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Amren, qui se prélassait dans une chaise longue en se nettoyant les ongles, ricana.
– Elle a entendu : ça fait dix fois que tu le lui répètes, Cassian, lança-t-elle.
– Continue comme ça, Amren, et je te traîne sur le terrain pour voir si tu t’es assez entraînée ces derniers temps.
Amren continua à curer ses ongles et je remarquai qu’elle se servait d’un os minuscule.
– Si tu me touches, Cassian, je couperai la meilleure partie de toi-même… si petite soit-elle, répliqua-t-elle, et il gloussa.
Afficher en entierJe me sentais de plus en plus oppressée.
J'étais emprisonnée dans ce palais comme je l'avais été Sous la Montagne. J'aurais aussi bien pu me retrouver dans un cachot…
Il m'avait prise au piège.
[…]
Soudain, des ténèbres suffocantes jaillirent de moi dans un rugissement, dévorant tout sur leur passage.
Je m'effondrai à terre et me recroquevillais sur moi même.
Je devais sortir d'ici…
J'entendis de très loin hurler mon nom. C'était la voix d'Alis…
Mais j'étais enfermée dans un cocon de ténèbres, de feu, de glace et de vent qui fit fondre l'anneau passé à mon doigt. L'or en fusion se dispersa dans le vent et l'émeraude s'envola dans son sillage. Je me drapais dans cette force déchaînée comme si cela pouvait empêcher les murs de broyer et m'aider à respirer à nouveau.
Mais je ne pouvais pas sortir. J'étouffais…
Des mains fines et vigoureuses me saisirent sous les épaules. Je n'avais plus la force de me débattre.
[…]
- Je vous en supplie… prenez soin d'elle, dit Alis.
- Estimez-vous heureuse que notre Grand Seigneur ne soit pas venu avec nous, répondit Mor. Vos gardes auront très mal au crâne à leur réveil, mais ils survivront.
Mor m'emporta. Je pouvais de nouveau respirer et j'entrevis la porte du jardin vers laquelle elle se dirigeait. J'allais prendre la parole, mais elle me devança.
- Avez-vous vraiment cru que son mur invisible nous empêcherait de vous rejoindre ? demanda-t-elle. Rhys l'a brisé en un clin d'œil.
Afficher en entier- [... ] Quant à ces deux individus postés dans l'antichambre, ajouta-t-il, les yeux pétillants, peut être vaut-il mieux que vous ne fassiez pas leur connaissance s'ils continuent à frapper à cette porte comme deux gamins mal élevés.
Un autre coup de poing retentit contre la porte.
- Tu sais qu'on peut t'entendre, fumier ! lança celui qui avait frappé.
Afficher en entierMa vision se teinta de rouge. Un instant plus tard, je tenais l'une de mes pantoufles à la main. Je la lançai vers lui de toutes mes forces d'immortelle.
Elle fendit l'air comme une étoile filante, si vite que même un Grand Seigneur ne pouvait la repérer à temps... et le frappa à l'arrière de la tête.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)
« Je voulus inspirer pour répondre : Non… non ! Mais je n’eus pas à le faire.
Un coup de tonnerre retentit derrière moi comme le heurt de deux gigantesques rochers lancés l’un contre l’autre.
Des cris fusèrent dans l’assistance, des invités s’égaillèrent et certains s’évanouirent dans l’air tandis qu’une nuée noire jaillissait.
Je pivotai sur moi-même et, à travers des lambeaux de nuit flottant comme de la fumée dans le vent, je vis Rhysand lisser les revers de sa veste noire.
– Bonsoir, Feyre chérie. »
Afficher en entierL'amour peut se muer en poison.
Afficher en entier- Dans combien d'autres esprits vous êtes-vous glissée par accident ?
- Dans celui de Lucien.
- Celui de Lucien ? s'esclaffa-t-il. Quelle horreur !
Afficher en entierQuand Rhys est revenu de Sous la Montagne, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Il prétendait le contraire, mais vraiment, ce n’était qu’un fantôme. Tu l’as ramené à la vie.
Afficher en entier- Bien sur que je danserai avec toi, dit-il. Toute la nuit si tu veux.
- Même si je te marche sur les pieds?
- Même si tu me marches sur les pieds.
Afficher en entierUne peinture surgit dans mon esprit. Il paraîtrait terrifiant au premier regard, telle une incarnation de la vengeance et de la fureur. Mais vu de plus près, le tableau révélerait la beauté de son visage et de ses ailes déployées non pour blesser, mais pour me secourir et me protéger.
Je voyais déjà ce tableau, je sentais sa présence et son pouvoir. Je voulais le peindre.
J’avais envie de peindre.
Je m’approchai de lui et le regardai droit dans les yeux.
– J’aimerais te peindre.
Il me prit dans ses bras et me souleva avec douceur.
– Un nu serait parfait, murmura-t-il à mon oreille.
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