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Africville



Description ajoutée par mcd30 2020-06-05T09:42:55+02:00

Résumé

Années 1930. Kath Ella refuse de suivre son destin tout tracé de fille de couleur et quitte Africville, un quartier fondé par d’anciens esclaves en Nouvelle-Écosse, au Canada. Après une histoire d’amour marquée par le deuil, elle donnera naissance à un fils, Omar, qui sera rebaptisé Étienne.

Années 1960. Étienne, dont la pâleur lui permet de passer pour un Blanc, vit en Alabama. Il est déchiré entre ses racines noires et la peur de perdre la vie qu’il est en train de construire.

Années 1980. À la mort de son père, Warner se lance dans une quête de ses origines, qui le mènera dans ce qui reste d’Africville mais aussi dans une prison d’État au fin fond du Mississippi.

Trois destins, trois personnages aux prises avec la réalité sociale de leur époque et les aléas de la vie. Pas de pathos ni de velléité moralisatrice. Les héros de ce roman sont des êtres vrais, de chair et de sang. En toile de fond, Africville, à la fois aimant et repoussoir, dont l’empreinte se transmet de génération en génération.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mcd30 2020-07-06T11:28:16+02:00

Warner produit alors la demande de grâce.

_ Si tu es libre, tu pourras choisir le lieu de ta sépulture et de celle de ton fils. Si tu me laisses m'en occuper, je risque de ne pas respecter tes volontés.

_ Il me reste peu de temps à vivre. Et il y a peut-être de la dignité à mourir pour une cause en laquelle j'ai cru un jour.

_ Un jour. Tu l'as dit toi-même.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par christophebrugalle 2023-01-22T18:32:53+01:00
Or

Livre simple, mais bien écrit qui nous montre la souffrance d'une population qui se sent perdue, sans pouvoir se situer dans ce vaste monde qui est un mélange de racines perpétuel. Je conseille ce récit où certains se reconnaîtrons.

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Commentaire ajouté par Waterlyly 2020-09-22T20:08:59+02:00
Lu aussi

Nouvelle-Ecosse, 1918. Deux bébés vont survivre à des fièvres très fortes. Le lecteur va retrouver ces deux protagonistes quelques années plus tard. Kath Ella et Kiendra sont devenues deux jeunes filles. C’est le point de départ d’une grande saga qui s’étalera presque sur un siècle.

C’est une belle découverte littéraire pour ma part, mais j’avoue qu’il m’a manqué certains éléments pour être en mesure d’apprécier totalement ce roman. J’y ai dénoté peu d’émotions et surtout, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, puisque l’auteur passera de l’un à l’autre sans cesse.

Pourtant, j’avoue que j’ai été conquise par le postulat de départ. L’auteur mettra en exergue l’importance de l’acceptation de soi. Ainsi, Étienne, le fils de Kath, n’acceptera pas son identité raciale, et décidera de s’éloigner complètement de sa famille maternelle. Cela m’a vraiment bouleversée, mais j’ai trouvé que l’auteur ne nous permettait pas forcément de rentrer dans les pensées du jeune homme pour appréhender au mieux la manière avec laquelle il gérait cela.

L’auteur a condensé presque un siècle d’histoire familiale en peu de pages, et cela ne permet pas forcément un attachement aux personnages, puisque le changement est constant. J’avoue avoir nettement préféré la première partie avec Kath, que les autres parties.

La plume de l’auteur est fluide et le roman est très aisé à suivre, malgré le changement constant d’époque. Jeffrey a su effectuer un mélange savant entre grande Histoire et petite histoire et j’ai trouvé certains passages très intéressants. Les chapitres sont de taille moyenne, et l’auteur veille toujours à bien indiquer l’espace spatio-temporel afin de ne pas perdre son lecteur.

Un roman historique intéressant, mais où j’aurais aimé avoir plus d’émotions. Malgré tout, cette saga est très intéressante à suivre et les thématiques abordées également. À découvrir.

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Commentaire ajouté par Julie-176 2020-09-06T19:24:02+02:00
Lu aussi

Avis des 100 pages

Triptyque sur trois générations, j’y ai découvert une saga familiale à la fois sensible mais aussi très forte. Souvent, la communauté noire est abordée dans leur histoire au coeur des Etats-Unis. Pour une fois, ce sont les destins des membres d’une famille installée au Canada, à Halifax.

Pour cette première partie, le récit est centré sur Kath Ella, une jeune fille qu’on rencontre en 1936. Forte de caractère, elle souhaite poursuivre ses études afin de devenir un jour professeure. Je me suis rapidement attachée à cette jeune femme qui doit souvent se « battre » à l’heure où les femmes sont généralement confinées au domicile comme femme au foyer.

J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture de l’auteur qui ne manque pas d’effectuer des sauts dans le temps afin de présenter les ancêtres de Kath Ella mais aussi d’autres membres de la communauté. Ce livre se lit facilement, malgré un contenu poignant. Jeffrey Colvin offre un très beau livre selon moi.

Ma chronique finale

« Africville » est une saga familiale qui se déroule sur près de 60 ans, où Jeffrey Colvin, l’auteur plonge ses lecteurs dans cette succession de trois générations, partageant les joies mais aussi les nombreuses peines connues par cette famille. A chacune des époques, il est difficile ne pas éprouver des sentiments envers ces personnage, si réels de par leurs failles.

Rien que le titre de ce livre est intriguant et je me suis longtemps demandé à quoi il faisait référence. Je ne vous en livrerai pas ses secrets mais c’est tout un pan de l’Histoire canadienne et plus particulièrement de la ville d’Halifax en Nouvelle Ecosse qui m’a été contée. J’ai beaucoup apprécié d’apprendre ainsi plein de choses sur une ville que je ne connaissais finalement que de nom.

Ce livre m’a donné envie de m’y intéresser, d’effectuer des recherches. En effet, je souhaitais savoir quelle était la part de réalité de cette fiction et vu le résultat final, les 20 ans de recherches effectuées par l’auteur représentent un travail titanesque mais ô combien louable. Les thèmes de notre place dans le monde, dans notre ethnie mais aussi de la justice sociale et pénale envers les minorités sont délicatement et adroitement traités.

Personnage central de ce roman : la communauté noire. Jeffrey Colvin pose la question du métissage et des nombreuses difficultés rencontrées par des populations immigrées, aussi bien au Canada qu’aux Etats-Unis. Sujet très sensible et tellement actuel, il le développe de manière sensible mais sans jamais tomber dans le pathos. Ainsi, le courage de ces familles d’anciens esclaves, venant de Haïti, La Trinité ou de Jamaïque pour trouver du travail et offrir une vie décente à leurs proches n’est pas oublié.

Si je devais finalement trouver un petit bémol à cette lecture qui sera l’un de mes coups de coeur de la rentrée littéraire 2020, serait la multiplication des personnages, dont certains secondaires mais qui – plus tard – reviennent au détour d’un paragraphe. Un arbre généalogique aurait peut-être été un plus, mais rien n’empêche le lecteur de s’en confectionner, lui-même un, sous forme de pense-bête.

Lu dans le cadre des Explorateurs de la Rentrée littéraire 2020 du site lecteurs.com

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Commentaire ajouté par Marie-Helene-7 2020-08-28T16:36:02+02:00
Diamant

J'ai découvert un auteur d'une grande finesse et sensibilité, à l'écriture directe, simple, mais puissante dans ses sous-entendus, critiques d'une société, d'une époque où il ne faisait pas bon avoir la peau noire.

Ce roman, écrit tel une saga familiale, nous emmène sur le chemin tortueux de l'acceptation de ses racines, de son passé, de sa famille dans le contexte nord américain de la ségrégation, du racisme dans l'Amérique des années 30 à 80.

J'ai dévoré ce livre, qui reste d'une touchante et terrible actualité.

Un texte qui remue les tripes, qui bouscule, émeut et donne à réfléchir sur un thème qui hélas n'est pas seulement une réminiscence du passé.

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Commentaire ajouté par mcd30 2020-07-04T14:39:29+02:00
Diamant

Coup de cœur de l'été.

Simplicité du style. La chronique d'Africville de ses habitants et de leurs descendants est une histoire toute en demi-teinte comme je les aime. Jeffrey Colvin nous livre une histoire très documentée et ne vous fiez pas à cette simplicité , il a mis vingt ans à écrire ce petit bijou et pour ceux qui les connaissent est comparé à Colson Whitehead et Ayana Mathis.

Cette histoire débute en 1918, au canada dans le futur Africville par par des haïtiens, des jamaïcains et des noirs du sud des États-Unis où deux petites filles vont survivre à une épidémie. Nous suivrons la vie de la famille de l'une d'elle.

C'est avant tout un livre qui pose le problème des origines et du choix de la couleur pour certains. C'est un livre qui montre bien les difficultés ainsi que les surprises que peuvent entraîner certains choix mais il n'y a pas de jugement. Chacun s'efforce de vivre sa vie du mieux qu'il le peut ce qui n'est pas toujours facile car il y a beaucoup d'aller-retour entre le Canada et l'Alabama avec les différences de société que l'on peut imaginer.

Tous les personnages du roman ont touché mon cœur mais j'avoue une tendresse particulière pour Zera et son arrière petit-fils Warner. Cette femme qui va se retrouver avec son mari, Matthew condamné à la pendaison par la justice du sud qui ne sortira de prison qu'à la fin de sa vie pour avoir suivi ses convictions. Toute une vie perdue pour un idéal. Et puis vient Warner qui va découvrir qu'il est noir et rechercher l'histoire de sa famille.

Jeffrey Colvin nous offre un très beau roman sans misérabilisme, juste la vie acceptée comme elle vient.

Avec une bonne traduction de Serge Chauvin, la seule question que je me pose est pourquoi avoir changé le titre ? Je préférais le titre original : Africaville.

Ce livre restera longtemps en moi comme certains de ces refrains qui ne vous quittent jamais.

Merci aux éditions Harper Collins pour cette belle découverte et j'espère sincèrement que Jeffrey Colvin ne mettra pas encore vingt ans pour écrire son prochain roman.

#Africville#NetGalleyFrance

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Date de sortie

Africville

  • France : 2021-08-25 - Poche (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 5
Commentaires 5
extraits 6
Evaluations 2
Note globale 7 / 10

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