Si je ne peux fléchir les dieux, j'invoquerais l'enfer.

Pourtant, je crois qu'un jour ça changera. Comment? Je ne sais pas. Quand? Je le sais encore moins. Alors pourquoi? Parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour se battre. Et peut-être qu'à présent c'est à mon tour.

-La Lumière et l'Ombre sont deux aspects d'une même chose, Sheireen. Elle est ma moitié et moi-même à la fois, elle me nie, en même temps elle m'affirme. Sans l'Ombre, la Lumière ne serait pas si éclatante ; l'Ombre sans la Lumière ne serait pas si nette.

-p249

Nihal resta figée : elle venait de comprendre ce que tuer signifiait. Son épée tremblait entre ses mains ; elle se sentait souillée par le sang innocent.

-p240

"C'est de la mort de son germe que nait l'arbre, expliqua le follet, et de ses feuilles mortes que s'élève la nouvelle plante. Dans la nature, tout meurt sans cesse pour qu'une chose puisse naître. Ce monde doit mourir, pour que de ses cendres puisse éclore quelque chose de différent. Moi, je fais partie du passé, et avec moi cette Forêt ; nous ne pouvons plus vivre ici parce que ce à quoi nous appartenions a disparu.

-p448

"Ça ne se mérite pas. C'est un miracle"
-p.151

-Peur? Et pourquoi? J'aime le risque, c'est le sel de ma vie. Si on ne s'amuse pas pendant un peu pendant le court temps qui nous est donné, à quoi bon vivre? Et puis, c'est un défi.

-page 81

Je l'aime bien, il est bon d'avoir la Terre dans sa poche, les montagnes, les mers, tut ça bien enfoui.
Je suis un géant et j'ai sur moi toutes les planètes.

Seuls ceux qui ont pratiqué le désert savent ce que cette solitude cache de vie.

-Regarde-toi, je dis en prenant son bras décharné, terrifiée à l'idée que mes doigts passent au travers de sa peau fine comme du papier. Tu n'as que la peau sur les os. Tu te laisses mourir de faim.
-Tant mieux. Je n'ai pas envie de vivre.

"Si, et c'est bien le problème: nous sommes tous seuls, pris au piège de nos corps, de nos esprits, la seule compagnie que nous puissions avoir dans cette vie n'est que brève et superficielle."
-Finch, page 272

"Je lève la tête, je me redresse: je n'ai plus peur de grandir.
Je serre la main de mon frère, je marche d'un pas ferme: je n'ai plus peur de vivre" -p.156

"-Je ne sais pas ce que tu t'imaginais en sortant comme ça, lui lança Minho, mais laisse moi te dire que c'était le truc le plus débile que tu pouvais faire. Tu es fichu, maintenant, comme nous" -p.125

"La cloche va bientôt sonner. Je me lève, et il y a quelque chose chez Mina, la façon dont elle a pleuré, son air perdu, qui m'incite à lui tendre la main.
-Tu viens avec moi ?
Elle sourit et accepte.
Nous faisons, main dans la main, les premiers pas de notre vie ensemble, sans savoir qu'elle se terminera avant d'avoir réellement commencé" -p.478