« Toi qui ne sais rien de la haine, tu ne peux pas comprendre ce qu’elle nous fait éprouver. Elle te broie les tripes, t’empêche de dormir, de t’alimenter, te fait trembler de la tête aux pieds, te donne l’impression de suffoquer. »

« Oh, Seigneur, sainte Marie, Joseph, Jésus, Lucifer, Pierre, Paul et le reste de la clique, »

« J’avais quelque chose à prouver. Je voulais être une star « out », bankable. Je voulais montrer qu’un gay pouvait être un héros d’action, tout aussi viril, tout aussi prisé par le public, qu’un hétéro. Matt Bomer était mon héros. Malgré le mariage pour tous, il y avait encore beaucoup de haineux. La culture populaire pouvait changer ça, elle avait déjà commencé. Ce serait un honneur de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice. »

« Je savais tout sur le pouvoir de la pensée positive. Mais il y avait aussi l’acceptation de soi, OK ? Être conscient de son chemin. »

« Il blêmit.
— Oh mes Dieux, tu as un deuxième prénom ?
— Tu es un idiot.
— C’est quoi ? demanda-t-il. C’est quoi, ton deuxième prénom ? C’est Fossoyeur ? Non, attends. Tiffany ? Patate ? Ça n’a aucun sens. Qui appellerait son enfant Patate ? Enfin, quelques personnes pourraient le faire. C’est amusant à dire. Pa. Ta. Te. Anecdote amusante ! Quand on vivait dans les quartiers pauvres, certains jours, tout ce qu’on avait à manger, c’était des patates. Papa savait les cuisiner de plusieurs façons différentes, donc on pouvait faire semblant de ne pas manger la même chose encore et encore. Vu la tête que fait Justin, je dois vraiment arrêter de parler. C’est bon, j’ai fini !
Puis, dans un chuchotement, il ajouta :
— Justin Patate Roth. Ton nom complet est bêtement glorieux. »

« La nouvelle traverserait l’organisation plus rapidement que de la crème glacée ne traverserait une personne intolérante au lactose  »

« Andrew et Alistair ont insisté pour que nous fassions la Macarena – qu’ils ont dû m’apprendre, et sans déconner, c’est quoi votre problème, les gens des années 90 ? Vous étiez défoncés ?  »

« — Est-ce que…
Ada leva de nouveau les mains.
— Est-ce qu’on ne vient pas de parler du fait qu’il y a des monstres dans les marais, et il s’en va, tout seul, chier dans son pantalon ?
— Je ne chie pas dans mon pantalon ! cria Scott depuis les arbres. Je chie sans mon pantalon ! Et puis, tu penses qu’il va se passer quoi ? Qu’un monstre va m’attraper alors que mes culottes sont autour de mes chevilles et m’entraîner ?  »

« Parce qu’ils étaient là, bordel, dans le Marais de la Mort, qui s’avérait maintenant rempli de monstres »

« Il se mordait la lèvre et sa barbichette hirsute tremblotait comme une petite créature des bois effrayée. Son front se plissa.
— Il semblerait que la route soit au mauvais endroit, mon suzerain.
— La faute à la carte, bien sûr, commenta Loth, tout en se demandant combien de temps il faudrait à Scott pour tous les mener à leur perte.
Quelques minutes, selon toute probabilité.
— Oui, tout à fait, approuva rapidement Scott en se précipitant à nouveau. C’est la faute de la carte. »

« Par saint George, qu’est-ce qui m’a donné un empoté pareil ! S’il continue à essayer de t’observer de côté, ce garçon va finir par loucher. Va le saluer, bougre d’âne ! »

« Gael n’avait aucune raison de croire que Jake était différent. »

« — Ça va, Frank ? demanda son partenaire.
Frank opina puis secoua la tête, essayant en vain de se convaincre qu’il imaginait des choses. »

« Recherche colocataire masculin pour partager un appartement avec deux chambres à l’extérieur du campus. Il doit être ordonné, sociable, calme et investi dans ses études. Il serait préférable qu’il ne soit pas en première année. Il doit aimer les livres, les jeux et les films d’espionnage. Pour postuler, appelez le 717-782-1969 et demandez Cole. »

« — Adam ?
— Oui ?
— Je ne suis pas… fou, n’est-ce pas ?
Il semblait y réfléchir sérieusement, ce qui était grossier, bon sang !
— Un peu, dit-il. Mais c’est le genre de folie mignonne et inoffensive. »

Extrait de 
L'héritage meurtrier (French Edition)
C.S. Poe

« J'ai toujours regardé les étoiles et le ciel, convaincu qu'un monde différent existait quelque part là-haut. Depuis que je savais marcher, je m'enfonçais dans les bois près de la maison, souvent avec mon père qui portait mon télescope, et je grimpais vers notre refuge, une clairière en altitude d'où nous pouvions observer les constellations. Je les connaissais par cœur, tout comme ces bois qui nous protégeaient de la folie urbaine. J'aimais cet endroit. Mes étoiles, ma forêt, ma maison, perdue et isolée bien qu'à seulement quinze minutes de Flagstaff, la ville où j'étais né. »

« Le chemin passait juste devant la cabane du garde-chasse qui était tombée en décrépitude au cours des longues et tristes années de guerre, quand les jeunes gens avaient dû partir au front plutôt que s’occuper du gibier de Sa Seigneurie. »

« Marnie lui frappa le bras.

— Quel est donc votre problème ? Vous êtes magnifique et amusant, vous avez un cœur énorme et vous êtes sexy par-dessus le marché. Il devrait se considérer comme très chanceux.

— Merci, Miss Thing.

— En outre, l’un de nous doit être avoir des relations sexuelles afin que nous puissions en discuter et les chances que ce soit moi sont plutôt minces. Il est difficile de courir après un partenaire sexuel potentiel avec un déambulateur. Maintenant, si nous regardions un porno ? »

Extrait de 
Sexe à Seattle T3 Amour éternel rime avec Michael
Eli Easton
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« — Anne, la meilleure amie, confidente d’Eliott, se présenta celle-ci.
— Oh, la femme que je dois séduire alors.
Il était sérieux là ?
Anne gloussa.
Elle était sérieuse là ?
— C’est ça.
— Anne, t’as pas ta garde ?
— Rabat-joie. »

« Il me lança un regard perplexe.
— J’ai une famille.
C’était la seconde fois qu’il utilisait ce terme. Il n’avait toujours pas l’air de réaliser qu’elle faisait partie de cette famille. Je regardai son expression joviale et me sentis encore plus trahi. C’était comme d’entrer dans la fabrique du Père Noël et de le surprendre en train de sauter Rudolph. »

« — J’ai dit que j’étais désolé, d’accord ?
Il se passa une main sur le visage.
— Comment s’est passée ta soirée ?
Sachant que t’étais sur le point de me faire sauter le caisson ? Je me reposai contre l’appui-tête. »

« Nous n’aurions pas pu sembler plus différents si nous avions essayé. J’avais de longs cheveux bruns qui flirtaient avec le col de mon pull, des yeux bruns et plus de tatouages sur mes bras, mon torse et mon dos qu’il serait probablement à l’aise de le savoir. J’étais sûr que mon Levi’s était la seule chose de marque que je portais. Oh et peut-être mon sous-vêtement, s’il comptait.
— Oui. Salut.
— Je… Je suis William. Je viens de terminer mon cours et… J’ai demandé l’autorisation de jouer dans une des plus petites salles. Je… voilà.
Il me serra rapidement la main, puis se tourna vers la rangée d’ascenseurs avant que je puisse répondre.
Le type était vraiment nerveux. Ses paumes étaient moites et sa voix tremblait d’anxiété.

— Je t’aime, chuchota Nino, frémissant. Tu es ma Terre… Tu as toujours été mon ancrage.

« Personne n’aimait bosser avec un type qui pouvait vous ouvrir en deux s’il en avait envie… ou qui pouvait sentir à chaque fois que vous lâchiez un vent. »

« Bon. Comment on emmène une vache antigravité en promenade »

Extrait de 
L'équipée infernale: La Soufrière, T1 (French Edition)
Martinez Angel

« Le Dead Rabbit ne cilla pas. Au contraire, son sourire s’élargit plus encore.
— Avez-vous fini votre petit manège, tous les deux ? intervint SIRS en baissant la tête pour pénétrer dans la pièce. Il est déroutant de penser que le destin du monde tel que nous le connaissons repose potentiellement sur deux personnes qui ne peuvent s’empêcher de se grogner mutuellement dessus comme des bêtes. Si je ne faisais pas preuve de plus de discernement, je pourrais croire qu’il existe entre vous une tension sous-jacente qui aurait fort besoin d’être explorée… »