Un cri
Auteur
- Noëlle Loriot (Écrivain)
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Classement en biblio - 7 lecteurs
Commentaires récents
Tres bon roman , je decouvrai cet auteur , j espere lire d autre oeuvre de cet personne , quel plaisir de découvrir ce que mes parents lisait a mon age . Je le recommande vivement
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Ce livre dont j'avais gardé un excellent souvenir, lors d'une première lecture fort lointaine, ne m'a pas passionnée cette fois-ci.
Les personnages sont peu convaincants comme l'histoire malgré un thème prometteur : Un médecin devient un malade. Sa vision de la maladie est bousculée et ses idées pré-conçues changent.
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Ce livre sans résumé sur la couverture (ah ces vieux livres cartonnés poussiéreux) m'a été prêté par un ami...parce que j'aime lire (!!) C'est à dire que lui...ne lit pas...mais sous prétexte que moi oui et qu'il a trouvé ce roman dans un carton chez lui...il me l'a gentiment «refourgué » (je doute qu'il veuille le récupérer) Autant dire que j'étais dubitative...et que si l'auteur ne s'appelait pas Noëlle... « Un Cri » serait toujours sur ma PAL!^^
Verdict : pas de résumé=surprise surprise ! De quoi ça parle ? D'une femme docteur (très cynique et réaliste) qui découvre qu'elle a un cancer...et le nie de toutes ses forces...car elle ne veut pas basculer du côté des « patients » et rester du côté du « corps médical ». C'est aussi sa vie pas toute rose mais à laquelle elle tient qui est remise en cause ; Je n'arrive pas à rendre hommage à cette histoire...et pourtant j'ai vraiment apprécié ma lecture (même si a la moitié...je l'ai laissé en plan...et lu 4 autres livres avant de le reprendre!^^...) Ce n'est pas drôle, ce n'est pas sordide, ni larmoyant...c'est une forme cru de la réaction que l'on a fasse à la maladie(la sienne est trop avancée...même une opération ne pourrait la guérir)...elle ne veut pas la vérité mais qu'on lui disse que tout va s'arranger...mais on lui refuse l'espoir et le mensonge salvateur sous prétexte qu'étant médecin (elle côtoie des cancéreux) elle sait lire une radio et que la sienne ne laisse aucune place au doute. On a donc un aperçu de sa vie quotidienne personnelle et professionnelle, avec ses enfants en pleine crise adolescente, son mari qu'elle n'aime plus, sa mère qui lui pèse, son travail qui la fatigue...et ce cancer malvenu qui la bouleverse. Et ce Cri...quel est-il ? Très simple : « Je ne veux pas mourir »
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Histoire d'une maladie horrible. Ce n'est pas un coup de coeur car je n'affectionne pas du tout le milieu hospitalier etc mais les émotions sont présentes.
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Activité récente
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Editeurs
Résumé
Gaillant, comme l'appellent la plupart de ses collègues – prénom Françoise -, est un médecin de quarante-quatre ans, professeur agrégé. Elle dirige, dans un hôpital de la région parisienne, une annexe d'un service. Gaillant traverse une crise grave. Fatigue excessive, comme peuvent la ressentir toutes les femmes qui ont à la fois de lourdes responsabilités professionnelles et une vie familiale perturbée ? C'est ce que croit Gaillant qui n'a plus avec son mari que des rapports hostiles. Quant à ses deux enfants - dix-huit et quinze ans - qui ont plus que jamais besoin de son aide affective, ils ne peuvent pas compter sur elle. Ce n'est pourtant pas son amant de passage qui va se vanter de l'accaparer. Gaillant ne lui accorde que de brefs instants qui représentent à peine une pause dans sa vie harcelante. Son travail à l'hôpital, ses rapports avec ses collaborateurs et avec ses confrères, ses confrontations avec sa famille, elle assume tout cela de plus en plus mal. Et voici que brutalement, à l'occasion d'une radiographie de contrôle de ses poumons, un diagnostic est lancé par un de ses collègues : cancer. Premier réflexe de Gaillant : un refus total. Quand elle était du côté des soignants, elle a toujours caché la vérité à ses malades incurables. Elle savait, elle sait qu'il est impossible, sans souffrir horriblement et basculer dans une névrose grave, d'assumer cette vérité-là. Mais Gaillant n'est pas une malade ordinaire : médecin et professeur agrégé, elle est censée pouvoir affronter une vérité déchirante. Ses collègues ne la ménagent donc pas. Et c'est l'horreur, la fuite, la lutte forcenée pour tenter de s'accrocher à un espoir, à n'importe quel mensonge qui serait convaincant. Jusqu'à la veille de son opération, qui sera décisive pour son avenir, Gaillant va à la fois se fuir et fuir ses collègues qui prétendent exiger d'elle une lucidité intellectuelle inhumaine. Sa peur viscérale de la mort et de la souffrance physique, son refus de la vérité, sa faiblesse mais aussi sa rage de survivre et de combattre toute résignation laissent le lecteur désemparé de se sentir si proche de cette femme poussée au bout d'elle-même. Le style extrêmement vivant et l'écriture vigoureuse font de ce récit à la fois un très beau roman et un document humain passionnant et inoubliable.
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