Commentaires de livres faits par Anne-118
Extraits de livres par Anne-118
Commentaires de livres appréciés par Anne-118
Extraits de livres appréciés par Anne-118
Ahaaaaaaa !
Je lorgne du côté des deux mâles qui se battent pour le dernier croissant.
– Absolument !
Je force un peu sur l’accent enjoué.
Non, je n’ai pas envie de « bruncher » chez les vieux de Val. Je préférerais pratiquer une épilation du maillot à la sauvage dans la cabine de douche d’un camping
La voix off était la vôtre. Je ne comprenais pas ce qu’elle racontait, mais je la reconnaissais. Et comme je ne comprenais pas le contenu, la voix était là pour elle-même, pleine d’assurance, souple dans ses accents et ses graves. J’y entendais respirations et frictions, soupirs, parfois aussi une brûlante chaleur faite voix. C’était la première fois que vous parliez dans un film avant même de vous montrer. Votre voix venait des vagues, des voiles, du vent, des hévéas.
Avant le début de l’histoire, quelqu’un est mort. Votre voix parle, semble-t-il, de cette personne défunte. Éliane, vêtue de deuil, est debout devant un autel, le visage encadré d’un voile noir. À son côté se tient une fillette qui n’a pas plus qu’un tiers de sa taille. La fillette, sans lever les yeux, saisit la main d’Éliane comme si ce droit allait de soi. Le visage de la fillette, si jeune qu’on croirait pouvoir discerner sur sa peau les marques des langes, a pourtant déjà une dignité.
Éliane et la fillette ne peuvent être du même sang. La fillette ressemble beaucoup à quelqu’un. Je n’en crois pas mes yeux, mais c’est bien à moi qu’elle ressemble, telle que je suis sur une ancienne photo datant de mon enfance. Les parents de la fillette sont morts, je suppose, et Éliane l’a adoptée. Les vêtements et l’atmosphère de la cérémonie révèlent la position sociale élevée des défunts.
Il souffrait de l'imaginer pleurant toute la nuit sur son lit, tressaillant au moindre bruit d'oiseaux sur le toit ou de voisins faisant craquer les lattes du plancher.
Dans le petit domaine de Rochester payé par la rente que lui allouait le temple, trois domestiques cuisinaient et nettoyaient pour les pensionnaires, mais c'était une maigre compensation pour l'armée de domestiques dont Cécilia avait disposé à Lyons, où son père avait été chevalier fortuné avant de rejoindre le temple.
- For Nana. You ... To avenge Nana.
Le petit ami de ma soeur se travestit, il y a un garçon qui est fou de moi et mon meilleur ami se prend pour un samouraï, alors...
Je l'espère.
Je le peux.
Je le crois.
- Tris - PAGE 416
Et ça n'a rien de bizarre
Quand on aime quelqu'un, on aime, c'est tout !
Mais je suis en train de découvrir une autre: qu'on peut se réparer. On se répare les uns les autres.
- Tobias - PAGE 461
-Tais-toi ! crié-je. Tais-toi ! Tu ne sais pas ce qu'elle penserait; tu ne la connaissais pas, tu...
-J'en ai assez ! me coupe-t-elle violemment. Je sais qu'elle ne voudrait pas que tu l'effaces de ta mémoire comme si elle n'avait jamais compté pour toi !
- Si tu redis ça une seule fois, je te ...
- Tu me quoi ? cria-t-elle en me repoussant sans ménagement. Tu me cognes dessus ? Figures-toi qu'il y a un mot pour qualifier ceux qui profitent de leur force pour frapper les plus faibles : ça s'appelle des lâches !
.......
-Je suis désolé
-Je sais; Je connais ça, l'envie de tout oublier, reprend-elle. Je sais ce que ça fait quand quelqu'un qu'on aime se fait tuer, et qu'on serait prêt à échanger tous les souvenirs qu'on a de lui contre un petit moment de paix.
...... - Dialogue entre Christina et Tobias - Page 444
-De toi, me répond-il. Le style discours du grand frère, tu vois. "Ne fais pas l'idiot avec ma soeur", tout ça.
-Qu'est-ce que tu lui as répondu?
Il se lève pour s'approcher de moi.
-je lui ai raconté comment on s'est retrouvés ensemble... C'est comme ça qu'on en est arrivés au lancer de couteaux. Et je l'ai assuré que je ne faisais pas l'idiot.
J'ai chaud partout. Il pose ses mains sur mes hanches et me pousse doucement contre la porte. Sa bouche trouve la mienne.
J'ai oublié ce que j'étais venue faire.
Et je m'en fiche.
Je glisse mon bras valide derrière son dos et je l'attire contre moi. Mes doigts cherchent la bordure de son tee-shirt, se glissent dessous, s'écartent en éventail au creux de ses reins. C'est fou la force qu'il dégage...
Il m'embrasse de nouveau, plus pressant. Ses mains se resserrent sur ma taille. Son souffle, mon souffle, son corps, mon corps, tout s'emmêle jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de frontière.
-moi, je trouve ça beau.
Je lui glisse un coup d'oeil.
-Quoi? fait-il avec un petit rire. Ils ont tous le même poids dans les décisions de leur faction. Chacun se sent aussi responsable que les autres. Ca les pousse à se sentir concernés. A faire preuve de bienveillance. Moi, je trouve ça beau.
-Et moi, je trouve ça inapplicable, objecté-je. Ca marche tant que tout va bien. Mais qu'est-ce qui se passe quand tout le monde n'a pas envie de jouer du banjo ou de cultiver les champs? Quand quelqu'un commet une atrocité et qu'il ne suffit plus de parler pour résoudre le problème?
Tobias hausse les épaules.
-On ne devrait pas tarder à le savoir.
Mais seul l'un deux...
Avait réussi à s'en débarrasser.