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Sombre imperium, tome 2 : La guerre de la peste



Description ajoutée par pusul 2018-11-07T10:34:09+01:00

Résumé

Dans le vide et sur les mondes du Grand Ultramar, la bataille pour l'Imperium se poursuit. Désireux de reconstruire son royaume natal et de s'en servir comme base pour reconstruire l'empire stellaire ravagé de l'humanité, le primarque de retour, Roboute Guilliman, continue de sa guerre pour chasser Mortarion et sa Death Guard du domaine des Ultramarines. Mais lorsque Guilliman appelle son frère au combat dans les plaines malades de Parmenio, l’intervention d’une puissance plus grande dans leur lutte fraternelle menace de bouleverser la compréhension de la galaxie par le régent impérial et sa place au sein de celle-ci. Les primarques et les idéologies s'affrontent dans cette seconde partie palpitante de la trilogie de Dark Imperium.

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extrait

Une lumière ténue oscillait dans les ténèbres absolues, projetant un halo blafard qui enflait et refluait sur le marbre bleu poli, importé d’un monde détruit depuis des lustres. Le bourdonnement d’un moteur antigrav perturbait la quiétude du hall abandonné, mais pas suffisamment pour bannir la paix apportée par de longs siècles de silence. La lampe était faible comme la flamme d’une bougie, et largement obscurcie par la lanterne de fer qui l’encadrait. Les angles du servocrâne qui portait la lanterne atténuaient encore davantage le halo, mais même dans cette lumière falote, des paillettes dorées luisaient au cœur de la pierre. Le sol s’anima brièvement sous la caresse lumineuse, tel une nébuleuse scintillante, avant que le servocrâne ne poursuivît son chemin et que la majesté des dalles ne fût à nouveau engloutie par les ténèbres.

Une silhouette humaine isolée marchait à la limite du halo lumineux ; parfois, il était entièrement éclairé, parfois il n’était qu’un agrégat d’ombres et de rehauts diaphanes à la périphérie. Le capuchon de sa robe en tissu rêche était rabattu sur sa tête. Des sandales de cordes tressées pourchassaient la lumière à un rythme constant. La taille réduite du cercle lumineux ne permettait pas de discerner la taille de l’espace autour, mais les échos des pas de l’individu trahissaient l’immensité de la salle qu’il arpentait.

Rien n’aurait pu identifier l’homme pour un éventuel spectateur. La seule chose qui transparaissait était qu’il s’agissait d’un prêtre. Un observateur aurait été bien en peine de reconnaître l’apostolique-militant du Seigneur Commandeur. Il ne s’habillait pas comme ses homologues, parés de brocarts et de bijoux. Il n’avait pas le regard fou des exaltés. Il ne se définissait certainement pas comme tel, en tout cas. Pour lui, et pour toutes les âmes en souffrance à qui il apportait la bénédiction de l’Empereur, il était tout simplement Mathieu.

Mathieu était un homme de foi. Une foi qui, selon lui, faisait défaut aux space marines, qui ignoraient tout de la véritable majesté de la divinité de l’Empereur. Le Mortuis Ad Monumentum n’en possédait pas moins une atmosphère sacrée.

C’était pour cette raison que Mathieu appréciait autant ces lieux.

Hormis le claquement de ses sandales et le vrombissement du crâne, le silence dans le Mortuis Ad Monumentum était si total, le sentiment d’isolement si absolu, que même le bourdonnement distant des gigantesques moteurs warp de l’Honneur de Macragge, nécessaires à la propulsion à travers l’empyrée, ne parvenait pas à en troubler la quiétude. Le reste du vaisseau vibrait en sympathie, parfois violemment, parfois légèrement ; le grondement des systèmes warp était omniprésent. Mais pas là où marchait le prêtre. La quiétude du hall antique ne l’aurait pas toléré. Dans ce lieu, le temps lui-même semblait en suspens, comme s’il retenait son souffle.

Mathieu avait exploré le hall par le passé, lorsqu’il en avait encore le loisir. Ce qui était le plus frappant, c’était les statues alignées à sa périphérie. Il ne s’agissait pas seulement d’une ou deux œuvres isolées, des effigies suffisamment espacées pour qu’on puisse circuler entre elles afin de les admirer ; elles n’étaient pas non plus engoncées dans des alcôves en décoration ou commémoration. Non, c’étaient de véritables foules d’hommes de pierre, qui pouvaient compter jusqu’à quarante spécimens, des soldats de l’Adeptus Astartes revêtus d’armures antiques. Peut-être avaient-elles été agencées avec minutie, autrefois, mais ce n’était plus le cas. Plus on s’enfonçait dans le hall, plus leur disposition était chaotique. La pièce avait été assiégée à une époque révolue, les statues détruites. Des amas de bras et de jambes avaient été négligemment poussés de côté ; des restaurations de fortune trahissaient la présence d’anciennes blessures.

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