Un roman intéressant qui aborde des thèmes importants qui ne sont pas si souvent abordés. Le thème de l'avortement aux Etats-Unis était encore assez tabou il n'y a pas si longtemps encore, et l'actualité fait qu'il est nécessaire de s'y intéresser.
Et il y a du bon : la description pertinente d'une misère sociale, sur la mentalité et l'acceptation de l'avortement (même si la plupart des arguments font un peu grincer des dents), et des points de vue de personnages qui n'ont à première vue aucun lien, et dont le lien ne sera finalement pas forcément évident.
Et je dois dire que j'étais un peu déçue, parce que l'histoire laissait à désirer. Trop de personnages, trop de points de vue qui s'éloignent du sujet initial, et surtout un récit qui se veut trop dans le social : c'est plus contemplatif qu'autre chose, on décrit une société telle qu'elle est mais il manque la force narrative d'un roman. Il ne se passe finalement pas grand-chose, ce qui rend le récit plutôt longuet. D'autant que les personnages n'évoluent pas, et restent sur leurs certitudes initiales. Bon, c'est souvent le cas. Mais j'en viens à me demander quel est le but de ce livre. Peu d'espoir, avec une fin convenue, prévisible et banale. Et c'est dommage car ce livre se retrouve avec beaucoup moins d'impact qu'il n'aurait pu.

Une thématique intéressante et plutôt bien exploitée : on n'a pas un récit trop tranché mais une certaine couche de nuances. Une relation inadaptée entre une professeur, et son élève handicapé. Mais en même temps on ne part pas sur la facilité avec une relation assumée, mais plutôt de l'ambiguïté naïve qui finalement, passe plutôt mal, et finit par un drame.

Parce que si finalement, Claire Bodin, est persuadée de n'avoir rien fait de mal, et était de bonnes intentions, il est clair que vu de l'extérieur la situation semble un peu étrange. Les messages qu'elle envoyait à son élève (et qui se sont retournés contre elle), cette facilité à le prendre dans ses bras et de le laisser l'embrasser... Est-ce que cela méritait cet acharnement sur elle ? Probablement pas, mais en tout cas, il est clair que, malgré sa candeur, elle n'était pas aussi innocente qu'elle avait l'air de le penser.

Malgré tout, le récit est vraiment raconté de son point de vue à elle. La directrice passe alors pour une méchante tyrannique sans aucune empathie alors que, même si elle partage forcément des torts, elle n'avait pas forcément mauvais fond, et essayait surtout de protéger son établissement d'une situation plus que délicate.
La mère de la victime est dépeinte comme une hystérique, jalouse et toxique, et quand bien même il y avait du vrai là-dedans, c'est normal qu'une mère s'inquiète pour son fils et notamment d'une relation qu'il ne devrait pas avoir avec son enseignante.

Le récit cherche trop à innocenter Claire Bodin, au dépit de tous les autres, avec cette image fataliste de la pauvre Claire contre le monde entier. Ceci dit, il y a un côté assez réaliste et une bonne analyse du sujet. Un récit plutôt plaisant à lire, même si pour ma part il a été difficile d'avoir de l'empathie pour Claire Bodin, qui est un personnage peu intéressant et vraiment trop passif. C'est volontaire et assumé, une femme catholique traditionnelle qui ne fait pas beaucoup bouger les choses, et dont les capacités de réflexions ne sont pas les plus poussées qui soient. Et ses réactions et comportements lors du procès sont tout simplement insupportables.

Le final est en revanche bien trouvé, une fin ouverte qui nous laisse savourer la conclusion de ce roman.

J'aimais beaucoup les anciens livres de Lisa Gardner, et à chaque nouvelle parution, je les lis en espérant retrouver ce qui me plaisait avant.
Problème, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire (la première) sur Flora. Les histoires de séquestrations de femmes, c'est très peu pour moi, sauf exception.
Sauf que depuis, qu'importe le livre paru, on en revient toujours à ça. On en revient toujours à Jacob Ness, pourtant mort depuis longtemps. Et personnellement, je trouve ça un peu frustrant parce que j'aimerais qu'on tourne (enfin) la page. Mais nouveau livre après livre, ça n'arrive jamais.
Alors au début de ce roman, ça commençait plutôt mal.
On repart sur des séquestrations de femmes. On repart sur des nouveaux secrets de Jacob Ness et ses liens avec d'autres psychopathes. Sur la réadaptation de Flora. Bof, bof, pas grand-chose pour moi à première vue.
Pourtant, on passe au dessus, et finalement, il y a bien plus que ça : bon, des psychopathes sans nuances (dommage), un dénouement assez prévisible avec un personnage qui essaie de communiquer mais qui ne peut rien dire. Mais finalement, une histoire plus complexe qu'elle n'en avait l'air,, qui se dessine de façon plutôt pertinente.
Un thriller plutôt bien rythmé, et efficace, mais loin de mes coups de cœur d'antan.

Un roman original, et même si j'ai plutôt adhéré au style d'écriture dès les premières pages, très vite, ça s'est essoufflé.
Pourtant, l'idée est bonne. Un récit à la fois philosophique, et qui nous fait voyager dans l'ensemble de l'Europe. Une lecture très instructive.
Mais peut-être trop bavarde à mon goût.
Les plus de 600 pages ont eu raison de moi. Beaucoup de descriptions, de petites histoires qui s'accumulent, et finalement on s'y perd. On s'y perd parce que c'est long, et ça ne semble mener nulle part. L'histoire manque d'action, de rebondissement. Et finalement, ça devient redondant et étouffant. Trop de détails, trop de blabla inutile pour moi qui aime qu'on aille droit au but. Dommage.

En débutant ce roman, j'ai cru qu'il s'agissait d'un thriller ou roman policier. Petite surprise, ce n'est pas vraiment le cas.
Mais bonne surprise, car l'histoire est au rendez-vous.
Une construction narrative très intelligente qui permet la rencontre de personnages qui semblent n'avoir rien en commun, et pourtant, ils vont permettre de reconstituer l'histoire de cette SDF anonyme dont le corps a été retrouvée des années plus tard.
Un portrait dépeint par différents protagonistes, tous liés à cette femme d'une façon ou d'une autre. On apprend sa vie, ses angoisses, et toute sa complexité, et c'est vraiment passionnant.
Et à partir de ça, on apprend à en découvrir peu à peu sur le narrateur, qui reste pourtant un peu en retrait, vu que le livre ne parle pas de lui, mais de Rosa.
Un livre touchant, émouvant et vraiment bien écrit. Solène Bakowski sait toujours trouver les mots juste pour raconter ses histoires.

Je m'intéresse beaucoup aux histoires de procès et de persécutions de "sorcières".
Mais pourtant, avec ce livre là, ça ne l'a pas fait.
Le style d'écriture, tout d'abord, m'a décontenancée. Certains diront sûrement que c'est la force de ce récit. Mais moi, ça m'a empêchée de vraiment rentrer dedans.
La mise en page, la ponctuation chaotique, et le reste, comme un exercice d'écriture, m'ont empêchée d'apprécier le contenu.
Contenu d'ailleurs que j'ai trouvé trop descriptif : c'est rapide. On part de l'arrestation d'Anna, à la description de ses accusations, les séances de torture et sa mise à mort. On passe à côté de l'essentiel, qui était vraiment Anna Thalberg, et comment a-t-elle vécue cette fin de vie torturée de façon plus intimiste. Assez peu d'émotions dans ce récit, on s'appuie plus sur la cruauté et la dureté des événements, et c'est dommage.

Un récit plutôt original mais auquel je n'ai vraiment pas réussi à accrocher.
Des gamins qui jouent dans un terrain vague, le pouvoir de l'imagination et... c'est tout.
Un peu trop plat à mon goût : aucune action, ni rebondissement, une histoire désespérément lisse avec des personnages qui auraient pu être intéressants mais qui finalement restent en surface. Très descriptif, peut-être trop pour moi.

Pas le plus simple à lire comme thriller. Le titre est plutôt bien trouvé, c'est un vrai labyrinthe, et faut bien s'accrocher pour s'y retrouver.
D'autant que n'ayant pas lu Le Manuscrit inachevé, j'ai dû passer totalement à côté de quelque chose (et sans doute un peu tout)
Mais pour ce que j'ai pu comprendre, l'histoire était quand même tirée par les cheveux et vraiment tordue. Les personnages souvent dans les excès.
Et en même temps, les retournements de situation, c'est un peu du déjà-vu et très prévisible.
De grosses longueurs, où je me suis ennuyée.
Je ne garderais pas un excellent souvent de cette lecture.

Bonne découverte.
Première fois que je lis un récit sur les communautés indiennes vivant dans les réserves. Un contexte donc intéressant, et très pédagogique, puisqu'on vient beaucoup appuyer sur leurs conditions de vie, leur culture.
On part sur un début de roadtrip qui finalement est bien plus que ça. Les personnages sont très attachants, et on en vient à souhaiter à la grande sœur de réussir à garder ses soeurs avec elle le temps que leur mère sorte de prison, même si la fin est plutôt prévisible. Des rencontres, de la fraternité, c'est un récit touchant avec un style accrocheur et bien rythmé.
Très bonne lecture pour ma part.

N'étant pas fan des romans de fantasy, celui-là ne m'a pas transcendée. Malgré un contexte qui semblait prometteur, la construction narrative est horriblement quelconque, les personnages plats et insipides. Rien de surprenant, et le monde de Maldoror qu'on nous vend dans le titre reste à peine mentionné et n'est pas du tout le point central.
On reste sur une quête initiatique, des rencontres, des amitiés, et tout un tas de thème très souvent exploité dans la littérature jeunesse : ici, rien n'est vraiment innovant, et j'ai eu ce sentiment de déjà vu. Et l'histoire ne m'a globalement pas vraiment intéressée.

Un dernier tome qui conclut magnifiquement bien cette petite série. Bon rien de très surprenant dans la tournure, et la décision de fin, mais ça reste une fin très émouvante, et tout à fait adaptée, qui garde le ton des précédents volumes.
Des personnages attachants au possible, qui ont eu le temps d'être un minimum développés en seulement trois tomes.

Un dernier tome qui conclut cette série en gardant sa touche d'humour et de légèreté. Mais personnellement, et comme pour les derniers tomes, je suis moins convaincue qu'à ses débuts.
Le choix du match qui prend toute la place, j'ai trouvé ça assez peu intéressant. Même si le final reste acceptable et efficace, pas de grosse surprise. On se retrouve avec un dernier volume sympathique, mais loin d'être mémorable.

Bonne surprise.
Pourtant, je ne suis généralement pas trop fan des romans policiers de forme classique avec des enquêteurs qui mènent l'enquête, et des personnages qui sont finalement assez en retrait.
Pourtant, je suis bluffée par celui-là.
Il faut dire que ça ne commençait pas forcément bien. D'abord, la découverte du corps d'une adolescente qui se serait suicidée. Terriblement classique. Mais on ne part pas sur la facilité scénaristique 'Mais en fait, elle ne s'est pas réellement suicidée, c'était un meurtre maquillé". Non, la thèse du suicide est assez rapidement confirmée, et de façon irrévocable.
On part ensuite sur des découvertes de nouveaux cadavres, des meurtres cette fois-ci, qui, à priori, n'ont strictement aucun rapport avec notre adolescente.
Et pourtant si. En commençant par un début plutôt quelconque (mais bizarrement bien rythmé), c'est une histoire bien plus complexe qu'elle n'en avait l'air, qui commence à se dessiner.
Les liens entre les différents personnages commencent à apparaître (peut-être un peu trop même, à croire que tous les personnages sont liés d'une façon ou d'une autre les uns aux autres).
Des personnages qui ont des tas de choses à cacher. Une histoire vraiment sombre, et complexe, parfaitement maîtrisée, qu'on découvre page par page.
La symbolique des masques d'animaux, les secrets plutôt morbides de cet ancien camps de vacances, des abus sur mineurs, et d'autres secrets terrifiants. Beaucoup de choses se mettent en place. C'est parfois un peu tiré par les cheveux, mais quoi qu'il en soit, ça donne un thriller vraiment efficace, haletant, et passionnant.
Le final est réussi, tout en subtilité. Vraiment bonne découverte.

Décor plutôt atypique avec héroïne garde-cimetière qui a vécu des trucs pas faciles. J'avais plutôt bon espoir en commençant ma lecture, mais finalement, j'ai vite déchanté.
Ce livre, c'est trop. Trop long, trop de mélodrames, trop de tout : la naissance sous x, la mort de la gamine dont le mystère finit par se résoudre au fil du récit, le mystère de la disparition du mari. Et c'est même pas une histoire traitée de façon sombre, ou vraiment dramatique, on a plus cette ambiance feel good et gnangnan que je n'ai jamais appréciée, avec des romances bien mielleuses au milieu, des clichés et des facilités scénaristiques. Donc non, vraiment, c'est trop pour moi, surtout que c'est fait sans émotions, sans rien.
En plus de ça, les relations entre les personnages sont vraiment très superficielles (c'est d'ailleurs assez ahurissant le vide qu'il y avait entre Violette et son mari, comment elle a pu tenir des années comme ça ?)
Surtout qu'entre tout ça, la vie de Violette est inintéressante au possible (elle ne bouge pas, ne fait rien), et donc une grosse partie du roman est ennuyeuse à souhait. Les retours en arrière chronologiques sont incessants, si bien qu'on pourrait s'y perdre si par malheur notre attention commençait à flancher.
Bon, visiblement pas un roman pour moi.

Autant j'avais été beaucoup touchée par Tout le bleu du ciel, autant là...c'est un flop.
Faut dire que le sujet est vraiment bizarre. Une fille qui passe son temps à se laisser marcher sur les pieds, qui finit comme doublure d'une artiste un peu perchée (et c'est un euphémisme). Un délire avec Lilith et Eve (en plus, moi les références bibliques, j'en ai pas grand-chose à faire, je dois bien l'avouer) et une espèce de récit sexuel-érotique / plan à trois / libertinage et perversion avec tous les mauvais stéréotypes des riches (sexualité débridée, argent, drogue, ...). C'est juste trop, en fait, pas crédible du tout.
Alors c'est pas que j'ai été choquée, c'est juste que j'ai pas trop saisi l'intérêt du bouquin. Le déroulement est plat, prévisible et sans saveur. Et vraiment, vu le peu de choses qui se passe, l'ensemble est vraiment trop long, et ennuyeux à mon goût.
Et la fin... juste extrême, trop dans la surenchère comme le reste.
Aucune empathie pour aucun des personnages, tant ils sont extrêmes à leur manière : mais si l'artiste est volontairement détestable, la mollesse et la passivité d'Evie la rendent tout bonnement insupportable, et ça dès les premières pages du livre.

Un début prometteur, et finalement ça retombe.
L'histoire est assez quelconque, et même franchement ennuyeuse à mon goût (un peu trop éloignée de mes centres d'intérêt)
Une ado qui s'enfuit avec son copain de lycée. Bof, rien de bien transcendant.
L'histoire met du temps à se mettre en place, trop à mon goût, encore une fois. Peu de nuances, des personnages insipides.
Et finalement, j'ai totalement décroché.
Rien de surprenant, un déroulement assez plat.

Sentiment un peu mitigé.
Y'a une ambiance assez particulière plutôt plaisante mais à part ça, je suis passée à côté de ce livre.
Déjà, sur le gros du livre, on est sur une tranche de vie adolescente tout ce qu'il y a de plus classique, et je suis pas forcément le public, j'ai trouvé ce roman plutôt ennuyeux.
On ajoute à ça des apparitions de fantômes-animaux morts et des meurtres mais qui sont finalement assez secondaires. Le récit est plutôt longuet, et l'intrigue traîne en longueur. L'enquête sur les disparitions et meurtres des filles est inintéressante, et sa conclusion bien trop vite expédiée.
Et c'est aussi le cas avec la touche de fantastique présente tout le long du récit. C'en est même frustrant : la fin arrive, bien trop brutale ; le motif du tueur est plutôt nébuleux, sans nuance, (juste on avait besoin d'un tueur en série psychopathe et c'est tout). Son identité n'est d'ailleurs même pas très étonnante.
Et surtout ça se finit sans qu'on ne comprenne pourquoi le personnage principal voit des fantômes, parce qu'il faut dire que ça n'apporte pas grand-chose à l'histoire en elle-même. C'est finalement perturbant, on conclut ce roman avec l'impression qu'il n'est pas terminé.

Un roman qui dans l'ensemble se laisse lire plutôt bien. Des thèmes abordés pas faciles : une jeune ado atteinte d'une grave maladie, le deuil, des drames familiaux. Tout ça à travers des thèmes plus communs pour des romans pour ados : rencontre, amitié, école, romance, rien qui ne vient vraiment innover le genre, mais agréable quand même.
Un rythme plutôt addictif, et un récit accrocheur.
Mais un livre qui vise un public un peu jeune, et avec un regard d'adulte, on ne peut que repérer une histoire facile, plutôt enjolivée, et un certain manque de nuances. Le personnage masculin notamment, est trop dans sa rage permanente, qu'il en devient caricatural. Et même avec ses explications, c'est tellement dans les excès qu'on a vraiment du mal à le comprendre.
Et le déroulement est globalement assez plat et prévisible. Un happy end trop prégnant pour moi, et notamment autour de la maladie de Gloria.

Un sujet vraiment très dur à traiter.
Mais je ne suis pas du tout convaincu par ce court roman.

Déjà la forme poésie ne m'a pas aidée à accrocher. On joue trop sur les vers, sur la forme, et pas assez sur le contenu. Avec un texte qui manque finalement de fluidité.
Contenu qui tient sur quelques dizaines de pages, c'est vraiment peu pour un sujet pareil. Donc on peut considérer ça comme concis, et allant droit vers l'essentiel, mais pour moi, justement il manquait l'essentiel.
C'est très intimiste et descriptif à la fois : on ressent une multitude d'émotions que nous transmet le narrateur : la souffrance, la colère, la rancune, l'envie de tout avouer. Un monologue intérieur, qui n'est pas le meilleur moyen pour capter mon attention.
Surtout qu'à côté de ça, il n'y a pas de narration, pas de contexte, et les personnages, au vu de la forme choisie, ne peuvent avoir aucune consistance, ou nuance. Vraiment rien à quoi se raccrocher, pour ma part..

Un joli album plein de douceur et de poésie. Une petite fille qui, obligée de déménager, n'arrive pas à se faire à cette nouvelle habitation. Elle a perdu ses repères,
Des illustrations, très belles, colorées, qui collent au texte et appuient un message plutôt simple et efficace.
Mais la question que je me pose, tout de même, c'est...pourquoi une comète ?
Au fond, elle apparaît un peu comme un cheveu sur la soupe, et n'est clairement pas le propos de l'album, j'ai trouvé ça plutôt déstabilisant.

C'est avec joie que je découvre les nouvelles aventures de Renard. Un peu déçue que Petit Georges n'apparaisse pas. Mais ce nouvel album est aussi léger et rafraichissant que le premier.
Alors la construction et le déroulement reste le même, avec le principe de base qui transforme une relation prédateur proie en relation d'amitié. Une fois encore, les événements vont faire en sorte que les poulettes que notre Renard essayait de rassembler dans son arbre pour les manger pendant l'hiver vont devenir ses amies.
C'est très drôle, beaucoup de tendresse et de trait d'esprit. Un régal à lire. Avec les illustrations de Thibault Prugne toujours magnifiques.
J'ai hâte de voir les prochaines aventures de Renard.

Une base plutôt intrigante avec ce qui semble être un mixte entre de la fantasy et un roman historique, avec les curiosités, ces objets magiques dont on ne sait pas trop s'ils existent vraiment ou s'ils ont été inventé.
Une héroïne, atypique, fille de médecin. Bref, ça commençait plutôt bien.
Mais assez vite, j'ai décroché.
Bon déjà, je suis pas trop fan de fantasy, et j'aurais préféré un cadre plus historique et moins tourné sur la magie et le fantastique.
Et surtout le déroulement de l'histoire est finalement assez quelconque.
Une quête initiatique, la disparition du père, des rencontres avec différents types de personnages qui vont aider notre protagoniste à parvenir au bout de sa quête, la révélation sur elle-même, et les "retrouvailles" avec sa mère, rien qui ne décolle vraiment jamais, c'était un peu plat à mon goût, pas de vraie surprise. Les différents retournements de situation sont plutôt prévisibles.
Ceci dit, je reconnais un univers plutôt riche avec des objets intrigants, des personnages pas caricaturaux et plutôt bien développés, qui créent des relations parfois complexes. Un style d'écriture plutôt simple et accessible, et efficace.
Un roman qui a du potentiel, mais duquel je suis passée à côté. Je suis sans doute pas le public visé non plus, tout simplement.

On commençait pourtant fort.
Deux petits garçons en fuite, parce que suite aux abus de violence et mauvais traitement, l'un des deux a fini par tuer le père de l'autre.
Mais j'ai très vite déchanté. Les gamins fuient, convaincus d'être arrêtés pour meurtre.
Et ça devient très vite très (trop) contemplatif à mon goût. Il ne se passe rien d'intéressant, des retournements narratifs ultra prévisibles, et qui ne suffisent pas à redonner un petit coup de boost à l'histoire.
Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages, dont les aventures sont relatées de façon très descriptive et factuelle.
Le format de roman d'apprentissage, et l'omniprésence de la nature, c'est quelque chose qui de base avait peu de chance de m'atteindre.
Un ennui considérable lors de cette lecture, je ne suis visiblement pas le public visé, tant pis.

Un peu étonnée. Jusqu'à présent les livres de Victor del Arbol que j'ai lu s'ancrait dans l'histoire espagnole, les guerres civiles, avec une plume qu'on reconnaît entre toutes les autres.
Là, on est dans un thriller ou roman noir plus quelconque. Plus international, et qui aurait pu être écrit par n'importe qui. Avec des thèmes très sombres, parfois même un peu dans la surenchère.
Toujours un lien entre le passé et le présent, mais à part ça, je suis un peu déçue. Ce n'est pas du tout ce que j'attendais. Pas que l'histoire soit particulièrement mauvaise, mais j'ai eu du mal à accrocher, et j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens, avec trop de points de vue, et trop d'histoires qui se mêlaient, avec des personnages creux et pas forcément très intéressants. Enfin, si, et c'est bien ça le problème : des personnages torturés, au passé intéressant. Mais sans doute qu'il y en avait trop et que tous ces va-et-vient ont eu raison de moi, et je n'ai pas réussi à adhérer aux personnages et à leur histoire. J'ai trouvé ma lecture bien trop longue, et souvent même ennuyeuse.

Un album agréable à regarder. De jolis dessins, aux tons doux.
Une histoire assez simpliste qui repose sur les fantasmes et peurs d'un personnage différent. Tante Tikita n'est en effet pas comme les autres : elle fait un métier particulier, est un peu bossue, il lui manque des dents, et elle cultive des plantes et herbes mystérieuses dans son jardin. Il n'en faut pas plus pour que tout le monde pense qu'elle est une sorcière.
Et une petite fille est obligée d'aller chez elle pour lui acheter des œufs.
Le cadre et décor est vraiment sympathique : on sent cette ambiance mystérieuse, toutes ces plantes et le personnage de cette vieille dame dont on finit par se demander nous aussi, si ce n'est pas une sorcière. On ressent toutes les émotions et questionnements de la petite fille.
Mais l'album se conclut sans qu'il n'y ait d'éclaircissement, ni de retournement de situation ou de chute. Ce qui m'a laissé un petit sentiment de frustration, et une impression d'inachevé. Comme si l'histoire n'était pas encore terminée.

Un très bel album qui arrive à mêler de façon subtile la peinture et la danse. On nous présente une danseuse (la fameuse petite danse de Degas, une sculpture bien connue), prête pour son ballet du soir. Prête ? Non, puisqu'un peintre, Monsieur Degas, a échangé son sac avec le sien. Elle n'a plus son tutu, mais des peintures. Elle va donc partir à la recherche, de Monsieur Degas, et rencontrer sur sa route d'autres artistes bien connus. On notera les clins d'œil à des peintres bien connus comme Monet ou Renoir, avec une approche très pédagogique de l'art tout en gardant le plaisir de la lecture et d'un album joli esthétiquement.