Suite des romans "Le voleur de regards" et "Le chasseur de regards" que j'ai lus il y a un certain temps maintenant. Beaucoup de temps a passé, et les éléments de ces affaires ont un peu disparu de ma mémoire. Alors les rappels de ce troisième tome étaient bien utiles, même si à mon sens, ils prenaient un peu le pas sur l'affaire actuelle.
C'est un peu ce qui me pose question : j'ai trouvé cette nouvelle affaire absolument passionnante. Beaucoup de mystères, une histoire addictive bien menée et qui nous tient en haleine. Une gamine enlevée, un père impliqué (mais pourquoi ?) et une playlist qui nous offre quelques énigmes. Des personnes impliquées qu'on n'aurait pas forcément soupçonnées au premier abord. Des retournements de situation efficaces.
On retrouve des personnages qu'on connaît potentiellement depuis un petit moment et qu'on apprécie. Des personnages intéressants, torturés, que la vie a cassés, embarqués dans cette nouvelle histoire. Tout ce qu'on aime. Pas de hasard, tout se tient.
Bref, tous les ingrédients sont là.
Mais j'ai trouvé que l'histoire était un peu trop diluée dans les incessants rappels aux tomes précédant, ce qui la rendait moins percutante qu'elle aurait pu l'être.

Au vu du titre, et même du résumé, je m'attendais vraiment à une histoire de chasse aux sorcières, de persécution, avec ce petit cadre historique toujours appréciable.
Du coup, je l'avoue, j'ai un peu été frustrée.
Parce que si le côté chasse aux sorcières n'est pas totalement inexistants, ce n'est pas l'histoire principale. Ce n'est même pas secondaire, tellement ça apparaît tard dans le récit. Et d'ailleurs

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ça finit peut être un peu trop bien. Je ne pense pas qu'il y a des tas de femmes du 17e siècle à avoir été accusée à s'en être tirée aussi facilement. L'épreuve de l'eau, on n'en réchappait pas.

Du coup, pour le côté trame chasse aux sorcières, ce roman est un flop.
Mais si on s'intéresse au côté roman historique sans avoir aucune attentes au préalable, c'est autre chose.
C'est un roman historique intéressant : il présente une période historique tumultueuse en Angleterre (comme il y en a beaucoup, il faut bien le dire), avec des histoires de Cour comme les anglais ont pu nous en offrir beaucoup : des conspirations, des trahisons, un roi mégalo. On est après la dynastie des Tudors mais c'en est pas moins croustillant.
De l'autre côté, on a une description plus sociale sur la misère du peuple sur l'île de Sealsea.
Le tout entremêlé de romances (qui pour le coup ne m'ont pas vraiment convaincue et dont la conclusion confirme bien mon scepticisme).
L'histoire est plutôt bien construite et prenante, même si j'avais un peu de mal avec la plupart des personnages (surtout James et la fille d'Alinor dont l'égoïsme est parfois aberrant).

Bref, même si ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais initialement, c'est plutôt une bonne découverte. Je suis curieuse de découvrir les autres livres de cette auteure.

Un roman incontournable de la littérature jeunesse qui saura plaire aux plus jeunes : un personnage auquel les jeunes pourront s'identifier facilement, avec une bonne dose d'humour et un style d'écriture dynamique. On reste sur une histoire simple et des thèmes courants : romance, amitié, école. Un peu dans le style de "Journal d'un dégonflé" finalement. Un récit efficace, léger et pas prise de tête, sans être forcément mon type de lecture habituel.

Je n'ai pas lu le roman, mais cette BD est une bonne entrée en matière. Il y a beaucoup de fictions sur le sujet. Les histoires dans les camps de concentration sont prolifiques, mais malgré tout ce qu'on peut trouver sur le sujet, les auteurs trouvent toujours le moyen de présenter un angle novateur.
Et cette fois-ci, on nous présente un bloc particulier d'Auschwitz. Parce que la vie y est sans doute un peu moins rude qu'ailleurs (sans que ce ne soit une colonie de vacances pour autant). Une vitrine, qui on le verra plus tard, sert à montrer la bonne fois des nazis, comme quoi aucun mauvais traitement n'est infligé aux prisonniers.
Avec ça un milieu qui se développe par le travail, et notamment notre héroïne, qui adore les livres et qui devient malgré son jeune âge, la bibliothécaire du camp. Elle a peu de livres, mais elle s'en occupe bien. Et surtout, elle risque sa vie, car les livres sont interdits ici.
Une histoire poignante, avec des personnages touchants et attachants. Mais surtout forte en symbolique, avec la culture et les livres comme moyen de lutte et de résistance contre l'oppression. Cela donne envie de découvrir le roman, qui est peut-être encore plus intense, car plus long et donc plus développé sur certains points.

Une BD très intéressante qui nous envoie dans le milieu défaillant d'un hôpital psychiatrique. Des médecins incompétents, des infirmières sadiques qui maltraitent leurs patientes, et plus globalement, des femmes opprimées qui subissent des violences permanentes, alors bien que leur diagnostique semble erroné. Une lecture qui m'a un peu fait penser au "Bal des folles" dans les thématiques abordées, même si l'histoire est racontée autrement, par le biais d'une journaliste.
Je n'ai pas lu "Dix jours dans un asile" dont est inspiré cette BD, mais ça me donne envie pour pouvoir développer un peu plus sur le sujet, parce que malgré les qualités de cette BD, c'est un peu rapide pour vraiment cerner toutes les horreurs et souffrances engendrées par l'hôpital Blackwell.

Une Bande Dessinée vraiment originale dans l'univers des tarots et de la divination. C'est vraiment bien trouvée les îles qui représentent chacun une des arcanes mineures et les personnages qui vont suivre un apprentissage pour potentiellement devenir des Majeurs. Avec ça beaucoup d'explications sur des éléments de la divination : boules de cristal, tirage de cartes, runes.
C'est vraiment sympa. Avec en plus de jolis dessins colorés, c'est plaisant à lire.
Après au niveau de l'histoire à proprement parler, c'est pour le moment très introducteur. Il ne se passe pas grand-chose et on trouve quand même des développements narratifs qu'on a vus de nombreuses fois (par exemple, les jumelles qui se retrouvent alors qu'elles ne savaient pas qu'elles avaient une jumelle ou les histoires de prophétie).
Un peu de mystère qui attise la curiosité. A voir ce que donne la suite de cette série.

De jolies illustrations et un récit tout en douceur et en poésie. Une écriture sobre et simple mais efficace.
Le déroulé de l'histoire reste assez simple et se construit autour de tout un panel de personnages que rencontre notre renard, et son amie la taupe qui commence à perdre la mémoire. On retrace peu à peu ce qui s'est passé, on découvre les personnages et leurs singularités. L'univers a quelque chose de merveilleux et enchanteur, et c'est agréable d'y plonger.
Mais malgré tout, je n'ai pas réussi à accrocher plus que ça, même si j'aurais bien du mal à dire ce qui m'a dérangée avec précision. Une histoire qui m'a peut-être perdue un peu en route, qui manquait d'un petit quelque chose et une fin trop vite expédiée à mon goût.

Un troisième tome qui conclut plutôt bien cette courte série. On prend plaisir à retrouver Elle et ses différentes personnalités pour comprendre l'aboutissement de tout ça. Malheureusement, quelques zones d'ombre ne trouveront pas de réponses, mais ça reste un bon tome, aussi prenant que les deux premiers, qui nous auront proposé une histoire intéressante et prenante.

Un roman pour ados qui ne m'aura pas marquée plus que ça.
C'est le genre de roman qui se lit facilement : rythme fluide, côté assez addictif, écriture efficace.
Mais l'histoire... C'est pas du tout pour moi.
Une romance qui se construit sur une fraude sociale, bof...
J'ai trouvé les attitudes et décisions des personnages absolument aberrantes, et des sentiments qui se développent à partir de rien. Rien n'est crédible. C'est juste trop.
Je conçois bien la volonté de vouloir critiquer le système de santé aux Etats-Unis, mais c'est fait sans nuance. On est pas dans le cas d'une personne désespérée qui n'a pas le choix. Au contraire, ça reste superficiel, et le personnage de Cass est d'ailleurs vraiment antipathique, et n'a aucune logique.

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Surtout dans sa volonté d'afficher sa relation avec son plan cul, alors qu'elle est censée être mariée et qu'elle risque des contrôles et des conséquences pas forcément drôles si elle se fait prendre
Le déroulé du roman est convenu, tout est super prévisible. L'auteure n'a pas pris de gros risques. Bref, un roman qu'il ne me faudra pas longtemps à oublier.

Vraiment pas accroché à ce roman.
Un début banal qui fait penser à "La Sélection" de Kierra Cass.
Une nouvelle anticipation/dystopie rétrograde où les femmes sont reléguées à un rang d'objet et de propriétés au service des hommes.
Ajouté à cela une histoire de sœurs, de la romance, des complots et des aventures assez peu palpitantes...

Avec une base peu originale, le déroulement de l'histoire ne vient pas sauver les choses : c'est plat, fade, insipide, et déjà vu. Que ce soit le point de vue d'une sœur, ou de l'autre, j'ai trouvé leurs aventures ennuyeuses au possible, et sans surprise, tout était extrêmement prévisible.
J'avais juste hâte d'atteindre la fin.
Une chose est sûre : le deuxième tome, ça sera sans moi.

Depuis le temps que je passe devant sans lui laisser sa chance, cette fois, j'ai voulu tester.
Un style d'écriture simple et accessible, une bonne dose d'humour (parfois lourd et un peu ras les pâquerettes mais bon), des personnages attachants, je peux comprendre le succès de cette série. Il y a du bon, et sur un jeune public, ça doit bien marcher.
Mais malgré un récit finalement assez court, et un début prometteur, j'ai assez vite décroché. Une histoire que j'ai trouvée assez ennuyeuse et finalement, on sent bien que ça s'adresse aux enfants, et je ne suis malheureusement plus le public visé.

Un premier tome assez étonnant, et même perturbant.
De jolis dessins colorés, un rythme addictif, et finalement ça se laisse lire plutôt bien. Une bonne dose d'humour. C'est léger, drôle, vivant.
Mais au niveau de l'histoire, je suis mitigée.
Aucune idée d'où l'auteur a l'intention d'aller.
On commence pourtant avec une base assez réaliste : une mère disparue qui a laissé son bateau, que le père veut revendre à cause de soucis financiers. Un enfant qui refuse et...qui part à l'aventure.
Et c'est à partir de là que... Eh bien, je sais pas trop, ça part dans tous les sens et ça devient complètement loufoque. Aucun réalisme, les gosses se barrent sur leur bateau en pleine tempête, sans le moindre problème et finisse par arriver sur une île magique recélant un trésor. Avec en plus de ça des personnages qui débarquent de nulle part.
Les limites entre la réalité et l'imagination de nos enfants sont un peu floues, et je garde l'espoir d'une explication claire, et pas juste d'un scénario qui vire au n'importe quoi. Je suis donc plutôt curieuse de voir la suite, même si elle ne prendra pas forcément la direction que je souhaiterais.

Un nouveau tome complètement loufoque et déjanté avec un humour efficace. Une histoire toujours très simple mais efficace qui nous présente Adèle et ses camarades, sous un autre jour. Adèle qui veut être déléguée de classe, et qui n'hésite pas pour ça à proposer un programme aussi mortel qu'elle.
La conclusion est prévisible, mais juste pour la bonne dose d'humour et de bonne humeur de ce roman, il reste plaisant à lire.

Un roman passionnant qui nous est raconté à travers deux points différents de vue, dont on finit par rapidement par le lien.
D'un côté, une partie presque documentaire sur les recherches et les connaissances acquises sur le sida. Comment ça s'est développé, et quelles ont été les options (efficaces ou non) utilisées pour lutter contre.
De l'autre côté, on rentre dans le quotidien d'une famille. Dont l'un des membres va être infecté, et va toucher plus d'une génération.
Mais un point de vue qui prend assez de recul pour éviter un pathos à l'excès. On nous décrit les choses de façon réaliste, mais sans excès. Les altérations de santé des personnages, et ensuite de leur fille qui n'échappera pas à la maladie. C'est touchant, mais sans trop forcer, et finalement le cumul des deux chapitres rendent cette lecture à la fois très enrichissante, instructive et passionnante.
Un style d'écriture simple et épuré, qui colle parfaitement à ce qui est raconté. Bonne surprise pour ma part.

Un deuxième tome à la hauteur du premier. Efficace, addictif, avec un rythme effréné (peut-être trop ?), avec nos héros en pleine galère. La période historique est bien représentée.
Une Bande dessinée qui fait son job, même s'il n'y a pas de grosses surprises. Pas de retournements de situation, tout reste attendu. A voir la direction prise par la suite.

Livre d'Adeline Dieudonné auquel je n'ai pas du tout accroché. Autant, les autres, il y avait toujours un petit quelque chose, autant, là, je me suis juste ennuyée.
Une succession de points de vue de personnages qui semblent n'avoir aucun rapport les uns avec les autres. Mais ce n'est pas une impression, c'est vraiment le cas. D'où une certaine frustration. On lit leur histoire, on risque de s'y perdre si on n'est pas très attentifs, parce que bon, y'a quand même BEAUCOUP de personnages.
Pas grand-chose d'intéressants, pour beaucoup de vulgarités, et de choses invraisemblables, et des personnages antipathiques et inintéressants.
C'est violent, glauque et vulgaire, et c'est beaucoup trop. Pas réussi à accrocher, et surtout, j'ai atteint la fin en me disant "tout ça pour ça...".

Pas du tout accroché à ce roman.
Déjà pour la forme : pas de dialogues, peu de ponctuation, on reste dans la tête du personnage principal, et je trouve ça assez difficile à lire.
Ensuite, l'histoire ne m'a pas convaincue plus que ça. C'est dur, on nous décrit un mode de vie assez rude avec peu d'interaction avec les gens, voire violent, qui s'enchaîne sur un drame, avec la mère qui est tuée par un ours, et le père qui doit se débrouiller tout ça, sachant qu'il ne semble pas vouloir garder son gosse.
Les personnages sont assez particuliers, en dehors de la société, et j'ai trouvé difficile de les prendre en empathie et de se soucier de ce qu'il allait leur arriver.
Mais surtout c'est l'histoire que j'ai finalement trouvée totalement ennuyeuse et plate.
Aucune surprise.
Il y a bien l'ambiance qui a en effet un petit quelque chose, mais ça ne sauve malheureusement pas tout.

Pas hyper convaincue par ce roman. Je ne suis tout simplement pas le cible visée, et je me suis fait clairement avoir par le genre.
Le résumé me laissait penser à une histoire dramatique d'orpheline, avec peut-être un peu de place à du fantastique à un moment donné de l'histoire (vu que le titre a une connotation un peu fantasy).
Mais pas du tout. Finalement, on est sur de la romance classique (ou toxique, c'est selon), et c'est vraiment pas le genre de sujet qui m'intéresse. Avec des personnages pseudo complexes : la fille brisée qui a l'air d'être une petite fille alors qu'elle a dix-sept ans et vraiment de pot de colle même quand elle se fait maltraiter par Rigel, et le mec totalement torturé qui a besoin de tout détruire, les autres comme lui même.
Un peu de mystère sur ce qui s'est passé à l'orphelinat, avec quelques retours en arrière. Mais pour moi, c'est pas assez approfondi, et pas assez impactant, tout simplement.
L'histoire s'intéresse plutôt aux relations que notre héroïne développe : une relation superficielle avec sa future nouvelle mère, et avec ses nouvelles amies à l'école. Et celle avec Rigel, forcément, qui est à mon sens un peu ridicule.
Et finalement, avec une base qui aurait pu être intéressante, j'ai trouvé cette lecture vraiment quelconque.

Un polar intrigant sur des thématiques sur des thématiques intéressantes, notamment le dysfonctionnement du système judiciaire.
On est au delà du simple justicier qui vient appliquer sa propre justice.
Une enquête qui fait son job, mais menée de façon un peu trop classique à mon goût. Des personnages que je découvre, puisque je n'ai pas lu le premier tome de la série, et qui ne me laisseront pas un souvenir impérissable.
Quant au déroulé de l'intrigue, je suis plutôt mitigée. Je dois dire qu'il y a du bon, voire du très bon. L'histoire en elle-même est vraiment captivante, plutôt bien construite.
Mais très vite, je me suis ennuyée. L'histoire rame et met beaucoup trop de temps à mon goût à avancer. Beaucoup de remplissage.
Beaucoup de clichés et caricatures que ce soit dans les personnages ou l'enquête en elle-même.
Bref, un thriller qui avait du potentiel mais qui m'a perdue en route.

Un livre intéressant sur les derniers moments d'un condamnés à mort.
Mais surtout sa vie avant d'arriver là. Il y a un côté très sociologique, et une histoire assez classique avec des secrets de famille et des faits plus ordinaires, et à l'inverse, le côté tueur en série reste très en retrait. Le personnage en lui-même est d'ailleurs assez à l'écart en nous racontant son histoire à travers les yeux d'autres personnages. Si on s'attend à lire un thriller psychologique, on risque d'être déçu. Parce que clairement, on y est très loin. On ne comprend pas vraiment la raison de ses actes, il n'y a pas mystère, ni suspense.
Et surtout, j'ai finalement assez vite décroché. J'ai trouvé cette lecture assez longue, un peu molle, et qui manquait d'élément vraiment percutant.
La narration plutôt atypique m'a également un peu perdue.

J'avais fait l'erreur de lire le deuxième tome avant le premier. Voilà que j'ai rectifié mon oubli. Mais forcément, plus vraiment de surprises dans l'histoire, vu que le tome suivant m'avait révélée tout le déroulement de l'intrigue.
Des thèmes abordés intéressants, et toujours une ambiance bien particulière et un style d'écriture agréable. J'ai pu découvrir l'histoire de la miniaturiste mais j'ai été un peu déçue. On laisse beaucoup le mystère planer, même à la fin du roman, et finalement, on reste un peu trop en surface.
Par ailleurs, j'ai subi certaines longueurs (en même temps, connaître tout le déroulé de l'histoire avant de commencer le roman ne devait pas aider), et j'ai trouvé l'histoire de Nella assez peu intéressante (les autres personnages aurait mérité une plus grande place) et le personnage en lui-même est assez fade.
Une lecture globalement agréable, mais j'aurais préféré "La maison dorée" à "Miniaturiste".

Aucune mention sur la couverture alors je me suis fait avoir.
Je n'avais aucune idée qu'il s'agissait du deuxième tome d'une série. J'ai donc été surprise par la page de résumé du premier tome. Pourtant, je n'ai pas lâché. Et finalement, même si j'ai dû passer à côté de certaines nuance, le résumé était suffisant pour comprendre ce qui se passait (même si du coup, je suis passée à côté de toute l'histoire de la miniaturiste).
Une histoire qui finalement s'est avérée plutôt efficace : assez simple, mais avec un cadre historique intéressant, des personnages intéressant, et un style d'écriture fluide et addictif et une ambiance qui nous happe au Amsterdam du 18e siècle, et la place des femmes dans tout ça.

Une histoire plutôt dure, une bonne dose d'humour, et une façon de raconter l'histoire à la fois naïve et poétique, ça partait bien.
Un livre intéressant sous bien des aspects. Mais qui assez vite se met à stagner, c'est assez mou et il ne se passe pas grand-chose.
En comparaison avec le film d'animation qui a été adapté de ce roman, j'ai trouvé sa narration moins convaincante.
Toutefois, ça reste un livre intéressant et original à lire une fois.

J'avais du mal avec la BD, parce que bien qu'amatrice de ce genre d'humour, j'ai du mal avec les histoires qui s'arrêtent en une page, et pas de fil rouge autour des volumes.
Je comptais donc sur ce roman pour vraiment découvrir l'univers (et l'humour, avec une véritable histoire.
On reste pourtant sur une histoire des plus simplistes qui se résument en une phrase : Adèle a fabriqué une machine pour trouver quelqu'un d'aussi mortel qu'elle.
Voilà, fin de l'histoire.
Mais si on ne s'attarde pas sur l'histoire, petit roman facile à lire bourré d'humour (un humour un peu noir et décalé, qui marche beaucoup sur moi) avec une exploration des différents personnages qui sont tous hauts en couleur. Que ce soit Adèle, ou les autres de son école. Ils ne sont pas forcément décrits sur leur meilleur aspect, mais ont tous un petit quelque chose.
Une bonne découverte pour moi, et un bon moyen, autre que la BD, de découvrir cet univers.

Un petit thriller pour ados qui commençait bien. Disons que l'intrigue est assez intrigante. On part sur du basique : des meurtres, un coupable tout indiqué. Un peu trop, on sait qu'il est innocent. Puis, on ne sait plus. L'auteur nous balade et nous fait douter. Toutes les preuves sont contre lui. Et des preuves irréfutables.
On partait vraiment sur une histoire passionnante, et je dois dire que ce roman m'a plutôt happée. J'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Mais le dénouement et les révélations m'ont totalement déçue :

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c'est beaucoup trop pour être crédible. Un personnage psychopathe sans nuance qui apparaît et qui prend la place de tueur en série avec une facilité déconcertante avec comme motif une volonté de vengeance envers quelqu'un qu'il ne connaît même pas. Et ses motivations ne m'ont pas convaincue. C'est trop extrême. Un personnage ni vraisemblable, ni intéressant, tant il a été survolé. Sa mère n'est pas mieux. Et faut arrêter de vouloir tout expliquer par des troubles de la personnalité, parce que franchement, on n'y croit pas une seconde.
Une fin d'histoire qui se conclut trop facilement avec l'enquêteur qui savait tout depuis le début, ou presque.
Vraiment...dommage...

J'avais déjà lu la BD adaptée de ce roman donc l'histoire ne m'était pas inconnue. Pas de surprise du coup, ni sur la fin, ni sur le déroulement de l'histoire.
Mais toujours une bonne lecture, avec plus d'approfondissement et d'émotions.
La relation entre la mère et la grand-mère notamment, et surtout l'évolution du personnage de la mère qui est au début obsédée par son boulot (qui n'avait d'ailleurs pas l'air hyper épanouissant) qui devient ensuite une femme complète et équilibrée qui aura profité de ce que la vie lui a offert.
Des personnages attachants, et une histoire touchante, peut-être à défaut d'être vraiment originale. Une intrigue à la fois dramatique (un peu) mais avec une petite touche d'humour, le tout bien dosé, et surtout bien rythmé. Agréable à lire même si je regrette que tout se conclut de façon si facile.