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Chapitre 13 Je me réveillai au soleil et au grand air, entourée uniquement du ciel limpide et des sommets neigeux. Rhysand se prélassait dans un fauteuil près du canapé sur lequel j’étais allongée. Il contemplait les montagnes avec une expression étrangement solennelle. Quand je déglutis, il tourna vivement la tête vers moi. Je ne lus aucune bonté dans son regard, qui n’exprimait qu’une fureur glaciale et sans fin. Mais quand il cilla, elle céda la place à ce qui était peut-être du soulagement et de la lassitude. Et cette pâle lumière qui réchauffait les dalles en pierre de lune… l’aube pointait. Je préférais ignorer combien de temps j’étais restée inconsciente. – Que s’est-il passé ? Ma voix était rauque comme si j’avais longtemps hurlé. – Vous avez effectivement hurlé, répondit Rhysand. Pour l’instant, je me moquais bien que mon bouclier mental soit levé, abaissé ou réduit en miettes. – Et vous avez terrorisé chaque serviteur et chaque sentinelle de Tamlin quand vous vous êtes drapée dans les ténèbres, poursuivit-il. – Ai-je fait du mal à… ? – Non. Ce que vous avez fait n’a eu d’incidence que sur vous. – Vous n’étiez pas… – Selon la loi, les choses auraient été bien plus compliquées si c’était moi qui m’étais introduit dans ce palais pour vous enlever, expliqua Rhysand en étirant ses longues jambes. C’est Mor qui a dû entrer, plonger les sentinelles dans l’inconscience et vous transporter au-delà de la frontière dans une autre cour afin que je puisse vous ramener ici. Sinon, Tamlin aurait été en droit d’envoyer ses troupes sur mon territoire pour vous reprendre. Et comme je n’ai aucun intérêt à ce qu’une guerre éclate à Prythian, nous avons dû agir selon les règles. – Mais quand je rentrerai…, commençai-je. – Comme votre présence ici n’a aucun rapport avec notre marché, rien ne vous oblige à retourner là-bas, sauf si vous le désirez. Je ressentis un calme surprenant, comme si le vide s’était fait en moi. – Il m’a enfermée dans ce palais, dis-je. L’ombre d’ailes puissantes se déploya derrière le fauteuil de Rhysand, mais quand il reprit la parole, son visage était calme. – Je sais. J’ai perçu votre détresse, même si votre bouclier était en place… pour une fois. – Je n’ai plus d’autre refuge qu’ici, déclarai-je en le regardant dans les yeux. C’était à la fois une question et une prière. Il agita la main et ses ailes s’évanouirent. – Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voudrez, répondit-il. Pour toujours si vous en avez envie. – Je… je devrai rentrer tôt ou tard. – Il vous suffira de le dire. Et il était sincère, même si je devinais à la fureur qui dansait dans ses yeux que cette idée lui répugnait. Il me ramènerait à la Cour du Printemps dès que je le lui demanderais. Il me ramènerait à ce silence, ces sentinelles et une existence vouée aux mondanités. – Je vous ai fait une proposition à votre arrivée ici, reprit Rhysand. Si vous m’aidez, vous aurez le gîte et le couvert, des vêtements… Tout. Je me souvins d’avoir été à peine plus qu’une mendiante autrefois, et à l’idée de le redevenir… Je regardai les montagnes comme si, au-delà, je pouvais voir la Cour du Printemps qui s’étendait au sud. Tamlin serait furieux. Il réduirait son palais en poussière… Mais il m’avait enfermée dedans. Soit il ne comprenait rien à ce que j’étais, soit ce qui était arrivé Sous la Montagne l’avait brisé, mais… il m’avait emprisonnée. – Je ne retournerai pas là-bas, décrétai-je. Pas avant d’y voir plus clair. Je ne voulais surtout rien précipiter. Peut-être que Tamlin se rétablirait, guérirait de son angoisse de me perdre. Peut-être que je me remettrais un jour de ce que j’avais vécu Sous la Montagne… Mais j’étais certaine que si je restais enfermée dans le palais de la Cour du Printemps, cela ne ferait qu’achever ce qu’Amarantha avait commencé et me détruirait pour de bon. Rhysand fit surgir de nulle part une timbale de thé chaud et me la tendit. – Buvez, me dit-il. Je la saisis et laissai sa chaleur imprégner mes doigts rigides. Il me regarda boire une gorgée, puis tourna de nouveau la tête vers les montagnes. J’avalai une deuxième gorgée et sentis un goût de menthe, de réglisse et d’une autre herbe. Peut-être ne rentrerais-je jamais à la Cour du Printemps. Peut-être n’étais-je jamais revenue de Sous la Montagne. Après avoir bu la moitié de mon thé, je cherchai quelque chose à dire pour rompre le silence qui m’oppressait. – Ces ténèbres que j’ai fait surgir… est-ce le pouvoir que vous m’avez donné pour me sauver ? demandai-je. – On peut raisonnablement le supposer. – Ai-je également des ailes ? poursuivis-je après avoir vidé la timbale. – Si vous avez hérité du pouvoir de métamorphose de Tamlin, peut-être pourrez-vous en faire surgir. Je frissonnai à cette idée et au souvenir des griffes qui avaient jailli de mes doigts en présence de Lucien. – Et les autres Grands Seigneurs ? La glace vient de la Cour de l’Hiver. Mais ce mur invisible que j’ai fait surgir, de qui me vient-il ? Il semblait fait de vent solide… Quels sont les pouvoirs que les autres Grands Seigneurs m’ont transmis ? Et le tamisage ? Est-il commun à tous ? – Le mur de vent vient probablement de la Cour du Jour, répondit Rhysand. Le tamisage ne dépend d’aucune cour en particulier, mais seulement de votre propre pouvoir… c’est avant tout une question d’entraînement. Quant aux autres dons que vous avez hérités… à vous de les découvrir, je suppose. – J’aurais dû me douter que votre bonne volonté serait de courte durée, lançai-je. Il ricana puis se leva et s’étira comme s’il avait passé la nuit assis dans ce fauteuil. – Reposez-vous un jour ou deux, Feyre. Et réfléchissez à ce que vous voudrez faire. J’ai des affaires à régler dans une autre région. Je serai de retour vers la fin de la semaine. Malgré tout le temps que j’avais passé à dormir, je ressentais une lassitude profonde dans mon corps comme dans mon cœur. Comme je ne répondais pas, Rhysand s’éloigna entre les piliers de pierre de lune. Je compris soudain que je passerais les prochains jours avec l’horreur de mes propres pensées pour seule compagnie. Avant même de réfléchir, je laissai échapper : – Emmenez-moi. Rhysand s’arrêta entre deux rideaux de soie violets, puis se retourna lentement. – Vous feriez mieux de vous reposer, observa-t-il. – Je me suis assez reposée. Je posai ma timbale sur la table et me levai. La tête me tournait un peu. Quand avais-je mangé pour la dernière fois ? – Où que vous alliez, quoi que vous fassiez, emmenez-moi. Je me tiendrai tranquille. Je vous en prie…, implorai-je. Je détestai aussitôt cette dernière phrase, qui n’avait même pas pu fléchir Tamlin. Rhysand demeura un instant silencieux, puis il s’approcha de moi de ses amples foulées qui semblaient dévorer l’espace. Son visage était dur comme la pierre. – Si vous m’accompagnez, vous ne pourrez plus revenir en arrière : il vous sera interdit de raconter ce que vous avez vu à toute personne étrangère à ma cour, déclara-t-il. Car si jamais vous le faites, des gens… des gens de ma cour mourront. Si vous retournez à la Cour du Printemps, vous ne pourrez parler à quiconque de ce que vous aurez vu ni des personnes que vous aurez rencontrées. Si vous ne voulez pas garder le secret vis-à-vis de… de vos amis, restez ici. Rester seule ici ou prisonnière à la Cour du Printemps… – Emmenez-moi, répétai-je. Je ne parlerai à personne de ce que je verrai. Même pas à… Je m’interrompis, car prononcer son nom était au-dessus de mes forces. Rhysand m’observa un instant, puis m’adressa un demi-sourire. – Vous avez dix minutes pour vous rafraîchir avant notre départ, annonça-t-il, ce qui était sans doute une manière polie de me laisser entendre que j’avais l’allure d’un cadavre. – Où allons-nous ? Le sourire de Rhysand s’élargit. – À Velaris, la cité des Étoiles, répondit-il.     Dès que j’entrai dans ma chambre, la sensation de vide que j’avais déjà éprouvée resurgit, mettant un terme aux questions que j’aurais pu me poser sur ce voyage. Amarantha avait tout détruit. S’il existait encore une ville à Prythian, c’était sans aucun doute un champ de ruines. Je me plongeai dans mon bain et me récurai en vitesse, puis passai les habits posés sur mon lit. Je m’efforçais de ne plus penser à ce que Tamlin avait voulu faire, à ce qu’il avait fait – et à ce que j’avais moi-même accompli. Quand je redescendis dans le grand atrium, Rhysand, adossé à l’un des piliers, se nettoyait les ongles. – J’ai attendu un quart d’heure, déclara-t-il simplement avant de me tendre la main. Le vent et la nuit filèrent devant nous tandis qu’il nous emportait à travers l’univers… Ce fut la lumière du soleil et non celle des étoiles qui nous accueillit. Je cillai sous son éclat aveuglant, et découvris que je me trouvais dans l’entrée d’une demeure. Un somptueux tapis rouge recouvrait la marche que je descendis, m’écartant de Rhysand. Je contemplai des lambris aux teintes chaudes, des œuvres d’art et un grand escalier à la rampe en chêne devant moi… J’entrevis sur ma gauche un salon à la cheminée en marbre noir, au mobilier confortable, élégant mais usé, et aux murs couverts de rayons de livres. Sur ma droite, il y avait une salle à manger avec une longue table en cerisier à laquelle dix personnes pouvaient s’asseoir, mais qui paraissait petite comparée à celle du palais de Tamlin. Le long de l’étroit couloir au-devant de nous, je remarquai d’autres portes dont l’une devait ouvrir sur une cuisine. Nous étions dans un hôtel particulier. J’en avais visité un enfant, quand mon père m’avait emmenée lors de l’un de ses voyages d’affaires dans la plus grande ville de notre région. Cet hôtel appartenait à l’un de ses clients, un homme fabuleusement riche. C’était une demeure splendide, mais conventionnelle et étouffante. Je me souvenais encore de son odeur de café et d’antimite. Mais celle-là… il était visible qu’on y avait longtemps vécu et qu’on l’aimait. Et elle était dans une grande ville.

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– Quelle cruelle et splendide créature tu es, répondit-il avec une lueur d’amusement dans les yeux.

Je pouffai à l’idée qu’il puisse me trouver splendide.

– Oui, tu l’es, insista-t-il. Tu es la plus belle créature que j’aie jamais rencontrée. C’est ce que j’ai pensé la première fois que je t’ai vue, à Calanmai.

J’avais beau me répéter qu’il était stupide d’attacher la moindre importance à la beauté, mes yeux me brûlèrent quand j’entendis ces paroles.

– Et c’est parfait, poursuivit-il, puisque toi-même, tu as pensé ce soir-là que j’étais le plus beau mâle que tu aies jamais vu, ce qui nous met à égalité.

Je le foudroyai du regard et il éclata de rire, me saisit par la taille et m’attira à lui. Je m’assis à califourchon sur lui.

– Nous partons demain rejoindre ta famille, annonça-t-il en reprenant son sérieux. Les reines nous ont envoyé un message pour nous prévenir de leur arrivée dans trois jours.

– Et c’est maintenant que tu me le dis ?

– J’ai été… distrait entre-temps.

L’éclat de ses yeux et sa joie sereine me coupèrent le souffle. Je compris à cet instant que nous aurions un avenir ensemble, que j’aurais une vie à moi.

Mais son sourire se mua en une expression empreinte de révérence et quand je tendis les mains pour prendre son visage entre elles, je vis que ma peau était lumineuse.

Elle brillait faiblement, comme éclairée de l’intérieur, en dégageant un halo. C’était une lumière à la fois chaude et blanche, comme celle du soleil ou d’une étoile. Le regard émerveillé de Rhysand rencontra le mien.

– Eh bien, je peux au moins me vanter que grâce à moi, mon âme sœur resplendit de bonheur, déclara-t-il en caressant mon bras.

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"To the stars who listen - and the dreams that are anwered."

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Rhysand parcourut les pages que j’avais griffonnées. Je sentis de nouveau le raclement de griffes sur mon esprit, mais elles ne faisaient que glisser sur un mur noir, scintillant et infranchissable.

Je projetais le reste de ma volonté dans ce mur que les griffes pressaient, à la recherche de points faibles ...

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“That I will bow before no one and nothing but my crown.”

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Feyre is whoever she chooses to be.

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- Come on, Feyre. We don't bite. Unless you ask us to.

- The last I heard Cassian, ni one has ever taken you up on that offer.

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" Someone who let her younger sister risk her life every day in the woods while she did nothing. Someone who let a fourteen-year-old child go out into that forest, so close to the wall." My face began heating, and I opened my mouth. To say what, I didn't know. " Your sister died--died to save my people. She is willing to do so again to protect you from the war. So don't expect me to sit here with my mouth shut while you sneer at her for a choice she did not get to make--and insult my people in the process. "

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"My friend through many dangers. My lover who had healed my broken and weary soul. My mate who had waited for me against all hope, despite all odds."

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“I am broken, and healing, but every piece of my heart belong to you.”

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