récit, car peu d’entre eux sont mémorables ; j’ai parfois eu l’impression d’un scénario de jeu de rôle où seule comptait la castagne à chaque étape. La castagne, parlons-en : les scènes de bataille entre les armées et les combats avec les monstres sont expédiés en peu de paragraphes, un comble pour ce type de roman !

Quant au héros, Waylander — en charge d’une quête présentée comme essentielle pour vaincre l’ennemi — il entame son voyage pour trouver la mythique Armure de Bronze uniquement quand il le veut, c’est-à-dire très tard dans l’histoire. Et une fois que les « gentils » se sont emparés de l’objet tant convoité, celui-ci est exploité en deux phrases et son utilité s’arrête là. Euh ?

J’ai lu la seconde moitié en diagonale : même la fin ne m’a pas enthousiasmée. J’espère que les romans suivants relèveront le niveau (et mon intérêt pour poursuivre la saga).

Un roman fantasy de bataillés et de violence .