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[...] Je savais que tu étais capable de te défendre, mais... J'avais décidé que si tu le suivais, je m'en accommoderais car c'était ton droit.
- Et s'il m'avait enlevée ?
- J'aurais mis l'univers sans dessus dessous pour te ramener
Afficher en entierQuand on reste assez longtemps prisonnier des ténèbres, on découvre un jour qu'elles vous sont devenues familières
Afficher en entierJ'étais la propriété du Grand Seigneur...
Afficher en entierChanson chantée par la Tisserande.
Un beau jour, deux sœurs s'en allèrent
Voir les grands navires de leur père.
Une fois au bord de la ravine,
L'aînée poussa la benjamine.
(...)
Elle dériva et bien plus loin,
Son corps heurta l'aube du moulin.
(...)
Avec ses os, l'meunier fabriqua
Une viole pour jouer des airs joyeux,
Avec ses doigts si délicats,
Les chevilles de l'instrument hideux.
(...)
Que fit-il de l'arête du nez ?
Il sculpta un beau chevalet.
Que fit-il de ses veines si bleues ?
Des cordes où poser son archet.
(...)
Que fit-il de ses deux yeux d'or ?
Il en orna sa viole à l'aurore.
Et de sa langue bien pendue
La nouvelle s'est répandue.
(...)
Et la première corde a chanté
Je vois au loin le roi mon père.
(...)
Et la deuxième corde a chanté
Je vois au loin la reine ma mère.
(...)
Et les trois cordes ont entonné
Je vois ma sœur qui m'a noyée.
Afficher en entierJe tendis la main, mais l'un des tentacules de son pouvoir repoussa encore l'assiette.
-Dites-moi ce qu'il faut faire. Dites-moi ce que je dois faire pour vous aider.
Tandis qu'il prononçait ces paroles, je vis des serres évanescentes par-dessus ses doigts et de grandes ailes ténébreuses se déployer dans son dos.
-Les mois ont passé, mais vous n'êtes plus que l'ombre de vous-même, poursuivit-il. Personne là-bas ne vous demande ce qui ne va pas ? Votre Grand Seigneur s'en moque-t-il ?
Tamlin ne s'en moquait pas, au contraire. Peut-être même qu'il s'inquiétait trop.
-Il me laisse en paix. Il me laisse le temps de me rétablir, répondis-je d'une voix mordante que je ne reconnus pas.
Afficher en entierLa question n'est pas de savoir s'il vous aime, mais à quel degré. Et il vous aime trop. L'amour peut se muer en poison.
Afficher en entierRhysand revint à la fin de la semaine. J'avais pris l'habitude de passer mes journées dans l'un des petits salons donnant sur les montagnes environnantes. J'avais presque fini l'un des livres, lovée dans un confortable fauteuil, en prenant tout mon temps pour apprendre de nouveau mots. Cette occupation m'avait apporté la compagnie paisible de personnages imaginaires grâce auxquels je me sentais moins seule.
Afficher en entierA cette perspective, la part la plus lâche et la plus misérable de moi-même se mit à trembler.
Afficher en entierComme un écho à ces pensées, un onde de pouvoir frémit le long de mes os tel un chat se frottant à des jambes pour réclamer de l'attention.
Afficher en entierAnd the light in those eyes, the quiet joy … They knocked the breath from me. A future—we would have a future together. I would have a future. A life.
His smile faded into something awed, something … reverent, and I reached out to cup his face in my hands—
To find my skin glowing.
Faintly, as if some inner light shone beneath my skin, leaking out into the world. Warm and white light, like the sun—like a star. Those wonder-filled eyes met mine, and Rhys ran a finger down my arm. “Well, at least now I can gloat that I literally make my mate glow with happiness.”
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