Un roman historique intéressant qui permet de sensibiliser les plus jeunes au colonialismes et aux abus qui ont été provoqués par les colons. Basés sur une histoire vraie dont on a tous entendus parler, le récit nous présente les Kanac, une tribu qui a été exposée et montrée comme des bêtes au 20e siècle.
Du coup d'un point de vue historique et pédagogique, c'est vraiment bien (même s'il n'est pas forcément évident de différencier la réalité historique de la fiction), mais en tant que roman et sur ses qualités littéraires il est loin d'innover le genre.
Un récit assez lent, linéaire et sans surprise, dénué d'émotions, avec un style impersonnel et des personnages qui semblent restés spectateurs, et n'ont aucune personnalité bien définie.
Un livre adapté quand on s'intéresse au sujet, et à l'Histoire mais qui manque d'un quelque chose en plus pour avoir plus d'impact.

Un livre vraiment particulier...
Je m'attendais à un livre sur les sectes, et finalement, c'est un aspect qui demeure purement secondaire.
Il est en fait question d'identité sexuelle, à travers les yeux de différents personnages. Une protagoniste hermaphrodite, ou en tout cas dont l'identité sexuelle a l'air un peu floue. Et ça n'a pas l'air de la préoccuper plus que ça.
Ensuite, une transexuelle, née dans le mauvais corps, pour qui cette question semble être une priorité dans sa vie.
Et enfin, le point de vue de quelqu'un un peu éloigné de ces questions, bien qu'il soit directement impliqué dans la vie des deux dernières. Et c'est vraiment intéressant parce que ce sont des points de vue bien différents qui se confrontent, à travers des révélations, des secrets de famille, et des petits retournements de situation qui pimentent un peu le récit.
Les personnages sont bien différents les uns des autres, parfois antipathiques, parfois attachants. Ils sont nuancés, et s'ils peuvent paraître horripilants aux premiers abords, on finit par les apprécier en découvrant ce qu'ils cachent au plus profond d'eux, leurs angoisses, leurs tourmentes.
D'autres thèmes intéressants exploités comme le recours à une mère porteuse, les difficultés des relations amoureuses, et bien d'autres choses.
Un roman vraiment intéressant, et bien ficelé, avec des personnages hauts en couleur.
Petite déception, c'est à propos du personnage de la mère porteuse, qui apparaît comme ennuyeuse voire insupportable pour tout le monde, tellement elle est fade et sans saveur ; dommage qu'on n'ait pas son témoignage à elle aussi, elle était peut-être plus intéressante qu'elle n'en avait l'air.

Un deuxième tome prometteur et tout aussi mystérieux que le premier. J'apprécie vraiment l'ambiance assez sombre autour de l'enquête des secrets de ces séances d'urbex. Le côté fantastique prend un peu plus le pas sur le cadre purement urbex, et l'histoire s'étoffe un peu, avec une histoire reconstituée à chaque séance d'urbex.
L'histoire se complexifie, et des liens se tissent qu'on n'aurait pas forcément envisagé à la lecture du premier volume.
Malgré tout, je n'ai pas totalement compris l'intérêt de l'intégration du personnage d'Anthony qui pour le moment est loin d'être un personnage très intéressant, et n'apporte pas grand-chose, si ce n'est une romance qui arrive bien trop vite et de façon superficielle.
A voir la suite.

L'histoire est plutôt simple et attendue, d'une relation de peur entre le prédateur et sa proie c'est une histoire d'amitié qui naît d'un petit accident de parcours. Une histoire simple, mais douce et touchante avec des personnages absolument adorables avec le Renard et Petit Georges.
J'aime toujours autant les illustrations de Thibault Prugne, bonne lecture pour ma part.

Un somptueux album qui remet des mots sur l'histoire du lac des cygnes de Tchekovsky. Une histoire déjà connue, proche du conte, mais bien retranscrite avec des illustrations absolument somptueuses.

Un court roman pour adolescents bref et concis mais fort en émotion. On ressent toute la colère du personnage principal : cette colère qui cherche à se canaliser dans les pages de poésie (même si à part ce contraste entre les deux, je ne vois pas bien ce que les poèmes pouvaient apporter).
Pour une fois, on nous parle de harcèlement, mais pas du côté de la victime. C'est notre héroïne, qui avec toutes ses bêtises, fait du mal autour d'elle. Aux autres, mais aussi à elle-même.
Un récit qui se lit rapidement...mais personnellement, c'est aussi mon reproche : c'est trop rapide. Le sujet est fort, et traité de façon intense. Mais en même temps un peu trop survolé. A la fin de cette lecture, je suis restée sur ma fin. Que ce soit la conclusion, mais aussi cette amitié qui s'est créée entre les deux filles (passant presque de la haine à l'amour). Et forcément, en si peu de pages, on n'a eu que peu le temps de vraiment approfondir les choses, développer les personnages et leur relation, et je trouve ça un peu dommage.

Encore une "enquête" sur un fait divers qui se mêle à la vie personnelle, pas forcément passionnante, de l'auteur.
Pour moi, ça n'a pas accroché.
Déjà, je n'aime pas trop cette format d'écriture qui prend de la distance, type compte rendu d'un fait réel : un récit journalistique, dénué de toute émotion et sans âme, qui raconte les choses de façon factuelle et rien de plus. Bon, déjà, ce type d'écrits, ça a tendance à me rebuter.
Mais en plus, on mêle ici et là des éléments sur la narratrice-autrice, des faits sur sa vie, dont le rapport avec les événements liés à Action directe me semble assez peu pertinent. On passe de l'un à l'autre, et finalement ça devient assez brouillon.
Bref, impossible d'accrocher, j'ai failli lâcher en cours de route.

Un livre qui se laisse lire, mais rien de transcendant non plus.
L'histoire n'est pas très intéressante : on a le mari de notre narratrice qui est mort lors d'un accident et cette dernière qui essaie de refaire les mondes avec ses "et qu'est-ce qui se serait passé si ?"
Et voilà qu'elle nous partage toutes les anecdotes banales et très peu passionnantes qui se sont produites juste avant l'accident.
Banal et fade, que ce soit ce qui est raconté, comme la manière dont s'est raconté. Un style d'écriture assez quelconque, et impersonnel, et des personnages sans profondeur vu qu'ils ne sont pas le sujet du livre.

J'ai quand même quelques doutes quant à l'appellation "roman" en sous-titre de ce livre.
Alors peut-être que l'auteur a pris quelques libertés, mais bon, ça reste un récit politique qui, je trouve, n'a pas grand-chose de romanesque.
Un début qui peine à se mettre en place, pour finalement un récit que j'ai trouvé très long et ennuyeux (faut dire que le sujet ne m'intéressait que moyennement à l'origine).
Ah ça, on apprend pas mal de choses sur la politique russe, et comment Poutine est arrivé au pouvoir, mais voilà ce qu'il faut chercher : un témoignage, voire une biographie, politique, et pas grand-chose de plus.

Un roman raconté du point de vue de plusieurs personnages. Difficile au début de savoir qui parle, quand comme moi, on a l'habitude de ne pas lire le titre des chapitres.
On finit par s'y faire, mais ça ne change pas grand chose : des éléments graves se glissent dans une histoire aussi froide que le décor de la tempête de neige en Alaska. Des viols, de la haine des femmes, une disparition d'enfant...mais malgré tout, aucune empathie, car on garde un certain recul par rapport aux personnages : non seulement, on ne s'attache pas à eux, mais on se fiche totalement de ce qui peut leur arriver. Ils sont tous caricaturaux, sans nuance, pas intéressants le moins du monde.
La résolution de la disparition d'enfant est trop vite expédiée, trop facile, trop lisse. Comme le reste, en fait.

Pas du tout accroché à ce roman. L'angle autour de l'art semblait prometteur, mais progressivement, le récit m'a totalement perdue. C'est long, et plein de digressions. Il ne se passe pas grand-chose, les personnages sont développés de façon superficielle.
Peu de dialogues, un récit très (trop) descriptif à mon goût.
Bref, l'ennui, j'avais juste hâte d'atteindre la fin du roman, pour pouvoir passer à autre chose.

Deuxième livre que je lis de cette auteure, et j'en ressors de cette lecture avec le même ressenti.
Un thriller addictif, et efficace. L''histoire et les personnages sont bien construits, même si on reprochera quelques invraisemblances et des réactions/décisions des personnages un peu extrême. Mais en plus, ça ne va pas plus loin : l'histoire reste assez banale, assez répétitive, les retournements attendus, et il manque le petit truc en plus pour rendre cette lecture inoubliable n'est tout simplement pas là.
C'est pas une mauvaise lecture, mais rien de transcendant non plus.

Pas trop accroché à ce livre.
Bon de base les histoires à l'ambiance post-apocalyptique avec des personnages isolés dans un village/une forêt/ou autre décor loin de tout, ont souvent du mal à me convaincre, parce que l'histoire derrière reste souvent limitée.
Et là, pas de gros changements en vue. Il y a bien des thèmes intéressants exploités, mais au fond, ce roman m'a semblé terriblement quelconque et sans nuance : les personnages frustres de ce roman ne se remettent jamais en question, ils veulent juste faire la peau à une gamine qui n'a rien demandé.
La relation mère-fille entre Edith et Skalde avait du potentiel, mais comme le reste c'est exploité en surface.
Et pour le reste, eh bien, une histoire assez longuette et peu intéressante qui ressemble à beaucoup d'autres livres qui ont abordé les mêmes thématiques.
Bref, rien de vraiment novateur, et rien qui retienne particulièrement mon attention. C'était une lecture ni bonne, ni mauvaise, que je ne mettrais pas beaucoup de temps à oublier.

Un roman dont l'ambiance est glaciale et poétique, et nous amène dans le froid de l'Islande pour un voyage dépaysant.
L'auteur a une jolie plume, et ce roman a plein d'atouts, mais j'ai eu du mal à accrocher. Une histoire qui traîne un peu en longueur, et un rythme lent qui colle avec le décor mais qui a du mal à me convaincre.
D'autant plus que, si l'histoire est bien maîtrisée, j'ai trouvé les personnages assez inintéressants et dont la psychologie est vraiment peu exploitée : c'est très contemplatif, et visuel, mais c'est pas forcément ce que j'apprécie habituellement.

Livre très atypique. La quatrième de couverture ne laisse pas forcément deviner de quoi il s'agit.
Et il ne s'agit ni d'un roman, ni d'une fiction.
Les lettres envoyées à Clipperton s'enchaînent, ça se laisse lire plutôt bien, et c'est très instructif sur la situation de cette île, d'un point de vue politique ou historique.
Après, il faut accepter qu'un s'agit d'un exercice de style : toutes les lettres ne sont pas forcément indispensables, et si on s'attend à quelconque forme de récit personnel quel qu'il soit, on risque d'être déçu.
A la question "que se passe-t-il dans ce livre ?", la réponse est : rien.

Très jolis dessins.
Pour l'histoire, par contre, je suis sceptique.
C'est peut-être dû à un premier tome trop introducteur, mais malgré une ambiance plutôt intrigante, l'histoire reste vraiment trop plan plan. Le titre résume tout ce qui se passe en fait : des soit disant mystères et secrets qui n'en sont pas, une histoire résolue sans la moindre surprise en quelques pages.
Rien de bien folichon pour le moment, à voir si ça s'améliore par la suite.

Troisième tome assez étrange.
On quitte un peu le domaine du rêve pour une expédition d'une gamine, sans équipement, juste avec un téléphone dont Olive oublie qu'il faut le recharger, dans le grand froid pour chercher un astronaute dont on est même pas sûr qu'il se cache là ?
Je suis un peu sceptique, je dois dire.
Dans une BD jeunesse, on s'attend pas forcément à une vraisemblance à toute épreuve, mais là, ça va loin.
Surtout qu'on s'éloigne vraiment de l'intrigue de base, et que notre fil rouge n'évolue pas beaucoup au bout du compte.

Un deuxième tome plutôt efficace. Si le premier tome était assez flou et particulier, l'histoire commence à se mettre en place et on commence à avoir des éléments pour comprendre l'histoire.
Bon, on reste sur une histoire un peu fouillis avec une recherche sans vraiment d'indices dont on n'est pas sûrs qu'elle nous mène quelque part, mais il y a quand même un petit quelque chose d'intrigant, à voir ce que donne la suite.

Pas du tout accroché. C'est lent, mou. Un récit en huis clos avec des personnages caricaturaux au possible et un manichéisme beaucoup trop prononcé et sans nuance. Une histoire que j'ai trouvée plate, quelconque et ennuyeuse au possible.
L'ambiance est effectivement pesante et oppressante, mais ça ne fait pas tout pour faire un bon livre.

Un roman qui était prometteur avec une ambiance bien particulière et le thème de la psychiatrique dans l'Espagne des années 50, qui est exploité de manière pertinente, avec des passés difficiles qui refont surface et un contexte historique bien dépeint.

Je reconnais tout à fait le potentiel de ce livre, qui est vraiment bon sur beaucoup de points.
Mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, et je l'ai trouvé vraiment long par moment. Je n'en garderais donc pas un souvenir impérissable malgré ses qualités indéniables.

J'avais beaucoup apprécié "Le bal des folles" de la même auteure, mais alors là, j'ai pas du tout accroché.
Bon déjà, le sujet me parlait nettement moins : tout le délire un peu religieux, d'apparition de vierge c'est vraiment pas pour moi.
Le décor de l'île bretonne aurait pu être un cadre sympathique, mais ça devient vite beaucoup trop contemplatif. Beaucoup trop de descriptions pour moi, et des éléments superflus qui n'apportent rien (je préfère la concision, et que l'auteur aille droit au but, mais là, on n'y était vraiment pas).
Il ne se passe vraiment pas grand-chose dans ce roman, le rythme est lent et très mou, et j'ai vraiment dû m'accrocher pour atteindre le bout de cette lecture tellement je m'ennuyais.
Les personnages sont tous insipides, et vraiment pas creusés, ils ne sont là que pour faire avancer l'histoire (enfin, si histoire il y a, ce qui est encore à débattre).

Un style un peu froid et impersonnel qui met bien en valeur le système judiciaire, les procès, et démarches d'accusation de viol.
Et malgré tout, on a là un roman saisissant qui soulève une thématique assez délicate.
Une fausse accusation de viol, à une époque où la libération de la parole des femmes commence à se faire.
Un sujet difficile qui a été incroyablement exploité : c'est tout un panel de nuances qui est décrit ici : une fausse victime qui est finalement victime, à la fois d'abus sexuels et de la pression de la société, et la violence (verbale ou non) qu'on peut retrouver chez les ados.
Un accusé injustement, qui n'est pas si innocent que ça.
Si l'accusation de de Lisa reste injustifiable, on peut néanmoins la comprendre.
Parce qu'un simple mensonge qui n'était censé faire de mal à personne a fini par la dépasser, et bousiller plusieurs vies en même temps.
Le tout finement tissé, à travers les yeux d'une avocate.
Le récit est captivant, et mène à réflexion.
Gros coup de cœur pour ma part.

J'avais lu "Tout le bleu du ciel" de cette auteur, mais pas "Je revenais des autres", apparemment le premier tome. Du coup, je commence cette lecture, sans les éléments initiaux, mais finalement, ça ne gêne pas vraiment : ce volume reste totalement compréhensible sans avoir lu le premier tome.

Et on retrouve le talent de Mélissa da Costa pour raconter des histoires. Sans que je n'arrive très bien à l'expliquer, les pages défilent à toute vitesse : c'est prenant et addictif.
Difficile à expliquer, parce qu'objectivement, au niveau de l'histoire, je suis moyennement convaincue.
C'est juste une histoire d'amour, deux âmes-sœur qui finissent l'un vers l'autre. C'est classique (trop classique), et personnellement les romances, c'est pas forcément un thème qui me passionne. D'autant que ça reste assez superficiel, et les personnages sont au mieux creux, au pire insupportables.
Donc, un livre pas forcément pour moi, et que j'ai trouvé bien moins puissant que "Tout le bleu du ciel", mais qui bizarrement n'a pas été un calvaire à lire.
Bref, un ressenti plutôt mitigé au bout du compte.

Petite surprise pour ce roman.
Je ne m'attendais pas à grand-chose, parce que ça ne me semblait tout simplement pas le genre de livre qui pouvait m'accrocher. J'ai une préférence pour les thrillers psychologiques plutôt que les enquêtes de drogues, et mafias.

Mais finalement, ce livre fait bien son job : il est bien rythmé, et totalement addictif. L'enquête suit son cours, et contrairement à ce que je redoutais, je ne me suis pas du tout ennuyée lors de ma lecture, malgré un sujet qui ne me touche pas.
On suit l'histoire de cette gamine aspirée dans ces histoires de trafic, sans qu'elle ne puisse plus rien y faire. Elle a purgé sa peine, mais elle est rattrapée par son passé. Sa descente aux enfers n'est pas fini.

Et plus qu'une enquête sur le trafic de drogue, c'est voir ce que cette fille va pouvoir faire pour se reconstruire, protéger sa famille, et surtout son enfant.
Les points de vue des enquêteurs m'ont moins intéressée, et notamment l'enquête sur le frère disparu, et le corps "momifié" retrouvé, mais dans un sens, je suis sûrement passée à côté de quelque chose, puisque je lis ce roman sans avoir lu les volumes précédents. Il me manquait donc sans doute des éléments pour pouvoir apprécier les histoires parallèles (qui de toute façon, sont liées à notre protagoniste).
Mais dans tous les cas, on a là un roman efficace qui capte l'attention dès les premières pages. Les personnages sont développées, et le récit tient ses promesses.

Le résumé semblait prometteur, mais finalement c'est un flop.

Déjà, je trouve ce livre très mal écrit : et je ne parle pas seulement des fautes d'orthographe et coquilles. Mais le style me semble maladroit, pas du tout naturel, les dialogues ne sonnent pas juste, et pas assez oral.
Et malheureusement, pour le reste, c'est à peu près pareil. Les situations sont abracadabrantes, trop de facilités scénaristiques qui font qu'on n'y croit pas une seconde. Les réactions des personnages absolument aberrantes, en fait, rien ne tient debout.
Les personnages ne sont pas crédibles non plus, tant ils manquent de nuance.
Du coup, le sujet est dur, grave. Mais la narration fait qu'on n'y croit pas, et du coup, c'est forcément moins intense et poignant que ça ne le devrait.
La construction et structure du récit est aussi assez étrange. Pourquoi changer le point de vue en cours de route ? Le point de vue du personnage masculin n'apporte strictement rien et n'était pas nécessaire au twist de dernière partie (qui arrive d'ailleurs comme un cheveu sur la soupe). Un rebondissement qui arrive trop vite, et sans élément pour l'introduire, un élément de plus dans une histoire qui était déjà un peu bancale dès le début.
Et c'est dommage parce que malgré tout, ce roman se lit plutôt bien. Pas de longueurs, c'est fluide, plutôt bien rythmé. Mais on dirait un récit non fini qui aurait été publié avant d'être corrigé.

Gros flop pour ma part.
Un récit à trois voies, mais plutôt mal fichu : difficile de s'y repérer et de savoir quelle partie appartient à laquelle des trois femmes. Des chapitres totalement décousus avec des banalités et de la violence gratuite de la part des hommes.
Par la moindre subtilité, et pas la moindre nuance. Un style impersonnel et froid au possible. Les personnages sont totalement vides, et dénués d'intérêt. Et dans cette histoire assez mal racontée, je me suis totalement perdue, jusqu'à totalement décrocher.
Et quelle est la finalité du livre, au bout du compte à part tacler la maltraitance des femmes par les hommes ? C'est un mystère.
Bref, pas une lecture qui me laissera un souvenir impérissable.