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Commentaires de livres faits par Raphena

Extraits de livres par Raphena

Commentaires de livres appréciés par Raphena

Extraits de livres appréciés par Raphena

Reyes restait indifférent à son discours, mais son impatience augmentait de manière exponentielle.
- J'ai été mordu, secoué et intégralement mutilé par les chiens de l'enfer en colère, et maintenant vous osez pointer un flingue sur ma fiancée ?
- Un flingue ? couinai-je en percutant.
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Reyes allait me haïr. Mais où pouvait-il aller ? On serait coincés sous le même toit pendant Dieu sait combien de temps, à se détester. Ou, enfin, lui me détesterait. Je ne pourrais jamais. Même s'il mangeait le dernier Oreo, bien que ce serait pousser un peu loin le bouchon.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Vous travaillez dans quoi, exactement ?
- Les affaires, dit-il en retroussant ses manches.
- C'est tout ? Vous nous avez déjà dit cela au dîner.
Il pivote la tête dans ma direction, amusé.
- Vous êtes bien curieuse.
- Je me renseigne. Vous pourriez être un tueur en série ou un mafieux.
- Aucun des deux, se contente-t-il de me répondre avant de s'atteler au découpage des carottes. Et vous ?
- Aucun des deux.
Ses paupières se ferment et il laisse échapper un petit rire.
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- Seigneur, Raphael, je n'arrive pas à croire que tu me rapportes quelque chose qui me donne envie d'aimer Michaela.
- Ne t'inquiète pas, hbeebti, ça va passer.
- J'espère bien.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Le temps que je revienne, Reyes était debout et portait Pépin, torse nu. Il se tourna vers moi, et ma respiration se bloqua dans ma poitrine. Un homme assez puissant pour faire trembler la terre sous nos pieds tenait quelque chose d'aussi fragile que de la porcelaine. C'était charmant, touchant, diablement sexy et exquis.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Cookie et Charley

- C'est la pire idée qu'on ait jamais eue.
- Impossible. Tu te souviens de la fois où on a essayé de dresser un furet pour qu'il vole un dossier de ce type dans une entreprise et que le type est mort ?
- Ah ! oui. OK, la deuxième pire. Qui aurait cru qu'il était allergique aux furets ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Chapitre 1
Ash


Je me réveille en sursaut, et malgré mes yeux grands ouverts, l'image de Zach ensanglanté reste imprimée quelques instants sur mes rétines. J'ai le souffle court et mon coeur tambourine à m'en faire mal. Je mets quelques instants à me souvenir où je suis. Dans un appartement, en plein Bronx, loin de Bloomington, loin de...

Les sirènes assourdissantes d'un camion de pompirer m'extirpent de mes idées noires. La ville qui ne dort jamais porte bien son surnom. Depuis mon arrivée ici, mes cauchemars ont repris ; Zach, sa mort, ma faute... Les insomnies me donnent du répit ; être seul avec mes pensées est une chose plus supportable qu'être face à mon subconscient et les démons qu'il garde enfermés.

Voilà quelques semaines que Sybille, Elias et moi avons emménagé ici. Malgré notre dernière tentative de cohabitation qui avait poussé Sybille à me mettre à la porte, elle n'a pas hésité à venir me chercher pour les accompagner à New York. Elle a su se montrer convaincante et plus rien ne me retenait à Bloomington. Rien ni personne...

"On ne tombe pas amoureuse d'un étranger, et c'est tout ce que tu es pour moi, Ash."

Je me redresse sur le canapé où j'ai élu domicile et ramasse mon téléphone sur la table basse de fortune. Trois heure du matin s'affiche sur un fond d'écran noir qui a remplacé la photo de Sky qui s'y trouvait... Pour la première fois depuis longtemps, je tente d'aller mieux, ais plus j'essaie et plus j'ai la sensation de foirer.

A qui je veux faire croire que supprimer une photo allait m'aider à l'oublier. Ce n'est pas comme si son visage n'était pas gravé en permanence dans ma mémoire. Et avec le sien, celui de Zach... Zach et son visage en sang.

Mes doigts flottent au dessus du logo des emails. Voilà longtemps que je ne lui ai pas écrit. Presque 3 mois. Depuis mon départ de Bloomington. Je crois que toutes ces années, lui parler m'aidait à garder le cap, même s'il y a eu quelques ratés. J'ai besoin de lui... même si c'est pour écrire un fichu mail qui restera sans réponse. Mais je n'ai plus le droit. Pourtant, je reste là, un moment, à fixer ce satané logo, à me dire juste une dernière fois.

Non. Je ne peux pas. Après un effort qui me semble insurmontable, je balance le téléphone sur le canapé et me lève. Je passe devant la porte entrouverte de la chambre, Elias dort avec sa mère paisiblement. Ma venue l'a fortement soulagé, un repère dans cette ville immense qui l'effraie, surtout pendant les absences de sa mère qui a commencé son master. Sait-il seulement ce petit que moi je n'en ai aucun, de repères ?

Je me sers un verre d'eau fraîche dans la cuisine et le vide d'un trait. L'été est étouffant ici. Le macadam renvoie une chaleur impossible, d'autant plus quand la clim est en panne... Je m'asperge le visage d'eau pour tenter de noyer mes sombres pensées. Je m'approche de la fenêtre et l'ouvre en grand pour glaner des brides d'air nocturne. Un flot de bruits en tout genre m'assaille et pollue mon esprit, Dieu merci. J'ai beau dormir en boxer, mon corps est couvert d'une pellicule de sueur que j'essuie de la main. Lorsque ma paume passe sur mon dernier tatouage, je ne peux m'empêcher de l'accrocher du regard. "Ashes falling for the Sky".

Sky... L'an dernier encore, qui aurait-pu croire que j'entretiendrais ce genre de relation avec une fille ? Mais pas n'importe quelle fille... Qui aurait-pu dire que je me retrouverai à New York avec la famille de Zach ? Non. La famille qu'il n'a jamais eue.

Mon poing se serre, je sens mes ongles se plantent dans ma paume. Il me faut tout mon self-control pour ne pas cogner le mur et me soulager par la douleur. Je ne veux pas réveiller Elias. Il ne sait pas la chance qu'il a de pouvoir dormir et rêver. Que ne donnerai-je pas pour être moi ausi bercer d'illusions. Chaque jour ici est un enfer qui me renvoie son absence. Leurs absences. Ce que je lui ai pris. Ce que je ne lui ai pas donné. Zach. Sky...
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- Un verre de vin, s'il vous plaît.
- M'dame, ici c'est le McDonald's.
- OK, un verre de McVin, s'il vous plaît.

DRIVE-IN DU McDONALD'S À 2 HEURE DU MAT
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- Tu n’ira pas à ce tournoi, dit Reyes, qui me suivait comme mon ombre.
- Si.
La chaleur que dégageait sa colère s’éleva autour de moi. C’était un vrai sauna. Je me retournai pour lui faire face.
- Quel est le problème ?
Il continua à avancer jusqu’à ce qu’il ne se trouve plus qu’à quelques centimètres.
- Toi. On dirait que tu cherches les pires situations dans lesquelles te fourrer, les plus dangereuses, et qu’ensuite tu te précipites tête la première sans y réfléchir à deux fois.
- Je réfléchis souvent à deux fois, répondis-je en pivotant pour reprendre la direction de l’immeuble. Des fois, même que j’y pense trois ou quatre fois.
Il m’attrapa le bras avant que j’aie le temps de faire deux pas.
- Ce n’est pas drôle.
Je mis un point d’honneur à baisser les yeux pour regarder sa main, celle qui me tenait, avant de relever le visage vers lui.
- Non, ça ne l’est pas. Il relâcha mon bras.
- Tu ne peux pas sauver toutes les âmes en détresse, Dutch. (Lorsque je me remis en marche, il me bloqua le passage). Tu vas te faire tuer si tu continues, et je serai bloqué ici tout seul, tout ça parce que je suis amoureux d’une bonne âme qui préfère risquer sa vie pour des inconnus plutôt que d’écouter ce que j’ai à dire.
Je changeai de jambe d’appui, relevant la hanche du côté opposé.
- T’es amoureux de moi ?
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Je ne suis pas sûre à 100%, mais je crois que ma tasse de café vient de me dire "tu es mon esclave".

MISE A JOUR DE STATUT
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- Ne vous inquiétez pas, dis-je en tapotant l'air pour le consoler. Cookie est un tireur hors pair. Aucun de vous n'a jamais couru le moindre risque.
S'il y avait un endroit spécial en Enfer destiné aux menteurs, c'est là que j'irais.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Je ne suis pas jalouse. Je n'arrive simplement pas à croire que tu puisses avoir de tels...
- Abdos ?
Mon ventre se retourna. Je pris une profonde inspiration avant de répondre.
- Goûts.
- Mes goûts sont très bons, rétorqua-t-il avant de soulever mon menton à l'aide d'une de ses mains bandées. Tu ne veux pas de moi dans ta vie, alors pourquoi est-ce que ça te ferait quelque chose ?
- Ça ne me fait rien.
- Dans ce cas, pourquoi es-tu ici ?
- Tu me dois de l'argent pour mes services.
- Ouille, et toutes les fois où je t'ai sauvé la vie ?
Je haussai les épaules d'un bref mouvement.
- Envoie-moi ta facture.
Il se pencha pour murmurer à mon oreille.
- Je préfèrerais t'envoyer au septième ciel.
- Je préfèrerais que tu laisses tomber.
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Pourquoi tuer les gens avec gentillesse quand on peut utiliser une hache ?

TEE-SHIRT
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- Qu'est ce que tu fais ?
Je me tournai de l'autre côté et vis Ange. Il me jetait un regard totalement désapprobateur.
- J'essaie de respirer, répondis-je, essayant de respirer.
Mais l'obsucrité rampait dans mon champ de vision.
- Pourquoi ce type est assis sur toi ?
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Quelques fois, cette lumière au bout du tunnel, c'est un train.

TEE-SHIRT
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- Il faut que je te demande quelque chose, et je veux une réponse parfaitement honnête.
- D'accord, dis-je, un peu inquiète.
Je n'étais pas au mieux de ma forme. Je n'avais pas eu de caféine depuis à peu près trois heures. Et mon oncle était vraiment sur la bonne piste.
- Est-ce que tu es un ange ?
Ah non, en fait, il était perdu en rase campagne.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Allô ? fis-je tandis que Donovan se relevait et recommençait à faire les cents pas.
- Putain, c'est quoi ce bordel ?
- Garrett ? Où tu es ?
- Devant un épicerie. Et toi, t'es où, putain ? demanda-t-il visiblement boulversé. Qu'est-ce qui ce passe, bordel ?
- Est-ce que ce type est toujours avec toi ? demandai-je en regardant Donovan par en dessous.
- Putain, non.
-Où est-il ? m'écriai-je, surprise.
Donovan s'immobilisa.
- Il a sauté quand je me suis arrêté à un putain de stop. Qu'est-ce que j'étais censé faire, putain ?
Garrett était vraiment perturbé. Il utilisait rarement le mot "putain" autant de fois d'affilée.
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- Si je dois souffrir, il en ira de même pour toutes les personnes dans un rayon de quinze kilomètre autour de moi.
Elle pinça les lèvres.
- Il ne te viendrait pas à l'idée de te sacrifier pour l'équipe ?
- Je n'ai jamais eu l'esprit d'équipe.
- Bon, de te sacrifier pour le bien de tous, alors ?
- Je ne suis pas très portée sur les sacrifices humain.
- Et que dirais-tu de souffrir en silence ?
Je m'immobilisai, puis me tournais vers elle en plissant les yeux d'un air accusateur.
- Si je dois souffrir, je hurlerai ton nom à pleins poumons le temps que ça durera. Tu pourra m'entendre d'ici jusqu'au New Jersey, crois-moi.
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Charley et Cookie :

- Ici Charley, le lieu de perdition.
- Il faut que tu passe me prendre.
- Essaierais-tu encore de vendre ton corps dans la rue ? On a pas déjà parlé de ça, toutes les deux ?
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Charley et Reyes ( p.122 ) :


Il me dévisagea pendant un long moment.
- Tu sais ce qui m'interpelle ?
Je flairais un piège.
- Quoi donc ?
- Le fait que tu me croies sincèrement capable de blesser des innocents sans raison.
- Ce n'est pas le cas ? dis-je d'un voix radoucie par l'espoir.
- Oh, non, j'en suis plus que capable. Je ne savais pas que toi aussi tu le savais, c'est tout.
D'accord il était amer. Pigé.
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"Presque sûre n'était pas suffisant. Presque sûre, d'après mon expérience, c'était le chemin le plus court vers on s'est fait baiser."
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Mercredi matin, nous eûmes droit au cours de théâtre le plus fou depuis le début de l'année. Marc nous proposa un exercice original : nous étions cinq sur scène et nous devions inventer un dialogue dont la première lettre de chaque réplique déroulerait l'alphabet dans l'ordre. En plus de cette contrainte, il nous fallait garder notre naturel et un débit normal de parole. Garance fut tirée au sort pour démarrer la scène, en improvisation totale, nous n'avions même pas eu une minute pour nous concerter et nous préparer.

- Attention, Anaïa, un piano est en train de te tomber sur la tête ! s'écria-t-elle d'un ton tellement convaincant que je ne pus m'empêcher de lever les yeux vers le plafond.
- Bigre, et un gros en plus ! répondis-je.
- C'est sûr, renchérit Maha.
- Dommage pour toi, déclara Eidan d'un ton nonchalant.
- Et bien sûr, ça tombe sur toi - Laurent.
- Fais un effort, tu pourrais te pousser un peu - Garance.
- Garance, aide-moi ! Mes pieds refusent de bouger - moi.
- Haaan, mais il faut tout faire pour toi ! - Maha.
- Immédiatement, me voilà, prêt à te sauver, comme d'habitude - Eidan en me prenant par la taille pour me faire reculer de quelques pas.
Je le regardai en faisant la moue. Pourquoi "comme d'habitude"? Il se prenait pour Superman, là, ou quoi ?
- J'arrive moi aussi ! - Laurent, qui en profita pour me serre à son tour dans ses bras, mais Eidan m'attira à lui de nouveau, le regard plus noir que jamais.
Laurent recula d'un pas, cédant son territoire. Et moi, je n'avais rien demandé à personne, c'était Garance qui avait eu l'idée du piano !
- Klaxonnez pour alerter les conducteurs qu'un danger les guettes ! - Garance, que j'admirai silencieusement d'avoir réussit à trouver une phrase commençant par la lettre K !
- Le piano s'est écrasé, trop tard - moi.
- Mon Dieu, c'est affreux ! - Maha.
- Non, il a fait un bel accord mineur, dans son dernier souffle, c'était magnifique - Eidan, poétique.
- On va manger un bout ? - Laurent, cassant la poésie du moment.
- Pourquoi pas ? Ça m'a donné faim, tout ça. Un piano qui tombe, c'est affamant - Garance.
- Quelle histoire, quand même. Il n'y a qu'à moi que ça arrive, ce genre de chose...- moi, en repensant, malgré tout, aux oiseaux en haut de le tour.
- Régulièrement, elle se fait attaquer par des éléments bizarres, je confirme - Eidan, vers lequel je me tournais encore, les sourcils froncés.
- Si nous y allions, j'ai la dalle - Laurent, toujours très fin.
- Tout comme moi - Garance.
- Uniquement si on mange une glace - moi.
- Vraiment une glace ? - Maha.
- Whisky ! un bon whisky, c'est ça qu'il te faudrait. Ah non, j'avais oublié, tu ne supporte pas l'alcool, ma chérie - Eidan à moi, qui m'agaçait de plus en plus, et qui n'avais pas le droit de m'appeler sa chérie.
Il se prenait pour qui, là ?
- Xylophone ! Un xylophone tombe du ciel, maintenant ! - Laurent.
- Y a pas à dire, c'est pas de chance ! - Maha.
- Zut ! Et il tombe encore sur Anaïa ! - Garance.
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- Faites vite, dis-je en décrochant.
- OK. Deux agents du FBI sont là, m'annoça Cookie, vite.
Merde.
- Des "Men in black" au bureau ?
- Eh bien oui, mais je dirais que leur costume est plutôt bleu marine.
Merdum. Je n'avais pas de temps à perdre avec eux, quelle que soit leur couleur.
- D'accord, deux questions : est-ce qu'ils ont l'air énervé et est-ce qu'ils sont sexy ?
Cookie me répondit après une longue, longue pause :
- Premièrement, pas vraiment. Et deuxièmement, pas de commentaire pour l'instant. Oh, et troisièmement, tu es sur haut-parleur.
Je lui répondis après une autre longue, longue pause :
- Bon ben, OK. J'arrive de suite.
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Qu'est-ce qui se passe si quelque chose vous fait à moitié mourir de peur deux fois ?

TEE-SHIRT

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Je poussais un gros soupir en entrouvrant mes yeux, juste assez pour regarder les chiffres luisants sur ma table de nuit. Quatre heure trente du mat'. Quel genre de sadique appelle un autre être humain à 4h30 du mat' ?
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Je me sentais de plus en plus oppressée.
J'étais emprisonnée dans ce palais comme je l'avais été Sous la Montagne. J'aurais aussi bien pu me retrouver dans un cachot…
Il m'avait prise au piège.
[…]
Soudain, des ténèbres suffocantes jaillirent de moi dans un rugissement, dévorant tout sur leur passage.
Je m'effondrai à terre et me recroquevillais sur moi même.
Je devais sortir d'ici…
J'entendis de très loin hurler mon nom. C'était la voix d'Alis…
Mais j'étais enfermée dans un cocon de ténèbres, de feu, de glace et de vent qui fit fondre l'anneau passé à mon doigt. L'or en fusion se dispersa dans le vent et l'émeraude s'envola dans son sillage. Je me drapais dans cette force déchaînée comme si cela pouvait empêcher les murs de broyer et m'aider à respirer à nouveau.
Mais je ne pouvais pas sortir. J'étouffais…
Des mains fines et vigoureuses me saisirent sous les épaules. Je n'avais plus la force de me débattre.
[…]
- Je vous en supplie… prenez soin d'elle, dit Alis.
- Estimez-vous heureuse que notre Grand Seigneur ne soit pas venu avec nous, répondit Mor. Vos gardes auront très mal au crâne à leur réveil, mais ils survivront.
Mor m'emporta. Je pouvais de nouveau respirer et j'entrevis la porte du jardin vers laquelle elle se dirigeait. J'allais prendre la parole, mais elle me devança.
- Avez-vous vraiment cru que son mur invisible nous empêcherait de vous rejoindre ? demanda-t-elle. Rhys l'a brisé en un clin d'œil.
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